Suite au verdict rendu par le tribunal criminel qui condamne l'opposant Ousmane Sonko à deux ans d'emprisonnement ferme pour corruption de la jeunesse, le parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF) s'insurge et invite les sénégalais "à descendre dans la rue pour faire face aux dérives dictatoriales et sanguinaires du régime de Macky Sall jusqu'à son départ de la tête de l'Etat."
L'intégralité du communiqué signé par le Bureau politique national du PASTEF ce 1er juin 2023, ci-après.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Dans le communiqué ci-après, le chargé d'affaires burkinabè au Gabon, Robert Ouédraogo, se prononce sur le prétendu lancement d'un recrutement des burkinabè pour les plantations d'hévéa et de palmier à huile au Gabon. "L'ambassade n'est pas associée à cette procédure frauduleuse qui consiste à lancer ledit recrutement sans en informer les autorités burkinabè, ou avoir leur approbation" clarifié t'il.
L'entièreté du communiqué ci-après.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
L'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a lancé officiellement ce jeudi 1er juin 2023 à Kaya chef-lieu de la région du Centre-nord, le projet « Amélioration de la sécurité alimentaire et protection des moyens d'existence des ménages vulnérables dans les régions de la Boucle du Mouhoun, Centre-nord et Nord du Burkina Faso ». Le projet est financé par la Norvège.
C'est un projet d'une année qui couvrira huit communes réparties dans quatre provinces et trois régions. Il prévoit appuyer environ 6 800 ménages à travers l'approche Cash plus intrants agropastoraux et un accompagnement pour le développement d'activités génératrices de revenus (AGR) au profit de femmes cheffes de ménages.
Selon le coordonnateur des programmes d'urgence et de résilience de la FAO-Burkina Faso, émissaire du représentant FAO-Burkina, Badjougué Dembélé, cette approche sera mise en œuvre suivant les orientations données par les autorités sur la modalité cash. « Le Cash+ est une approche de protection sociale qui associe deux modalités d'intervention complémentaires, à savoir les transferts monétaires et une assistance productive afin de créer des synergies permettant de décupler leurs impacts respectifs », a indiqué le coordonnateur des programmes d'urgence et de résilience de la FAO-Burkina Faso.
Ce projet répond aux besoins capitaux des ménages affectés par la crise que connaît le Burkina Faso, a notifié monsieur Dembélé. Pour lui, le programme va apporter une aide adéquate aux ménages vulnérables concernés par le projet afin d'améliorer leurs moyens de subsistance.
Les activités du projet vont se mener sur le terrain avec l'appui technique des services de l'État et les ONG issues de la société civile.
La mise en œuvre du projet sera possible grâce au financement de la Norvège. « Sur la base du plaidoyer fait par la FAO notamment à partir d'évidences des effets néfastes de la crise russo-ukrainienne sur la sécurité alimentaire. La Norvège a accordé, courant mai 2023, un financement additionnel de deux millions de dollars américains faisant passer le budget global du projet à trois millions de dollars soit environ 1,8 milliard de FCFA. Ce top up a permis d'étendre la zone d'intervention du projet pour couvrir les régions du Centre-nord et du Nord », a laissé entendre Badjougué Dembélé.
Le Secrétaire Général de la Région du Centre-Nord, Inoussa Kaboré, a exprimé sa gratitude à l'endroit de la FAO. « Comme vous le savez, le Centre-nord est l'une des régions qui a le plus été éprouvée par la crise sécuritaire en ce sens qu'elle abrite 24% des personnes déplacées internes selon les derniers chiffres du CONASUR et plus de 500 000 personnes en insécurité alimentaire », a rappelé le secrétaire général.
Et d'ajouter : « ce financement mis à la disposition de la FAO contribuera à renforcer la résilience des populations vulnérables à l'insécurité alimentaire dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Nord et du Centre-nord. Le paquet d'activités qui sera mis en œuvre au profit des 6 800 ménages bénéficiaires du projet, notamment en production végétale, animale et en transferts monétaires permettra de résoudre un tant soit peu leurs besoins urgents ».
Rama Diallo
Lefaso.net
Alors qu'ils tombaient sur une embuscade tendue par environ 100 terroristes, le douzième Régiment d'infanterie commando et le deuxième Bataillon d'intervention rapide ont neutralisé plus d'une cinquantaine d'entre eux. C'était le mercredi 31 mai 2023 dans les environs de Tibou, province du Lorum, au nord du pays. "Côté ami, deux civils qui faisaient partie du convoi escorté, ont malheureusement été mortellement atteints. Huit autres personnes ont été blessées. Elles ont toutes été évacuées et prises en charge" peut-on lire à travers le communiqué.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Une unité du 12ème Régiment d'Infanterie Commando (RIC), appuyée par le 2ème Bataillon d'Intervention Rapide (BIR), a énergiquement riposté à une embuscade complexe le mercredi 31 mai 2023 dans les environs de Tibou (Province du Loroum, région du Nord). Les unités, qui escortaient un convoi de vivres au profit des populations de Titao, ont été prises à partie par un groupe de terroristes dont le nombre est estimé à la centaine.
La promptitude et la vigueur de la riposte ont créé la débandade dans les rangs des terroristes qui ont subi de très lourdes pertes. Au moins 50 d'entre eux ont été neutralisés.
Côté ami, deux (02) civils qui faisaient partie du convoi escorté, ont malheu-reusement été mortellement atteints. Huit (08) autres personnes ont été bles-sées. Elles ont toutes été évacuées et prises en charge.
Le Chef d'Etat-Major Général des Armées présente ses condoléances aux proches des personnes disparues et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Il salue la combativité et l'esprit de sacrifice de ses hommes engagés dans la lutte pour le retour de la paix dans notre pays.
La Direction de la Communication
et des Relations Publiques des Armées
Photo : Illustration
Le Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) a lancé, ce jeudi 1er juin 2023 à Ouagadougou, le projet « Briser les chaînes d'exploitation des enfants travailleurs domestiques au Burkina et au Bénin ». Mis en œuvre par un consortium composé de neuf organisations, avec l'appui financier de la Fondation AFAS, et l'appui technique de Woord en Daad, le projet a une durée de vie de cinq ans.
Selon l'Organisation internationale du travail, le travail des enfants regroupe l'ensemble des activités qui privent les enfants de leur enfance, de leur potentiel et de leur dignité, et nuisent à leur scolarité, santé, développement physique et mental. Ce travail, à en croire le Secrétariat permanent des ONG (SPONG), a essentiellement pour cause la pauvreté des familles et des communautés mais il est aussi le produit d'autres facteurs tels que les normes sociales, le manque d'emplois, la migration et les situations d'urgence.
Sensibiliser au moins un million de personnes
En vue de réduire d'une manière significative les abus et les exploitations des enfants travailleurs domestiques, le SPONG et ses partenaires réunis au sein d'un consortium lancent l'initiative « Briser les chaînes d'exploitation des enfants travailleurs domestiques au Burkina et au Bénin ». Selon la coordinatrice adjointe chargée de programme au SPONG, Fatmata Bancé, le projet vise à stimuler un mouvement pour offrir aux enfants travailleurs domestiques la chance de construire une vie digne, dont 5 000 enfants victimes seront restaurés. Le projet ambitionne également sensibiliser au moins un million de personnes sur les questions de protection des enfants travailleurs domestiques.
Le projet cible essentiellement les enfants, avec un focus sur les filles de 8 à 14 ans, les familles et les communautés, les acteurs nationaux de protection de l'enfance, les services judiciaires, les courtiers, les prestataires de services de transport, les employeurs. Selon la coordonnatrice du projet, Florentine Konané/Bambara, le projet compte mettre en place une batterie d'activités pour espérer pouvoir renverser la tendance d'ici la fin des cinq ans.
Activités prévues
« Nous ferons beaucoup de sensibilisation dans les marchés, à travers les médias. Nous allons mettre en place des comités de protection pour qu'ils puissent nous relayer les informations des quartiers. Nous allons former les travailleurs sociaux dans les provinces, les acteurs judiciaires. Il y a également dans ce projet une composante économique où dans les provinces les femmes bénéficieront de formations, de financements pour des activités génératrices de revenus. Certaines jeunes filles seront retirées et formées en couture, coiffure, etc. Nous ferons également le plaidoyer pour espérer pouvoir renverser la tendance d'ici la fin des cinq ans », a détaillé la coordonnatrice du projet, Florentine Konané/Bambara.
Plus de 3 milliards de francs CFA sur cinq ans
D'un coût total de cinq millions d'euros, soit plus de trois milliards de francs CFA, le projet « Briser les chaînes d'exploitation des enfants travailleurs domestiques au Burkina et au Bénin » est mis en œuvre avec l'appui financier de la Fondation AFAS, et l'appui technique de Woord en Daad, des organisations néerlandaises à but non lucratif. Pour l'année 2023, le budget de 1 251 650 euros (plus de 800 millions de francs CFA a déjà été approuvé.
Dans son mot lu par le directeur général de la famille et de l'enfant, Vininguesba Ouédraogo, la ministre en charge de la famille, Nandy Somé/Diallo, a reconnu la pertinence des problématiques traitées par le projet et les cibles choisies. Elle a donc invité les parties prenantes, « à travailler ensemble dans un climat de paix, de confiance, d'entente, d'harmonie et de respect mutuel ». Du reste, rassure-t-elle, son département reste engagé à toujours les accompagner pour l'atteinte des objectifs et résultats escomptés.
Fredo Bassolé
Lefaso.net
L’organisation de l’ENAFEP en ce début du mois de juin 2023 est la preuve du retour à la normalité du calendrier des évaluations certificatives qui étaient perturbées par la pandémie de COVID-19, a déclaré ce jeudi 1er juin, le ministre de l’EPST Tony Mwaba, lors du lancement de cette épreuve à Kisangani.
Selon le calendrier scolaire 2023-2024, la rentrée scolaire sera lancée le lundi 4 septembre 2023 sur toute l’étendue du territoire national et la clôture interviendra le mardi 02 juillet 2024.
La Voix des sans voix pour les droits de l'homme, (VSV) a dénoncé, mercredi 31 mai, l'interpellation brutale de Salomon Idi Kalonda du parti Ensemble pour la République par les services de sécurité à l'aéroport international de Ndjili à Kinshasa, mardi 30 mai.
Les pays de la Communauté d’Afrique de l’Est(EAC) ont décidé, mercredi 31 mai à Bujumbura(Burundi), que les rebelles du M23 seront pré-cantonnés au camp de Rumangabo dans la province du Nord-Kivu.
Cette décision a été prise au cours du 21e sommet de l’EAC.
Une accalmie s’observe depuis environ deux mois dans les territoires de Djugu, Mahagi et une partie d’Irumu.
Les organisations des droits de l’homme et les acteurs de la société civile disent que, les tueries, les enlèvements et les incendies de maisons par les groupes armés ont sensiblement diminué dans ces entités.