La navigatrice, qui a tenu son carnet de bord hebdomadaire dans l’Humanité durant le Vendée Globe, a été chaudement accueillie ce mercredi 24 février aux Sables-d’Olonne. Retour sur les moments forts de sa course saluée par de nombreux spécialistes.
Pourquoi raconte-t-on sa vie ? Le dossier de la Pensée aborde cette question, sous le titre « Autobiographies » et par la plume de cinq auteurs. Magali Rigaill expose comment Jean-Paul Sartre évoque son enfance selon un dispositif rhétorique qui scelle un « adieu à la philosophie ».
La nouvelle revue semestrielle, dirigée par Jean-Numa Ducange et Éric Aunoble, sera à la fois académique et militante. Son premier numéro est consacré à Engels, bicentenaire de sa naissance oblige.
Son premier roman, 1 144 Livres (2018), se présentait comme un hommage à la littérature et à la lecture. Cette fois, le propos se fait plus acerbe, pour aborder un tout autre sujet, même s’il s’agit encore de lire. Non plus des textes littéraires, mais des scénarios qu’une chaîne de télévision, France Fiction, soumet pour avis à des collaborateurs extérieurs.
Nous avons relevé en matière de prononciation un phénomène curieux. La réapparition fréquente du o ouvert, là où, dans le français commun, tel qu’on le parle en Île-de-France, on attendrait un o fermé. Par exemple prononcer le o de côte comme celui de cote dans l’expression « avoir la cote ». Ou ne pas faire la différence entre notre et le nôtre. Comme si l’accent circonflexe avait disparu. Ou plutôt comme si les gens s’étaient convertis à l’accent du Midi. Pour cette seule voyelle et pas pour la façon méridionale de faire chanter les mots et les phrases.
Ah, la destruction créatrice, cette tarte à la crème de l’économiste Joseph Schumpeter (1883-1950). Le mouvement naturel de l’économie, comme les marées sont le mouvement de la mer. Quand des entreprises ferment, quand des emplois sont supprimés, combien de nouveaux champs s’ouvrent à l’innovation, à l’esprit d’entreprise… Pas faux, en un sens, mais en tout cas tout aussi vrai que ces communiqués de guerre où chaque recul de la ligne de front ouvre de nouveaux espaces à la reconquête.
Loin de l’école à la Blanquer et du dépeçage d’une institution scolaire déboussolée, les enseignants Freinet continuent d’ouvrir la voie à d’autres pratiques, à la fois émancipatrices et joyeuses, comme le montre leur récent manifeste.
Déo Namujimbo est un journaliste congolais que la dictature de Joseph Kabila et les menaces sur sa vie ont conduit à se réfugier en France en 2009, un an après l’assassinat de son jeune frère Didace, qui travaillait pour la radio de l’ONU.
Devenue journaliste, Nesrine Slaoui dit avec ses mots le sens et la force du mouvement qui fut le sien, dans ce livre où elle raconte et analyse avec lucidité et sensibilité tout ce qu’a signifié pour elle « sortir » du milieu social et culturel dans lequel elle a grandi, frappé d’illégitimité.