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[#FACTOFTHEDAY: attack in southern Turkey; killed 8 people and injured 100, following the massive government arrests ]

EU-Logos Blog - Fri, 04/11/2016 - 16:19

Prime Minister Binali Yildirim said a car bomb targeting a police station had exploded Friday, and killed eight people, including six civilians and two police officers. Yildirim said 100 people were also injured in the explosion.

Turkish authorities blamed the Kurdistan Workers’ Party (PKK) for the attack, especially as the explosion happened only a couple of hours after the arrest of 11 members of parliament from a pro-Kurdish political party. Party leaders, Figen Yuksekdag and Selahattin Demirtas were among those arrested.

Since the July failed coup, Erdogan and his government have been accused of cracking down on dissidents. Likewise, 110.000 people have been purged and around 40.000 have been imprisoned. As a matter of fact: Just last week-end, 10.000 civil were fired.

Those people were working in very different sectors of society such as government, military, courts, media and academia. The United Nations’ human rights office said on Friday that the Turkish government was going « beyond what is permissible », she added, « There needs to be a presumption of innocence when you’re going to suspend somebody from their job, when you’re going to detain somebody, you need to do this in line with due process, ».

A lot of antidemocratic measures have also been taken; more than 160 media outlets have been shut down while internet restrictions have been increasingly used to suppress media coverage during political incidents in order to prevent civil unrest.

In October, the state of emergency has also been extended for another three months which basically means that any opposition figures will risk to be jailed without due process.

Europe has grown increasingly concerned over the violation of the rule of law in the country. Yet, since the signature of the Turkey-EU agreement, when Turkey agreed to take back migrants in exchange for billions in aid money and visa-free travel, Turkey has had a way to pressure the Union.

Yet, European Parliament’s Vice President Alexander Graf Lambsdorff said visa-free travel for Turkish citizens was unlikely by 2017, due to the Turkish government’s crackdown and purges.

The pressure between the Turkey and European leaders is increasing, notably on the German side. Likewise, President Erdogan yesterday accused Germany of being a « haven for terrorist » that would be « judged by history » as Germany has protected the PKK and DHKP-C for years. He added that they “are concerned that Germany has become the backyard of the Gulenist terror organization”.


Classé dans:BREVES, DROITS FONDAMENTAUX, Liberté d'expression et droit à l'information, Lutte contre le terrorisme et la radicalisation, Présomption d'innocence et droits de la défense, RELATIONS EXTERIEURES Tagged: 110000, arrestation, Erdogan, failed coup, media, PKK, purges, Turkey

Categories: Union européenne

Russia’s Matviyenko to travel to Tehran

News.Az - Fri, 04/11/2016 - 16:16
Chairman of Russia’s Federation Council Valentina Ivanovna Matviyenko will visit Tehran November 13.
Categories: Russia & CIS

Tanzania's prudent presidential celebrations for Magufuli

BBC Africa - Fri, 04/11/2016 - 16:14
Tanzania's President John Magufuli is marking a year in office, but celebrations are unlikely to be extravagant.
Categories: Africa

Bosnian Serb Troops Jailed for Killing Civilians, Children

Balkaninsight.com - Fri, 04/11/2016 - 16:07
Former Bosnian Serb soldiers Milosav, Marijan and Slavko Jovanovic were sentenced to 11 years in prison each for killing five Bosniak civilians, including two children, in the Cajnice area in 1992.
Categories: Balkan News

Emploi fictif d'assistants parlementaires : comment déterminer la fraude ?

Toute l'Europe - Fri, 04/11/2016 - 15:58
Le 31 octobre, l'Office européen de lutte antifraude de la Commission européenne a demandé à Marine Le Pen de rembourser près de 340 000 euros au Parlement européen. En cause ? Deux assistants parlementaires, dont les autres responsabilités au sein du Front national ne pouvaient leur permettre d'exercer pleinement leur fonction d'assistant. Pour mieux comprendre où se trouve la fraude, petit point sur l'activité d'assistant parlementaire européen.
Categories: Union européenne

Accueil de migrants : des élus des Yvelines s’opposent à la réquisition d’un gymnase

France24 / France - Fri, 04/11/2016 - 15:57
Une dizaine d’élus de Maurepas, dans les Yvelines, se sont opposés vendredi à la réquisition d’un gymnase de la ville pour accueillir des migrants évacués d’un campement parisien, protestant contre "les réquisitions sous 48 heures" de l’État.
Categories: France

Le Maroc n'est pas au bord d'une révolution, mais le roi doit écouter le peuple

Slateafrique - Fri, 04/11/2016 - 15:41

Dans quelques décennies, les livres d'histoire retiendront-ils l'expression «Printemps arabe» au singulier ou au pluriel? Pour le moment, les deux orthographes sont utilisées. Les révolutions de 2011 ont changé en l'espace de quelques mois le visage de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Mais, de la Libye au Yémen en passant par Bahreïn, les similitudes des mouvements sociaux qui y ont secoué ou jeté à bas des régimes étaient aussi fortes que leurs disparités. 

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Categories: Afrique

Le deuxième débat de la primaire de la droite suivi par 2,9 millions de téléspectateurs sur BFM et i-Télé

Le Monde / Politique - Fri, 04/11/2016 - 15:39
Le premier débat avait été regardé par 5,6 millions de téléspectateurs en moyenne sur TF1, avec un pic à 6,5 millions.
Categories: France

Le général Bosser estime qu’il reste « beaucoup à faire » pour faire évoluer le dispositif de l’opération Sentinelle

Zone militaire - Fri, 04/11/2016 - 15:33

  Depuis l’attentat de Nice (14 juillet), le dispositif de l’opération intérieure Sentinelle a évolué. En effet, 7.000 soldats sont désormais mobilisés et 3.000 autres constituent une « réserve stratégique », susceptible d’être sollicitée à tout moment avec une préavis d’une semaine au maximum. En outre, les effectifs se partagent entre Paris et la province. Enfin, comme […]

Cet article Le général Bosser estime qu’il reste « beaucoup à faire » pour faire évoluer le dispositif de l’opération Sentinelle est apparu en premier sur Zone Militaire.

Categories: Défense

Le Kenya expulse un représentant du chef rebelle sud-soudanais Riek Machar

Slateafrique - Fri, 04/11/2016 - 15:30

L'expulsion par le Kenya d'un représentant de Riek Machar vers le Soudan du Sud suscite l'inquiétud

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Categories: Afrique

Quelles perspectives pour l’espace Schengen : présent et futur

EU-Logos Blog - Fri, 04/11/2016 - 15:30

Le présent article expose les débats qui ont été soulevés durant la conférence tenue au Parlement Européen par la commission LIBE le 12 octobre 2016, intitulée « Schengen Cooperation : Present and Future ». Depuis plusieurs mois, l’espace Schengen est mis à mal par la réintroduction des contrôles aux frontières de plusieurs Etats de l’espace Schengen.

• Pourquoi l’espace Schengen est-il aussi important ?
Lors de la conférence, les membres de la commission LIBE ont unanimement rappelé les avantages et l’importance de l’espace Schengen, ainsi que son caractère symbolique pour l’Union Européenne (UE). La libre circulation des personnes est un des droits fondamentaux garanti par les traités européens. Il permet à chacun d’eux de voyager, travailler et résider au sein de cet espace. Depuis 1985, cet espace Schengen s’est progressivement agrandi pour inclure aujourd’hui la plupart des Etats membres de l’UE et certains pays frontaliers. Schengen offre cette liberté en permettant aux citoyens de traverser les frontières intérieures sans y subir de contrôles. Cela garantit donc la libre circulation à plus de 400 millions de citoyens européens, ainsi qu’à de nombreux ressortissants de pays tiers, touristes ou autres personnes présentes légalement sur le territoire de l’UE. L’espace Schengen inclus tous les Etats membres de l’UE hormis le Royaume-Uni, l’Irlande, la Bulgarie, la Croatie, la Roumanie et Chypre. Cependant, s’ajoutent à cet espace la Norvège, l’Islande, la Suisse et le Liechtenstein.

Le système Schengen est un des succès les plus probant de l’UE. En effet, D. Avramopoulos, commissaire européen aux migrations et affaires intérieures, a rappelé lors de la conférence que Schengen était un des succès les plus tangibles de l’intégration européenne. C’est un symbole du sentiment d’appartenance des citoyens européens à l’UE d’une part et un symbole de confiance entre les Etats membres d’autre part, d’où l’importance de le conserver.

• Les problèmes rencontrés par Schengen : réintroduction des contrôles aux frontières intérieures de certains Etats Membres
Malgré son importance, et a été mis à mal par la crise migratoire que connaît l’UE depuis 2015rejoint européen Aujourd’hui, certains Etats n’ont tout simplement plus la capacité d’accueillir de nouveaux migrants et réfugiés. Par conséquent, les pays membres s’inquiètent des conséquences des « mouvements secondaires irréguliers » et sont tentés à un repli sur les frontières nationales.

En cas de menaces sérieuses à l’ordre public ou à la sécurité intérieure, le Code des frontières de Schengen permet aux États membres de réintroduire temporairement les contrôles aux frontières intérieures pour, en principe, une période limitée de trente jours. Cette réintroduction doit respecter le principe de proportionnalité et doit être utilisée que comme une mesure exceptionnelle de dernier recours. La Commission européenne peut émettre un avis sur la nécessité de la mesure et sa proportionnalité, mais ne peut cependant pas poser son veto à une telle décision si elle est prise par un État membre. Si les contrôles sont réintroduits, les autres pays de l’espace Schengen ainsi que le Parlement européen et la Commission devraient être informés.

À la suite de la crise migratoire et des attaques terroristes qu’ont subit certains Etats membres, plusieurs de ces derniers ont réintroduit temporairement les contrôles à leurs frontières. En cas d’événements organisés tel que les événements sportifs, les articles 25 et 26 du Code des frontières de Schengen autorisent le rétablissement des contrôles pour une durée de trente jours, ou plus suivant la durée de la menace qui ne doit pas dépasser six mois. A titre d’illustration, la France a notamment rétablit les contrôles aux frontières lors de l’instauration de l’état d’urgence suite aux attentats terroristes de Paris et de Nice, ainsi que des événements tel que la COP 21. La Pologne a également réintroduit le contrôle aux frontières lors du Sommet de l’OTAN et des Journées Mondiales de la Jeunesse.
L’article 29 du code des frontières de Schengen autorise également le rétablissement des contrôles aux frontières lorsque le fonctionnement global de cet espace est mis en péril en raison de graves insuffisances liées au contrôle des frontières extérieures. Dans la mesure où ces circonstances constituent une grave menace à l’ordre public, le Conseil sur proposition de la Commission, recommande qu’un ou plusieurs États membres décident de réintroduire le contrôle aux frontières. Sous l’égide de cet article, cinq Etats membres de Schengen ont réintroduit les contrôles depuis six mois :

o L’Allemagne du 12 mai au 12 novembre 2016 à la frontière terrestre avec l’Autriche
o L’Autriche du 16 mai au 12 novembre 2016 à la frontière terrestre avec la Slovénie et la Hongrie
o Le Danemark du 1 juin au 12 novembre 2016 entre les ports danois avec des liaisons en ferry vers l’Allemagne et la frontière terrestre dano-allemande
o La Suède du 8 juin au 11 novembre 2016 entre les ports suédois dans les régions du Sud et de l’Ouest et le pont Öresund
o La Norvège du 10 juin au 11 novembre 2016 entre les ports norvégiens desservant le Danemark, l’Allemagne et la Suède.

Cette réaction du repli national de certains pays membres s’est développée au détriment d’une solution collective, nécessaire à la résolution d’un problème européen.
La conférence relative à Schengen avait pour but principal de traiter du renforcement des contrôles aux frontières extérieures de l’Union afin de conserver l’espace Schengen, sans pour autant que l’UE ne devienne une « Europe forteresse » par son repli sur elle-même. D’après la commission LIBE, l’espace Schengen ne peut pas exister et perdurer sans un véritable contrôle des frontières extérieures de l’UE. Cependant, la fermeture de ces dernières n’implique aucunement celle des frontières intérieures de l’UE. Le contrôle systématique de l’identité des ressortissants européens ou de pays tiers aux frontières extérieures de l’UE est nécessaire pour une sécurité intérieure européenne.

• L’instauration d’un nouveau corps de garde côtes et de garde frontières de l’UE
La crise migratoire a donc été révélateur des lacunes européennes en matière de gestion des frontières extérieures, exposant les limitations de l’agence Frontex et la nécessité d’y remédier. C’est pourquoi, en décembre 2015 et dans le cadre de l’agenda européen en matière de migration, la Commission européenne a émis une proposition de création d’une agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes. Le 6 juillet 2016, le règlement établissant un nouveau corps de garde frontières et de garde côtes a été voté par le Parlement européen. Ce nouveau corps, faisant toujours partie de Frontex, est entré en fonction le 6 octobre 2016. Sa règlementation a été célébrée à la frontière entre la Bulgarie et la Turquie.

Crée à la fin de l’année 2004, Frontex est l’agence européenne pour la gestion des frontières extérieures de l’Union européenne. Comme son nom l’indique, cette agence a pour mission de contrôler et de gérer les frontières extérieures de l’UE et donc de l’espace Schengen. Au vu de la création de ce nouveau corps de garde frontières et de garde côtes, il convient de s’interroger sur son efficacité par rapport à « l’ancien Frontex ». Autrement dit, quels sont les points sur lesquels l’UE a voulu apporter des améliorations et pourquoi ?

Avant l’instauration du nouveau corps de gardes frontières et de gardes côtes, plusieurs lacunes de Frontex ont pu être mises en avant. Tout d’abord, l’agence ne disposait pas de son propre personnel opérationnel et était tributaire des contributions des Etats membres. Cela soulignait sa dépendance vis-à-vis de ces derniers. En effet, elle ne pouvait pas mener des opérations de retour ou encore gérer les frontières sans avoir été sollicitée préalablement par un pays membre.

Avec l’instauration du nouveau corps, ses compétences se voient élargies et un plus gros budget lui a été attribué. Effectivement, seront mis à disposition de l’agence 330 millions d’euros en 2017 contre 100 millions en 2015. D’ici 2020, le budget devrait atteindre €320 millions. Avec un budget plus conséquent, une réserve de 1500 gardes frontières et de gardes côtes mobilisables rapidement sera mise en place afin de faire face, de manière indépendante, aux afflux migratoire.

Grâce à l’indépendance de l’agence, son fonctionnement ne repose plus essentiellement sur la coopération des Etats membres. Auparavant, le manque de coopération entre ceux-ci avait fait l’objet de nombreuses critiques par les institutions européennes. Toutefois, cela ne signifie pas que les Etats puissent agir sur le plan national seulement. La nouvelle agence partagera ses données avec les pays de l’Union ainsi qu’avec Europol, entrainant donc une coopération entre tous ces acteurs ; cela dans le but de prévenir les menaces terroristes. Ainsi, le nouveau corps se voit attribuer une certaine responsabilité vis-à-vis des citoyens européens au vu de cette indépendance.

L’indépendance de l’agence permettra également de réaliser des « études de vulnérabilité », de manière objective, afin d’évaluer la capacité de réaction des Etats membres face aux menaces et pressions aux frontières extérieures. Pour ce faire, des agents de liaison seront envoyés dans les Etats membres, dont les frontières sont exposées à des risques. Dans le cas d’une insuffisance de la part des Etats membres, l’agence pourra exiger que ceux-ci adoptent des mesures correctives. En cas d’urgence, celle-ci pourra intervenir directement sur le terrain sans avoir l’approbation de l’Etat en question.

Autre avantage du nouveau corps est qu’il pourra travailler avec les pays tiers. En effet, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et de la « crise migratoire », l’action extérieure de l’UE se doit d’être coordonnée et équilibrée. Effectivement, certains pays comme la Turquie, ou les pays Balkans sont considérés comme des pays partenaires dans la gestion de ces crises au regard de leur rôle en la matière. Par conséquent, il est important de travailler de manière solidaire afin de prévenir les éventuels problèmes relatifs au terrorisme ou à la migration.

Le lancement du nouveau corps de gardes côtes et gardes frontières est un moment décisif pour le présent et le futur de l’espace Schengen. Le Premier Ministre bulgare B. Borisov, hôte de l’événement à la frontière avec la Turquie, a déclaré que l’Europe n’est certainement pas devenue une forteresse, mais « une cour avec une clôture brisée » que les nouvelles patrouilles tenteraient de réparer. L’agence est le fruit d’un effort conjoint du Conseil de l’Europe et du Parlement européen durant ces dix derniers mois. Le commissaire D. Avramopoulos explique qu’un retour au fonctionnement normal de Schengen ainsi que la disparition des contrôles aux frontières intérieures demeurent des priorités pour le Parlement européen et la Commission européenne. Dans son discours sur l’état de l’Union, M. Juncker a annoncé que le nouveau corps devrait être totalement opérationnel dans trois mois. En plus de ce nouveau corps, l’accord UE-Turquie ainsi que le système de relocalisation de la Grèce et de l’Italie devrait réduire le nombre d’arrivée et permettre un retour à la normale de Schengen.
Le Commissaire D. Avramopoulos a également relevé qu’en plus du développement d’accords, il était important d’améliorer la dimension sécuritaire et notamment l’échange d’informations et la coopération des forces de l’ordre. Par ailleurs, renforcer la gestion des frontières extérieures serait aussi un moyen de ne pas changer le système de visas de Schengen. L’instauration du nouveau corps de garde côtes et garde frontières manifeste la forte volonté de l’UE de ne pas participer à la construction de murs ; construction demandée par certains Etats membres.

• Le prix de non-Schengen
Lors de la conférence à la commission LIBE du mois d’octobre relative à Schengen, les résultats de l’étude « Cost of non-Schengen : Civil Liberties, Justice and Home Affairs », demandés par le Parlement européen en réponse à la décision de certains pays membres de réintroduire les contrôles aux frontières intérieurs ont été exposés.

Cette étude axée particulièrement sur les libertés civiles, la justice et les affaires intérieures, identifie les coûts de la réintroduction (temporaire) des contrôles aux frontières entre les États membres de l’espace Schengen. L’étude analyse les coûts économiques, sociaux et politiques potentiels qu’aurait l’arrêt de l’espace Schengen et le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures sur le marché unique. Cette étude a été réalisée au cours d’entretiens avec des décideurs politiques clefs et des agences européennes, et avait pour but de tester la résilience du système Schengen aux crises.

Le rapport conclu que l’esprit de Schengen n’est plus respecté par les Etats membres, notamment sur deux points. Le rapport souligne d’abord que l’article 29 du Code des frontière de Schengen, permettant la réintroduction des contrôles aux frontières en cas de circonstances exceptionnelles est utilisé abusivement et pour les mauvaises raisons. Alors que l’article 29 ne devrait être qu’un « dernier recours », le rapport conclue que son utilisation repose sur la crainte de mouvements secondaires des migrants et refugiés plutôt que sur de réels mouvements secondaires. Le rapport conclu ensuite que la réintroduction des contrôles aux frontières en vertu de l’article 29 a abouti à une confusion entre migrants dit illégaux et demandeurs d’asile. Le rapport rappelle que la Commission doit être gardienne des traités européens et préconise le développement d’évaluations sur les contrôles aux frontières intérieures avec une attention toute particulière sur le respect des droits fondamentaux.

Enfin, l’étude a estimé qu’une suspension de deux ans du système Schengen dans chaque Etats membres pourraient varier entre 0,05 et 20 milliards d’euros en coûts ponctuels et entre 2 et 4 milliards d’euros de coûts d’exploitation annuels. Cela représente environ 0,02% et 0,03% du PIB de l’espace Schengen. Ces estimations économiques tiennent compte des coûts potentiels de reconstruction physique des frontières entre les États Schengen ; des coûts administratifs directs liés à la gestion des frontières réintroduites et des coûts indirects découlant des perturbations liés au commerce et aux déplacements.

L’analyse s’est également intéressée aux préjudices de l’abandon de Schengen sur la croissance et l’emploi. En effet, au delà de l’immigration, l’arrêt de Schengen aurait un impact sociétal important. L’abolition des contrôles aux frontières avec l’instauration de Schengen n’avait pas conduit à l’augmentation de la criminalité ou de la perception d’insécurité parmi les citoyens de l’UE. Au contraire, la confiance des citoyens les uns envers les autres et envers les institutions publiques a augmenté avec Schengen. Il est important de noter que l’abolition des contrôles aux frontières a également été accompagnée de mesures visant à faciliter la coopération policière et judiciaire transfrontalière. Finalement, la confiance de l’opinion envers l’UE semble avoir été sapée non pas par l’existence de l’espace Schengen, mais plutôt par l’incapacité de l’UE à remédier à la crise des réfugiés. Les retombées sociétales de cette coopération pourraient être annulées par un retour à des contrôles frontaliers permanents.

Concernant les demandeurs d’asile, un mécanisme d’évaluation séparé pour les contrôles de police aux frontières devrait être adopté, ainsi que l’obtention de système permettant l’accès aux informations pour le Parlement européen.

Le rapport recommande le développement d’actions concrètes au niveau européen afin de rétablir l’espace Schengen et de favoriser la solidarité et la coopération entre les États membres. En effet, le travail de ces derniers devrait être soutenu par les agences européennes, telles que l’agence de garde côtes et garde frontières, Europol et le Bureau européen d’appui en matière d’asile. Enfin, le rapport demande que la société civile joue un rôle de rapporteur indépendant afin que la législation européenne s’adapte au mieux aux réalités du terrain. Le rapport a finalement conclu qu’un renforcement des contrôles aux frontières extérieures pourrait être plus efficace et renforcer Schengen, mais cela ne doit pas se développer à l’encontre des droits fondamentaux.

• Instruments en développement
Durant la conférence relative à Schengen, il a été question de quelques instruments existants ou en développement en matière de migration.

Afin de garantir la sécurité de l’espace Schengen, il a été mis en place un système d’informations permettant aux autorités nationales, responsable des contrôles aux frontières, d’avoir des informations relatives aux personnes entrant et sortant de cet espace. Il s’agit du système d’information Schengen (SIS). Par la suite, il a été remplacé par le SIS II de seconde génération avec des fonctionnalités améliorées. Il se compose « d’un système central (le «SIS II central»), d’un système national (le «N. SIS II») dans chaque État membre (les systèmes de données nationaux, qui seront reliés au SIS II central, d’une infrastructure de communication entre le système central et les systèmes nationaux, fournissant un réseau virtuel crypté consacré aux données du SIS II et à l’échange de données entre les instances chargées de l’échange de toutes les informations supplémentaires. »

Lors de la conférence, les eurodéputés ont relevé que les Etats membres pourraient s’en servir plus. Or, aujourd’hui il y a un usage inégal de la part des Etats. La Commission européenne explique cela par le fait que la base juridique n’a pas changé mais a évolué. En effet, l’UE s’oriente vers une meilleure application des décisions de retour, l’amélioration de l’accès d’Europol au système SIS (accès plus tôt). Enfin, l’UE s’interroge sur la façon dont ce système pourrait trouver les personnes par empreinte digitale, sans pour autant savoir de qui il s’agit, au préalable.

Il a également été question du système d’information sur les visas (VIS) qui est un système d’échange de données relatifs aux visas entre les États de l’espace Schengen. Ce système permet, entre autre, un renforcement de la sécurité aux frontières extérieures. En effet, il y a un échange de données relatif aux demandes de visas entre les Etats de l’espace Schengen. Par ailleurs, ce système permet de simplifier les procédures de demandes de visas et par conséquent faciliter les contrôles aux frontières extérieures.

Enfin, les eurodéputés ont discuté de la création d’un ESTA européen qui est une initiative franco-allemande, basée sur le système existant aux Etats Unis, en Australie ou encore au Canada. C’est un système qui s’appliquerait pour les ressortissants des pays tiers non soumis aux obligations de visas, tels que les américains et souhaitant se rendre dans l’UE.
La proposition d’un ESTA européen est une réaction aux menaces terroristes. En effet, plusieurs dispositifs de sécurité peuvent être conjugués aux mécanismes européens de lutte contre le terrorisme. Il s’agit par exemple du projet pilote ADEP qui est une sorte de « central de risque » entre 6 pays membres, et permettrait l’échange ainsi que la transmission automatique des antécédents judiciaires entre ces pays ». Instaurer un tel système permettrait un renforcement du contrôle aux frontières de l’UE d’une part et également d’autre part « d’assurer que personne ne reste illégalement sur le territoire » souligne N. BERTAUD, porte parole de la Commission européenne sur les affaires intérieures.

La décision de prolonger les contrôles aux frontières intérieures des cinq pays membres sera prise d’ici le 12 novembre 2016. Déjà au moins deux pays, le Danemark et l’Allemagne, a indiqué qu’il soutiendra la prolongation des contrôles, rétabli en raison de la crise migratoire. Face à cette situation, le commissaire D. Avramopoulos a réitéré le besoin d’un retour à Schengen de façon durable et crédible. Il a en plus, souligné que les contrôles aux frontières au sein de l’Union devaient être limités, encadrés et proportionnés compte tenu de la sécurité publique. L’afflux de réfugiés et de migrants a donc mis en lumière les lacunes de la politique migratoire et du système Schengen. Cela rappelle également que Schengen n’est pas un acquis et nécessite un renforcement des politiques de gestion des frontières, ainsi qu’une plus grande confiance entre les Etats membres et les citoyens européens.
Le nouveau corps des gardes frontières et garde côtes, soutenu par tous les Etats membres et adopté rapidement, est cependant une preuve de l’habilité de l’UE à coopérer. Le règlement est en effet une des rares manifestations de consensus européen sur la migration qui prouve que l’Union Européenne est encore capable de coopération, coordination et d’efficacité.

Kim Chardon
Kristell Prigent

Bibliographie – En savoir plus
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Palmeri T., De La Baume M., (9.15.16), “Jean-Claude Juncker: The EU is in ‘crisis’”, POLITICO, Lien: http://www.politico.eu/article/jean-claude-juncker-brexit-must-not-dominate-eu-agenda/

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Stoddard C., (10.6.16), « EU unveils new border force », POLITICO, Lien : http://www.politico.eu/article/eu-unveils-new-border-force-slovakia-bloc/

Van Ballegooji W., (11.09.2016), “The Cost of Non-Schengen: Civil Liberties, Justice And Home Affairs Aspects”, EAVA, European Parliamentary Research Service Blog, Lien: https://epthinktank.eu/2016/09/11/the-cost-of-non-schengen-civil-liberties-justice-and-home-affairs-aspects/


Classé dans:Accords et politiques de coopération, Coopération policière, Immigration légale, MIGRATIONS ET ASILE, Politiques d'asile
Categories: Union européenne

Weekly schedule of President Donald Tusk

European Council - Fri, 04/11/2016 - 15:23

Monday 7 November 2016
14.00 Meeting with President of the Eurogroup Jeroen Dijsselbloem

Tuesday 8 November 2016
15.00 Meeting with the Chairman of the Presidency of Bosnia and Herzegovina Bakir Izetbegović (photo opportunity)
16.30 Presentation of letters of credentials of ambassadors

Thursday 10 November 2016
10.30 Presentation of letters of credentials of ambassadors
13.45 Meeting with the President of Finland Sauli Niinistö (photo opportunity)

Categories: European Union

Les fondations allemandes, une diplomatie parallèle en Europe centrale

HU-LALA (Hongrie) - Fri, 04/11/2016 - 15:20
Existe-t-il un soft power allemand en Europe centrale ? Cultivant une image d’organisations indépendantes, voire privées, les fondations politiques allemandes sont pourtant financées quasi-exclusivement sur fonds publics. Quel rôle jouent-elles dans l’Europe postsocialiste ? Entretien avec Dorota Dakowska, professeure de science politique à l’Université Lumière Lyon-2. 755368 5AE7CCSW items 1 le-tapuscrit-author-date default ASC http://hu-lala.org/wp-content/plugins/zotpress/ L’Europe centrale occupe-t-elle une place à part pour les fondations allemandes ? Si oui, pourquoi ?

L’Europe centrale occupe une place importante dans les stratégies des fondations politiques, et de la politique étrangère allemande en général. Cet intérêt de l’Allemagne pour la région a des raisons politiques, économiques, historiques. Les gouvernements ouest-allemands avaient suivi de près l’évolution des pays du bloc communiste et les fondations étaient déjà actives dans la région au temps de l’Ostpolitik, dans les années 1970 puis 1980. La chute des régimes communistes et l’unification allemande ont marqué un tournant et le début d’un engagement très actif de l’Allemagne dans la région. Les chanceliers successifs de la République fédérale avaient tenu à s’assurer que cette région voisine reste stable (politiquement et économiquement). Depuis les adhésions à l’UE des pays d’Europe centrale, en 2004, 2007 et 2013, les investissements «politiques» par le biais des fondations ont été réduits aux profit d’autres régions, par exemple celles touchées par le «printemps arabe».

Ces fondations sont, selon votre expression, des «courtiers de la politique étrangère». Comment ça se traduit concrètement dans les anciens PECO ? Est-ce à dire qu’elles exercent un «soft power» allemand ? Quelle est leur portée ? Peut-on mesurer leur efficacité ?

Les «fondations politiques allemandes» conduisent, avec l’aval et le financement des pouvoirs publics et en coordination avec les principaux partis politiques, des missions qui s’apparentent à de la diplomatie parallèle ou informelle. Leur travail cible principalement les élites politiques (partisanes, gouvernementales, administratives), syndicales ainsi que leur entourage (think tanks, mouvements de jeunesse, etc.), même si elles restent sensibles à la dimension économique, voire culturelle. Cette action reste, bien entendu, difficile à évaluer, dans la mesure où les objectifs qui leur ont été fixés sont à la fois ambitieux (soutenir le développement d’un système de partis, la stratégie de l’adhésion à l’Union européenne) et, souvent, vagues. Mais ce caractère relativement ouvert des missions des fondations représente en même temps un atout pour la politique étrangère allemande. En entretenant un dialogue étroit avec l’appareil partisan, les différents courants des mouvements dont elles cherchent à se rapprocher à l’étranger, la jeunesse engagée politiquement, les représentants des fondations accumulent une expertise qui sert à la fois les ministères fédéraux (ministère des Affaires étrangères et de la Coopération économique et du développement principalement) et la direction des partis politiques allemands dont elles sont proches. Dans de nombreux cas, lors d’un changement de majorité dans un pays partenaire, ceux qui arrivent au pouvoir sont non seulement connus mais disposent déjà de liens avec l’une ou l’autre des fondations : chrétienne-démocrate, sociale-démocrate, libérale etc. On peut dire alors que les fondations disposent d’un capital relationnel et politique qu’elles cherchent à valoriser pour s’assurer de nouveau financements. À l’inverse, il arrive aussi que des mouvements radicaux ou nationalistes, lorsqu’ils arrivent au pouvoir, ne disposent pas de relations (ou de bonnes relations) avec les fondations allemandes, voire se méfient de l’Allemagne. Il y a donc de nombreuses limites à la prétendue « influence » des fondations, influence qu’il faut relativiser et saisir de manière relationnelle.

Qui sont les principales fondations allemandes présentes en Europe centrale ? Peut-on lier directement leurs actions à leur couleur politique ? Quel type de partenariats nouent-elles au niveau local ?

Dans l’ordre d’arrivée, on peut évoquer la Fondation Friedrich Ebert proche du Parti social-démocrate (SPD), la Fondation Konrad Adenauer proche de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), la Fondation Friedrich Naumann proche du Parti libéral démocrate (FDP), la fondation Hanns Seidel proche de l’Union chrétienne sociale (CSU), la Fondation Heinrich Böll proche des Verts et, la plus récente – puisqu’elle date de 1999 – la Fondation Rosa-Luxemburg proche à l’origine du Parti du socialisme démocratique (PDS) et désormais du Parti de Gauche (Die Linke). Les répertoires d’action de ces fondations reflètent les intérêts de leur famille politique : la Fondation Ebert organisera des formations syndicales, la fondation proche des Verts soutient les mouvements féministes et écologiques etc. Chacune cherche à identifier les formations idéologiquement proches, à nouer un dialogue avec elles, voire, dans certains cas, à susciter leur émergence ou encourager une coalition.

Y’a-t-il des formes de coopérations ou, au contraire de concurrence, avec d’autres acteurs majeurs de la société civile dans la région (cf. Open Society Foundations, fondations politiques d’autres pays européens, etc.)

Des formes de concurrence ont émergé ponctuellement avec les fondations américaines (IRI, NDI) dans certains contextes de tensions pré ou post-électorales (Slovaquie de Meciar avant qu’il ne quitte le pouvoir, Ukraine post révolution orange…). Mais on peut également identifier de nombreux exemples de coopération, notamment dans le cadre européen. Les fondations allemandes ont, pour différentes raisons, appuyé la création de réseaux transnationaux de partis et de fondations politiques et ont encouragé l’émergence d’organisations comparables dans les pays partenaires. Le réseau Transform des partis de gauche radicale en est un exemple. L’émergence, il y a quelques années de «fondations politiques au niveau européen» en est un autre.

 

Categories: PECO

Primaire à droite : Juppé en Corrèze, aux côtés de Claude Chirac

LeParisien / Politique - Fri, 04/11/2016 - 15:18
Voilà qui devrait agacer Nicolas Sarkozy. Ce samedi, Claude Chirac devrait apparaître aux côtés de son concurrent et favori à la primaire de la droite, Alain Juppé, qui effectue un déplacement en Corrèze....
Categories: France

The EU’s future trade hinges on Brexit terms

Europe's World - Fri, 04/11/2016 - 15:13

As Theresa May and her new government prepare to trigger Article 50, many questions have been raised over how the UK’s exit will affect EU trade policy and the fate of ongoing external trade negotiations. These issues are intrinsically connected to the formation of the UK’s future trade relationship with the EU, so until the withdrawal agreement is finalised, there will be no change in the formal negotiating strategy of the EU. But despite this best intention, Brexit may have several unintended ill effects.

Initially, the European Commissioner for Trade, Cecilia Malmström, sought to provide reassurance that everything will proceed normally. The UK is – and will for at least another two years formally be – an EU member state. It is, however, questionable whether negotiators can ignore the elephant in the room. A well-noted issue is the UK’s traditionally open and liberal approach to trade. Politically, it is unacceptable for the UK to continue shaping EU trade policy. But losing this voice will certainly have an impact, with the balance of power in the European Council shifted and the types of mandates the European Commission receives from member states altered. We should also take into account the possibility that the UK’s economic structure may change depending on what kind of economic and trade policies the British government seeks to pursue outside the EU. And this is on top of the broader EU trade issues such as the growing popular opposition to trade deals and the recent decision to make the Comprehensive Economic and Trade Agreement (CETA) with Canada a so-called “mixed” agreement. This, and several other issues, will diminish the confidence of external partners in the EU as a reliable trade and negotiating partner.

Talks on the Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP) are progressing, but with significant hurdles still to be overcome. The UK is, in general, one of the member states most willing to show openness in overcoming the many hurdles that block the way to a deal. Its absence may dampen hopes of concluding a more comprehensive agreement soon. The US trade representative has already indicated that the negotiations will need to be adjusted to account for Brexit. That could change the final agreement. The British market’s importance to the US is undeniable, so it’s difficult to imagine this issue not being addressed by American negotiators.

The EU may need to adapt its strategy accordingly. There may be options for including the UK in a future deal, such as by opening up TTIP for other countries to join. Another solution could be that the UK negotiates a parallel US trade deal modelled on TTIP.

“Britain’s withdrawal negotiations must start as soon as possible to remove uncertainty from current and future EU and UK trade negotiations”

The EU’s negotiations with the Association of Southeast Asian Nations (ASEAN) have been suspended since 2009, but bilateral free trade agreements with individual ASEAN members are being pursued. Brexit or not, I don’t think this situation would have changed. ASEAN countries’ trade relations with the UK may alter, depending on the future EU-UK relationship and the fact that the UK is an important trading partner for several ASEAN members. The UK will prioritise free trade deals with ASEAN countries, so depending on the individual agreements, this may influence
future negotiations that the EU conducts. Free trade negotiations that have already been concluded are unlikely to be affected at this stage.

The UK’s withdrawal may have greater consequences for the eventual content of the EU’s bilateral deal with India. The negotiations have ground to a halt, and recent attempts to breathe new life into them seem fruitless. One of the sticking points – wines and spirits – may be influenced by the UK’s withdrawal due to the relevance of whisky for bilateral trade relations, as British producers
seek to tap into one of the world’s biggest consumer market for the spirit. But Brexit may also help the EU-India talks progress, as the UK’s concerns over “Mode 4”, covering the movement of skilled workers, could cease to be an obstacle.

The EU’s negotiations with Japan have similarly stalled of late. At this May’s G7 summit in Ise-Shima, leaders expressed their willingness to resume the negotiations, but ultimately we will have
to see how this develops, especially after Japan’s recent upper-house elections. Outstanding issues still need to be resolved, and as with other trade deals, the removal of UK interests in an EU trade deal with Japan could impact the way negotiations move forward, especially considering Japanese business interests in the UK.

At this stage, these questions revolve around a highly uncertain and theoretical issue. The key, in terms of impact on EU trade negotiations, will be the type of relationship negotiated between the EU and the UK. If the UK retains full access to the EU’s single market, the impact could be minimal as market access conditions for external trading partners wouldn’t change, or at most only to
a small degree. The EU would retain its negotiating power and its attractiveness as a partner. In my view, Britain’s withdrawal negotiations must start as soon as possible to remove uncertainty from current and future EU and UK trade negotiations. This will be instrumental in ensuring that the EU remains a credible, strong and reliable negotiating partner.

IMAGE CREDIT: CC / FLICKR – European Parliament

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Categories: European Union

FIFA Fines Kosovo, Croatia for Fans' Racist Chants

Balkaninsight.com - Fri, 04/11/2016 - 15:02
FIFA has fined both Kosovo’s and Croatia’s football associations for fans chanting racist insults at Serbs at a World Cup qualifying match played between the two countries in Albania.
Categories: Balkan News

Gabon: les journalistes des «Echos du Nord» toujours en garde à vue

RFI /Afrique - Fri, 04/11/2016 - 14:59
Au Gabon, 20 personnes, dont neuf journalistes, ont été arrêtées jeudi après une descente de police dans les locaux du journal d’opposition Echos du Nord. Neuf personnes sont toujours détenues après avoir passé la nuit au poste.
Categories: Afrique

Apu...

Balkáni Mozaik Blog - Fri, 04/11/2016 - 14:56

1994. november 4. A maihoz hasonlóan verőfényes reggel, a Ferihegy 1 galériáján lévő repülési igazgatói iroda három helyiségének hatalmas ablakain ömlik be a napfény, érkeznek a pilóták, kávé illat van, nevetés, hívás jön a vezérigazgatótól, szokásosan, vidáman indul a nap.

Aztán egyszer csak történik valami, és minden megváltozik, már semmi nem lesz olyan, mint előtte volt.

Csörög a telefon, anyukám hív. A tárgyalóban vettem fel, mert a titkárságon a pilóták beszélgettek, várakoztak. Lassan beszél, nem is nagyon értem, hogy miért hívott, az ajtóból az egyik típusfőpilóta kézzel-lábbal mutogat, kérdezne valamit, és én türelmetlenül mondom a kagylóba: anyu, mondd már, mi van, várnak rám, mennem kell, majd visszahívlak. És akkor azt mondta: apád meghalt.

És ezután már semmi nem olyan, mint előtte volt. Soha többet nem olyan, mint előtte volt.

Már nem hallottam a vidáman sztorizó hajózókat, már nem láttam az ablakon beömlő napsugarakat. Már csak értetlenül néztem magam elé. És azt gondoltam: ez mekkora hülyeség, hát tegnap este beszéltünk!

De az ott akkor a kőkemény valóság volt. Édesapám ma huszonkét éve reggel ébredés után, 82 éves korában meghalt.

Azóta semmi nem ugyanolyan, mint előtte volt.

Tanúja volt szinte az egész XX. századnak. Annak minden jó és rossz időszakának. Sváb családban született 1912-ben egy nagyon kicsi Fejér megyei faluban. Hat elemit végzett végig kitűnő eredménnyel, aztán a szülei, az én nagyszüleim, akiket sajnos soha nem ismerhettem, szabónak taníttatták, mert ahogy nekem mesélte, édesanyja úgy akarta, olyan szakmája legyen, amit mindig meleg helyen végezhet.

Ez így is volt, igaz, a háborúban a fronton nem volt meleg helyiség, de ott is varrt, ha kellett. Azon kevesek közé tartozott, akik élve jöttek vissza az orosz frontról. Kitüntetéssel és élve.

Aztán az évek óta gyűjtögetett vég szöveteket a felszabadítók magukkal vitték, a szalonnyitás dédelgetett vágya semmivé foszlott. Maradt az egyszemélyes „maszek” férfiszabóság.

Már 48 éves volt, amikor első és egyetlen gyermekeként megszülettem. Amit szeretetben, féltésben, óvásban, gondoskodásban, nevelésben egy gyereknek meg lehet adni, azt én mindent megkaptam, sőt még annál is többet. Olyan sziklaszilárd biztonságban voltam mellette, amit akkor nem is értékeltem, csak tudomásul vettem.

Amikor 1986-ban megkezdtük a bukaresti kiküldetésünket és már a repülőtéren voltunk, könnyes szemmel kérdezte: hát, mégis elmentek? Az utolsó percig nem akarta elhinni, hogy elköltözünk, hogy nem találkozunk csak nagyon ritkán, hogy nem tudunk beszélni minden nap legalább telefonon, hogy imádott három éves unokáját nem láthatja.

Az éves szabadságunk egy részét náluk töltöttük, együtt izgultuk végig 1989 karácsonyát a tv előtt, ők vigyáztak a lányomra, amikor 1990. január 2-án visszamentünk és őt otthon hagytuk, mert nem tudtuk, mi vár minket Romániában. Hozzájuk vittem haza a gyereket, amikor a bányászok megszállták Bukarestet. Mindig, mindenben számíthattam rá.

Alig akarta elhinni, hogy 1993. szeptember 3-án végleg hazaköltözünk, letelt a kiküldetés. Hívő ember volt, szoros kapcsolatban a katolikus egyházzal. Megköszönte, hogy az unokáját katolikus általános iskolába írattuk, pedig ennek nagyon földhözragadt oka volt, de ez egy másik történet. Életének egyik legszebb napja volt az ő első áldozása. Örülök, hogy azt még megélte, hiszen hazaköltözésünk után mindösszesen 14 hónapot töltöttünk együtt, amikor eljött az a nap, ami után már semmi nem olyan, mint előtte volt.

Csak később gondoltam végig, hogy talán a jó embere ajándéka, hogy így mehetnek el, fájdalom és szenvedés nélkül. Ha ez így van, akkor ő biztosan megérdemelte, hogy így mehessen el, hogy ne kelljen betegségtől szenvednie, mert ő jó ember volt. Kevés nála becsületesebb, tisztességesebb, intelligensebb emberrel találkoztam. Az otthonról hozott példát igyekeztem és igyekszem a saját családomban is tovább vinni. Munkaszeretetét, emberségességét továbbadni az unokáinak, a kisebbnek is, aki már halála után született.

A huszonkét év alatt egyetlen nap sem múlt el, hogy ne gondoltam volna rá, és azóta semmi nem olyan, mint előtte volt.


Categories: Nyugat-Balkán

Gyergyószentmiklóson lép fel a David Yengibarian Trió

Székelyhon.ro (Románia/Erdély) - Fri, 04/11/2016 - 14:55

A Gyergyói Jazz Klub következő fellépője a David Yengibarian Trió. A három elismert művész, David Yengibarian – harmonika, Bata István – bőgő, Badics Márk – dob, november 9-én, szerdán 18 órától játszik az gyergyószentmiklósi örmény katolikus templomban.
Kategória: Aktuális/Gyergyószék

Bénin: comparution en flagrant délit devant le tribunal pour Sébastien Ajavon

RFI /Afrique - Fri, 04/11/2016 - 14:53
Au Bénin, le sort de Sébastien Ajavon est en train de se jouer. Le tribunal doit en effet se prononcer ce vendredi 4 novembre 2016 sur les suites judiciaires de la garde à vue du chef du patronat béninois. L'homme d'affaires, arrivé troisième à la présidentielle de mars, a passé sept nuits à la brigade de gendarmerie de Cotonou. Il a été arrêté après la découverte de 18 kg de drogue dans un conteneur destiné à sa société.
Categories: Afrique

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