Les personnes impliquées dans l'enlèvement simulé d'un jeune homme sur l'axe Sèmè-Porto Novo seront présentées aux juges de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) ce jeudi 20 mai 2021.
Arrêtées et placées en détention le 23 avril dernier à la prison civile d'Akpro-Missérété, les personnes impliquées dans le faux enlèvement sur la route Sèmè-Porto Novo sont devant la Criet ce jeudi 20 mai. Les prévenus sont poursuivis pour différents chefs d'accusation. Le faux otage est poursuivi pour « escroquerie » et celle qui a diffusé les audios sur l'enlèvement simulé sur les réseaux sociaux pour « publication de fausses nouvelles ».
Deux autres personnes poursuivies dans le dossier sont activement recherchées par les services de police.
Selon l'audio diffusé sur l'enlèvement simulé, des ravisseurs ont enlevé le jeune homme à bord d'un taxi non loin du carrefour de Sèmè-Kraké. Le faux otage a été libéré trois jours plus tard après le paiement d'une rançon de 6 millions de francs CFA.
M. M.
Mario Mètonou, le procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) répond aux accusations de violation des droits humains dans le dossier de la candidate du parti ‘'Les Démocrates ‘'.
« Dame Madougou Reckyatou et ses co-accusés ont bénéficié d'une procédure en tout conforme à la loi pénale et à la constitution d'autre part », a écrit Mario Mètonou, procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) dans une réponse aux mesures d'instruction en date du 18 mai 2021.
Selon un recours déposé devant la Cour constitutionnelle, le sieur Alain Diogo dénonce une violation des droits humains et des « traitements inhumains » dans le dossier lié à l'arrestation et à la détention de Réckya Madougou et de ses co-accusés. « Au cours de l'enquête préliminaire comme devant le procureur spécial et la commission d'instruction et la chambre des libertés, dame Madougou a eu droit à la présence constante d'un collège d'avocats et au respect strict des droits de la défense », a précisé le procureur.
La décision de mise en détention de Réckya Madougou a été prise en application des règles édictées par le code de procédure pénale notamment en ses articles 58, 59, 61, 62 et 63.
En ce qui concerne la procédure, le procureur a indiqué que dame Madougou a eu droit à la présence constante d'un collège d'avocats et au respect strict des droits de la défense.
La Cour constitutionnelle va rendre sa décision en ce qui concerne la requête de Alain Diogo.
Arrêtée le 03 mars 2021, Réckya Madougou est placée en détention provisoire pour « financement du terrorisme ».
M. M.