Emmanuel Macron est allé jeudi à Berlin réclamer davantage de « solidarité » financière en zone euro, dans le cadre de son projet de refondation de l’Europe. « Sur le plan économique et monétaire, nous devons mieux réarticuler responsabilité et solidarité », a-t-il déclaré à la presse, aux côtés d’Angela Merkel. Mais la chancelière allemande s’est montrée très réservée face aux différentes propositions, déjà largement revues à la baisse, du président français.
Les manifestations contre le gouvernement se succèdent depuis une semaine à Erevan. Le pic a été atteint mardi avec 40 000 personnes, ce qui représentait le plus grand rassemblement de ces dernières années dans ce petit pays du Caucase. Jeudi, ils étaient encore des milliers dans la rue à l’appel de l’opposition qui a proclamé le « début d’une révolution de velours ». L’objet de leur colère ? L’élection le 17 avril par les députés de l’ex-président Serge Sarkissian (2008-2018) au poste de premier ministre, une semaine à peine après la fin de son deuxième mandat de cinq ans.
Le président de la République italienne, Sergio Mattarella, a confié un mandat « exploratoire » à Maria Elisabetta Alberti Casellati, présidente du Sénat et membre du parti de Silvio Berlusconi, Forza Italia. Elle a la tâche de vérifier si la coalition dite de centre droit (Ligue du Nord et Forza Italia), arrivée en tête des élections du 4 mars dernier, est en mesure de trouver une majorité parlementaire avec le Mouvement 5 étoiles (M5S). Elle devrait, selon toute probabilité, échouer : le M5S, premier parti avec 32,7 % des voix, a mis son veto à un gouvernement soutenu par Forza Italia.