Le gouvernement a présenté en Conseil des ministres le premier volet de sa réforme institutionnelle, sans lever les inquiétudes soulevées par un texte qui rogne sévèrement les pouvoirs du Parlement.
Le président de la République a annoncé que l’État reprendrait « pour partie, progressivement » la dette de la SNCF à partir de 2020. Cela ne permet pas de répondre aux exigences de développement du service public ferroviaire. En outre, aucun projet réel de développement du transport ferroviaire au service des besoins sociaux et écologiques, des besoins des gens comme des territoires, n’est présenté par le gouvernement.