L’armement français Thomas Services Maritimes et son partenaire néerlandais Windcat Workboats ont remporté deux contrats auprès d’Ailes Marines, la filiale du groupe espagnol Iberdrola en charge du développement du parc éolien offshore de Saint-Brieuc. Ces marchés débutent cette année et courent jusqu’en 2023, date prévisionnelle de mise en service du champ, qui comprendra 62 éoliennes de 8 MW, soit une puissance totale de 496 MW.
En mer d’Iroise, près de l’île d’Ouessant, le phare de la Jument sert de support d’observation aux tempêtes et aux plus grosses vagues. Les mesures effectuées permettront de dimensionner et d’échantillonner les futures éoliennes flottantes. Quoi de mieux qu’un phare en mer pour mesurer la puissance de l’océan ?
Le 25 février le Nikolay Yevgenov, l’un des méthaniers brise-glaces exploités au profit de Yamal LNG, en Russie, est arrivé à Brest en provenance du port sud-coréen de Pyeongtaek, où il avait débarqué sa cargaison de gaz naturel liquéfié sibérien. En effet, le Nikolay Yevgenov a fait partie des premiers navires ayant pu emprunter la route du nord en janvier, sans assistance.
@ MICHEL FLOCH
@ MICHEL FLOCH
$(document).ready(function() { $(".article-navire-carousel").owlCarousel({ //autoPlay: 3000, items : 2, itemsDesktop : [1280, 2], itemsDesktopSmall : [960, 2], itemsTablet: [640, 1], itemsMobile : 1, navigation: true, navigationText: ["", ""], mouseDrag: false }); });
En provenance des eaux britanniques, où il était en attente ces derniers mois, le paquebot Norwegian Encore, qui n’était pas encore venu en Méditerranée, a rejoint Marseille le 23 février. Une courte escale technique avant de reprendre la mer dès le lendemain matin pour rallier le port italien de Civitavecchia.
Alors que le système de combat aérien futur (SCAF) connait actuellement des turbulences, un autre projet franco-allemand, moins exposé médiatiquement mais néanmoins stratégique, entre dans une phase cruciale. Connu sous le nom de MAWS (Maritime Airborne Warfare System), il vise à remplacer, à partir de 2030, les avions de patrouille maritime Atlantique 2 de l’aéronautique navale française et les P-3C Orion de la marine allemande.
La Marine nationale a réceptionné mi-février son quatrième avion de patrouille maritime Atlantique 2 modernisé. Il rejoint les trois premiers, livrés en 2019 et 2020 à la 21F, l’une des deux flottilles de « PATMAR » de la Marine nationale (la seconde étant la 23F) basées à Lann-Bihoué, près de Lorient (Morbihan). Après une période d’évaluation, une première capacité opérationnelle du standard 6 de l’ATL2 a été prononcée le 18 décembre 2020 alors que la mise en service opérationnelle (MSO) est prévue fin 2021.
Lumibird, leader européen des technologies laser, a signé un accord avec la société Suédoise Saab en vue de l’acquisition de son activité Télémètres laser de défense. Cette acquisition contribuera à conforter la position du groupe Lumibird sur le marché de la défense européenne.
Lumibird annonce aujourd’hui la signature d’un accord avec Saab en vue de l’acquisition de son activité Télémètres laser de Défense, implantée à Göteborg (Suède), représentant un chiffre d’affaires de plus de 10M€ sur la base de l’exercice clos au 31 décembre 2020.
MBDA has been awarded a first contract for Albatros NG, a brand new CAMM-ER based air defence system. This first order, from an undisclosed international customer, marks a further validation of the wide appeal of the CAMM air defence family on the global marketplace and paves the way to further acquisitions by the same customer and other Navies.
Ce n'est pas la première depuis mars 2020, mais le volume de patients concernés est pour le coup,
Plus d'infos »Le Département américain de la Défense (DoD) fait actuellement circuler un document intitulé "Operational Contract Support (OCS) Outside the United States". Il porte sur les "capacités vitales que nos contractors apportent sur le champ de bataille", comme le déclarait récemment Leigh Method, sous-secrétaire à la Défense en charge de la logistique.
Il s'agit d'une nouvelle version des règles qui régissent les activités des contractors sous contrat avec le DoD. La première version de ce document date de décembre 2011. Elle avait été rédigée après la publication, toujours en 2011, du rapport de la “Commission on Wartime Contracting in Iraq and Afghanistan", qui avait relevé des zones d'ombres et pointé du doigt des insuffisances dans la gestion et le suivi des contractors du DoD.
Les commentaires sur le contenu de ce texte révisé sont possibles jusqu'au 8 mars.
Parmi les points qui ont été précisés, on peut citer l'inclusion des contractors dans les forces armées US (au même titre que les réservistes ou les civils de la Défense), ce qui permet aux commandements opérationnels de mieux anticiper la présence et les activités des contractors dans leur planification (c'était une critique souvent émise dans les années 2000 par les commandants sur le terrain qui voyaient les contractors comme des électrons libres, sans lien de sujétion à l'autorité militaire).
Autre point d'importance, c'est la prise en compte des contractors, plus seulement dans les "contingency operations" mais dans tous les scénarios opérationnels (entraînement, opérations humanitaires suite à des catastrophe naturelles ou des épidémies, opérations de maintien de la paix etc).
Le texte clarifie aussi les responsabilités mutuelles du DoD et des contractors, par exemple en termes de visites médicales et de préparation physique et médicale avant un déploiement.
Décryptage. Il est nécessaire, toutefois, de prendre un peu de recul. Le DoD ne fait, en réalité, que "normaliser" des pratiques déjà constatées et éprouvées. La réécriture n'est en rien une anticipation ou une planification d'évolutions.
Les trois exemples que je cite plus haut ne sont absolument pas inédits puisqu'ils sont déjà intégrés dans les relations avec les contractors. Il s'agit donc bien d'une actualisation mais en rien d'une projection qui anticiperait une évolution des pratiques.
La lecture de ce document n'est, toutefois, pas inutile: elle permettra à ceux qui se contentent de clichés sur les contractors de mesurer l'extraordinaire chemin parcouru par le DoD depuis les années 1990 pour légitimer l'externalisation et assurer la fameuse "régulation" d'une industrie des services militaires que l'on diabolise trop souvent à tort (et parfois à raison).
Ocean Winds (OW), coentreprise formée par le groupe français Engie et l’énergéticien portugais EDP Renewables en juillet 2020, a signé un accord de collaboration avec Terna Energy, une société grecque qui développe des projets dans le marché des énergies renouvelables. L’objectif est de d’identifier des zones propices à l’éolien offshore flottant dans les mers grecques pour co-développer des projets représentant un portefeuille de 1.5 GW, explique Terna Energy. Ils doivent également établir une feuille de route pour la décennie à venir.
Ils sont partis le 18 décembre des ports espagnols de Tarragone et de Cartagène et, depuis, ils errent en Méditerranée avec leurs cargaison de plusieurs centaines de taurillons de race charolaise et limousine. Les vieux bétaillers Elbeik et Karim Allah ont vécu, ces dernières semaines, une trajectoire tristement parallèle.
Il s'agit d'un des plus grands navires en alu jamais construits par le groupe Austal. Il y a quelques jours, le chantier Austal de Balamban, à Cebu aux Philippines, a livré le FSTR à la compagnie norvégienne Fjord Line. D'une longueur de 109 mètres, il est destiné à la ligne traversant le Skagerrak entre Hirtshals, au Danemark, et Kristiansand, en Norvège. Le ferry croisera à une vitesse de 37 noeuds, reliant les deux ports en 2 heures 15. Il pourra charger 404 véhicules sur deux ponts, ainsi que 1200 passagers.
Le groupe italien Grimaldi a commandé six nouveaux navires porte-conteneurs rouliers à la fin du mois dernier, en Corée du Sud, auprès des chantiers Hyundai Mipo, d’Ulsan. Dans le cadre de ce contrat à plus de 500 millions de dollars (415 millions d’euros), ils construiront des navires de 250 mètres de long pour 38 de large et 45.684 tpl, livrables de 2023 à fin 2024.
Jean-Claude Charlo, directeur général de DFDS France, l'avait confirmé lors d'un entretien avec Mer et Marine en février. Le futur Côte d'Opale, actuellement en finition au chantier AVIC Weihai en Chine, rejoindra Calais sans retard et devrait commencer ses rotations sur le détroit du Pas-de-Calais cet été. Le Côte d’Opale fait partie des ferries de la série E-Flexer commandés à AVIC par l’armement suédois Stena pour ses propres besoins et ceux d’autres compagnies européennes.
L’ex-PlanetSolar, devenu Race For Water, a été vendu à l’association suisse « Porrima » de l’industriel belge Gunter Pauli. Il doit prendre le nom de cette association qui est inspiré de la « déesse romaine du futur, la protectrice des femmes enceintes », indique Race for Water.
Comment marquer avec précision un chantier sous-marin ou un objet repéré sur le fond par un plongeur sans avoir recours à une bouée ? Pour apporter une réponse, la start-up brestoise, Ianira, hébergée au sein de l’incubateur de l’Ecole nationale supérieure de technique avancées (ENSTA) Bretagne, a développé un nouveau système de balise sous-marine qu’elle a baptisé Actium (ACoustic TImeable Underwater Marker).
Plus de 10.000 écoutes pour les huit épisodes de la première saison de Women of the Seas, le podcast qui dresse le portrait des femmes aventurières en mer! Ce très beau succès a encouragé Clémentine Moulin et Antoine Clément, ses deux créateurs, a travaillé sur une nouvelle saison, dont le premier épisode sera lancé le 8 mars prochain, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. 8 rencontres de 40 minutes sont prévus d’être diffusés tous les 15 jours.
Parti de Saint-Malo le 18 novembre pour livrer du vin bio à New York, le navire cargo morlaisien Grain de Sail était de retour au port malouin ce jeudi 25 février. L’équipage se prépare déjà pour une nouvelle traversée, le 15 avril.
Du vin bio et du matériel humanitaire au départ et du cacao au retour. Grain de Sail, après avoir traversé l’Atlantique, a rejoint Saint-Malo jeudi 25 février, à l’aube après une escala nazaréenne. Le voilier-cargo a ramené 33 tonnes de cacao de la République Dominicaine et du Pérou.
Avec une baisse de 16% à 2,7 Mt, le Grand port maritime de la Martinique a subi les effets de la crise économique. Pour la direction, le port a su répondre aux attentes de ses clients malgré le mauvais temps. Des conditions qui n’ont pas altéré la volonté de l’autorité portuaire de continuer à investir.