Nous nous insurgeons contre tout amalgame qui se ferait entre notre juste lutte dans l’exercice du droit de grève et de manifestation pacifique et responsable et des actes de vandalisme utilisés pour discréditer le mouvement qui combat la loi travail.
Pour la présidente du groupe Communiste, républicain et citoyen (CRC) au Sénat, le chef de l'État "porte atteinte au droit constitutionnel de manifester" quand il annonce qu'il n'y aura plus d'autorisation de manifester si les "biens et des personnes" sont menacés. La CGT estime de son côté que "menacer d'interdire les manifestations était le signe d'un gouvernement aux abois".
Le ministre de l’agriculture a annoncé sept mesures en faveur des agriculteurs victimes des inondations. Une solution d’urgence qui ne règle pas le fond du problème.
Le Premier Ministre vient d’accuser la CGT d’être responsable des violences intervenues en marge de la manifestation nationale du 14 juin, à Paris, contre le projet de loi travail.
La CGT tient à rappeler au Premier Ministre que cette mobilisation, comme les précédentes, n’a pas été organisée par la CGT mais par 7 organisations syndicales de salariés et de jeunesse qui, depuis 4 mois, dans l’unité, demandent le retrait de ce texte régressif.