Par Emmanuel Argo, membre de Chatham House à Londres et de la Société d’Histoire de l’Université d’Oxford (1).
Jeudi 28 juin, au retour d’un débat auquel j’avais participé la veille en Chalosse avec un paysan et un syndicaliste enseignant devant un public d’agriculteurs et d’élus ruraux sur la nécessité d’une politique d’aménagement du territoire qui maintienne des activités économiques et des services publics partout, le premier train reliant Dax à Paris ne partait qu’à 14H46 pour arriver à la Capitale à 18H08 après un unique arrêt à Bordeaux. Mais l’affichage montrait qu’environ 75% des destinations des villes de la région reliées par voie ferrée se faisaient en autocar. Dans la France profonde, le tableau d’affichage de la gare d’une ville moyenne est souvent un révélateur du recul des services publics dans ce pays au cours des dernières décennies. Hier, l’heure tardive de mon train m’a laissé le temps de suivre une manifestation entre l’hôpital et la gare pour la défense des services publics.
JSA (Joint Security Area) de Park Chan-wook, Tully de Ivan Reitman et Un couteau dans le cœur de Yann Gonzalez, retrouvez les choix cinéma de notre chroniqueur.
Sollicité par l’Humanité, le ministère français des Affaires étrangères se borne à « espérer » la libération de ce ressortissant français incarcéré depuis dix mois dans le cadre de la « détention administrative », alors qu’aucune charge ne lui a été signifiée.
Le directeur de l’Humanité, Patrick Le Hyaric, et le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, étaient aux côtés de Laurent Brun, le secrétaire général de la CGT Cheminots, et de Pascal Torre, membre de la délégation du PCF arrêtée en Turquie lors des élections, pour lancer jeudi soir le premier rendez-vous de mobilisation autour du bon de soutien au journal qui donne le droit d’entrer à la Fête. Un rendez-vous qui sera plus que jamais combatif et solidaire.
Sa Manujesté et les deux corps du Petit Prince