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La « loi des affiches » pourrait être de retour au Parlement plus vite que prévu

HU-LALA (Hongrie) - Mon, 19/06/2017 - 06:43

Le nouveau vote sur le controversé projet de loi concernant les campagnes d’affichage des partis politiques pourrait avoir lieu dès la semaine prochaine.

Ce jeudi, le Président de la République János Áder a décidé de renvoyer devant le Parlement le projet de loi concernant l’affichage politique dont l’adoption a été rejetée à une voix près mercredi. La raison officielle de cette décision est la présence d’importants problèmes de forme dans le texte de loi et le fait que certains passages ne nécessitaient qu’une majorité absolue tandis que d’autres nécessitaient une majorité aux deux tiers . . .

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Budapest : les habitants du « quartier de la fête » s’organisent

HU-LALA (Hongrie) - Sat, 17/06/2017 - 08:41

Les nuisances liées au "tourisme de cuite" qui s'est développé dans le 7e arrondissement de Budapest sont devenues insupportables pour certain de ses habitants et ceux-ci commencent à s'organiser, rapporte le site d'actualités 444.hu.

Le tourisme de fête a explosé ces cinq dernières années à Budapest. Des jeunes vingtenaires, majoritairement venus de l'Europe de l'Ouest, convergent au printemps et en été dans le 7e arrondissement de la capitale hongroise (Erzsébetváros) pour profiter des fameux ruin pubs ayant acquis une réputation mondiale . . .

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Le coup de gueule d’une locale contre les enterrements de vie de garçon à Budapest

HU-LALA (Hongrie) - Fri, 16/06/2017 - 10:36
Budapest est en voie accélérée de « Barcelonisation ». Chaque week-end, des hordes de jeunes anglais, français, hollandais, allemands, etc., déferlent sur le 7e arrondissement de Budapest pour faire des stag parties, des enterrements de vie de garçons, pourrissant la vie de ses habitants et détruisant le peu qu’il reste de la movida budapestoise. Une jeune habitante du quartier a poussé un coup de gueule très remarqué sur son blog backpacker.hu.

Cher Stag-doer à Budapest,

Il y a certaines choses dont nous aimerions te parler, avant que tu n’arrives ici pour faire la meilleure fête de ta vie. Il y a certaines choses que tu pourrais avoir mal compris à propos de nous, les locaux, et de notre ville.

1. Budapest, c’est une ville historique, pas ton terrain de jeu

On comprend bien. Tu veux passer un bon moment, mais tu dois comprendre que nous vivons ici depuis des siècles et que nous avons l’intention de continuer. Nos rues ne sont pas tes toilettes et pas un bar où tu peux brailler avec tes amis.

2. Et nous, les filles hongroises, on est pas là non plus pour te divertir

Il m’est arrivé plusieurs fois que tu t’approches de moi pour me demander d’avoir une relation sexuelle avec toi. En fait, les mots que tu as utilisé étaient un peu différents. Quand je me suis excusée, en te disant que j’aimerais d’abord finir ma conversation avec ma mère, tu t’es offusqué que je ne réagisse pas comme ces filles que tu as vu dans les films que tu consommes. Les filles de l’Europe de l’Est ne sont pas toutes à ranger dans la catégorie porno. Donc non, nous ne faisons pas partie de ta soirée. En fait, ça pourrait être le cas, si tu nous traitais avec respect, si tu avais quelque chose d’intéressant à dire, si toutefois tu n’étais pas trop bourré pour articuler.

3. Ce n’est pas une plage

S’il te plait, portes un T-shirt quand tu te promènes dans la rue. Il ne fait pas si chaud.

4. Si, nous avons le sens de l’humour…

… mais quand on croise des gars habillés en Borat chevauchant un énorme ballon en forme de gode… Ça nous a fait rire la première fois quand un gars l’a fait il y a dix ans, mais on vient de croiser le même il y a deux minutes. Et hier. Et vendredi dernier aussi. Si on fait les gros yeux c’est parce que pour nous, tu n’es pas original. Juste pathétique. Non, tes tétons ne sont pas drôles. Désolée.

5. Il faut vraiment que vous arrêtiez de vous battre

Avant votre arrivée, on ne voyait quasiment jamais de bagarre dans nos rues. Personnellement, je n’en ai jamais vu à Budapest. Nous aussi on boit de la pálinka pourtant, et même beaucoup. Ensuite, on entre dans des conversations vraiment profondes (en tout cas c’est ce qui nous semble dans un tel moment), et puis on chante, et on pleure, et on va se coucher comme un bébé innocent. La bagarre n’est pas au programme. On ne veut pas avoir à se battre avec vous.

6. Nous aimons les touristes

Je veux vraiment le souligner. On aime quand vous venez et vous étonnez par le charme de la ville, les rues, l’architecture. On aime quand les voyageurs viennent ici et font de Budapest leur ville préférée. On aime vous voir y passer un bon moment. Mais vous devez comprendre que si vous ne nous respectez pas, on ne vous respectera pas non plus. […] Vous devez aussi comprendre que vous ne pourrissez pas seulement notre ville et notre comportement, mais aussi le séjour des voyageurs respectueux. Ce n’est ni une boite de nuit, ni un zoo.

Cordialement.

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Le Syrien accusé de terrorisme en Hongrie obtient droit à un nouveau procès

HU-LALA (Hongrie) - Thu, 15/06/2017 - 16:26

Ahmed Hamed a obtenu l'annulation du jugement de première instance, par la Cour d'appel, ce jeudi à Szeged. Il sera rejugé par un nouveau jury mais reste en détention, rapporte Index.hu.

Le procès en appel d'Ahmed Hamed était très attendu ce jeudi 15 juin à Szeged, dans le sud de la Hongrie. Cet homme syrien de quarante ans a été condamné à dix ans de détention pour "actes de terrorisme" par le Tribunal de Szeged, le 30 novembre 2016, après quatorze mois de détention préventive, « pour avoir commis un acte de terrorisme . . .

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Csepel Művek l’industrielle : une friche d’or et de rouille

HU-LALA (Hongrie) - Thu, 15/06/2017 - 13:23
La période faste de la plus grande zone industrielle hongroise est désormais révolue. Pourtant, Csepel Művek (CSM), situé dans le 21e arrondissement de Budapest, demeure un lieu de vie, de travail et de débauche. Portrait poétique, humain et nostalgique d’un lieu chargé d’histoire. Cet article a été publié sur la page Facebook du Budapest Kultur Lab, sur laquelle vous pouvez retrouver toutes les productions des étudiants du master 1 de l’Institut de journalisme de Bordeaux-Aquitaine (IJBA), en immersion à Budapest du 8 au 16 mai 2017.


L’odeur âcre du métal en fusion pénètre dans les narines. Les oreilles, elles, sifflent sous la respiration d’énormes presses qui battent le métal, inlassablement, depuis 1882. Le sol de la rue Színesfém tremble. En ce samedi matin de mai 2017, Csepel Művek, transpire, crache, halète. Au rythme des machines. Et des hommes.

« CSM n’est plus que l’ombre d’elle même »

Sur 250 hectares, s’étendent usines, entrepôts et des foyers d’ouvriers. Aujourd’hui, près de 10.000 ouvriers y vivent. Y dorment. Y travaillent. Lorsque l’Union Soviétique a réquisitionné CSM au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, près de 20.000 ouvriers travaillaient dans la zone industrielle construite par Manfred Weiss. « C’est une ville dans la ville, qui ne dort jamais vraiment, mais qui n’est plus que l’ombre d’elle même. CSM est à l’automne de sa vie. Sauf qu’à la place des feuilles mortes, on y trouve des cheminées rouillées », médite Anikó Toth, architecte. Aujourd’hui, près de 75% des usines sont désaffectées.


Le destin de la jeune femme est doublement lié à cette CSM : une thèse, soutenue en 2014 et inspirée des études du « Retina Project« , sur la revalorisation de cette frange urbaine en décrépitude, ainsi qu’un père directeur d’usines spécialisées dans la conception de tubes ignifugés – 4.000 tonnes d’acier sortent chaque année de ses 5 usines. « Lorsqu’Anikó était enfant, elle venait à l’usine chaque semaine », se souvient son père. « J’adorais me perdre dans cet enfer de rouille, d’acier et d’étincelles. Ma mère pensait que j’étais folle … », acquiesce-t-elle. Un beau sourire passe sur son visage.

“J’adorais me perdre dans cet enfer de rouille, d’acier et d’étincelles”

Temps figé

Aujourd’hui, pour l’architecte, « CSM est une plaie béante dans la ville. Parce que les propriétaires d’usines n’arrivent pas à se coordonner, rien ne bouge … Alors que le potentiel de cette zone est simplement énorme » se désole Anikó. En 2016, Marcel Wanders, fameux designer à qui l’on doit notamment l’aménagement du luxueux Hyatt Hotel à Amsterdam propose le rachat de 30 bâtiments désaffectés. Il se voit opposer une fin de non-recevoir par la poignée de propriétaires concernés. Non, CSM ne bougera pas.

Déli, Désza, Központi … Les rues désertes s’étirent à perte de vue sous le ciel menaçant. Il est midi. L’heure de la pause déjeuner. Partout, la rouille. Le poids de l’histoire. Bouts de ferraille, carcasses de voitures. Objets inanimés, reliques d’un temps figé. Parfois, des notes de musiques mêlées au bruit des machines qui tire le promeneur de sa rêverie solitaire, de sa déambulation historique.

Les mille vies de Csepel Művek

Au loin, une silhouette humaine se détache, solitaire. Derrick rentre de sa pause. Il travaille depuis 4 mois dans une usine d’engrais chimique. 600 euros par mois, 8 heures de travail chaque jour « Le travail est OK. Le plus dur, c’est l’isolement : je ne parle pas la langue, et ma famille vit toujours au Ghana ». Déjà, de sa démarche lourde, l’homme s’en va retrouver son usine, sa machine, son masque à gaz.

Quelques blocs plus loin, des notes d’acid techno – ou le bruit d’une perceuse et d’un marteau. L’atelier de Gábor Miklós, sculpteur basé à Budapest, a des allures d’arche de Noé : un loup, haut de 6 mètres, trône au fond de l’entrepôt. Son voisin ? Un hibou sombre et grave. Krisztián Kovács, ingénieur charpentier, travaille sur une gigantesque baleine de bois bleu. La sculpture ornera bientôt les bassins des 17e championnats du monde de natation à Budapest. Secret professionnel oblige, impossible de la prendre en photo

Un orage passe. Le tonnerre gronde. A l’abri d’un auvent, Attila et ses compagnons couturiers fument une clope, en silence. Première pause de la journée. Il leur reste 4 heures à tirer.

Leurs voisins ? Des potiers, dont l’atelier est noyé par les particules de terre cuite en suspension. « Mon travail est simple, presque poétique », sourit Mariska. Sculpter, polir, poncer. Ses mains caressent l’argile avec douceur.

Au hasard d’un bunker, les membres de Budapest Scene, l’organisation budapestoise de visite de lieux abandonnés, plie bagages. Quelques mots plus tard, on apprend qu’un concert de musique punk se déroule dans le bunker n°11. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les 17 bunkers ont permis de sauver la vie des 37.000 ouvriers qui travaillaient à CSM « alors que les membres de leurs familles, qui vivaient dans le centre ville, étaient menacés », explique Anikò.

Dans le dédale des couloirs sombres du bunker, les claquements de la batterie se répercutent, insolents : impossible d’en discerner l’origine. Les portes ouvertes mènent à des culs de sac. Désorientent le visiteur. Les portes scellées garderont leur secret.

Le grondement des machines s’est tu. Le jour se couche. La nuit avance. Avale les façades ternies. Et, avec elles, les mystères encore inviolés de Csepel Művek.

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Procès en appel d’un Syrien condamné à dix ans de prison en Hongrie

HU-LALA (Hongrie) - Thu, 15/06/2017 - 07:14

Le procès en appel de Ahmed Hamed doit débuter ce jeudi 15 juin devant la Cour de Szeged, dans le sud de la Hongrie.

Mercredi 30 novembre 2016, un homme syrien de quarante ans a été condamné à dix ans de prison par le Tribunal de Szeged, après quatorze mois de détention préventive, « pour avoir commis un acte de terrorisme ». Le 16 novembre 2017, il avait pénétré de force en Hongrie, lors d'échauffourées entre migrants et policiers au point de passage de Röszke à la frontière serbo-hongroise . . .

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Sur les traces de Bohumil Hrabal à la brasserie-musée de Dalešice

HU-LALA (Hongrie) - Wed, 14/06/2017 - 20:10

Visite de la brasserie-musée de Dalešice immortalisée par le film Une blonde émoustillante de Jiří Menzel (1981), adapté du roman de Bohumil Hrabal . . .

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La procédure d’infraction de l’UE est un « chantage », dénonce Budapest

HU-LALA (Hongrie) - Wed, 14/06/2017 - 17:51

Les États qui refusent de mettre en œuvre les quotas de migrants sont soumis à "un chantage pur et simple, a déclaré Péter Szijjárt . . .

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La loi sur l’affichage politique mise au placard ?

HU-LALA (Hongrie) - Wed, 14/06/2017 - 15:51

Le très controversé projet de loi du FIDESz sur les campagnes d’affichages des partis politiques a été rejeté ce mercredi matin à l’issue d’un vote extrêmement serré.

La proposition initiale du parti gouvernemental visait à interdire aux partis politiques de faire des campagnes d’affichage à des prix en-dessous du marché en dehors des périodes électorales. Mais elle a ensuite été modifiée pour proposer l’interdiction totale pour les partis de faire des campagnes d’affichage en dehors des périodes électorales . . .

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La Hongrie entérine la stigmatisation des ONG

HU-LALA (Hongrie) - Tue, 13/06/2017 - 15:39

Le gouvernement national-populiste de Viktor Orbán continue de circonscrire les influences étrangères en Hongrie, jugées néfastes.

130 voix pour (65,7%), 44 contre (22,2%) et 24 abstentions (12,1%). La loi sur les ONG qui crée la controverse depuis plusieurs semaines a été adoptée par le parlement hongrois ce mardi à la mi-journée. Ni les manifestations qui se sont succédées au printemps à Budapest, ni les critiques de la Commission européenne, du Conseil de l’Europe et de l’ONU, n’ont eu raison du projet du Fidesz de doter le pays d’une loi similaire aux législations en Russie et en Israël . . .

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Poutine assistera aux championnats du monde de Judo à Budapest

HU-LALA (Hongrie) - Tue, 13/06/2017 - 13:03

Les championnats du monde de natation qui vont débuter d'ici un mois et se dérouleront la seconde quinzaine du mois de juillet ont presque occulté l'organisation d'une autre grande compétition internationale à Budapest cette année : les mondiaux de judo. La Fédération hongroise de judo a annoncé que le président russe Vladimir Poutine avait accepté son invitation à la cérémonie d'ouverture de la compétition, à la fin du mois d'août, en tant que président d'honneur de la Fédération internationale de judo, rapporte le Magyar Nemzet . . .

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La droite hongroise craint la rue et les « libéraux extrémistes »

HU-LALA (Hongrie) - Mon, 12/06/2017 - 05:32
Les éditoriaux du quotidien Magyar Idők sont toujours un bon outil pour sonder l’état d’esprit dans lequel se trouve la droite hongroise qui gouverne. Ici, le militant Márton Gyulás et les étudiants qui ont manifesté au printemps à Budapest sont traités de « libéraux de gauche extrémistes » à la solde de George Soros et accusés à demi-mots de préparer un coup d’Etat. Article d’Ottó Gajdics publié le 2 juin 2017 dans Magyar Idők. Traduit du hongrois par Paul Maddens.

Nous ne savons pas ce que Márton Gyulás veut en réalité, mais nous savons qu’il le veut pour de bon. Il y a peu, ce faiseur de « bazar » a divulgué le plan des réseaux internationaux du genre « Soros » et de ses acolytes hongrois, plan qui s’étale devant nous dans toute sa splendeur.

Il a en effet déclaré que si le gouvernement ne met pas d’eau dans son vin, ils cesseront leur coopération avec le pouvoir et Viktor Orbán devra se préparer à des blocus, des occupations de bâtiments et des chaînes humaines. Bien sûr, l’anarchiste génial a déjà trouver un nom : « l’automne chaud« , sous le signe de la non-violence.

Essayons de comprendre ce sur quoi nous pouvons compter en entendant ces déclarations. Ces libéraux de gauche extrémistes qui se tiennent derrière ces manifestations de rue d’ampleur variable mais qui irritent toujours plus le camp « national » ont compris que ces défilés accompagnés de danses et de musique, que ces fêtes destinées à faire tomber le régime, que ces manifestations pour faire tomber Orbán, n’ont pas apporté le résultat attendu.

L’envie de changer de gouvernement ne s’est pas emparée de la société, la manifestation contre la modification de la loi sur l’enseignement supérieur qui a réuni 60 000 personnes a représenté le climax, en attisant l’insatisfaction ils n’ont pas enflammé les braises révolutionnaires qui sommeille – pensent-ils – dans les couches profondes de la société.

Les partis de gouvernement dominent largement dans les récents sondages et l’actuel chef du gouvernement a toutes les chances de continuer à gouverner. [1]Allusion aux élections nationales qui auront lieu en 2018. jQuery("#footnote_plugin_tooltip_3824_1").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_3824_1", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] }); Chez ceux qui ont la phobie d’Orbán, la situation n’est donc pas rose.

Selon le « livre des songes » des analystes politiques, dans ce cas, habituellement ils placent la barre plus haut. Quand Gyulás menace, cela ne signifie rien d’autre qu’il annonce sans scrupules la phase suivante du chambardement.

On frémit d’horreur à la pensée de ce que peut signifier dans la bouche rebelle de quelqu’un qui a été condamné en première instance à des travaux d’intérêt général pour vandalisme qu’il va mettre un terme à sa coopération avec le pouvoir.

Pour la bande de casseurs au siège du Fidesz et les gens soi-disant en colère « manœuvrant » dans le giron des policiers dans le bâtiment du Parlement, ce n’était donc qu’une répétition générale. Cela présage un sombre avenir. Et ces menaces de blocus, qui évoquent le très mauvais souvenir du « blocus des taxis » d’autrefois, ne sont pas fait pour rassurer les gens de bon sens. [2]Le « blocus des taxis » s’est déroulé peu après le changement de régime : en octobre 1990, suite à une augmentation très forte des prix de l’essence, les taxis ont bloqué la circulation à Budapest pendant 3 jours. La force du mouvement a marqué les esprits. jQuery("#footnote_plugin_tooltip_3824_2").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_3824_2", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] });

Car il se peut que quelques milliers d’abrutis irresponsables, sexy et « dans le vent », chantent au milieu de la place Oktogon, bloquant la circulation et empêchant des gens exaspérés de rentrer chez eux. Il n’y a pas de raison que Gyulás et ceux qui sont à sa remorque et qui veulent tout mettre à terre aient le droit de placer leurs intérêts au-dessus de l’intérêt général de ceux qui veulent construire le pays.

Nous avons déjà eu un aperçu de cette « non-violence », sous la forme d’allusions répétées comme « passer par les armes  » ou  » pendre à la lanterne « , et de jets violents de peinture déjà mentionnés. N’oublions pas non plus la visite éclair d’András Fekete-Győr à la rédaction de Origo qui fut à proprement parler un précédent destiné à attiser l’envie de tout ce dont nous avons parlé chez ceux qui y sont réceptifs. [3]Origo.hu, portail d’actualités en ligne pro-gouvernemental. jQuery("#footnote_plugin_tooltip_3824_3").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_3824_3", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] });

Il n’y a donc rien à faire, nous devons nous préparer d’ici l’automne à une campagne de haine encore plus provocante et agressive.

Les élèves de Charles Gati[4]Un historien américain d’origine hongroise réputé proche des Démocrates. jQuery("#footnote_plugin_tooltip_3824_4").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_3824_4", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] }); qui évoque la guerre civile en tant qu’option réaliste et ceux de Saul Alinsky qui professe un radicalisme agressif ne reculeront devant rien. Pour eux, il y aura argent, destrier et armes aussi, puisque George Soros a justement fait savoir que les actions des jeunes fauteurs de trouble lui donnent beaucoup d’espoir et qu’elles sont dignes d’admiration. Ce texte a valeur d’une franche déclaration de guerre. […]

Mais le spéculateur écrit également qu’il ne suffit pas de faire confiance à l’Etat de Droit, mais qu’il faut défendre ce en quoi nous croyons.

De cela justement, nous faisons le serment et nous commençons, nous aussi, à le mettre en pratique !

Notes   [ + ]

1. ↑ Allusion aux élections nationales qui auront lieu en 2018. 2. ↑ Le « blocus des taxis » s’est déroulé peu après le changement de régime : en octobre 1990, suite à une augmentation très forte des prix de l’essence, les taxis ont bloqué la circulation à Budapest pendant 3 jours. La force du mouvement a marqué les esprits. 3. ↑ Origo.hu, portail d’actualités en ligne pro-gouvernemental. 4. ↑ Un historien américain d’origine hongroise réputé proche des Démocrates. function footnote_expand_reference_container() { jQuery("#footnote_references_container").show(); jQuery("#footnote_reference_container_collapse_button").text("-"); } function footnote_collapse_reference_container() { jQuery("#footnote_references_container").hide(); jQuery("#footnote_reference_container_collapse_button").text("+"); } function footnote_expand_collapse_reference_container() { if (jQuery("#footnote_references_container").is(":hidden")) { footnote_expand_reference_container(); } else { footnote_collapse_reference_container(); } } function footnote_moveToAnchor(p_str_TargetID) { footnote_expand_reference_container(); var l_obj_Target = jQuery("#" + p_str_TargetID); if(l_obj_Target.length) { jQuery('html, body').animate({ scrollTop: l_obj_Target.offset().top - window.innerHeight/2 }, 1000); } }
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Andorre, le cauchemar éveillé du football hongrois

HU-LALA (Hongrie) - Sun, 11/06/2017 - 20:33

La défaite de la Hongrie contre Andorre vendredi soir (1-0) suscite l’indignation des supporters. La Coupe du Monde 2018 est un rêve qui s'éloigne . . .

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Nézzen nagy tüzet rakó szerbeket!

Serbia Insajd - Fri, 06/01/2017 - 18:04

Érdekes karácsonyi szokás Szerbiában a tábortűz. Szerbiában is a Julián-naptár szerint ünneplik, ezért január hatodikára esik szenteste, és január hetedike a karácsony napja.  A történet szerint a pásztorok, amikor értesültek Jézus születéséről, ágakat vágtak, és azzal indultak el köszönteni a megváltót, hogy tüzet rakhassanak, és megmelegedjen az újszülött.
A szerbek (és mások is) ilyenkor kivágnak egy fiatal tölgyet, és annak az ágait teszik a kályhába vagy más tűzbe. Esetleg csokorba fognak kisebb ágacskákat belőle, azt feldíszítik és úgy égetik el. A tűzből kipattanó zsarátnok darabok, szikrák nagy száma szimbolizálja azt a gazdagságot és gyarapodást, ami az új évben vár a tűzrakókra. Van, hogy egészen sokan jönnek össze meggyújtani egy "badnjakot" vagy többet. A Telegraf szerint idén a Balkán legnagyobb badnjakját gyújtották meg péntek este Belgrádban a Szent Száva Székesegyháznál.

Akit no commentben érdekel, hogy a vidéki Szerbiában mit csinálnak ilyenkor, aki szereti a szerb zászlóval bőségesen megtűzdelt traktorokat, a pálinkát, és felebaráti szeretetet, az ezt a videót indítsa el.


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European Council and CSDP: success or failure?

Written by Suzana Elena Anghel,

koya979 / Shutterstock.com

At three recent European Councils (December 2012, December 2013 and June 2015), the Heads of State or government have called for a deepening of the Common Security and Defence Policy (CSDP) namely by strengthening its crisis management dimension and further developing civilian and military capabilities. The June 2016 European Council reverted to security and defence policy with particular attention to the strengthening of the relationship with NATO, including on the development of complementary and interoperable defence capabilities.

But what are the achievements? Is there a way of measuring progress made over the past years? Is there a gap between intentions/declarations and deeds? What are the challenges and how to address them?

The European Parliamentary Research Service (EPRS) will address these questions at a roundtable discussion on ‘The European Council and CSDP: success or failure?’ on 27 September 2016, 13h30-15h00, in the European Parliament’s Library main reading room in Brussels. Participants at this roundtable debate are: Elmar Brok MEP, Chair of the European Parliament’s Committee on Foreign Affairs, General Jean-Paul Perruche, Former Director-General of the European Union Military Staff, Professor Alexander Mattelaer, Institute for European Studies, Vrije Universiteit Brussel (VUB), and Elena Lazarou, Policy Analyst, EPRS.

Registration
If you do not have an access badge to the European Parliament and are interested in attending the event, it is essential to register by Friday 23 September, using this link.

At the event the EPRS study on ‘The European Council and CSDP: Orientation and Implementation in the field of Crisis Management’ will be presented and discussed. This study assesses the planning, command and control of civilian and military CSDP missions and operations, progress made in developing civilian and military capabilities, particularly rapid response capabilities in the form of the EU Battlegroups, as well as challenges encountered during the force generation process, areas in which the European Council repeatedly called for further progress to be made.

 

Így alázták a szerb kosarasokat az amerikai talk showban

Serbia Insajd - Wed, 24/08/2016 - 13:04

Conan O'Brien showjában mutatták be, hogy hogy nézett ki kívülről az USA - Szerbia kosárlabda összecsapás az olimpia döntőjében. És tényleg.


Categories: Nyugat-Balkán

A szerbek levonulnak a dobogóról, ha koszovói is áll rajta

Serbia Insajd - Sun, 07/08/2016 - 13:26

Vanja Udovičić Szerbia ifjúsági és sportminisztere, egykori vízilabdázó kijelentette, hogy a kormány ajánlása szerint a szerb sportolóknak le kell vonulniuk a színpadról abban az esetben, ha koszovói sportolóval kellene szerepelniük az érmek átadásakor.

[...] Bővebben!


Categories: Nyugat-Balkán

Így kapcsolták le a szerb bűnözőket Barcelonában - videó

Serbia Insajd - Sun, 07/08/2016 - 11:14

Három ország rendőrségének együttműködésével fogták el a szerb Pink Panther banda tagjait Barcelonában. A bűnözők leginkább ékszerüzleteket szerettek kirabolni európai nagyvárosokban. Az alábbi (nem túlzás drámainak nevezni) videón egy korábbi akciójuk látható.

[...] Bővebben!


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Latest from OSCE Special Monitoring Mission (SMM) to Ukraine, based on information received as of 19:30, 5 August 2016

OSCE - Sat, 06/08/2016 - 18:30

This report is for media and the general public.

The SMM recorded fewer ceasefire violations in both Donetsk and Luhansk regions compared to the previous day. The Mission recorded a significant level of fighting during the night of 5-6 August in Donetsk region. The SMM analysed craters in Krasnohorivka, Pikuzy (formerly Kominternove) and Sakhanka. It observed weapons in violation of the withdrawal lines in government-controlled areas. The Mission noted the absence of 12 towed howitzers from permanent storage sites in “LPR”-controlled areas. It faced four freedom-of-movement restrictions, all in areas not controlled by the Government. The SMM received concrete responses to recent incidents by the Ukrainian Armed Forces representative at the Joint Centre for Control and Co-ordination, but no such information regarding incidents that took place in areas not controlled by the Government.

The SMM noted fewer ceasefire violations[1] in Donetsk region compared to the previous reporting period.

On the evening of 4 August, while in Donetsk city centre the SMM heard in two minutes 14 undetermined explosions 6-8km north-north-west of its position. On the night of 5-6 August, the SMM heard 42 undetermined explosions, including 30 assessed as anti-aircraft cannon rounds, 7-10km north of its position.

On night of 4-5 August, whilst in “DPR”-controlled Horlivka (39km north-east of Donetsk), the SMM heard two undetermined explosions 8-10km north-west of its location. Earlier that evening, the SMM had heard in one minute 20 explosions assessed as outgoing mortar rounds, explosions assessed as automatic-grenade-launcher and recoilless-gun rounds as well as heavy-machine-gun bursts 700-1000m north of its position 7km north of Horlivka. While in Svitlodarsk (57km north-east of Donetsk) the SMM heard two explosions assessed as impacts of 82mm mortar rounds 4-5km south-east of its location.

The SMM camera in Shyrokyne (20km east of Mariupol) between 21:39 and 21:48 on 4 August recorded 11 rocket-assisted projectiles fired from west to east and one undetermined explosion at unknown distance north-west of its position. During the night of 5-6 August, in about three hours, the camera recorded 118 undetermined explosions as well as bursts of tracer fire (in sequence) from south-west to north-east, west to east and east to west.

Positioned in government-controlled Avdiivka (17km north of Donetsk), the SMM heard within 50 minutes in the afternoon 94 undetermined explosions assessed as rounds of different weapons (82mm and 120mm mortar, automatic grenade launcher), as well as heavy-machine-gun fire 4-6km south-east of its position. In the course of the day, whilst positioned in “DPR”-controlled Yasynuvata (16km north-east of Donetsk) the SMM heard 20 undetermined explosions at locations ranging from 2 to 6km west, west-north-west and north-north-west of its position.

In one hour in the morning, whilst in Svitlodarsk, the SMM heard 26 undetermined explosions 10-12km north-west, and four undetermined explosions 10-12km north-north-east of its position. In the night hours of 5-6 August, within just over two hours around midnight from the same location, the SMM heard 42 explosions, including 30, which it assessed as impacts of 120mm mortar rounds 4-5km south-east of its position. In Horlivka, on the same night, the SMM heard 43 explosions, including 27 it assessed as outgoing mortar rounds 7-9km north-west of its position.

In Luhansk region the SMM noted fewer ceasefire violations compared to the previous day, with no ceasefire violations recorded during the night of 4 August. Positioned 2km north of “LPR”-controlled Hannivka (58km west of Luhansk), the SMM heard one undetermined explosion 5-15km west of its position. Positioned in “LPR”-controlled Veselohorivka (65km west of Luhansk), within about 20 minutes, the SMM heard over a dozen bursts of small arms 2km east of its position.

The SMM followed up on civilian casualties and conducted crater analysis. At the Kalinina hospital morgue in “DPR”-controlled Donetsk city, the SMM accompanied by Russian Federation Armed Forces officers at the Joint Centre for Control and Co-ordination (JCCC), observed the body of a woman with extensive shrapnel injuries to her head, neck, limbs and torso. According to the autopsy report, she had succumbed to shrapnel injuries she had received due to triggering a booby trap while working in her garden in Donetsk city’s Petrovskyi district on 4 August.

On 4 August, in “DPR”-controlled Pikuzy (formerly Kominternove, 23km north-east of Mariupol) the SMM saw four fresh craters, all of which it assessed as caused by 120mm mortar rounds. The SMM assessed the first crater near an abandoned house as caused by a round fired from a westerly direction. The second crater was in the backyard of a house inhabited by an elderly woman and the SMM assessed that the round had been fired from a south-westerly direction. The last two craters were located near a road in the same area and the SMM assessed that one round had been fired from a north-north-westerly direction and the other – from a north-westerly direction. According to residents, the shelling had taken place between 06:00-06:35 on 3 August. No casualties were reported.

In Sakhanka (“DPR”-controlled, 24km north-east of Mariupol), the SMM saw three fresh craters. The first crater was 20m away from an electricity sub-station and the SMM assessed it as caused by a projectile fired from a westerly direction. The SMM saw shrapnel damage to the sub-station. The SMM assessed the second crater, which was located in a field at the outskirts of the village, as caused by a 120mm mortar round fired from a north-westerly direction. The third crater was located in the backyard of a house inhabited by a middle-aged woman and the SMM saw two broken windows. The SMM assessed it as caused by a projectile fired from a north-north-westerly direction. Residents told the SMM that the shelling had occurred on 3 August at 22:30. No casualties were reported.

In Molodizhne (“DPR”-controlled, 20km south of Donetsk) the SMM saw nine fresh impact sites in a “detention” facility guarded by armed “DPR” members. One impact had caused the south-east part of the flat roof of an administrative building to partially collapse. The remainder of the impacts had struck the hard surface of the yard. The SMM assessed four of the craters as caused by 122mm or 152mm artillery rounds fired from a south or south-westerly direction, while a fifth had been caused by a projectile of unknown calibre fired from a northerly direction. The SMM was unable to analyse the remainder of the craters as they had been tampered with. According to the “head” of the facility, the shelling had occurred around midnight on 4 August. He also told the SMM that two “detainees” had sustained minor injuries. Medical personnel at the Dokuchaievsk hospital who treated them told the SMM that one had a shrapnel injury to his ankle and the other - to his chest and jaw. Both had been released back to the facility less than two hours after their arrival to the hospital. Near the facility, the SMM saw a two-storey house with a shattered window and spoke to a resident living in the house who stated that the window had been shattered by shrapnel around midnight on 4 August.

In government-controlled Krasnohorivka (21km west of Donetsk) the SMM visited two residential properties reportedly shelled on the night of 4-5 August. At the first, the SMM saw a crater in the asphalt surface on the yard of the house, and minor shrapnel damage to the nearby east-facing wall. The SMM saw the tail fin of an 82mm mortar round stuck in the asphalt and assessed that the round had been fired from an east-south-easterly direction. At the second location, a five-storey apartment building, the SMM saw a direct impact on the east-facing wall and assessed it as caused by an 82mm mortar round fired from an east-north-easterly direction. No casualties were reported at either location.

The SMM continued to monitor the withdrawal of weapons, in implementation of the Package of Measures and its Addendum, as well as the Minsk Memorandum.

In violation of the respective withdrawal line, the SMM observed in government-controlled areas: one surface-to-air missile system (9K33 Osa, 120mm) westbound on the M04 (E50) road near government-controlled Selidove (41km north-west of Donetsk), and two tanks of unknown type in “LPR”-controlled areas of Zolote (60km north-west of Luhansk). 

Beyond the respective withdrawal line but outside assigned areas, the SMM observed 13 stationary tanks (T-64) at the training area near “LPR”-controlled Myrne (28km south-west of Luhansk).

The SMM observed weapons that could not be verified as withdrawn, as their storage does not comply with the criteria set out in the 16 October 2015 notification. In a government-controlled area beyond the respective withdrawal lines the SMM saw 11 multiple-launch rocket systems (MLRS; BM21 Grad 122mm). The SMM also observed that one area continued to be abandoned, as it had been since 26 February, with 12 MLRS (BM21 Grad 122mm) and two surface-to-air missile systems (9K35 Strela-10, 120mm) missing. In “DPR”-controlled areas, the SMM noted the presence of eight anti-tank guns (MT-12 Rapira, 100mm) and six self-propelled howitzers (2S1 Gvozdika, 122mm).*

The SMM revisited permanent storage sites, whose locations corresponded with the withdrawal lines. At “LPR”-controlled sites the SMM noted that 12 towed howitzers (D-30 Lyagushka, 122mm) were missing.

The SMM observed armoured combat vehicles in the security zone. In “LPR”-controlled Kalynove (60km west of Luhansk), the SMM observed one armoured personnel carrier (BTR-80) with 12 armed “LPR” members on board travelling west and one stationary combat engineering vehicle (IMR-2) on a tank (T-72) chassis.

The SMM continued to insist on accountability and responsibility for violations related to impediments to SMM monitoring and verification. The SMM continued to follow up on the incident of 2 August when SMM monitors were threatened at gunpoint at a known Ukrainian Armed Forces position near Lobacheve (17km north-west of Luhansk) (see: SMM Spot Report, 3 August 2016). At the JCCC in government-controlled Soledar (79km north of Donetsk), the Ukrainian Armed Forces representative presented the SMM with details of the investigations and disciplinary measures taken against the perpetrators. With regard to the shots fired at the SMM mini unmanned aerial vehicle near Lobacheve on 30 July (see SMM Daily Report 1 August 2016), the representative informed the SMM that the person responsible had been identified and he had disobeyed direct orders.

In relation to the violation near Lukove (72km south of Donetsk) (see: SMM Spot Report, 29 July 2016) in which armed individuals had threatened the SMM at gunpoint, Mr. Zakharchenko continued to refuse to meet the SMM in order to indicate effective steps taken in response.*

The SMM reminded the JCCC of continued restrictions and impediments to monitoring and verification, including in the areas near Zolote and Petrivske, and reminded the JCCC of its obligations under the Addendum to help ensure these and other violations were remedied as a matter of urgency. The SMM likewise reminded the JCCC that many of these restrictions were caused by mines, which the signatories of the Memorandum of September 2014 had insisted should be removed, and the Trilateral Contact Group's decision of 3 March, stipulating that the JCCC should be responsible for overall co-ordination of mine action, with the support of the SMM.

The SMM observed the presence of unexploded ordnance (UXO). The SMM revisited an area in Debaltseve (“DPR”-controlled, 58km north-east of Donetsk) where it had seen UXO assessed as an MLRS round (BM27 Uragan, 220mm; see SMM Daily Report 5 August 2016). A local farmer stated that “emergency services” had visited the site on 4 August and declared the rocket safe. He also showed the SMM another UXO on a footpath in the area, which the SMM assessed to be a 122mm artillery shell. The SMM informed the JCCC of the location of both pieces of UXO.

The SMM observed a new mine hazard sign 2km west of government-controlled Lobacheve (18km north-west of Luhansk) on the side of the road, which connects Lobacheve to government-controlled Lopaskyne (24km north-west of Luhansk). The sign read “Mines” in Russian and was hand-written on white cloth, which was hung on a movable wooden barrier.

The SMM continued to observe queues of pedestrians at the Stanytsia Luhanska bridge. In the morning between 09:09 and 10:09 the SMM saw 203 people (mixed gender and age) leaving government-controlled areas through the government checkpoint. In the same time period, the SMM saw 265 people (mixed gender and age) entering government-controlled areas through the same checkpoint. At 10:22, the SMM saw some 450 people still queuing to leave government-controlled areas. The SMM saw no traffic in the opposite direction. Between 15:45 and 16:15 the SMM observed 115 people (mixed gender and age) enter government-controlled areas through the government checkpoint. Within the same time frame, the SMM saw 132 people (mixed gender and age) proceed in the opposite direction.

*Restrictions to SMM’s freedom of movement or other impediments to the fulfilment of its mandate

 

The SMM’s monitoring is restrained by security hazards and threats, including risks posed by mines and unexploded ordnance, and by restrictions of its freedom of movement and other impediments – which vary from day to day. The SMM’s mandate provides for safe and secure access throughout Ukraine. All signatories of the Package of Measures have agreed on the need for this safe and secure access, that restriction of the SMM’s freedom of movement constitutes a violation, and on the need for rapid response to these violations.

Denial of access:

  • An armed “DPR” member stopped the SMM east of Oleksandrivske (formerly Rozy Lyuksemburg, “DPR”-controlled, 82km south of Donetsk), and prevented the SMM from proceeding further east. The SMM took an alternative route to Novoazovsk (“DPR”-controlled, 40km east of Mariupol). The SMM informed the JCCC.
  • Four armed “LPR” members in two vehicles stopped the SMM in “LPR”-controlled areas of Zolote (60km north-west of Luhansk). An armed “LPR” member threatened one of SMM’s monitors with “arrest”, unless the SMM complied with their instruction not to stop at a pedestrian path leading to the railway tracks. The SMM informed the JCCC.

Conditional access:

  • Armed men limited the SMM’s access to a weapons holding area. The gate was locked and the SMM was informed that the guard with the key was unavailable. The armed “DPR” members present only allowed two monitors and a language assistant to climb the wall (1.2m) in order to record the serial numbers of the designated weapons. The JCCC was informed.
  • An armed “LPR” member stopped the SMM at the “LPR” checkpoint south of the bridge at government-controlled Stanytsia Luhanska (16km north-east of Luhansk). He informed his superior and only allowed the SMM to proceed after noting down monitors’ names and IDs.
 

[1]  Please see the annexed table for a complete breakdown of the ceasefire violations as well as map of the Donetsk and Luhansk regions marked with locations featured in this report.

 

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Spot Report by OSCE Special Monitoring Mission to Ukraine: Explosion in Luhansk city

OSCE - Sat, 06/08/2016 - 18:18

This report is for media and the general public.

On 6 August at 07:51hrs the SMM heard an explosion approximately 3.9km east of its location in Luhansk city.

The SMM went to the site from where it had heard the explosion located at the intersection of Karpynsky and Vatutyn Street in Luhansk city, 500m north-east of SMM’s accommodation. The site was cordoned off, by so-called “LPR” “police” and the SMM could assess from a distance of approximately 15-30 meters, that an explosion had likely been caused by an improvised explosive device (assessed as approximately 1kg of high explosives) placed next to or in, a lamp post about two meters away from the vehicle, which was damaged and downed, at the side of the road. The SMM saw a black sport utility vehicle “Toyota Landcruiser Prado” severely damaged with windows shattered and front and side airbags deployed.

“LPR” “police” members at the site told the SMM that there were two casualties, without giving further details. Mr Vladislav Deynego, “LPR” member, told the SMM that Mr Plotnitsky was “in a bad condition and not able to receive visitors.”  At the time of writing, the SMM could not reach personnel at either of the two hospitals in Luhansk city for confirmation.

The SMM will continue following up to confirm the information, and observe further developments.

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