Le Parti socialiste a voté à 54 %, dans la nuit de mardi à mercredi, un moratoire sur sa participation à la Nupes. L'union de la gauche, née lors de législatives de juin 2022, battait de l'aile depuis l'absence de condamnation claire par La France insoumise des attaques menées par le Hamas contre Israël.
L’ex-premier ministre souhaite que l’élu Horizons se lance pour les municipales. Ce dernier plaide pour une «alternance positive» après deux mandats d’Anne Hidalgo.
CONTRE-POINT - La maison LFI est désormais fracturée et le crédit du tribun révolutionnaire s’est effrité dans l’opinion.
DÉCRYPTAGE - Le président de la délégation française au Parlement européen attendait d’être choisi pour prendre la tête de liste des Républicains aux Européennes.
DÉCRYPTAGE - Éric Ciotti, président des Républicains, a dévoilé mardi matin les ambitions de son parti pour le redressement des comptes publics et une relance de l’économie nationale.
La Nupes est-elle en train d'imploser ? Jean-Luc Mélenchon a semblé acter mardi la fin de cette alliance politique. Il accuse le patron des socialistes de l'avoir rompue en affirmant que le leader de la France insoumise ne pouvait plus "être celui qui incarne l'ensemble de la gauche et de l'écologie". Depuis l'attaque du Hamas, Jean-Luc Mélenchon refuse de qualifier le mouvement islamiste de "terroriste".
Répondant à une question de la patronne du groupe Insoumis, Mathilde Panot, la première ministre a condamné l'attitude des mélenchonistes depuis les attaques du Hamas, qui «manquent à la condamnation unanime de la barbarie».
Le terroriste originaire du Caucase, soupçonné d'avoir tué un enseignant à Arras, a été mis en examen mardi soir par un juge d'instruction antiterroriste pour assassinat et tentatives d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, ainsi que pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.
Les craintes d'une importation en France du conflit entre Israël et le Hamas justifient-elles d'entraver la liberté fondamentale de manifester ? La plus haute juridiction administrative en France doit se prononcer sur cette question mardi, en pleine polémique sur l'interdiction générale des rassemblements pro-palestiniens.
La France a rendu hommage lundi à Dominique Bernard, un professeur de lettres tué à Arras par un ex-élève radicalisé. À 14 h, une minute de silence a été observée dans tous les établissements scolaires. "Jamais la barbarie ne l'emportera, jamais la République ne pliera face au terrorisme", a déclaré la Première ministre Élisabeth Borne à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), au collège où enseignait Samuel Paty.
CONTRE-POINT - En prônant un «État impitoyable», le président de la République montre qu’il a pris la mesure de la gravité de l’attentat d’Arras. Mais attention aux contrecoups politiques.
DECRYPTAGE - L’entourage d’Eric Ciotti déplore les tergiversations de l’exécutif face aux propositions de la droite défendues ces derniers mois concernant la loi immigration.
RÉCIT - Le gouvernement vante la fermeté de son texte et appelle la droite à le voter cet automne.
Symbole de la volonté de l’exécutif d’afficher sa fermeté, Emmanuel Macron a exhorté ses ministres, lundi, à "incarner un État impitoyable" face au terrorisme. Le gouvernement tente ainsi de répondre aux accusations de la droite et de l’extrême droite en mettant l’accent sur les expulsions des étrangers radicalisés et la nécessité de voter la future loi Immigration.
Après l’attaque terroriste d'Arras perpétrée vendredi, le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal a annoncé vouloir "aller plus loin" dans la sécurisation des établissements scolaires. Si certains collèges et lycées ont déjà opté pour des mesures plus drastiques comme des détecteurs de métaux ou des systèmes d'alarme, ces dispositifs peinent à faire leurs preuves.
Trois ans jour pour jour après l'assassinat de Samuel Paty, la France rend hommage lundi à Dominique Bernard, un professeur de lettres tué à Arras par un ex-élève radicalisé. À 14 h, une minute de silence a été observée dans tous les établissements scolaires.
Une minute de silence sera respectée, lundi, à 14 h, dans les collèges et lycées de France, en hommage à Dominique Bernard, l'enseignant tué à Arras dans un attentat islamiste, et à Samuel Paty, décapité en 2020. Un "temps d'échange" au sein des équipes éducatives est prévu. Emmanuel Macron a aussi demandé que les fichiers des personnes radicalisées susceptibles d'être expulsées du pays soient réexaminés pour s'assurer qu'il n'y ait pas eu "d'oubli".
Un assaillant radicalisé sous surveillance, un frère en prison dans un dossier lié au jihadisme, un autre détenu "au profil vraiment inquiétant" et six autres personnes en garde à vue : que sait-on ce dimanche de l'enquête sur l'attentat d'Arras qui a coûté la vie à un enseignant et blessé trois autres personnes ?
Plusieurs milliers d'Arrageois ont rendu hommage dimanche à Dominique Bernard, l'enseignant de 57 ans tué vendredi dans un attentat islamiste. Les participants ont observé une minute de silence sur la Grand'Place de la ville, avant de se rassembler pour déposer des roses blanches en hommage à la victime.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a déclaré samedi qu'il existe "une atmosphère de jihadisme évidente" en France, en lien avec les récentes attaques du Hamas en Israël, au lendemain du meurtre d'un enseignant dans un lycée d'Arras. Il a ajouté qu'à sa connaissance, il n'y avait pas eu de failles des services de renseignements.
Pages