You are here

Tchad : Dossier

OPÉRATIONS / MISSIONS AU TCHAD
  • EUFOR TCHAD/RCA (PESD) (15/10/2007) 15/03/2008 - 15/03/2009
  • MINURCAT (Mission des Nations Unies en République Centrafricaine et au Tchad) 15/09/2007 - 31/12/2010
  • DORCA (opération française) 31/07/2004 - 11/09/2004
  • GONUBA/UNASOG - Groupe d'observateurs des Nations Unies dans la bande d'Aouzou Tchad/Lybie 05-06/1994
  • ÉPERVIER (opération française) 1986-
  • MANTA (opération française) 1983-1984
  • TACAUD (opération française)1978

VIDEOS

Liens

http://www.afrique-express.com
http://tchadonline.com/
LINAT , Accord de Kano
Politique Africaine N 16 Décembre 1984 - Tchad
http://www.politique-africaine.com/numeros/094_SOM.HTM

(...)
L'empire de Kanem-Bornou (?700 - 1900)
Le royaume du Kanem est fondé vers le VIIIe siècle par la dynastie Teda, population noire chamelière originellement établie au Nord du Tchad. Sa capitale fut la ville de Njimi. Majoritairement musulman à partir du règne Mai oumé (vers 1085), il atteignit son apogée avec Dounama Dibalami (1220-59), qui l’étendit vers le Fezzan et le Nil et noua des relations avec les royaumes berbères, en particulier avec les Almohades.
Après la mort de Dounama, le royaume se morcela rapidement. Au XIVe siècle, il fut menacé par les Saos et les Boulala venus de l'est. Pour échapper à ces attaques extérieures, les souverains du Kanem durent se réfugier sur la rive ouest du lac Tchad où ils fondèrent le royaume de Bornou en 1395. Le Bornou reconquit le Kanem et devint le Kanem-Bornou au XVIe siècle. L'empire atteint son apogée sous le règne d'Idriss III Alaoma (1571-16031). À la fin du XVIIIe siècle, le Bornou a retrouvé une puissance certaine et étend son influence jusque sur les peuplades de la Bénoué moyenne. Sa prospérité est essentiellement basée sur le trafic des esclaves

(...)

Empire de Rabah (Rabih az-Zubayr ibn Fadl Allah ou Rabih Fadlallah) à Kanem-Bornou (1893-1900)
Seigneur de la guerre au Soudan et trafiquant d'esclaves, le négrier Rabah devint sultan du Bornou en Afrique centrale : Né à Halfaya al-Muluk (faubourg de Khartoum, Soudan) vers 1842 dans une famille Hamaj arabo-soudanaise, Rabah servit un temps dans la cavalerie égyptienne irrégulière au cours de la campagne d'Éthiopie, où il fut blessé. Licencié de l'armée dans les années 1860, il devint le principal lieutenant du trafiquant d'esclaves soudanais az-Zubayr Rahma Mansur. Il était réputé pour sa cruauté, car il n'hésitait pas à rouer de coups les esclaves qui refusaient de se soumettre.
En 1874 az-Zubayr conquiert le sultanat du Darfour. Parti au Caire en 1876 solliciter du khédive sa confirmation comme gouverneur de sa conquête, il y est retenu prisonnier. Son fils Suleyman se révolte, et Rabah le suit. Le colonel Charles George Gordon (Gordon Pacha, gouverneur général du Soudan anglo-égyptien) nomme Romolo Gessi (Gessi Pacha) gouverneur du Bahr el-Ghazal, et l'envoie mater la rébellion de Suleyman. Battu, ce dernier se rend le 15 juillet 1879, et est exécuté par Gessi. On prétend que Rabah aurait quitté Suleyman la veille de sa reddition, mais au témoignage de Gessi lui-même il s'était replié dès juin, après avoir subi des pertes.
1893 Rabah se tourne vers le Bornou du shehu (roi) Hashim ibn Omar. Le Bornou disposait de 80 000 soldats, essentiellement des esclaves encadrés par des esclaves, mais était alors en plein déclin. Sur la route du Bornou, Rabah fait prisonnier le sultan de Karnak Logone, dont la cité ouvre ses portes et Hashim s'enfuit. Rabah installa sa capitale à Dikoa, et y construisit son palais. Rabah fut shehu du Bornou pendant 7 ans, et fit beaucoup pour renforcer ce vieil empire sclérosé qui vivait jusque là avec les mêmes structures féodales qu'au XVIe siècle. Il laissa en place les sultans vassaux, qu'il mit sous la dépendance de ses lieutenants, arabes soudanais comme lui pour la plupart. Il promulgua un code fondé sur la sharia, rationalisa la perception de l'impôt avec la création d'une caisse publique et d'un budget, imposa au Bornou une sorte de dictature militaire qui suscita l'intérêt des puissances coloniales. (Émile Gentil détaillera son œuvre au Bornou avec une certaine compréhension : il s'en inspirera plus tard pour organiser le Tchad colonial.)
En 1895 Rabah souhaite moderniser son armée et tente pour cela de s'entendre avec la Royal Niger Company britannique à Yola et Ibi, pour obtenir de la poudre et des munitions, mais sans succès. Il lançait constamment des raids contre ses voisins pour les razzier et rapporter des esclaves : retour à l'activité traditionnelle des sultans du Bornou. On a pu estimer entre 1500 et 2000 le nombre des esclaves exportés chaque année par son vassal Mohammed el-Senoussi, sans compter les morts, les blessés, et les autres pertes.

- 22 avril 1900 - bataille de Kousséri (au Cameroun et à proximité de la ville actuelle de N'Djaména, au Tchad) : le royaume Kanem-Bornou est intégré à l'empire colonial français. La bataille a lieu entre les soldats français de différentes colonnes venus de l’Empire colonial français et renforcés de supplétifs baguirmiens, et l’armée de Rabah, qui est battu et tué dans la bataille. Cette victoire marque un progrès important dans la conquête de l’actuel Tchad par la France. L'armée française du commandant Lamy comprenait plus de 700 hommes depuis l'arrivée de la colonne Gentil ; leurs alliés baguirmiens comptaient au total 600 fusils et 200 cavaliers. Le tata (camp retranché) de Rabah (un carré de 800 m de côté adossé au Chari) était à 6 km en aval de Kousséri, en face du site actuel de Ndjamena. Il fallait ménager les susceptibilités et respecter le partage colonial décidé au traité de Berlin de 1885 : le camp de Rabah étant en territoire « allemand », Lamy s'adressa à Omar Sanda, héritier légitime du shehu Hashim de Bornou. Ce dernier donna officiellement à Gaourang de Baguirmi et à ses "alliés" toute licence pour chasser Rabah et le rétablir sur le trône. Les pertes humaines s'élevèrent à 28 morts et 75 blessés du côté français ; 1 000 à 1 500 morts et plus de 3 000 blessés du côté de Rabah, dont des femmes et des enfants qui accompagnaient l'armée.

(...)

Source de l'image :

- 11 février 1906 : le « Territoire de l'Oubangui-Chari » au « Territoire militaire du Tchad » sont unis sous le nom : « Colonie de l’Oubangui-Chari-Tchad, dont le chef-lieu est Fort-de-Possel. Le 11 décembre 1906, un décret transfère le chef-lieu à Bangui.
- 1910 : Oubangui-Chari-Tchad devint l’un des territoires de la fédération de l’Afrique-Équatoriale française (AEF), avec le Tchad, le Moyen-Congo et le Gabon tout d’abord en tant que territoire unifié, puis en tant que colonie autonome en 1915.

HISTOIRE (XX.e siècle.-)
  • colonisation française au Nord et au Centre du pays (missions catholiques au Sud)
  • 1946 TOM de la France
  • 1958 République authonome, membre de la Communauté française
  • 1960 indépendence, président: N'Garta Tombolbaye (1960-1975, Sud)
  • 1964 évacuation des forces françaises
  • Première guerre civile tchadienne (1965-1979)
    - 1965 : révolte de l'armée (apres plusieurs rébellions)
    - 27 octobre 1965 : Des rébellions avaient éclaté là Mangalmé dans la région du Guéra. Les populations se revoltent contre un emprunt forcé payable en bétail et la multiplication par quatre de la "taxe civique". Une dizaine de fonctionnaires sont alors tués. En représailles, le Gouvernement lance une attaque et rase plusieurs villages. Le Regime sudiste de Ngarta Tombalbaye est accusé de discriminer les populations musulmanes du Nord, du Centre et de l'Est.
    - 22 juin 1966 : C'est à partir de ces révoltes paysannes que Le Front de libération nationale du Tchad (FROLINAT) a été créé à Nyala au Soudan par Ibrahim Abatcha. Les principaux fondateurs du mouvement sont issus de l'Union nationale tchadienne (section tchadienne du Mouvement socialiste africain) (Abatcha, Aboubakar Djallabo, Mahamat Ali Taher...) et du Front national de libération du Tchad de Hassan Ahmat Moussa. À partir de 1968, ils sont rejoints par de nombreux Toubous du Tibesti.
    À partir du début des années 1970, le FROLINAT est dirigé par des membres de l'ethnie Toubou Tédas et son centre de gravité se déplacait en conséquence du centre du pays vers le Tibesti, d'autant qu'il trouve un soutien auprès de la Libye dont Mouammar Kadhafi a pris la tête en 1969. Parallèlement, au sein du mouvement, deux courants s'opposent, l'un marxiste et l'autre islamique, créant des tensions à la fin des années 1960 et affaiblissant l'autorité d'Abba Siddick.
    - 1968- juin 1971 : forces françaises rappelées par le président contre la rébellion du FROLINAT
    - 25 août 1968 : Les premières troupes françaises dont le 2e REP, le 1er REC et une compagnie du 3e RPIMa, 2 Nord 2501 et 4 Douglas AD Skyraider arrivent pour soutenir l'armée tchadienne. Les rebelles sont repoussés alors qu'ils menacent la capitale avec l'appui français. Les deux camps commencent à négocier et les forces françaises repartent le 25 novembre 1968. Mais la situation reste précaire et le gouvernement tchadien doit fait alors appel à la France dans le cadre des accords de défense signés entre les deux pays en 1960.

    - 18 mars 1969 : Des troupes françaises sont envoyées au Tchad afin de rétablir la sécurité dans les régions troublées du Nord dans le cadre de l'opération Limousin, la première opération militaire depuis la fin du conflit algérien, et qui comptera au plus fort du dispositif 2 500 hommes.
    - 11 octobre 1970 : Une embuscade du Frolinat, le fit 12 tués et 25 blessés français contre plus de 60 rebelles tués.
    - 1970 : Mohamed Baghlani, chef de file du courant islamique et de l'ethnie arabe, est exclu du FROLINAT et fonde durant l'été un premier mouvement sécessionniste, l'Armée Volcan (en). Puis Ahmat Acyl (en) fonde le Conseil démocratique révolutionnaire (CDR), émanation des Arabes nomades du centre du Tchad.
    - juin 1971 : À partir de ce mois la France se désengage progressivement, jusqu'au 28 août 1972 qui marque officiellement la fin de l'opération.
    - 1971 : consolidation, amnestie, gouvernement avec la participation des musulmans (50%)
    - 1972 : FROLINAT contre Forte Lamy (N'Djamena)
    - Tombolbaye sollicite d'une intervention de la Lybie
    - 1973 : la Libye occupe une frange territoire tchadien large de plus de 100 km
    - 1975 assasinat du président Tombolbaye président Félix Malloum (général)
    - 1978 : Opération française Tacaud (2000 hommes et des Jaguars)
    - 31 août 1978 : premier ministre: Hissène Habaré (FROLINAT)
    - février 1979 : le conflit armé éclatait entre le chef d'État et le premier ministre
    - 23 mars 1979 : Accord de Kano I. (Nigeria) >démission de M. Habaré et de M. Malloum
    La guerre civile termine avec l'établissement en 1979 du Gouvernement d'union nationale et de transition (GUNT), formé par différents groupes rebelles nordistes et présidé par Goukouni Oueddei. La rivalité entre ce dernier et Hissène Habré conduit au déclenchement de la deuxième guerre civile tchadienne.

    Deuxième guerre civile tchadienne (1980-1987)

    uxième armée. En octobre 1972, sous la direction de Goukouni Oueddei et d'Hissène Habré, la Première armée se sépare du Frolinat pour fonder le Conseil de commandement des forces armées Nord (CCFAN) à Gomour et contrôle dans la première partie des années 1970 l'essentiel du Borkou-Ennedi-Tibesti (BET)3.

    Le 21 avril 1974, Françoise Claustre, le coopérant français Marc Combe et Christoph Staewen, un Allemand, sont enlevés dans le Tibesti (Tchad) par des rebelles des tribus nomades toubous et anakazas, menés par Hissène Habré et Goukouni Oueddei, chef des Forces Armées du Nord (FAN). Avec l'accord de N'Djamena, le nouveau président Giscard envoie le commandant Galopin libérer les otages. Celui-ci, longtemps coopérant à la tête de la Garde nationale tchadienne puis au sein des services de renseignements de tchadiens, est finalement capturé le 4 août7,8. En riposte au refus de Paris de céder à leurs revendications, ils exécutent Galopin en avril 1975 tandis que Marc Combe parvient à s'évader le 23 mai 1975. Pierre Claustre, mari de Françoise et directeur de la Mission de réforme administrative au Tchad, tente alors de négocier directement avec les rebelles, mais il est enlevé à son tour le 26 août 1975. Les époux Claustre sont libérés neuf mois plus tard à Tripoli, le 31 janvier 1977.

    En 1976, c'est au tour de la Première armée de prendre son indépendance sous la direction de Mahamat Abba Seïd. Elle est implantée principalement dans l'Est, comme l'Armée Volcan2.

    En 1978, un nouveau mouvement rebelle fait son apparition en 1978 sous le nom de « Troisième armée » ou Forces armées occidentales (FAO), puis de Mouvement populaire pour la libération du Tchad (MPLT) dont le chef d'état-major est Adoum Ibni Adam9. Ce mouvement est basé dans la région du Kanem et dirigée par un ancien membre du CMIAP, Aboubakar Mahamat Abderahman10 qui est réfugié au Nigeria9. Sa zone d'opération est le lac Tchad9. Elle s'est surtout signalée par l'enlèvement de deux jeunes voyageurs occidentaux le 18 janvier 1978, le Français Christian Masse et le Suisse André Kümmerling, réclamant en échange de leur libération le rapatriement des troupes françaises du Tchad, le versement d'une rançon de 10 millions de francs français et la libération à N'Djamena d'un détenu du nom d'Adoum Adam Moustapha11. Toutefois, le Frolinat avait démenti catégoriquement être à l'origine d'un rapt, qu'il qualifiait d'acte de pur banditisme et précisé que cette branche avait été exclue du Frolinat en mai 197711 (les deux hommes avaient été finalement délivrés le 15 avril 197811).

    Chute du président Tombalbaye (1975)
    Tout le long du début des années 1970, le président Tombalbaye critique les performances médiocres de l'armée nationale tchadienne dans ce conflit et mène de fréquentes purges et remaniements. En mars 1975, il ordonne l'arrestation de plusieurs officiers supérieurs pour leur implication dans une tentative de putsch.

    Le 13 avril 1975, plusieurs unités de la gendarmerie de N'Djamena, agissant sous l'impulsion initiale de jeunes officiers et du chef d'état-major Noël Milarew Odingar, renversent le président Tombalbaye, qui finit assassiné dans des circonstances obscures. Le 15 avril, l'ancien commandant de l'armée nationale tchadienne, Félix Malloum, en prison depuis 1973, devient président du Conseil supérieur militaire (CSM), organe suprême chargé de diriger le pays, puis chef de l'État quelques mois plus tard12. Il demande l’évacuation des forces militaires françaises du Tchad qui quittent alors la base aérienne 172 de Fort-Lamy sur l'aéroport international de N'Djaména.

    Offensive rebelle de l'été 1977
    Au cours de l’été 1977, les rebelles du Frolinat de Goukouni Oueddei, soutenus par la Libye qui leur a fourni du matériel militaire moderne d’origine soviétique, lancent une offensive militaire à partir du nord du Tchad. Pour la première fois, les avions sont menacés par une forte artillerie sol-air : deux appareils de l’aviation militaire tchadienne sont abattus dans le Tibesti : un C-47 par des tirs de 14,5 mm et un Douglas DC-4 par un SAM-713. Le président Malloum est contraint de solliciter l’aide de la France, qui lance l'opération Tacaud et empêche la progression des rebelles vers le sud du Tchad (18 militaires français morts et perte de deux avions SEPECAT Jaguar14).

    Chute du régime et fondation du GUNT
    À la suite de l'accord de Khartoum en 1977, Hissène Habré et les Forces armées du Nord se rallient au régime de Félix Malloum. Hissène Habré est nommé Premier ministre le 29 août 1978. Il tente un coup d'État en février 1979, mais n'obtient pas une victoire totale. Goukouni Oueddei, à la tête des Forces armées populaires (originellement constituées de l'union en mars 1978 du Frolinat - Comité militaire interarmées provisoire, de l'Armée Volcan et du Frolinat - Première Armée), lui vient en aide au mois de février, malgré leur rivalité, aboutissant à la chute du régime « sudiste ».

    Finalement le président part en exil et les 11 factions issues du FROLINAT, des restes de l'armée tchadienne et des FAN de Habré forment un Gouvernement d'Union nationale de transition (ou GUNT) lors d'une conférence à Lagos en août. Oueddei en est le président et Habré le ministre de la défense. Ils repoussent les attaques libyennes dans le Nord avec l'aide de l'aviation française.

    Mais l'équilibre ne dure guère et, en mars 1980, Habré s'empare de la capitale et chasse le GUNT. La deuxième guerre civile tchadienne commence3. Les Français évacuent le Tchad, en mai 198015.

    >>>>>>

    - GUNT présidé par le chef de FROLINAT Goukoun iOueddeni, rassemblant les 11 tendances tchadiennes

    Arrivé au pouvoir en 1979, le pouvoir est toujours détenu depuis par des fractions héritières du Frolinat. Il existe toujours deux Frolinat, l'un dirigé par Goukouni Oueddei et l'autre par Abba Siddick. Parmi les autres membres du Frolinat, on peut citer : Hissène Habré, Idriss Déby, Mahamat Nouri et Youssouf Togoimi.

    déc. - nov. 1980 Habaré soulevait contre le GUNT, aidé par la Lybie qui occupe N'djamena
    avril 1979 Kano II.
    août 1979 Lagos

    • le contingent zaïrois (premier é

      lément d'une Force interafricaine de l'OUA) soutient le GUNT

    • 7 juin 1982 Habré reprend la capitale, Ouddeni se réfugie au Cameroun
    • 9 juin 1983 OUA reconnait le gouvernement de Habré (Sommet de Addis-Abeba)
    • de l'été 1983 : Nord - GUNT (Ouddeni + la Lybie) ;Sud (Habré + la France)
    • 1983-1984 Opération française Manta (3000 soldats, ~10 avions de combat) pour repousser les Lybiens
    • 1984 Accord entre la France et la Lybie (obligation d'un retrait mutuel du Tchad)
    • 1986 Opération française Épervier : dispositif aérien antilibyen (á cause du non-respect du contrat)
    • fin 1986 : Ouddeni dénonce l'alliance lybienne, coopération avec Habré
    • 1987 luttes entre la Lybie et le Tchad
    • août 1989 Accord entre la Lybie et le Tchad
    • nov. 1990 putch d'Idriss Déby

    Clivages, conflits internes,

    Nord (islam, nomades - Toubous ) - FROLINAT

    < Lybie (1973) ; Front de la libération nationale tchadien (1966 Soudan)

    Sud (catholique, population sédentaire)

    < France, Zaïre (RDC)

    Index

    GUNT Gouvernement d'Union Nationale de Transition

    OUA: Organisation de l'Unité africaine

    FROLINAT: Fronte de libération nationale du Tchad (1966)

    fr: Bande Aozou

    Traités / Documents

    Le rôle de l'Afrique dans une politique de sécurité européenne - La question du Tchad (©UEO 957/1983)

    Bases de données

    Chronologies

    Bibliographie