Le président de la République, qui avait promis de revenir rapidement devant les Français après sa décision surprise de dissoudre l'Assemblée nationale au soir du résultat des européennes catastrophiques pour son camp, a donné, mercredi, une conférence de presse. Il s'est notamment exprimé sur sa stratégie visant à s'assurer une majorité claire pour le reste du quinquennat afin de contrer le Rassemblement national, qui se trouve aux portes du pouvoir.
En annonçant une alliance avec le RN, Eric Ciotti, président des Républicains, a provoqué la colère des cadres du parti. Florence Portelli, vice-présidente Les Républicains est l'invitée de Mardi politique. Elle estime qu'Eric Ciotti vient d'asséner "un coup de poignard" à sa famille politique. Les partis de gauche tentent, quant à eux, de trouver un accord pour contrer le RN. David Cormand, eurodéputé écologiste, est aussi l'invité de Mardi politique cette semaine.
Partisan d'une alliance avec le RN, Éric Ciotti, le président de LR, a été exclu mercredi de son parti "à l'unanimité" d'un bureau politique. De son côté, Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux européennes, a appelé à soutenir les candidats du RN. Un peu plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron a appelé à un rassemblement autour de la majorité présidentielle en vue des législatives. Jean-Luc Mélenchon est quant à lui resté évasif à propos d'une possible nomination à Matignon en cas de victoire du nouveau "Front populaire". Retour sur les événements de la journée de mercredi.
Deux jours après l'annonce de législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, la gauche s'organise autour d'un "front populaire". Les Écologistes, la France Insoumise, le Parti socialiste et le Parti communiste présenteront des candidatures uniques dans chaque circonscription. Mais de nombreuses questions restent en suspens, notamment la place de Jean-Luc Mélenchon, leader insoumis devenu un repoussoir pour nombre de ses anciens alliés.
Au lendemain de l'annonce d'un accord entre les principaux partis de gauche, Les Républicains s'allient au Rassemblement National pour les élections législatives. Marine Le Pen a salué un "choix courageux", tandis que des cadres du parti demandent la démission d'Éric Ciotti. Quelles sont les conséquences de ce rapprochement entre la droite et l'extrême-droite ? Quel programme pour la nouvelle union de la gauche ? Quelle stratégie du côté du camp présidentiel face à ces manœuvres politiques ?
Le jeu des alliances électorales à l’extrême droite pour les législatives du 30 juin et 7 juillet semble avoir fait sa première victime : le parti Reconquête d’Éric Zemmour et Marion Maréchal. Cette dernière a confirmé que le Rassemblement national de Jordan Bardella lui avait refusé toute alliance, tout en laissant la porte ouverte au parti Les Républicains d’Éric Ciotti.
Après plusieurs heures de négociations, les différents partis de gauche ont emboîté le pas à l'appel de François Ruffin (LFI) et lancé lundi soir une union des gauches et la "constitution d'un nouveau front populaire", dans le cadre des élections législatives anticipées. La formule fait référence à la coalition, qui en 1936, avait permis à la gauche de l'emporter sous l'égide de Léon Blum. Mais en quoi a-t-elle consisté ? Petit rappel historique.
Accusé de "déloyauté répétée" à l'égard de Radio France, Guillaume Meurice a été licencié pour faute grave par la radio publique. L'humoriste avait réitéré à l’antenne en avril une blague sur Benjamin Netanyahu qui avait déjà fait polémique en octobre dernier. La plaisanterie lui avait valu des accusations d'antisémitisme et une plainte classée sans suite.
Le patron des Républicains (LR) Éric Ciotti a provoqué mardi un séisme dans son parti en annonçant que la droite avait "besoin d'une alliance" avec le Rassemblement national (RN) pour les législatives des 30 juin et 7 juillet. Une sortie saluée par Marine le Pen comme un "choix courageux". De son côté, le Premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé qu'il mènerait "cette campagne" pour la majorité. Voici le fil du 11 juin 2024.
Les Républicains sont au bord de l'implosion. Leur chef de file, Éric Ciotti, a provoqué un séisme mardi au sein de son parti en appelant à rejoindre les rangs du Rassemblement national de Jordan Bardella, déclenchant une vague d'indignation bien au-delà de la droite. De son côté, le Premier ministre Gabriel Attal est sorti de son silence pour annoncer qu'il allait mener la campagne des législatives pour "éviter le pire".
En décidant contre toute attente de dissoudre l'Assemblée nationale en réponse à la défaite de son camp aux élections européennes, Emmanuel Macron prend le risque d'ouvrir les portes du pouvoir en France au Rassemblement national. Un pays de plus en Europe prêt à succomber à la vague populiste ?... On va plus loin avec Alban Mikoczy et Gauthier Rybinski.
Ce week-end plusieurs faux articles, imitant des médias français sont apparus sur les réseaux sociaux. Leur but : influencer le scrutin des Européennes. Tous critiquent Emmanuel Macron et font l’éloge du Rassemblement national. Ces fausses informations s'inscrivent dans une opération russe baptisée "Matriochka".
Au lendemain de l'annonce surprise de la dissolution de l'Assemblée nationale française, les partis de gauche ont appelé lundi soir "à la constitution d'un nouveau front populaire" et indiqué vouloir "soutenir des candidatures uniques dès le premier tour" des élections législatives. Pendant ce temps-là, le Rassemblement national, arrivé en tête des élections européennes, a discuté d'une alliance avec Reconquête et a "tendu la main" aux Républicains.
Comment débloquer l’ascenseur social ? Comment permettre à chacun d’atteindre la position qu’il mérite, et non celle dont il hérite ? L’accès à l’éducation est la mère de toutes les batailles. Exemple : La Chance, une association française qui permet aux jeunes les plus modestes de préparer les écoles de journalisme.
Pour répondre à la victoire de l'extrême droite aux élections européennes, Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale. Une décision qui pourrait se retourner contre le camp du président de la République qui "a pris son risque", selon les analystes interrogés par France 24.
Au lendemain des élections européennes marquées par une victoire du Rassemblement national (RN), qui a obtenu plus de 31 % des suffrages exprimés, le président français s'est rendu en présence de son homologue allemand Frank Walter-Steinmeier à Oradour-sur-Glane, 80 ans après le massacre des habitants de ce village français par les nazis.
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