L’annonce a été faite par M. Mikhaïl Bogdanov, vice-ministre des Affaires étrangères et représentant spécial du président russe Vladimir Poutine pour le Moyen-Orient et l’Afrique, en visite au Mali depuis mercredi.
A la tête d’une forte délégation, M. Bogdanov a renouvelé le même engagement au président Ibrahim Boubacar Kéita qui l’a reçu en audience mercredi.
Au cours d’une séance de travail, précise le communiqué, les parties malienne et russe ont affiché leur volonté de renforcer la coopération bilatérale, en intégrant d’autres domaines comme le développement du partenariat entre opérateurs économiques, notamment la création de sociétés privées mixtes dans les secteurs des équipements, du transport aérien, des mines, de l’énergie renouvelable.
Profitant de l’occasion, M. Mikhaïl Bogdanov Il n’a pas manqué également de réaffirmer « l’attachement de la Russie à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali ».« La Russie est disposée à aider le Mali à lutter contre le terrorisme et à assurer son développement économique… Nous suivons de très près tous les événements qui se passent au Mali et autour du Mali. En tant que membre du Conseil de sécurité de l’ONU, la Russie pense que les problèmes africains doivent être résolus par les Africains », a-t-il indiqué.
Sur le plan militaire, M. Bogdanov a déclaré que depuis de nombreuses années son pays participe à la formation des militaires maliens et que sa visite au Mali va contribuer à « la redynamisation de cette formation de militaires maliens ».
Quant au ministre malien des Affaires étrangères, M. Abdoulaye Diop, il a déclaré que « la Russie reste un partenaire stratégique pour le Mali pour la défense de sa souveraineté. Le Mali est fier de ses nombreux cadres formés en Russieé, a ajouté M. Diop tout en sollicitant l’accompagnement de la Russie pour la stabilisation de son pays.
« Il y a eu des avancées, mais il y a aussi des difficultés… Pour relever les défis, le Mali a besoin du partenariat avec la Russie… », a conclu le chef de la diplomatie malienne.Le Mali et la Russie ont fêté, l’année dernière, les 55 ans de leur coopération. F
Source: Agence de presse XinhuaLes violences de mercredi en Centrafrique ont fait 30 morts et 57 blessés, a annoncé jeudi la Mission des Nations unies pour la Centrafrique (Minusca) qui révèle que ses Casques bleus ont tué douze assaillants.
« La Minusca déplore que cette violence ait provoqué la mort de 30 personnes, à ce jour, et 57 blessés, dont la majorité reçoit des soins appropriés dans ses structures médicales », selon un communiqué publié au lendemain des affrontements à Kaga-Bandoro (centre).
Les violences ont commencé après la mort d’un milicien ex-séléka qui tentait avec trois autres de voler le groupe électrogène d’une radio locale.
« Il s’en est suivi une réaction disproportionnée d’éléments ex-seleka. Ces derniers s’en sont pris aux populations civiles, y compris les déplacés internes retranchés à l’évêché. Les violences ont également visé les autorités préfectorales, et donné lieu à des pillages contre des ONG et des agents des Nations unies », accuse la Minusca, qui est forte d’environ 12.000 hommes.
« Les Casques bleus ont immédiatement réagi pour repousser les assaillants, entrainant la mort de douze d’entre eux », ajoute la Minusca.
Les responsables humanitaires et la ministre des Affaires sociales, Virginie Baïkoua, ont condamné à l’unisson dans des communiqués « les attaques contre les déplacés et les actes de représailles envers les populations civiles ».
« A Kaga-Bandoro seul, la réduction de l’espace humanitaire a privé au moins 200 000 personnes d’assistance. Dans la région, l’insécurité alimentaire affecte 120.000 personnes et 73.206 personnes sont toujours déplacées », s’alarme dans un communiqué le bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires.
La Centrafrique peine à se relever du chaos de la guerre civile provoquée en 2013 par le renversement de l’ex-président François Bozizé par des rebelles séléka (« coalition » en sango) majoritairement musulmans, entraînant une contre-offensive des milices antibalaka majoritairement chrétiennes.
Le président sud-africain Jacob Zuma a saisi jeudi la justice pour empêcher en urgence la publication d’un rapport potentiellement explosif sur ses pratiques à la tête de l’Etat, de plus en plus controversées y compris dans son propre camp.
Très attendu, ce document doit résumer l’enquête menée par la médiatrice de la République, Thuli Madonsela, sur la famille Gupta, une puissante fratrie d’hommes d’affaires d’origine indienne soupçonnée d’influencer les décisions du chef de l’Etat.
Il devait être publié vendredi, au dernier jour du mandat de sept ans de Mme Madonsela, dont la détermination à lutter contre la corruption au sommet de l’Etat en a fait la bête noire de M. Zuma.
Le porte-parole de la présidence, Bongani Ngqulunga, a indiqué à l’AFP qu’un recours avait été déposé devant la justice pour en interdire la publication.
Selon le porte-parole de la médiatrice, cette requête devrait être examiné mardi par un tribunal. « Nous n’avons pas décidé de la façon de la traiter », a affirmé Oupa Segwale à l’AFP, entretenant le doute sur la publication ou pas du rapport vendredi.
Les allégations sur le rôle des Gupta empoisonnent le chef de l’Etat depuis des mois.
La sulfureuse famille, dont l’empire s’étend du secteur minier aux médias en passant par l’immobilier et l’ingénierie, est accusée d’avoir imposé au président la nomination de ministres ou de dirigeants d’entreprises publiques.
M. Zuma a reconnu être proche d’eux, mais a assuré avoir été le seul à décider de l’attribution des portefeuilles ministériels.
Sa décision de tout faire pour retarder la publication de l’enquête de la médiatrice traduit son inquiétude, ont relevé les analystes.
« On peut penser que le président Zuma a conclu que ce rapport ne lui serait pas très favorable et qu’il contiendrait des éléments explosifs (…) contre lui. Il veut gagner du temps », estime Richard Calland, professeur à l’université du Cap (sud).
« Cela suggère qu’il doit être au courant de la présence de preuves accablantes contre lui », a insisté auprès de l’AFP Ralph Mathegka, analyste indépendant. « Il veut essayer d’enterrer le rapport avant même qu’il voit le jour ».
Cette semaine, la famille Gupta et le président ont été interrogés par Mme Madonsela.
– Embûches –
« Tout rapport publié ne peut être de bonne foi et n’est qu’une tentative de publicité pour l’opinion de Mme Madonsela », a fait savoir la famille dans un communiqué.
De son côté, le président, qui avait refusé d’évoquer le fond de l’affaire lors de son interrogatoire, par la médiatrice la semaine dernière, a demandé à être confronté aux autres témoins de l’affaire avant de lui répondre.
Le chef de l’Etat garde un cuisant souvenir de ses rapports.
En 2014, elle l’avait accusé d’avoir « indûment bénéficié » de l’argent public pour financer des travaux de rénovation de sa résidence privée, dont le total s’élevait à 216 millions de rands (environ 20 millions d’euros de l’époque).
Après une longue bataille juridique, le chef de l’Etat a fini par rembourser en septembre 7,8 millions de rands (480.000 euros).
Sept ans après son arrivée au pouvoir, Jacob Zuma traverse une passe difficile, marquée par plusieurs scandales de corruption qui suscitent des critiques au sein même de son Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis la fin de l’apartheid en 1994.
Ses fidèles partisans s’y opposent ouvertement à une aile « réformiste », incarnée par le ministre des Finances Pravin Gordhan.
Ce dernier, nommé en décembre 2015, a fait de la bonne gestion de l’argent du contribuable et particulièrement des entreprises publiques une de ses priorités.
Hasard du calendrier ou conséquence de ces tensions, M. Gordhan a été convoqué par la justice le 2 novembre pour des accusations de fraude, que le ministre a qualifié de « harcèlement » politique.
Les tensions autour du rapport de Thuli Madonsela interviennent alors qu’elle doit être remplacée à son poste ce samedi par Busisiwe Mkhwebane, une avocate en poste au ministère de la sécurité de l’Etat.
Elle a laissé entendre que la corruption à la tête de l’Etat ne serait pas sa priorité, suscitant l’inquiétude de l’opposition.
Le deuxième et ultime mandat de Jacob Zuma expire en 2019.
[Brève] – Les forces armées du Mali ont été les cibles d’une attaque à l’engin explosif dans la matinée du jeudi, 13 octobre, à Goma-Coura, une localité située à environ 75 km de Niono, dans la région de Ségou. Un véhicule de l’armée a explosé en roulant sur une mine placée sur son passage. Selon un bilan provisoire communiqué par l’armée, l’attaque a fait un mort et blessé trois militaires.
La rédaction / © maliactu.net
Francisco González Mené and Dušan Švarc, EDA's two recently appointed SME Senior Advisers, participated in their first Member States’ SME Point of Contacts (PoCs) meeting this Thursday 13 October at the Agency premises in Brussels.
The meeting was mainly devoted to taking stock of the implementation of the 2016 priorities of the EDA SME Action Plan and the results of the EDA exploratory study on SMEs. Participants also discussed the progress report on the implementation of the ‘Guidelines for facilitating SME’s access to the defence market’ and EDA future work to support SMEs accessing COSME opportunities.
Both advisors expressed satisfaction about the outcome of their first SME PoCs meeting. "I was impressed by the hands on approach taken by EDA to provide concrete and practical support to defence-related SMEs so that they can access EU funding", said Dušan Švarc. In his view, "the key for EDA's future work in this domain will be to simplify ways, means and procedures for SMEs to benefit from EU funding and other forms of support". Francisco González Mené said he appreciated the increasing role played by the EDA in supporting the development of defence-related SMEs.
It was agreed that at the next SME PoCs network meeting scheduled for spring 2017, the two EDA SME Advisors would share with the group first ideas on how to support defence-related SMEs even better in the future.
Exploring new ideas and initiatives in support of SME
The appointment of the two SME Senior Advisers was identified in the EDA SME Action Plan, approved by the March 2013 Steering Board, as one of many means to promote defence-related SMEs. Following a call for expression of interest and a selection process, Mr Francisco González Mené (Spanish) and Mr Dušan Švarc (Czech) were appointed in summer 2016.
Their main role is to provide strategic advice and support to the EDA top management on policies and actions regarding defence-related SMEs/clusters and to identify new potential ideas and concrete initiatives in support of the defence-related SMEs. Their mandate also included the assessment of ongoing EDA initiatives.
More information:
Les violences de mercredi en Centrafrique ont fait 30 morts et 57 blessés, a annoncé jeudi la Mission des Nations unies pour la Centrafrique (Minusca).
« La Minusca déplore que cette violence ait provoqué la mort de 30 personnes, à ce jour, et 57 blessés, dont la majorité reçoit des soins appropriés dans ses structures médicales », selon un communiqué publié au lendemain des affrontements à Kaga-Bandoro (centre).
A Kodály Zoltán Magyar Művelődési Központ székhelye a topolyai helyi közösség tulajdonában lévő, 1960-as évek végén épült, 700 négyzetméteres, kétszintes épület.
Európa örülhet, hiszen 35 év után ismét a kontinens egyik politikusa veheti át az ENSZ irányítását. A világszervezet főtitkári székébe António Guterres portugál exkormányfő ülhet, a távozó Ban Ki Mun helyére, aki egy hölgynek szerette volna átadni a tisztségét, de a nagyhatalmak másként döntöttek. A főtitkári kinevezésre a napokban rá kell még bólintania az ENSZ Közgyűlésének is, de szinte biztosra vehető Guterres támogatása, akit a múlt csütörtökön hivatalosan jelölt a tisztségre a Biztonsági Tanács.
Principaux développements dep
Le président sud-africain Jacob Zuma a déposé un recours en justice pour empêcher la sortie d'un rapport d'enquête de la médiatrice de la République sur l'influence présumée de familles d'affaires sur le chef de l'Etat, a annoncé jeudi à l'AFP son porte-parole.