You are here

Algérie : Dossier

OPÉRATIONS / MISSIONS RÉCENTES EN ALGERIE
  • -
  • ANALYSES :
    • -
    • HISTOIRE - CHRONOLOGIE

      La culture Biafane
      - Les premières traces d'histoire humaine dans l'espace saharien occidental se rattachent à la culture Biafane. Cette population négroïde était présente dans tout l'espace saharien, et elle se maintient dans l'oasis de Zagora dans le sud marocain, la population hartanya est sans doute issue d'un brassage entre les esclaves importés, des populations soninkés, peuls ou wolofs et cette première population.
      - Les Biafans sont "berbérisées", sans doute au cours de l'âge du bronze méditerranéen, en parallèle de la "celtisation" de l'Europe occidentale (1800-1200 av. N-E), et les tribus Sanhajas qui contrôlent l'espace saharien atlantique durant l'époque romaine, sont issues de cette fusion entre le pastoralisme amazigh venu des régions atlasiques et les communautés autonomes, concentrées dans les oasis, qui sont leur tributaires.

      L`époque romain : la Maurétanie
      La Maurétanie désigne le territoire des Maures dans l'Antiquité, sous l`Hispania et à côté de la Numidia en Afrique du Nord. Il s'étendait sur une partie du nord marocain et sur le nord-ouest et le centre de l'actuelle Algérie. Sous Rome, le territoire fut divisé en provinces :
      - Maurétanie Césarienne, qui correspond à l'Algérie centrale et occidentale. La capitale était Caesarea (actuelle Cherchel ou Cherchell).
      - Maurétanie Sitifienne, créée par Dioclétien pour la partie orientale de la Maurétanie Césarienne avec Sitifis (actuelle Sétif en Algérie) comme capitale.
      - Maurétanie Tingitane, qui correspond à peu près au nord du Maroc actuel. Les villes principales sont Volubilis, Sala, Lixus, Banasa, Ceuta, Melilla et Tingis (actuelle Tanger) qui en était le chef-lieu. Elle fut rattachée administrativement à la province d'Espagne (la Bétique)
      Le mot est à l'origine du nom « Mauritanie », État d'Afrique saharienne.

      Maurétanie (Maroc-Algérie) - Source de l'image :

      - IIIe siècle av. J.-C.: Massinissa unifie les royaumes numides (berbères) des Massyles et des Massaesyles et fait de Cirta (Constantine) sa capitale.
      - 112-105 av. J.-C.: Rébellion de Jughurta, petit-fils de Massinissa, contre Rome.
      - 354 : Naissance de saint Augustin à Thagaste (Souk Ahras), dans le nord-est de l’Algérie.
      - 439-533 : Les Vandales règnent sur le Maghreb romain.
      - 533 : Domination byzantine.
      - 711 : Les Arabes sont maîtres de l’ensemble du Maghreb, qui devient une province omeyyade. Les populations se convertissent à l’islam.
      - 911 : Destruction du royaume berbère de Tahert (région d’Oran) par les armées fatimides.

      L`Empire des Almoravides (en arabe المرابطون (al-Murābitūn), « les gens du ribat », 1061-1163)
      Les Sanhadja (ou Zenaga, ou Iznaguen) sont une confédération de tribus berbères. Ces tribus ont eu une influence majeure sur l'histoire de la Mauritanie, du Maroc , de l'Algérie et de l'Espagne. Les plus importants tribus Sanhadja étaient :
      > les Djoddala (Gadala) qui occupaient la partie sud-occidentale du Sahara au nord du Sénégal,
      > les Lemtuna (Lemtouna), originaire de l'Adrar au centre de l`Algérie actuelle. Le nom de la ville signifie « pierre, rocaille, mont » en berbère. Ils nomadisaient entre l'actuel Sénégal et le sud du Maroc.
      > et les Messoufa (Massoufa) entre le Haut Niger et le Sénégal

      L`Empire des Almoravides et des Almohades - Source de l'image :

      - vers 700- : Les Sanhaja sont organisés en différentes confédération, et commencent à recevoir une influence monothéiste venue des "émirats" zénètes de Sijilmasa, des Berghwatta, de Nekour, de Aghmat, sans doute un christianisme teinté de coranisation se mêle-t-il alors au judaïsme prosélyte
      - vers 800- : Les Sanhadja constituent une nouvelle confédération pour contrôler le commerce transsaharien et concurrencer avec les royaumes païens du Sahel. Mais cette unité est resté fragile.
      - vers 1035 : Abdallah Ibn Yasin, un prédicateur malékite de retour d`un pèlerinage, a apporté avec lui une idéologie réformatrice, centrée autour de monastères combattants, les ribât, pour instaurer le sunnisme et la jurisprudence malékite au Maghreb tout entier. Il fonda un ribāt (couvent militaire) sur l`île de Tidra , qui fut à l'origine de la dynastie des Almoravides. (L'île de Tidra ou île -Tidra est une île au large du banc d'Arguin, dans le parc national du Banc d'Arguin, en Mauritanie, elle mesure environ 28 par 8 km.) Les Almoravides appartiennent aux tribus des Lemtouna.
      - 1040 : Les tribus Lemtouna s'unissent sous la férule d'Abû Bakr Ibn Umar, un chef de tribu ambitieux et du juriste malékite, Abd Allah Ibn Yasîn.
      - vers 1045 : Abû Bakr a unifié les Sanhaja du Tagant, du Hodh et du Sénégal. Il a occupé Awdaghost, puis Koumbi, et a fondé un autre ribât sur une île du fleuve Sénégal. Puis il a pris le contrôle des oasis de l'Adrar, en fondant la cité-capitale d'Azougui.
      - 1062 : Youssef Ibn Tachfin, premier sultan et troisième émir de la dynastie, prend Marrakech pour capitale. Les Almoravides sont ainsi présentés par certains historiens comme les véritables fondateurs du Maroc, en transformant la base politique tribale et urbaine marocaine en un pouvoir théocratique.
      - 1082 : Les Almoravides prennent Alger grâce à Youssef Ibn Tachfin. Ce dernier défait tous les Zénètes de l'ouest du Maghreb. La première grande mosquée sunnite de rite malékite, la Grande Mosquée d'Alger, est alors bâtie par Ibn Tachfin. Les Almoravides n'ont toutefois jamais fait la guerre aux Zirides ou aux Hammadides, les deux dynasties étant issues des Sanhadja. Alger marque donc la frontière entre les zones d'influence almoravide et ziride.
      - 1086 : Ibn Tachfin conquit l’Espagne avec 15 000 hommes. Il fut invité par les princes arabes d'Espagne, les rois des Taïfa, à les aider contre Alphonse VI de Castille. Débarqué le 30 juin, Ibn Tāchfīn est rejoint par les rois de Séville, Grenade, Malaga et Badajoz, et infligea le 23 octobre une sévère défaite à Alphonse VI à Sagrajas (Zalaqa en arabe), non loin de Badajoz. Son empire est alors délimité par l’océan Atlantique à l’ouest, par le royaume de Castille, le royaume de Navarre, le royaume d'Aragon, le comté de Barcelone et le comté d'Urgell au nord, par les Hammadides et les Zirides à l’est, et de facto au sud par le Sahara (royaumes du Bambouk, Bure, Lobi, empire du Mali et empire du Ghana). Du XIe siècle au XIIe siècle, les Almohades constituent un empire englobant l'ouest du Sahara, la partie occidentale du Maghreb et une partie de la péninsule Ibérique.
      - 1089 : Voyant que les rois arabes complotent contre eux et contre lui, appuyé par les dignitaires religieux locaux, il conquiert pour lui-même tout le al-Andalus entre 1090 et 1094. Malgré son échec relatif face aux chrétiens menés par le Cid, c'est l'apogée des Almoravides.
      - 1106 : Youssef Ibn Tachfin mourut en dit-on, à l'âge de 100 ans. Ali Ben Youssef lui succéda. Il agrandit et consolida l'empire maure, mais se heurta à la résistance des princes chrétiens et à l'agitation des Almohades, adversaires du malikisme, qui prêchaient la guerre sainte contre les Almoravides. En 1142, quand Ali Ben Youssef mourut, l'agitation almohade était à son comble.
      - 1145 : Après une défaite près d'Oran, Tachfin Ben Ali se tua dans sa fuite, lorsqu'il tomba dans un précipice. Deux rois almoravides, Ibrahim Ben Tachfin et Ishaq Ben Ali se succédèrent ensuite, mais ce ne fut que symbolique.
      - 1146: Une partie d'al-Andalus reconnaît le calife Almohade Abd al-Mumin comme souverain. Début avec les Almohades, d'une nouvelle période historique.
      - 1147: La prise de Marrakech par les Almohades sonna le glas des Almoravides.
      - 1163: Fin de l`empire des Almoravides, les Almohades unifient le Maghreb, Séville devient la capitale d’al-Andalus.

      L`Empire des Almorhades (en arabe الموَحدون /al-Muwaḥḥidun/, en berbère /Imweḥḥden/, « qui proclame l’unité divine » 1147-1269)
      Les Almohades sont un mouvement religieux fondé au début du xiie siècle à Tinmel, dans le Haut Atlas, dont est issue la dynastie éponyme qui gouverne le Maghreb et al-Andalus entre le milieu du XIIe siècle et le XIIIe siècle.
      - 1121 : Muhammad ibn Tûmart, chef spirituel du mouvement religieux originel, s'installe à Tinmel dans le Haut Atlas au sud de Marrakech, avec ses fidèles « Almohades », Al-Mowahidoun, tenants de l’unicité de Dieu.
      - 1129 : Abd al-Mumin bat devant Aghmat les troupes almoravides qui tentaient de réduire Tinmel et les repousse jusqu’à Marrakech.
      - 1133 : Trois ans après le mort d`Ibn Tûmart, son disciple Abd al-Mumin se proclame « calife » et imam des Almohades.
      - 1140 : Les Almohades s’emparent des oasis du sud puis de Taza, échouent devant Ceuta mais prennent peu après Melilla et Alhucemas.
      - 1145 : Victorieux devant Tlemcen, seconde capitale des Almoravides, les Almohades poursuivent l’Almoravide Tachfin Ben Ali jusqu’à Oran où il est tué. Oran, Tlemcen, Oujda et Meknès tombent ensuite, de même que Fès dont la garnison almoravide est massacrée. Salé et Ceuta se soumettent. Les Almohades détruisent les principales communautés juives d’Andalousie. Les Juifs sont contraints d’adopter l’islam et ne peuvent pratiquer le judaïsme qu’en cachette, on les appellera ensuite les Anoussim.
      - 1147 : Abd al-Mumin s’empare de Marrakech, et reprend al-Andalus, la dynastie des Almohades succède à celle des Almoravides. Construction de la mosquée Koutoubia.
      - 1163 : Les Almohades unifient le Maghreb; Séville devient la capitale d’al-Andalus.
      - 1177 : Alphonse VIII de Castille prend Cuenca. L’année suivante, le roi de Portugal pousse une incursion jusqu’à Séville. La permanence de la menace chrétienne conduit les Almohades à reprendre l’offensive.
      - 1195 : Les Almohades remportent une grande victoire sur les troupes chrétiennes d’Alphonse VIII de Castille à la bataille d'Alarcos Battle of Alarcos (en) mais Tolède résiste à tous les assauts.
      - 1202: Victoire des Alhomades contre les Almoravides à Tunis, les Baléares sont également conquises, la « paix almohade » règne de Séville au Sud marocain et de l’Atlantique à Tunis.
      1212 : La bataille de Las Navas de Tolosa : La victoire des troupes chrétiennes alliées de Castille, Aragon et Navarre sur les forces almohades décide de l’issue de la Reconquista et annonce la fin inéluctable d’al-Andalus. Suite à la bataille les Almohades sont affaiblis et leur empire se morcelle au profit des Zianides au Maghreb central, des Hafsides en Ifrikiya et des rois des Taïfas en al-Andalus, et voit l'émergence des Mérinides au Maghreb al-Aksa
      - 1236 : Cordoue, la ville symbole de l'islam espagnol se rend à Ferdinand III de Castille.
      - 1238 : Début de la construction de l'Alhambra sous la direction de Mohammed Ier al-'Ahmar (El Rojo) fondateur de la dynastie nasride.
      - 1238 : Perte de Valence.
      - 1242 : Abû Muhammad ar-Rachîd `Abd al-Wâhid meurt, son frère Abû al-Hasan as-Sa`îd al-Mu'tadid lui succède. Il rétablit l’autorité almohade sur le Maroc, écarte du Maghreb central les Hafsides de Tunis.
      - 1245 : Les Mérinides entament la conquête du Maroc septentrional où ils font de Fès leur capitale, sous la conduite de Abû Yahyâ ben `Abd al-Haqq qui, en occupant également les oasis sahariennes, isole Marrakech et rompt ses relations commerciales avec le Sud.
      - 1248 : Prise de Séville par le roi Ferdinand III de Castille venant conclure la « Grande Reconquista », déjà entamée lors de la prise de Cordoue en 1236 et de Valence en 1238.
      - 1269 : Prise de Marrakech par le Mérinide Abou Youssef Yacoub et chute de l'Empire almohade.

      L`Extensions des Almohades - Source de l'image :

      Les Mérinides (ou Marinides, Banû/Bénî Marin, en arabe: مرينيون /marīnīyūn/ 1269-1465
      - 1248 : Les Mérinides constituent une dynastie d'origine berbère zénète qui règne sur une partie de l'Afrique du Nord. Installés dans le bassin de la haute Moulouya pendant le Moyen Âge, ils sont au service des Almohades avant de se rendre maitres d'un fief au nord du Maroc et de prendre le contrôle de Fès.
      - 1269: Ils renversent les Almohades en prenant Marrakech et forment, jusqu'en 1465, un empire au Maroc, imposant temporairement leur pouvoir sur le Maghreb et une petite partie de la côte andalouse. Le centre de leur empire se situe entre Taza et Fès, ses frontières, qui évoluent avec le temps, sont l’océan Atlantique à l’ouest, la mer Méditerranée au nord, le domaine des Abdalwadides à l’est et le Sahara au sud. Entre 1275 et 1340, les Mérinides soutiennent activement le royaume de Grenade contre les attaques chrétiennes, mais leur défaite à la bataille de Tarifa devant la coalition castillano-portugaise marque la fin de leurs interventions dans la péninsule ibérique.
      - 1291 : La reconstruction de la grande mosquée almohade de Taza, en 1291, marque l’édification de la première construction d’influence mérinide conservée. Elle est suivie, en 1339, par la construction de la mosquée Sidi Boumediene de Tlemcen.
      - 1329, la victoire d`Abu Said Uthman contre les Castillans, à Algésiras, lui donne une porte d’entrée dans la péninsule Ibérique, mais, moins de deux ans plus tard, en 1331, il meurt.
      - 1340 : La défaite des Mérinides à la Bataille de Tarifa, puis la perte d’Algésiras, en 1344, au profit des Castillans, signent la fin des ambitions ibériques de la dynastie.
      - 1347 : Abu al-Hasan ben Uthman détruit le royaume hafside de Tunis et établit son autorité sur tout le Maghreb. Ce succès est de courte durée : il meurt l’année suivante.
      - 1348 : La peste noire et les rébellions de Tlemcen et de Tunis marquent le début de la décadence des Mérinides qui ne parviendront pas à refouler les Portugais et les Espagnols, leur permettant ainsi, par le biais aussi de leurs continuateurs les Wattassides, de s’installer sur la côte.
      - 1358 : Abu Inan Faris est assassiné par son vizir alors qu’il était agonisant. La dynastie mérinide entre dans une première période de confusion, le « règne des vizirs ». Chaque vizir tente de mettre sur le trône son prétendant en choisissant de préférence l’individu le plus faible. La dynastie ne parvient pas à refouler les Portugais et les Espagnols, leur permettant, ainsi qu’à travers leurs continuateurs wattassides, de s’installer sur la côte. La résistance s’organisera autour des confréries et des marabouts, dont est issue la dynastie saadienne.
      - 1374 : le sultanat est scindé entre deux capitales Marrakech et Fès suite à une rébellion à Marrakech. Gibraltar est rétrocédé aux Grenadins en retour de leur support militaire.
      - 1387 : Abû al-`Abbâs ne reprenne le pouvoir jusqu’en 1393. Il reconquiert Tlemcen et Alger. Abû Zayd `Abd ar-Rahman règne, en parallèle, sur Marrakech de 1384 à 1387.
      - 1399 : Profitant de l’anarchie du royaume mérinide, le roi Henri III de Castille débarque en Afrique, s'empare de Tétouan, massacre la moitié de la population et réduit l’autre moitié en esclavage.
      - 1415 : Le roi Jean Ier de Portugal s’empare de Ceuta et Perejil. Cette conquête marque le début de l’expansion outre-mer des Européens.
      - 1462 : Ferdinand IV de Castille reprend Gibraltar
      - 1459 : Abu Muhammad Abd al-Haqq se retourne contre son régent et sa famille. Il les fait massacrer ; seuls deux frères survivent, dont celui qui en 1472 deviendra le premier sultan des Wattassides.
      - 1465 : Abu Muhammad Abd al-Haqq est égorgé à Fès, au cours d’une révolte populaire. Alphonse V de Portugal parvient enfin à prendre Tanger en 1471.

      L`Extensions des Mérinides - Source de l'image :

      Les Watassides (1472 – 1554)
      (...)

      Les Saadiens (1554-1660)
      (...)

      - 1453 : Prise de Constantinople par les Ottomans.
      - 1587 : L’Algérie devient une régence dépendant de l’Empire ottoman
      - 1804-1827 : Soulèvements tribaux et confrériques à travers toute l’Algérie.

      La colonisation française (1827, 1848-1962)
      - 29 avril 1827 : A la suite d’une dispute au sujet d’une dette française impayée, le dey d’Alger convoque le consul de France. Crise diplomatique franco-algérienne.
      - 14 juin 1830 : Les troupes françaises débarquent à Siddi-Ferruch
      - 5 juillet 1830 : Après la prise d’Alger, le dey Hussein Khodja signe la capitulation.
      - 1837 : La France reconnaît par le traité de la Tafna, signé le 30 mai, la souveraineté d’Abd El-Kader sur les deux tiers de l’Algérie. Elle conserve toutefois plusieurs « possessions », dont Alger, Blida et Oran.
      - 13 octobre 1837 : les troupes françaises s’emparent de Constantine.
      - mai 1843 : Prise de la smalah d’Abd El-Kader par le duc d’Aumale, et massacres de populations civiles par les Français
      - 1844 : Victoire française à la bataille de l’Isly, près d’Oujda, le 14 août.
      - 23 décembre 1847 : Abd El-Kader se rend
      - 1848 : L’Algérie est officiellement proclamée « territoire français » le 12 novembre.
      - 1850-1870 : Insurrections dans les Aurès et en Kabylie, réprimées dans le sang. La famine ravage l’Algérie entre 1866 et 1868.
      - 1870 : Le décret Crémieux, promulgué le 24 octobre, accorde la nationalité française aux Juifs d’Algérie.
      - 1871 : Début de la révolte kabyle des frères Mokrani, en mars, contre les projets de confiscation des terres. Mokrani est tué le 5 mai. Près de 500 000 hectares de terres sont confisqués et attribués aux colons.
      - 1881 : Jules Ferry fait adopter en juin le code de l’indigénat, qui instaure un régime juridique spécial pour les Algériens de confession musulmane. L’Algérie est entièrement intégrée à la France par le « système des rattachements ».
      - 1889 : La loi du 26 juin accorde la nationalité française à tous les descendants d’Européens présents en Algérie, mais pas aux musulmans.
      - 1912 : Les musulmans sont astreints au service militaire en vertu de décrets promulgués en janvier.
      - 1914-1918 : Sur les 173 000 soldats appelés et engagés d’Algérie, 25 000 Algériens musulmans et 22 000 Européens sont tués au cours de la première guerre mondiale.
      - 1916 : Soulèvements dans la région de Constantine.
      - 20 juin 1926 : Création à Paris, de l’Etoile nordafricaine (ENA), dont Ahmed Messali (Messali Hadj) est élu secrétaire général. Le mouvement, qui réclame l’« indépendance de l’Afrique du Nord », sera interdit en 1929.
      - 1927 : Naissance de l’Association des étudiants musulmans nord-africains (AEMNA), présidée par Ferhat Abbas.
      - 1933 : Messali Hadj reconstitue l’Etoile nord-africaine, qui sera à nouveau dissoute en 1937 par le gouvernement du Front populaire.
      - 1936 : En novembre, le projet Blum-Viollette sur l’octroi de la pleine citoyenneté française à une élite de 21 000 Algériens musulmans est refusé par les colons et par les indépendantistes.
      - 1937. Messali Hadj crée le 11 mars, à Alger, le Parti du peuple algérien (PPA).
      - septembre 1939 : le PPA est dissous, et ses principaux leaders sont arrêtés.
      - octobre 1940 : Le décret Crémieux est aboli par le régime de Vichy
      - 1942 : Débarquement allié à Alger.
      - 1943 : Ferhat Abbas présente en mai le Manifeste du peuple algérien, qui revendique l’égalité totale entre musulmans et Européens d’Algérie. Le texte est rejeté par le Comité français de la libération nationale (CFLN), formé à Alger le 3 juin. En décembre, le général de Gaulle annonce dans un discours prononcé à Constantine une série de réformes concernant les droits civiques des Algériens.
      - 7 mars 1944 : de Gaulle signe une ordonnance qui supprime le code de l’indigénat et accorde la citoyenneté française à 65 000 Algériens.
      - 8 mai 1945 : la répression d’émeutes insurrectionnelles au cours desquelles une centaine d’Européens sont tués fait plusieurs milliers de morts (entre 15 000 et 45 000 selon les estimations) parmi les Algériens dans les régions de Sétif, Guelma et Kherrata.
      - 1946 : Ferhat Abbas fonde l’Union démocratique du manifeste algérien (UDMA) en mai, et Messali Hadj le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) en octobre.

      La guerre d'indépendance (1954-1962)
      - avril 1954 : un groupe de militants du PPA déterminés à entrer dans la lutte armée en constituant un front commun créent le Comité révolutionnaire pour l’unité et l’action (CRUA), transformé en Front de libération nationale (FLN)
      - 1er novembre 1954 : début de la guerre d’indépendance algérienne. En décembre, les partisans de Messali Hadj créent le Mouvement national algérien (MNA).
      - 1955 : Le Parlement français vote l’état d’urgence en avril. Le 20 août, des milliers de paysans de la région de Constantine se soulèvent. Débats aux Nations unies (27-30 septembre) sur la « question algérienne ».
      - 16 mars 1956 : l’Assemblée nationale accorde les pouvoirs spéciaux au gouvernement de Guy Mollet. Le premier congrès du FLN, dans la vallée de la Soummam en août, aboutit à la création du Comité national de la révolution algérienne (CNRA). A la fin de l’année, on compte plus d’un demi-million de soldats français en Algérie.
      - Janvier-octobre 1957 : bataille d’Alger. L’armée française généralise l’usage de la torture.
      - 13 mai 1958 : l’armée prend le pouvoir en Algérie et crée le Comité de salut public, dirigé par le général Massu.
      - 1er juin 1958 : à Paris, le général de Gaulle est investi comme président du Conseil (premier ministre). Le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), avec à sa tête Ferhat Abbas, est formé le 19 septembre. De Gaulle propose la « paix des braves » aux insurgés algériens en octobre. Il devient le premier président de la Ve République le 21 décembre.
      - 1959 : De Gaulle reconnaît, au cours d’une allocution prononcée le 16 septembre, le droit à l’autodétermination des Algériens par la voie du référendum.
      - 1960 : « Semaine des barricades » à Alger : le 24 janvier, des colons dirigés par Pierre Lagaillarde appellent au soulèvement des Européens au nom de l’Algérie française. Ils se rendent le 1er février. Le 5 septembre s’ouvre le procès du réseau d’aide au FLN animé par Francis Jeanson. Des intellectuels favorables à l’indépendance publient le « Manifeste des 121 ». Le 19 décembre, l’Assemblée générale des Nations unies reconnaît le droit de l’Algérie à l’indépendance.
      - 8 janvier 1961 : le référendum sur la politique d’autodétermination voit un large succès du « oui », en France comme en Algérie. En
      - février 1961 : des activistes européens constituent l’Organisation armée secrète (OAS). Echec du « putsch des généraux » en avril. Le 17 octobre, la répression policière d’une manifestation algérienne pacifique à Paris fait une centaine de morts.
      - 5 juillet 1962 : indépendance de l'Algérie
      - 1963 : Ahmed Ben Bella est élu président. Instauration d'un régime à parti unique (FLN).

      Le régime du Colonel Houri Boumediene (1965-1978)
      - 1965 : Ben Bella est renversé par Houri Boumediene.
      - 1971 : nationalisation des hydrocarbures. Il lance le pays dans l'industrie lourde et oriente la politique extérieure dans le sens du non-alignement.
      - 1978 : mort du président Boumediene.

      Le régime du Colonel Chadli Bendjedid et le renforcement du FIS (1979-1991)
      - 1979 : le colonel Chadli Bendjedid devient président.
      - 1980 : émeutes en Kabylie (printemps berbère).
      - 1986 : émeutes à Constantine et à Sétif.
      - 1988 : manifestations de jeunes à travers tout le pays. Le président Chadli appelle l'armée pour rétablir l'ordre. La répression des émeutes fait près de 500 morts.
      - Février 1989 : nouvelle constitution, libéralisation du régime et instauration du multipartisme.
      - Septembre 1989 : légalisation du Front Islamique du Salut, créé en mars 1989 et dirigé par Abassi Madani et Ali Belhadj.
      - Juin 1990 : avec 54% des voix, le FIS remporte les élections locales, premier scrutin libre depuis l'indépendance.
      - Mai-juin 1991 : le FIS appelle à une grève illimitée pour exiger une élection présidentielle anticipée. Affrontements entre islamistes et forces de l'ordre. Proclamation de l'état de siège. Arrestation des dirigeants du FIS.

      Le FIS remporte les législatives, la présidence de Mohamed Boudiaf (1991-1992)
      - 26 décembre 1991 : le FIS remporte le premier tour des élections législatives (47,5% des suffrages).
      - Janvier 1992 : Chadli est poussé à démissionner sous la pression de l'armée et le second tour des élection est annulé. Création d'un Haut Comité d'Etat (HCE) sous la présidence de Mohamed Boudiaf, un des artisans de l'indépendance, rappelé d'exil.
      - Février 1992: instauration de l'état d'urgence.
      - Mars 1992 : dissolution du FIS.

      La présidence du Colonel Ali Kafi (1992-1994)
      - Juin 1992 : assassinat de Mohamed Boudiaf. Début de l'escalade de la violence.
      - Juillet 1992 : Liamine Zeroual remplace le général Khaled Nezzar à la Défense.
      - Août 1993 : assassinat de Kasdi Merbah, ancien Premier ministre et ex-chef de la Sécurité militaire.
      Apparition du sigle GIA, Groupes islamiques armés, composé d'anciens volontaires formés à la guérilla en Afghanistan qui va progressivement privilégier un terrorisme médiatique.

      Le régime du général Liamine Zeroual (1994-1999)
      - Janvier 1994 : le général Liamine Zeroual est nommé chef de l'Etat par le HCE.
      - Septembre-octobre 1994 : échec du dialogue entamé par le pouvoir avec le FIS. Mise en résidence surveillée des dirigeants du FIS, Abassi Madani et Ali Belhadj.
      - Novembre 1994 : colloque pour l'Algérie organisé à Rome par la communauté catholique de Sant' Egidio. Désapprouvé par le gouvernement, il réunit la plupart des partis d'opposition (FIS, FLN, FFS, MDA, PT, Ennhada et maître Ali Yahia Abdenour, président de la Ligue algérienne des droits de l'Homme).
      - Décembre 1994 : prise d'otages dans un Airbus d'Air France sur l'aéroport d'Alger. Les agents du GIGN libèreront l'appareil sur l'aéroport de Marseille-Marignane. Les quatre terroristes seront tués.
      - 13 janvier 1995 : signature d'un «Contrat National » destiné à mettre un terme aux violences, par les principales forces de l'opposition réunies par la Communauté de Sant'Egidio de Rome. Le pouvoir rejette ce texte.
      - 30 janvier 1995 : un attentat à la bombe devant le commissariat central d'Alger fait 42 morts et près de 300 blessés. Il est revendiqué par les Groupes islamiques armés (GIA).
      - 25 juillet 1995 : attentat revendiqué par les GIA dans le RER parisien. 7 personnes sont tuées et plus de 80 blessées.
      - 19 octobre 1995 : le FIS appelle ses membres à quitter les GIA, dirigés par «une bande d'extrémistes », selon El Hayat.
      - 22 octobre 1995 : le président Zeroual annule la rencontre prévue avec Jacques Chirac au siège des Nations unies à New York après les vives critiques émises en France contre cette réunion.
      16 novembre : élection présidentielle. Liamine Zeroual remporte 61% des voix. Le taux de participation est élevé (75,6% des voix), malgré l'appel au boycott des partis de l'opposition signataires des accords de Rome.
      - 17 janvier 1996 : Abbdelahmid Mehri est évincé de son poste de secrétaire général du FLN. La nouvelle direction du Front rompt avec les partis qui avaient signé à Rome un appel à la paix.
      - Juillet 1996 : Djamel Zitouni est assassiné. Antar Zouabri lui succède à la tête des GIA.
      - 28 novembre 1996 : référendum constitutionnel, qui donne les coudées franches au président Zeroual.
      - Janvier 1997 : série de massacres dans la Mitidja, qui font environ 450 victimes.
      - 5 juin 1997 : élections législatives largement remportées par le nouveau parti présidentiel, le Rassemblement national démocratique (RND).
      - 15 juillet : libération conditionnelle du dirigeant du FIS Abassi Madani après six ans de détention.
      - Eté 1997 : recrudescence des massacres, principalement dans les environs d'Alger, qui font plus de 1200 victimes. Tous les observateurs s'interrogent sur les responsabilités de l'armée.
      - 21 septembre 1997 : l'Armée islamique du Salut, bras armé du FIS, appelle à cesser les combats à partir du 1er octobre.
      - 25 décembre 1997 : élections au suffrage indirect du Conseil de la Nation, chambre haute du Parlement. Le parti présidentiel remporte 80 des 96 sièges.
      - Décembre 1997-Janvier 1998 : après une relative baisse d'intensité pendant l'automne, les massacres reprennent quelques jours avant le début du ramadan, faisant plus de mille victimes. Les violences se déplacent notamment vers l'ouest algérien.
      - 11 septembre 1998 : le président Zeroual décide d'abréger son mandat et annonce une élection présidentielle anticipée.
      - Novembre 1998 : une scission au sein des GIA donne naissance au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), dirigé par Hassan Hattab.

      Le régime d'Abdelaziz Bouteflika (1999-)
      - 14 avril 1999 : retrait de six des sept candidats pour protester contre des tentatives de fraude.
      - 15 avril 1999 : élection d'Abdelaziz Bouteflika, ancien ministre des affaires étrangères, considéré comme le candidat de l'armée. Les résultats officiels lui ont assuré 73,8% des suffrages exprimés par 60% des inscrits.
      - Juin 1999 : l'Armée islamique du Salut (AIS), bras armé du FIS, confirme officiellement l'abandon de la lutte armée annoncé en 1997, et se place sous l'autorité de l'Etat.
      - Juillet 1999 : le président Bouteflika annonce une loi sur «la concorde civile»: une amnistie pour les islamistes qui n'auraient pas commis de crime de sang.
      - Septembre 1999 : la loi sur la «concorde civile est adoptée par référendum avec 98,6% de «oui».
      - Juillet 2000 : la recrudescence de la violence fait 300 victimes en un mois; depuis la fin de l'application de la loi sur la concorde civile, le 13 janvier, plus de 1000 personnes ont été tuées.
      - Décembre 2000 : une série d'affrontements entre groupes islamistes et forces armées font une cinquantaine de morts dans les rangs de ces derniers au début du mois.
      - Avril 2001 : des émeutes violemment réprimées font une soixantaine de morts en Kabylie et environ 1 300 blessés. Trois plaintes pour torture sont déposées en France contre le général Khaled Nezzar, venu à Paris faire la promotion de son livre. L'ancien homme fort du pouvoir algérien quitte précipitamment la France sans être inquiété.
      - Mai 2001 : extension des manifestations en Kabylie, puis à Alger, où, le 31, entre 100 000 et 200 000 personnes manifestent à l'appel du Front des forces socialistes (FFS).
      - Juin 2001 : le 14, la manifestation la plus importante jamais organisée à Alger tourne à l'émeute, faisant 4 morts. Quelques jours plus tard, le gouvernement interdit les marches, alors que les émeutes redoublent d'intensité et s'étendent à d'autres régions.
      - 19 décembre 2001 : signature d'un accord d'association entre l'Union européenne et l'Algérie
      - Janvier 2002 : la recrudescence des tueries fait 150 morts en un peu plus d'un mois. Le 8, Antar Zouabri, chef des GIA, est abattu par l'armée dans la Mitidja.
      - 12 Mars 2002 : le président Bouteflika annonce que le tamazight, la langue berbère, va être inscrit dans la constitution comme «langue nationale».
      - 30 Mai 2002 : le Front de Libération Nationale (FLN, ex-parti unique) obtient la majorité absolue avec 199 sièges sur 389 aux élections législatives, boycottées par les partis kabyles.
      - 10 octobre 2002 : le FLN remporte la majorité des assemblées communales et départementales lors des élections locales. Le taux de participation est de 50% hors la Kabylie, où le mouvement contestataire des âarchs (tribus kabyles) avait appelé au boycott.
      - 27 février 2003 : l'organisation Human Rights Watch dénonce, le nombre record de disparus, 7000, soit le plus élevé dans tout autre pays ces dix dernières années, à l'exception de la Bosnie.
      - 5 mai 2003 : Abdelaziz Bouteflika limoge son premier ministre, qui deux mois plus tard, annonce sa candidature à la présidentielle de 2004.
      - 2 juillet 2003 : les deux dirigeants du Front Islamique du Salut (dissous), Abassi Madani et Ali Belhadj, condamnés en 1992 à 12 ans de prison sont libérés. Ali Belhadj sera à nouveau interpellé en juillet 2005 pour apologie du terrorisme.
      - 8 avril 2004 : Abdelaziz Bouteflika est réélu président de la République avec 85% des suffrages.
      - 14 août 2005 : Abdelaziz Bouteflika annonce la tenue d'un référendum sur un «projet de charte pour la paix et la réconciliation nationale». Le projet prévoit l'extinction des poursuites judiciaires pour les islamistes armés «qui ont déjà mis fin à leurs activités armées et se sont rendus aux autorités» pour autant qu'ils ne soient pas impliqués dans des massacres collectifs, des viols ou des attentats.
      - 29 septembre 2005 : référendum sur la réconciliation nationale. Malgré l'appel au boycott de l'opposition, les Algériens disent «oui» à 97%. Le bilan de 13 ans de violences est de 150.000 morts et des milliers de disparus.
      - 26 novembre 2005 : des élections locales permettent à l'opposition de conforter son assise en Kabylie.
      - 26 novembre 2005 : le président Bouteflika est hospitalisé au Val de grâce (Paris) où il est opéré d'un «ulcère hémorragique à l'estomac». Il ne rentre à Alger qu'après trois semaines d'hospitalisation, et deux semaines de convalescence en France.
      - Février 2006 : dans le cadre de l'opération paix et réconciliation, Alger accorde un délai de six mois supplémentaires aux islamistes armés pour déposer leurs armes. Les autorités annoncent la libération de 2 000 personnes détenues pour terrorisme, dont Ali Belhadj, l'ancien numéro 2 du FIS.
      - 31 août 2006 : expiration du délai de grâce offert aux groupes armés pour bénéficier de l'amnistie. Selon le ministère de l'intérieur, « entre 250 et 300 terroristes » se sont rendus aux autorités. Le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) rejette l'amnistie.
      - 17 septembre 2006 : après quatorze ans d'exil en Allemagne, le représentant du Front islamique du Salut à l'étranger, Rabah Kebir, rentre en Algérie, à la faveur de la charte sur la paix et la réconciliation nationale.
      - 2007 : Regain des attentats terroristes et des attaques menés par le GSPC, rebaptisé Al-Qaida au pays du Maghreb islamique en janvier.
      - 17 mai 2007 : élections législatives. Les trois partis de l'Alliance présidentielle soutenant le président Bouteflika conservent la majorité absolue.
      - 22 septembre 2007 : reddition d'Hassan Hattab, fondateur du GSPC.
      - Octobre 2007 : une série d'attentats d'al-Qaïda au Maghreb fait une soixantaine de morts pendant le ramadan.
      - 11 décembre 2007 : un double attentat-suicide revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique vise des bureaux des Nations unies et le siège du Conseil constitutionnel. Le bilan officiel est de 34 morts, dont 17 employés de l'ONU. Les sources hospitalières font état de plus de 70 victimes.
      - 2008 : plusieurs attentats d'Al-Qaida au Maghreb islamique
      - 29 octobre 2008 : après des mois de rumeurs, Abdelaziz Bouteflika annonce la révision de la Constitution qui lui interdit de briguer un troisième mandat.
      - 9 avril 2009 : élection présidentielle boycottée par les principaux partis d'opposition. Abdelaziz Bouteflika l'emporte avec 90,24% des voix.
      - 3 août 2009 : de violents affrontements opposent des commercants chinois à des Algériens dans la banlieue est d'Alger.
      - 19 octobre 2009 : des affrontements opposent la population, qui proteste contre les mauvaises conditions de logement, à la police, dans la commune d'El-Madania, située sur les hauteurs d'Alger.
      - Novembre 2009: tension entre Alger et Le Caire après des incidents en marge d'un match de football en Egypte pour la qualification pour le Mondial 2010.
      - Avril 2010 : neuf ans après une série d'exactions contre des femmes par des islamistes, les violences reprennent dans la ville pétrolière d'Hassi Messaoud.
      - Juin 2010 : recrudescence d'attentats contre les forces de l'ordre en Algérie.
      - Novembre 2010 : Un proche d'Abdelmalek Droukdel, le chef d'Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), est tué par les forces de sécurité à une cinquantaine de kilomètres à l'est d'Alger.

      PERSONNAGES CLES

      Ferhat Abbas
      (1899-1985)

      Ahmed Ben Bella
      (1916-)

      Houari Boumédiène
      (1932-)

      Chadli Bendjedid
      (1929-)

      Mohamed Boudiaf
      (1919-1992)

      Abdelaziz Bouteflika
      (1937-)

      CLIVAGES, CONFLITS INTERNES