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EGYPTE : Cinq exécutions, dont quatre pour un attentat

Wed, 03/01/2018 - 11:27

Cinq personnes été exécutées par pendaison hier en Egypte, dont quatre pour un attentat à la bombe, meurtrier, a-t-on appris auprès de responsables sécuritaires. Ces pendaisons interviennent quelques jours après celles de 15 personnes reconnues coupables d’attaques «terroristes» contre des militaires et des policiers dans le Sinaï. Il s’agissait de la plus importante exécution collective en Egypte depuis la pendaison de six jihadistes en 2015.
Quatre des détenus exécutés mardi ont été condamnés par un tribunal militaire pour un attentat à la bombe en 2015 dans un stade au nord du Caire qui avait coûté la vie à trois élèves officiers. Ils ont été accusés d’avoir des liens avec la confrérie des Frères musulmans dont était issu l’ex-président Mohamed Morsi, renversé par l’armée en 2013 après un an au pouvoir et des manifestations de masse contre son régime. Le cinquième détenu a été condamné dans une affaire criminelle de droit commun, ont indiqué les sources sans autres précisions. Les attaques de jihadistes ont tué des centaines de policiers et soldats depuis la destitution de Mohamed Morsi. Et les tribunaux ont depuis condamné des centaines d’islamistes à mort, même si beaucoup ont échappé à la peine capitale en faisant appel.

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Opérations d’importation de marchandises : Les nouvelles mesures d’encadrement fixées

Wed, 03/01/2018 - 11:18
Les nouveaux mécanismes d’encadrement des opérations d’importation de marchandises ont été précisés hier par le ministère du Commerce dans un communiqué. Tout d’abord, le ministère note que pour l’année 2018, les opérations d’importation de marchandises peuvent être opérées librement conformément aux dispositions de l’Ordonnance de juillet 2003, modifiée et complétée, relative aux règles générales applicables aux opérations d’importation et d’exportation de marchandises ainsi que celles prévues par la loi de finances pour 2018. Cependant, ajoute-t-il, des mesures d’encadrement spécifiques aux importations de certaines marchandises sont introduites à travers des dispositifs à caractère tarifaire, quantitatif et bancaire notamment. Mesures à caractère tarifaire Concernant les mesures à caractère tarifaire prévues par les dispositions de la loi de finances pour 2018, le ministère cite l’élargissement de la liste des marchandises soumises à la Taxe intérieure de consommation (TIC) au taux de 30%, pour 10 familles de produits finis. Il s’agit du saumon, fruits secs sans coques et autres fruits séchés, épices, sucreries, confiserie, préparations à base d’extraits et d’essence (liquide et autres), modems et décodeurs numériques, appareils avertisseurs d’incendies, appareils électriques avertisseurs et micro-ordinateurs (la désignation des produits et leurs positions tarifaires sont précisées dans l’article 32 de la loi de finances pour 2018). Il cite aussi le relèvement des droits de douane pour 32 familles de produits finis: graines de tournesol, ouvrages en matière plastique, fours pour cuisson, appareils pour filtration des eaux, appareils pour filtration des boissons, appareils pour filtration des huiles minérales, parties de filtre à air, appareils de levage, ponts roulants, portiques mobiles, consommables informatique, micro-ordinateurs portatifs et tablettes, unités centrales de traitement et serveurs, unités de mémoire, lecteurs de carte mémoire, articles pour tuyauterie, parties pour modems et téléphones et autres, cartes de décryptage, appareils connecteurs, câbles électriques, bennes à ordures, carrosseries pour tracteurs et camions, remorques frigorifiques, préparations d’arachides, confiture, articles de robinetterie, transformateurs électriques, compléments alimentaires, sodas et eaux minérales, piles et batteries, téléphones cellulaires et boissons (la désignation des produits et leurs positions tarifaires sont précisées dans l’article 115 de la loi de finances pour 2018). Mesures à caractère quantitatif Concernant les mesures à caractère quantitatif, le ministère du Commerce précise qu’il s’agit de la suspension provisoire à l’importation de 45 familles de produits finis. Ce dispositif s’applique sur le fromage, yaourt et produits lactés, fruits secs, fruits frais (à l’exception de la banane), légumes frais (à l’exception de l’ail), viandes (à l’exception de certaines catégories), dérivés de maïs, préparation de viandes, préparation de poissons, sirop de glucose, chewing-gum et bonbons, chocolats, produits de viennoiserie, pâtes alimentaires, dérivés de céréales, conserves de légumes, tomates préparées ou conservées, confitures et gelées, fruits conservés ou préparés, jus, préparations alimentaires, préparations pour soupes et potages, eaux minérales, pigments, arômes, papiers d’hygiène, dextrine et autres amidons, produits plastiques finis et semi finis, caisses et caissettes en bois, papier hygiénique, tapis, ouvrages en asphalte, marbre et granit finis, céramique finie, glace et verre, moissonneuse batteuse, articles de robinetterie sanitaire, fils et câbles, tracteurs agricoles, chaises et meubles, lustres, produits détergents, ciments, articles électroménagers et téléphones mobiles. Les suspensions à l’importation de ces biens et marchandises « sont limitées dans le temps »,  souligne le ministère en avançant qu’ « il sera procédé à leur levée progressivement mais avec ou sans le maintien ou l’augmentation des taxes et autres droits frappant l’importation et la commercialisation de ces produits ». La désignation des produits et leurs positions tarifaires sont précisées par les dispositions du décret exécutif pris en application de l’article 116 de la loi de finances pour 2018. Contingent quantitatif pour les véhicules automobiles Le ministère du Commerce indique également qu’il est mis en place un contingent quantitatif pour les véhicules automobiles à l’exclusion des collections CKD/SKD destinées au montage de véhicules. Le contingent portera sur les positions tarifaires 87-01, 87-02, 87-03, 87-04 et 87-05 (notamment les véhicules de tourisme, les véhicules de transport de marchandises et les véhicules de transport de personnes). L’accès aux licences d’importation et plus particulièrement celles devant régir les contingents tarifaires fixées dans le cadre de l’Accord d’Association avec l’Union européenne, s’effectuera par voie d’adjudication, sur la base d’une mise à prix, par référence au modèle de cahier des charges approuvé par l’arrêté interministériel fixant les conditions et les  modalités d’accès par voie d’enchères au contingent ou à ses tranches, note la même source. L’avis public d’ouverture du contingent précisera la nature et la consistance des marchandises dont l’importation est soumise à l’obtention d’une licence. Seuls les opérateurs économiques, dont l’activité de production ou de distribution est liée directement aux produits soumis au contingent ouvert, peuvent soumissionner pour l’accès au contingent ou à ses tranches. La désignation des produits et leurs positions tarifaires sont précisées dans les avis d’ouverture du contingent Autres mesures encadrant les opérations de commerce extérieur           Par ailleurs, le ministère rappelle qu’en application du règlement de la Banque d’Algérie daté d’octobre 2017, les domiciliations bancaires relatives à l’importation des marchandises destinées à la revente en l’état et ne constituant pas un intrant industriel, doivent être accomplies dans un délai minimum d’un (1) mois avant la date d’expédition de ces marchandises avec une couverture financière de 120% du montant de l’opération. Le document exigé au moment de la domiciliation bancaire est le certificat phytosanitaire ou certificat vétérinaire, délivré par les services compétents du ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, pour ce qui concerne l’importation de bananes, blé, viandes bovines, poisson (à l’exception de la sardine), orge et ail. Quand il s’agit de l’importation des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle et de produits toxiques ou présentant un risque particulier, le document exigé est l’autorisation technique préalable, délivrée par les services du ministère du Commerce. Les importateurs ainsi que les producteurs des produits visés et disposant déjà d’une autorisation préalable, devront prendre attache avec la direction de commerce de wilaya territorialement compétente à l’effet de se conformer à la nouvelle procédure d’octroi de l’autorisation préalable en question. Il est exigé un document officiel établi par une autorité dûment habilitée dans le pays de provenance et/ou d’origine, attestant que les marchandises à importer (à l’exception de celles citées ci-dessus) sont effectivement et librement commercialisées sur leur territoire, conformément aux dispositions de l’article 12 du décret exécutif de mai 2012 relatif aux règles applicables en matière de sécurité des produits. Salim H.

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Loi de finances pour 2018 : Le texte publié au Journal officiel

Wed, 03/01/2018 - 11:13
Signée mercredi dernier par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, la Loi de finances pour 2018 a été publiée au Journal officiel no 76. La Loi de finances 2018 prévoit une série de mesures législatives et fiscales allant dans le sens de la consolidation de l’investissement productif et du renflouement des recettes budgétaires tout en maintenant le dispositif de la solidarité nationale. Sur le plan budgétaire, le texte table sur des dépenses globales de 8.628 milliards de dinars (mds DA) composées de 4.043,31 mds DA de dépenses d’équipement et de 4.584,46 mds DA de dépenses de fonctionnement. Le plafond d’Autorisation de programme a été fixé à 3.170,5 mds DA pour couvrir le coût des réévaluations du programme en cours et le coût des programmes neufs susceptibles d’être inscrits au cours de l’année 2018, précise la LF 2018. Outre les dépenses d’équipement mobilisées pour les mêmes secteurs socio-économiques que ceux dans les lois de finances précédentes, il est prévu de puiser dans le budget d’équipement pour le règlement des créances détenues sur l’Etat pour un montant de 400 mds DA. Il s’agit aussi d’opérer une contribution exceptionnelle de 500 mds DA au profit de la Cnas, afin de permettre au gouvernement d’aborder l’année 2018 sans risque d’explosion du dispositif de la protection sociale. Par ailleurs, cette loi table sur des recettes budgétaires de 6.496,58 mds DA (contre 5.635,5 mds DA en 2017), composées de 3.688,68 mds DA de ressources ordinaires (contre 3.435,4 mds DA en 2017) et de 2.807,91 mds DA de fiscalité pétrolière (contre 2.200,1 mds DA). Pour permettre une meilleure prévisibilité à moyen terme de la politique budgétaire et inciter les secteurs à s’inscrire dans un objectif soutenable, le texte a élaboré une estimation des dépenses et des recettes jusqu’à 2020. Pour 2019, elle prévoit ainsi des dépenses de fonctionnement de 4.788,98 mds DA et des dépenses d’équipement de 3.072, 8 mds DA, tandis que pour l’exercice 2020, les dépenses de fonctionnement sont estimés à 4.798, 61 mds DA contre 3.070,05 mds DA pour les dépenses d’équipement. En outre, elle prédit une augmentation des recettes globales à 6.570,1 mds DA en 2019 dont 2.883,9 mds DA de recettes fiscales pétrolières. Sur l’année 2020, les recettes globales devraient poursuivre une trajectoire en hausse pour atteindre 7.008,1 mds DA dont 2.977,11 mds DA de fiscalité pétrolière. Dans le cadre de la solidarité nationale, une enveloppe budgétaire de 1.760 milliards de DA sera allouée aux transferts sociaux durant l’exercice 2018, en hausse de près de 8% par rapport à 2017. Face à la rareté des ressources budgétaires, la LF 2018 autorise le ministère des Finances à procéder à des opérations d’émissions souveraines de titres, à moyen et long termes, destinées aux personnes physiques et morales pour participer au financement des infrastructures ou des équipements publics marchands de l’Etat. Hausse de taxes et préservation de l’environnement  La LF 2018 a révisé à la hausse plusieurs taxes pour contrebalancer la chute des recettes fiscales pétrolières et préserver l’environnement. La Taxe sur les produits pétroliers (TPP) applicable sur les carburants sera augmentée de 5 DA/litre pour l’essence et de 2 DA/litre pour le gasoil. Quant au tarif de la taxe additionnelle sur les produits tabagiques, il a été fixé à 21 DA par paquet, bourse ou boîte. Chaque 21 DA prélevé sera réparti à hauteur de 10 DA au budget de l’Etat, 6 DA au profit du Fonds pour les urgences et les activités de soins médicaux, 2 DA pour le Fonds national de sécurité sociale, 2 DA pour le Fonds de lutte contre le cancer et 1 DA pour le Fonds de solidarité nationale. De surcroît, la partie fixe de la Taxe intérieure de consommation (TIC) des différents tabacs a été révisée en hausse. En outre, une taxe de domiciliation bancaire sur les opérations d’importation est instaurée pour un taux de 1% du montant de l’importation, et ce, pour toute demande de domiciliation d’une opération d’importation de marchandises, sans que le montant ne soit inférieur à 100.000 DA. Dans le cadre de la préservation de l’environnement, les taxes sont augmentées pour les activités polluantes, les eaux usées industrielles, les huiles usagées et les sacs en plastique. Pour lutter contre la spéculation dans le foncier industriel, une pénalité sera payée par tout bénéficiaire de terrain à vocation industrielle mis sur le marché par voie de cession par des organismes publics ou par voie de concession par les Domaines, dans le cas où il demeure inexploité pour une période supérieure à trois (3) ans. La LF 2018 fixe cette pénalité à 5% de la valeur vénale du foncier en question. Aussi, toute entreprise de production et de montage de véhicules lourds et légers, qui accuse du retard dans le respect des engagements qualitatifs, quantitatifs ou du rythme d’intégration nationale, s’expose au paiement d’une amende, avise le même texte. Pour encourager les investissements dans la production des lampes LED qui consomment moins d’énergie, les  droits de douanes appliqués à l’importation de cette catégorie de lampes seront augmentés à 30% contre 5% actuellement. Parmi les mesures-phares de la LF 2018 figure également l’exemption de la TVA les opérations de vente de l’orge et du maïs ainsi que les autres matières destinées à l’alimentation de bétail. Cette mesure s’explique par le fait que la filiale de l’aliment de bétail soit confrontée à d’énormes difficultés liées à la demande croissante des éleveurs pour ces produits et à la cherté de leur prix. Une telle situation a réduit considérablement l’accès des éleveurs aux aliments et a accentué la tension qui prévaut dans le secteur. A travers ce dispositif, il s’agit aussi de maintenir la dynamique de croissance de l’offre et d’encourager la production nationale de ces aliments de bétail. En ce qui concerne le logement public, le Trésor sera autorisé à prendre en charge des intérêts pendant la période de différé et la bonification à hauteur de 100% du taux d’intérêt des prêts accordés par les banques publiques dans le cadre de la réalisation de la 4ème tranche de 120.000 logements de type location-vente (AADL). Dans le cadre du commerce numérique, la LF 2018 stipule que tout agent économique qui offre des biens ou services à des consommateurs doit mettre à leur disposition des terminaux de paiement électronique (TPE) pour leur permettre, à leur demande, de régler le montant de leurs achats par carte de paiement électronique. Ce qui permet l’essor du paiement électronique, l’amélioration de la traçabilité des paiements et le maintien des mouvements des fonds dans le circuit formel. La LF 2018 porte aussi, à travers son article 46, sur des dispositions relatives aux impôts directs et taxes sur le chiffre d’affaires et impôt sur le patrimoine. Nesrine M.

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Le taux de croissance du à 1,4% au 3e trimestre : 2017 Des chiffres en dents de scie

Wed, 03/01/2018 - 11:06

Le taux de croissance du Produit intérieur brut hors hydrocarbures, s’est affiché à 3,1% alors que la loi de finances 2017 l’avait prévu à 3,9%.

Les choses ne se présentent pas trop mal toutefois. Pas comme on l’aurait voulu ou espéré. Cela aurait pu être pire, cependant. Fini le temps où l’économie nationale portée à bout de bras par un baril qui planait au-dessus des 100 dollars affichait une santé que lui enviaient de nombreux pays industrialisés. Depuis le début de la dégringolade des prix du pétrole qui a commencé vers la mi-juin 2014, l’Algérie a été happée doucement, mais irrésistiblement par une crise financière qui a sérieusement érodé sa trésorerie et ralenti sa croissance. Il est vrai que cela commence à aller mieux depuis que les prix du baril de pétrole se sont ressaisis, mais il faut admettre que l’évolution se fait à pas de fourmi. Parfois en dents de scie. «La croissance du PIB global de l`Algérie a été de 1,4% au troisième trimestre 2017 par rapport au même trimestre de l’année 2016, indiquaient les chiffres de l`Office national des statistiques publiés hier. «Quant au taux de croissance du PIB hors hydrocarbures, il a été de 3,1% au cours du troisième trimestre de l’année 2017 par rapport à la même période de 2016» écrit l’ONS. Les secteurs d’activités industriels, agricoles et du bâtiment et travaux publics et hydraulique ont été à l’origine d’un tel niveau de croissance. Alors que la loi de finances 2017 l’avait prévu à 3,9%. Ainsi, le taux de croissance a été de 5,9% pour les secteurs d’activités industriels, de 3,2% pour l’agriculture et de 3,9% pour le Btph, précise le rapport répercuté par une dépêche de l’APS. Des chiffres en dents de scie. Après avoir augmenté de 3,7% au premier trimestre de l’année 2017 en raison de la forte production dans le secteur des hydrocarbures, qui avait progressé de 7,1%, principalement en raison de la forte production dans le secteur des hydrocarbures, la croissance du PIB réel est passée à 1,5% au second trimestre 2017 par rapport au même trimestre de l’année 2016, tandis que le taux de croissance du PIB hors hydrocarbures avait totalisé 2,1%.
Des résultats à ériger au rang de performances eu égard aux faibles niveaux affichés par le baril de pétrole. Une conjoncture soulignée par la Banque mondiale. «Une forte croissance de la production d’hydrocarbures et des dépenses publiques supérieures aux prévisions ont sous-tendu une croissance économique solide au début de l’année 2017» soulignait l’institution de Bretton Woods dans son rapport du mois d’octobre sur l’Algérie. La BM avait aussi estimé qu’avec la stabilisation de la production de pétrole, la croissance globale doit se rétrécir, alors que l’impact de la hausse des taxes et des droits d’importation doit peser sur la croissance du secteur hors hydrocarbures. Quelles conséquences doivent-elles produire? La croissance du PIB devrait s’établir à 2,2% pour l’année 2017 a pronostiqué la Banque mondiale qui s’est montrée encore moins optimiste pour 2018-2019 où elle peinera à franchir la barre de 2%. «Soit une croissance anémique pour un pays à revenu intermédiaire présentant une prédominance démographique de la jeunesse», a souligné l’institution de Bretton Woods. Le Fonds monétaire international avait de son côté, indiqué dans son rapport publié aussi en octobre 2017 que la croissance en Algérie devrait ralentir à 1,5% en 2017. Pour chuter à 0,8% en 2018, «sous l’effet de la compression projetée des dépenses publiques, avant de se redresser à moyen terme», avant de se hisser à 2,4% en 2022. Une situation en clair-obscur qui indique que ce n’est encore pas le bout du tunnel.

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Walid ALLOUI, jeune médecin algérien mort en essayant d’accomplir un acte héroïque

Wed, 03/01/2018 - 11:03

Le jeune chirurgien orthopédiste WAlid ALLOUI, par obligation de son noble métier, a rendu l’âme le 30
décembre 2017 en tentant de porter secours à une famille victime d’un accident sur l’autoroute est-ouest, plus
exactement du coté de Lakhdarya, dans la wilaya de Bouira.

Le jeune médecin s’empressait de porter assistance à cette famille, composée d’un homme, une femme et leurs trois enfants quand il a été percuté par un camion en essayant de traverser la route. Il est mort sur le coup.
La maman et ses trois enfants se trouvent actuellement en sureveillance médicale. Le père quant à lui a été tué sur le coup .

Des hommages ont été rendus au Dr Walid Alloui les jours suivant son décès par ses collègues de Biskra où il a effectué son service civil, par ceux de l’hôpital Lamine Debaghine de Bab El Oued à Alger où il a effectué ses années de résidanat et par de nombreux autres médecins à travers le pays sur les réseaux sociaux.

Hommage a notre héros, Walid ALLOUI qui a sacrifié sa vie pour venir en aide à ses concitoyens.

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Production laitière en algérie : Heurs et malheurs d’une filière

Wed, 03/01/2018 - 11:02

L’exploitation d’autres filières comme l’élevage ovin et caprin pourrait constituer un segment important dans l’industrie des produits dérivés comme le fromage.

Le besoin national en matière de lait est estimé à trois milliards de litres alors que la production nationale ne couvre que le quart. Raison pour laquelle, malgré d’énormes investissements consentis par l’Etat, la filière fait souvent l’actualité dans notre pays.
Souvent par les pénuries du lait en sachet et parfois par des statistiques optimistes des services concernés. Mais qu’en est-il exactement de ce dossier qui figure sur tous les tableaux de bord des politiques de développement de l’agriculture, de l’industrie et de la qualité de vie des populations. C’est aussi, un volet stratégique étant en pole position des vecteurs de sécurité alimentaire. Avec des statistiques impartiales, des avis de chercheurs et universitaires et des expériences de professionnels de la filière, nous allons tenter de percer quelques mystères et les dessous de la filière lait algérienne. La filière lait est stratégique dans la mesure où il est nécessaire, voire primordial de parvenir à une autosuffisance alimentaire. C’est une question d’indépendance, voire de sécurité alimentaire. Et les avis qui découleront de nos interlocuteurs peuvent servir à enrichir la stratégie nationale à court, à moyen et à long terme.

Un géant aux pieds d’argile
Notre quête nous mènera à rechercher des alternatives pour desserrer l’étau. L’exploitation d’autres filières comme l’élevage ovin et caprin pourrait, selon certains spécialistes, constituer un segment important dans l’industrie des produits dérivés comme le fromage, les yaourts, camemberts et autres. Bien qu’il ne puisse remplacer la vache laitière. L’Algérien est l’un des plus grands consommateurs de lait au monde avec des besoins en croissance et actuellement estimés à trois milliards de litres. Un chiffre qui dépasse de loin les capacités de production nationale d’où le recours à l’importation effrénée de lait et de poudre de lait. Cette course effrénée à la satisfaction coûte que coûte de ce besoin a fait que l’Algérie importe 20% du lait en poudre mis sur le marché mondial. La vache algérienne qui ne produit actuellement, selon des statistiques données par l’expert agronome Akli Moussouni que 4000 litres annuellement ne parvient pas encore à se hisser à la norme mondiale qui est de 8000. Avec un classement mondial de géant en importation de vaches laitières et de produits nécessaires à l’élevage, la filière lait algérienne nécessite, pour survivre, une subvention de l’Etat de 47 milliards de dinars destinée au soutien des prix du lait en sachet.

Des filières caprine et ovine est-ce possible?
De l’avis de plusieurs connaisseurs et de petits éleveurs de cheptels, il y a possibilité de développer une filière caprine surtout pour les dérivés comme le fromage et les yaourts. De petites fermes dans les montagnes peuvent jouer un rôle dans ce créneau qui ira parallèlement avec le développement d’une petite industrie, mais aussi avec le secteur du tourisme.Mais, confrontés à la réalité, les petits éleveurs déchantent comme beaucoup de villageois qui ont tout vendu du côté du massif du Mizrana. Malgré un exemple de la réussite matérialisé par le patron du groupe laitier Tifra-lait dont les débuts étaient dans la filière caprine en développant des fromages et des yaourts, il est hélas à relever que l’élevage caprin n’attire plus grand monde.
«Ici, c’est tout le monde qui se rue vers la vache laitière de l’Ansej ou de l’Andi. Des subventions alléchantes estimées souvent à 12 dinars pour le litre produit en plus du prix de sa vente. L’avis est d’un vieil éleveur de cheptel caprin qui a tout vendu après la tempête de neige de 2011. «J’ai dû tout vendre car après cette tempête, j’ai compris qu’on ne veut plus de nous dans ce pays. J’ai été abandonné durant un mois. Je n’avais plus rien à donner à mes chèvres», regrette-t-il. Heureusement que le désenchantement de certains est compensé par d’autres initiatives à l’instar de celle d’un jeune émigré, Rachid Ibersiene qui produit actuellement des variétés de fromage suisse d’une haute qualité dans son village à Tamaasit, dans la commune d’Aghribs. Un jeune dont la réussite devrait inciter les autres au retour au pays. Pis encore, non seulement, les services concernés n’ont pas développé une politique de promotion de la filière caprine, mais encore que la brebis berbère des montagnes disparaît, aucune initiative pour le renforcement, par le métissage, de la race de chèvre algérienne qui n’est pas rentable en matière de production de lait. De plus, affirme l’expert agronome Akli Moussouni, on a imposé curieusement à toute importation de chèvres européennes des conditions sanitaires exagérées qui ne sont même pas en vigueur en Europe. Ce qui a bloqué toute reproduction de ce cheptel actuellement marginalisé. Aussi, un avis semble faire l’unanimité: les pouvoirs publics sont devant la nécessité de revoir de fond en comble la filière lait. C’est une toute autre politique fondée sur l’expertise et de plus en plus éloignée de la politique d’assistanat, qui semble faire l’unanimité chez les spécialistes. C’est une question de sécurité alimentaire.

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Importation de véhicules : Des licences cédées aux enchères

Wed, 03/01/2018 - 10:52

Selon un communiqué du ministère du Commerce, rendu public hier, les autorités ne renonceront pas à l’importation des véhicules. Des licences seront cédées aux enchères, notamment pour ce qui est des véhicules venant d’Europe.

Les mesures décidées par le gouvernement afin de stopper l’hémorragie des réserves de changes sont en vigueur depuis hier. Le système des licences d’importation, les quotas et les autorisations auxquels étaient soumis certains produits ont été supprimés. Le gouvernement vient de suspendre l’importation de 45 familles de marchandises, soit environ 900 produits. Une mesure qui n’affecte, cependant pas, faut-il encore le souligner, le citoyen qui ne sera nullement privé des produits à large consommation. Autrement dit, le gouvernement ne fera que dans l’encadrement des importations en rectifiant le tir après une période d’anarchie et de désordre. Un redressement qui s’avère capital en période de crise économique, évitant à l’Algérie de perdre des milliards de dollars dans l’acquisition de produits superflus ou pour lesquels les besoins du marché national sont couverts par la production nationale. Depuis hier donc, près de 900 produits sont interdits à l’importation et le taux d’une taxe intérieure sur certains articles est passé à 30% alors que les droits de douanes pour d’autres ont été relevés jusqu’à 60%. Avec ces nouvelles taxes, plusieurs produits importés vont coûter plus cher. Il s’agit, entre autres du saumon, fruits secs sans coques et autres fruits séchés, épices, sucreries, confiseries, préparations à base d’extrait et d’essence (liquide et autres), modems et décodeurs numériques, appareils avertisseurs d’incendies, appareils électriques avertisseurs et micro-ordinateurs. De même que 32 familles de produits sont concernées par un relèvement des droits de douanes. Parmi elles: les téléphones mobiles, ordinateurs portatifs et tablettes, confitures, sodas et eaux minérales… La liste complète des produits concernés est précisée dans l’article 115 de la LF 2018. Concernant les produits dont l’importation vient d’être suspendue, il s’agit notamment du fromage, yaourt et produits lactés, fruits secs, fruits frais (à l’exception de la banane), légumes frais (à l’exception de l’ail), viandes (à l’exception de certaines catégories), les dérivés du maïs et des céréales, les préparations alimentaires, celles de la viande ou du poisson, chewing-gum, bonbons, chocolats, viennoiserie, pâtes alimentaires, conserves (légumes, tomates, confitures, fruits), jus, eaux minérales, papiers hygiéniques, détergents, produits d’hygiène, céramiques, glaces et verres, robinetterie, câbles électriques, produits électroménagers ou téléphones mobiles…L’importation de ces produits dont une partie était auparavant soumise à licence, devra reprendre de manière progressive.
Cependant, cela ne signifie nullement la suppression également de l’augmentation des taxes et autres droits de douanes. Ainsi donc et à bien voir la liste, les produits dont l’importation a été suspendue n’auront aucune incidence sur les habitudes du citoyen qui, de fait, en période de crise, ne s’offrira pas du superflu. Pour les véhicules dont la facture d’importation avait atteint des chiffres ahurissants, le gouvernement a commencé par imposer des licences qui ont permis de faire baisser drastiquement la facture. En 2017, aucune autorisation d’importation de véhicules n’a été accordée aux concessionnaires, mais en 2018, le gouvernement a choisi d’ouvrir une petite brèche pour permettre de répondre à des activités de production ou de distribution précises. Il sera ainsi permis en 2018 l’attribution des licences d’importation des véhicules de tourisme, de transport de marchandises et de transport de personnes sera soumise aux enchères aux seuls «opérateurs économiques dont l’activité de production ou de distribution est liée directement aux produits soumis au contingent ouvert». Cette décision a été prise dans le seul but de protéger la production nationale.
Enfin, le ministère du Commerce et conformément à la nouvelle réglementation décidée par la Banque d’Algérie, va exiger les domiciliations bancaires relatives à l’importation des marchandises destinées à la revente en l’état et ne constituant pas un intrant industriel. Ces domiciliations doivent être accomplies dans un délai minimum d’un mois avant la date d’expédition de ces marchandises avec une couverture financière de 120% du montant de l’opération.
Cette disposition est accompagnée de plusieurs documents exigés publiés en détail sur le site Web du ministère du Commerce. Avec autant de mesures, le gouvernement aspire à faire chuter la facture d’importation à 30 milliards de dollars en 2018.

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Privatisation des petites et moyennes entreprises : Les frissons du FLN

Wed, 03/01/2018 - 10:47

Le parti majoritaire organisera ce matin à son siège à Hydra (Alger), une réunion de concertation avec le FCE, la CAP et l’Ugta.

Le vieux parti n’a pas cassé son thermomètre. La fièvre du PPP (partenariat public-privé) lui donne des frissons. Pris de court par la signature, le 23 décembre dernier, de la Charte sur le partenariat sociétaire lors de la tripartite gouvernement-Ugta- patronat, permettant l’ouverture du capital des petites et moyennes entreprises, le FLN se débat. Il tente de se ressaisir. Comment se dédouaner de toute incompréhension pouvant découler de cette action de privatisation? Le temps presse, il faut agir très vite car dans la doxa du vieux parti, il s’agirait d’un affront que de cautionner des mesures antisociales. Il opère alors un forcing en organisant ce matin à son siège à Hydra (Alger), une réunion de concertation avec le FCE, la CAP et l’Ugta. Aux yeux de l’opinion, l’honneur est sauf. Au plan pratique, c’est tout autre chose. «Le FLN va endosser les dernières résolutions issues de la dernière tripartite», confirment des sources proches de la direction de la Centrale syndicale. «C’est une réunion qui regroupera les signataires du partenariat public-privé avec le parti majoritaire et c’est une manière d’élargir encore davantage le consensus social» ajoutent les mêmes sources précisant que cette rencontre a été organisée «à la demande du FLN en sa qualité de parti majoritaire». Du côté du FLN, on n’y va pas de main morte, certes, le vieux parti va entériner, sans même rechigner, les décisions de la tripartite, mais il y a toujours matière à en tirer des dividendes politiques. «Nous ne remettons pas en cause le pacte signé entre le gouvernement, l’Ugta et les organisations patronales, mais on aura notre mot à dire dans l’élaboration de la loi qui encadrera ce partenariat public-privé», indique-t-on au FLN. Il y a une sorte de marchandage?
«Non!», réplique-t-on au vieux parti. «Nous sommes la première force politique et nous avons de ce fait le devoir de nous intéresser à tout ce qui concerne la vie politique et économique du pays».
Une Charte sur le partenariat sociétaire a été signée à l’occasion d’une rencontre tripartite gouvernement-Ugta -patronat. Cette charte encadre les opérations de partenariat public-privé (PPP) et prévoit la création de coentreprises, l’ouverture du capital social des entreprises publiques et des prises de participations dans des entreprises contrôlées par des intérêts nationaux privés et/ou étrangers privés et/ou publics étrangers. En termes simples, il s’agit d’un programme d’investissement public destiné à attirer des sources de financement alternatives au budget de l’Etat, mettre le dynamisme du secteur privé au service du secteur public, optimiser le partage des risques entre les partenaires, et étaler les dépenses de l’Etat sur une longue période. C’est une méthode appliquée en temps de crise financière comme c’est le cas à présent dans notre pays. Le secrétaire général du FLN sait pertinemment que cette mesure entraînera quelques remous surtout si elle n’est pas bien expliquée. Le rôle de son parti est justement de descendre dans l’arène en ces moments de fragilité sociale pour expliquer et surtout convaincre les plus résistants à ces mesures économiques.
«Le partenariat public-privé n’aspire pas à privatiser les grandes entreprises publiques nationales qui constituent le socle de la politique sociale du pays», a rassuré Ould Abbès mercerdi dernier, à Souk Ahras où il avait présidé une grande rencontre des élus du parti de l’est du pays. Mais s’il s’agissait réellement d’élargir le consensus national, pourquoi le FLN fait cavalier seul? Pourquoi ne pas associer à cette démarche d’explication ses autres partenaires comme le RND, le MPA et le TAJ? Surtout que le cadre d’une alliance présidentielle n’est pas à créer. Il existe et il a merveilleusement bien fonctionné 10 années durant…

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Une hausse des températures de 2° assècherait le quart des terres

Wed, 03/01/2018 - 10:38

Au moins un quart de la surface de la Terre deviendrait «considérablement» plus sec même si l’objectif de maintenir le réchauffement en deçà de 2°C est atteint, selon une étude publiée très récemment. Mais si l’humanité parvient à contenir le réchauffement sous 1,5 ° C, cette «aridification» serait épargnée à deux-tiers des terres concernées par un scénario à 2 ° C, selon cette étude publiée dans la revue Nature Climate Change. L’accord de Paris sur le climat, signé en 2015, vise à contenir la hausse de la température sous le seuil critique de 2 ° C par rapport à l’ère pré-industrielle, voire 1,5 °C.

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Les 10 objets High-Tech les plus attendus en 2018

Wed, 03/01/2018 - 10:36

Le cru 2018 s’annonce riche en nouveautés. Selon le magazine GQ, il y en aura pour tout le monde. Ainsi Apple planche déjà sur le successeur de l’iPhone X en se préparant au lancement de deux ou trois nouvelles versions, avec notamment un modèle avec un écran LCD. L’autre Higt Tech attendu est représenté par les téléviseurs Oled 8K qui seront dévoilés par LG. Dans le monde des robots, Keecker qui simplifie la technologie de la maison sera en vente cette année. Le Samsung Galaxy S9 le sera dans trois mois alors que la date de sortie du Nokia 3310 4G et des lunettes connectées Magic Leap n’est pas encore connue. Huawei P11, un iPad Pro borderless, le casque Oculus Go et le drone Mavic Pro 2, sont tous des nouveautés qui seront présentes sur le marché courant 2018.

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Etonnant succès d’un Salon dédié aux produits des palmiers

Wed, 03/01/2018 - 10:27

Contre toute attente, le Salon national des produits dérivés du palmier dattier et de l’artisanat traditionnel, qui se tient à Biskra, est un franc succès, à en croire les 62 professionnels qui tiennent des stands dans cette manifestation économique. Les vacances scolaires d’hiver ont été certes un facteur favorisant, mais il n’y a pas que cela, disent les organisateurs du salon. Le palmier continue à être considéré comme un arbre «béni» par les Algériens. Ces derniers, agréablement surpris par la manière d’arborer les produits exposés, ont pris plaisir à se photographier devant les stands réservés aux produits de l’industrie traditionnelle comme les vêtements, les bijoux et les articles en poterie. Gageons que cette manifestation aura une seconde vie sur les réseaux sociaux. Et c’est tant mieux pour les producteurs et artisans.

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Patrick Bruel serait indésirable en Algérie

Wed, 03/01/2018 - 10:26

Le célèbre chanteur français, Patrick Bruel, serait « indésirable » en Algérie, rapporte le quotidien arabophone Echorouk.

Le média précise que ce serait « les positions pro-israéliennes » du chanteur qui bloquerait son entrée en Algérie, tout comme son compatriote Enrico Macias. « Il semble en revanche que Bruel est indésirable en Algérie compte tenu de ses positions pro-israéliennes. C’est pourquoi d’ailleurs il n’a jamais chanté en Algérie, tout comme son compatriote Enrico Macias, déclaré persona non grata! » précise le média.

Patrick Bruel devrait accompagner le chanteur Idir lors de ses deux concerts événements les 4 et 5 janvier prochains à Alger. Il a d’ailleurs enregistré deux duos avec l’artiste algérien « né quelque part » et « les larmes de leurs pères » .

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Cosider reprend le chantier du tramway de Mostaganem

Wed, 03/01/2018 - 10:25

A l’arrêt depuis sept mois, pour cause de gel, les travaux du projet du tramway de la ville de Mostaganem reprendront bientôt.
Le ministre des Travaux publics et des Transports, a d’ailleurs récemment confirmé cette information.
Le chantier a été confié au groupe public Cosider et ses filiales algériennes
Cosider-travaux publics et Cosider ouvrages d’arts qui ont acquis une expérience durant les deux dernières décennies grâce au contact avec des sociétés étrangères et le partenariat avec de grands groupes. Abdelghani Zaalane a souligné que le groupe Cosider maîtrise la technique de réalisation de telles infrastructures de base, faisant savoir qu’il se charge actuellement des travaux d’extension du tramway de Constantine jusqu’à la nouvelle-ville Ali-Mendjeli, ainsi que le projet d’extension du métro d’Alger de Haï El Badr à Aïn Naâdja, Baraki et le projet des tunnels de la voie ferrée de Boughezoul.

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e ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a présenté hier devant la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés du Conseil de la Nation, les deux projets de loi relatifs à l’organisation pénitentiaire et aux compéten

Wed, 03/01/2018 - 10:13

Le jour d’après. Abdelwahid Temmar, notre ministre de l’Habitat ne décolère pas. Dimanche, dernier jour de 2017, il était à Bouira où il a sermonné les différents intervenants en charge de la réalisation des programmes de logements. «C’est inadmissible!» n’a-t-il pas cessé de répéter à chacune de ses visites dans plusieurs wilayas du pays. Il a répété la même chose aux directeurs de wilayas de son département ainsi qu’aux représentants de certaines entreprises. La cause? Les retards accusés dans les livraisons de logements. Pourtant, de janvier à novembre 2017 pas moins de 234.000 logements, tous types confondus, ont été distribués. Ce qui est déjà une prouesse. Mais Temmar en veut plus car il doit relever le défi et livrer tous les logements inscrits dans le programme quinquennal en cours (1600.000 logements), avant la fin 2019. Il met la pression. Il multiplie les visites sur chantier ainsi que les réunions avec ses cadres. Avec les opérateurs. Ce qui lui permet de cerner tous les problèmes qui se dressent à différents niveaux et adapter les solutions qui s’imposent. D’ailleurs, à Bouira, il a annoncé «que de nouvelles instructions seront transmises à tous les responsables locaux concernés à travers les différentes wilayas du pays…visant à élaborer une méthode de travail unifiée afin d’éviter les retards». Une feuille de route pour sortir du marasme. Même s’il n’a pas donné des détails sur ses instructions, les difficultés, auxquelles doit faire face son secteur, sont, pour la plupart, connues de tous. Parmi elles, seuls les retards de paiements ont été surmontés très récemment. C’est beaucoup, mais d’autres problèmes d’importance demeurent. Il y a le manque de main- d’oeuvre. Le manque de professionnalisme chez certains opérateurs. «Sur les 7000 promoteurs immobiliers que compte le pays, certains n’ont aucun lien avec ce domaine», a-t-il déploré lors de sa visite à Aïn Témouchent. D’autres n’ont pas les capacités financières requises et comptent sur l’argent des bénéficiaires pour travailler. La bureaucratie a également sa part du problème. Le mode de gestion des entreprises qui n’accordent pas l’importance voulue à la compétitivité. Comme par exemple la mécanisation de la manutention ou du stockage conséquent des matériaux de construction selon la taille des projets. On peut citer, à titre d’exemple, les moyens de levage, les centrales à béton, les techniques de coffrage, etc. Et même le planning des travaux qui devrait tenir compte des aléas climatiques. Pour réserver la saison des pluies aux seuls corps d’état secondaires. Tout ceci relève d’une réelle maîtrise de l’acte de bâtir. On a envie de dire d’une culture. Et c’est là où le défi que doit relever Temmar prend un poids considérable. 2018 sera l’année du logement a-t-il promis. Pour atteindre ses objectifs, Temmar est sur tous les fronts. Ils sont nombreux et ne lui laissent pas beaucoup de répit. Pour lui et pour le plus grand bonheur des bénéficiaires qui attendent, le meilleur voeu de bonne année à lui souhaiter est de réussir ces «travaux d’hercule»!

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Transport aérien : 2017 a été l’année la plus sûre

Wed, 03/01/2018 - 10:11

L’année 2017 a été la plus sûre pour le transport aérien mondial depuis 1946 et l’établissement de statistiques sur les accidents d’avions, ont indiqué deux agences spécialisées dans ce type de catastrophes dans leurs rapports publiés lundi.

Avec un total de dix accidents impliquant des avions de transport de passagers civils, qui ont fait 44 morts, 2017 «est l’année la plus sûre de tous les temps tant par le nombre d’accidents qu’en termes de victimes», indique l’Aviation Safety Network (ASN), un site spécialisé dans ce type de catastrophes, rappelant qu’en 2016 il y avait eu un total de 16 accidents pour 303 victimes. Les statistiques de l’ASN publiées lundi ne concernent toutefois que les appareils commerciaux civils de transport de passagers et de fret homologués pour transporter au moins 14 passagers ou plus. L’accident du 7 juin dernier impliquant un avion de transport militaire de l’armée birmane qui a fait 122 morts n’est ainsi pas inclus dans ces statistiques. L’accident le plus meurtrier pour un avion de transport civil est celui qui a fait 12 morts au Costa Rica le 31 décembre, le dernier jour de l’année considérée. Cinq des accidents recensés concernaient des avions de transport de fret et cinq des avions de transport de passagers. L’ASN précise que, selon ses chiffres provisoires, il y a eu 36,8 millions de vols en 2017, ce qui aboutit à un ratio d’un accident d’avion mortel pour 7,360 millions de vols de transport de passagers. Si l’ensemble des accidents incluant les appareils militaires et les vols non commerciaux sont pris en compte, le nombre de victimes grimpe à 230 avec un total de 24 accidents, indique-t-on de même source, ce qui en fait toujours l’année la plus sûre dans l’histoire de l’aviation, selon l’ASN. Aviation Safety Network fait partie de la Flight Safety Foundation (Fondation pour la sécurité du transport aérien), une association à but non lucratif qui depuis 1947 oeuvre à l’amélioration de la sécurité du transport aérien. «L’année écoulée a encore été exceptionnelle pour la sécurité dans l’aviation civile», a par ailleurs souligné Adrian Young, chercheur de l’agence néerlandaise To70, spécialisée dans l’aviation, qui a publié une autre étude concentrée sur les appareils de plus de 5,7 tonnes transportant des passagers. L’avion reste donc le moyen de transport le plus sûr: la probabilité de mourir dans un accident d’un avion commercial est désormais d’»une chance sur 16 millions», selon M.Young, alors que le trafic aérien a grimpé de 3% en 2017 par rapport à 2016. Le rapport de l’agence To70, présente en Europe, Australie, Asie et Amérique Latine, a toutefois souligné que malgré les «bonnes nouvelles», le taux d’accidents mortels extrêmement bas de cette année doit être considéré comme un «coup de chance». «Statistiquement, sur plus de trente millions de vols, il y a peu de différence entre deux ou 10 accidents», a souligné Adrian Young, pour qui les nombreux appareils électroniques dans les valises des voyageurs sont sources d’inquiétude à cause du risque d’inflammation ou d’explosion des batteries lithium-ion.

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Akli moussouni , expert agronome, À L’EXPRESSION : « Le retard technologique est abyssal »

Wed, 03/01/2018 - 10:08

Dans cet entretien, il nous livre un diagnostic sans ambages sur la filière lait algérienne. Dans son analyse, notre interlocuteur va jusqu’au fond des problèmes.

L’Expression: En tant que chercheur et spécialiste des affaires agricoles, pouvez-vous nous donner un aperçu sur la filière lait en particulier?
Akli Moussouni: La vache algérienne, certes, de race performante importée, enregistre un rendement de 4000 litres par année (selon notre étude). Soit une production quotidienne de 11 litres, une des plus faibles rentabilités au monde, dont la moyenne (sans l’Afrique) a atteint 8000 litres. En conséquence, au lieu que ce secteur produise de l’emploi et de la richesse, il a non seulement appauvri sa profession, pis encore, il est devenu à la longue un secteur budgétivore pour le Trésor public, aussi bien en monnaie locale par rapport à un subventionnement du lait en sachet de l’ordre de 46 milliards de dinars, tandis que la facture en devises avoisine le milliard et demi de dollars, faisant que l’Algérie, à elle seule, consomme 20% du lait en poudre mis sur le marché mondial. La crise oblige, la tendance à la réduction des quantités importées a engendré à présent, la triste ambiance des longues chaînes humaines en attente de se faire servir un sachet de lait, dont la fabrication ne répond en aucun cas aux normes universelles, au moment où la vache en elle-même tend à disparaître des zones rurales.

A quoi est dû, selon vous, ce retard accumulé ou pour être plus clair quelles sont les contraintes techniques qui bloquent ces immenses efforts de l’Etat?
Au soutien contre-productif de l’Etat au réaménagement des étables dont la configuration fermière archaïque est de permettre un système d’élevage performant, à laquelle s’ajoute le programme des dispositifs d’aide à l’emploi (Cnac ET Ansej) dont l’Etat en tant que seul investisseur, on voit clairement que l’assistanat est érigé en mécanisme d’investissement. Dans tous les cas, le retard technologique est flagrant en termes de conduite de cheptel auquel s’ajoute la sous-alimentation, du fait que le fourrage vert se raréfie, alors que le prix de l’aliment concentré, totalement importé, a flambé démesurément. En conséquence, cette filière ne peut évoluer dans un contexte où les possibilités de sa mutation ont été laminées.

Pourtant, il y a de plus en plus une forte tendance à la consommation du lait par le consommateur algérien…
Le lait est l’un des aliments de premier choix gastronomique pour le consommateur algérien. Il contient de nombreuses substances nutritives telles que des protéines pour favoriser la croissance, du calcium et du phosphore pour la formation du squelette, du lactose, source d’énergie, des matières grasses, réservoirs d’énergie et des vitamines indispensables. A la seule condition de respecter les normes de production et transformation. Toutefois, les habitudes de consommation des Algériens jeunes et adultes, sont difficiles à faire évoluer en l’absence d’une politique de nutrition. Cette fixation vient compliquer la situation projetée par les pouvoirs publics par rapport à des objectifs de consommation de plus en plus élevés, au moment où dans tous les pays développés, on tend à les réduire en diversifiant le menu de leurs citoyens. Il est vrai que cette consommation ne dépasse pas la moyenne mondiale, mais le hic c’est que nous consommons un lait (subventionné) dans sa simple forme liquide dont la qualité pose problème par rapport aux normes de fabrication rarement respectées. Au lieu d’engager une politique de développement moderniste des élevages à lait on a soutenu, le réaménagement d’une infrastructure inadaptée, excluant toute augmentation de production. Ce qui a accentué l’importation effrénée du lait en poudre. En conséquence, le consommateur est appelé honteusement à reproduire la chaîne et subir la vente concomitante qu’il croyait disparues à jamais.

Quel est donc le rôle des fermes d’élevage algériennes et leur poids dans la production nationale de lait?
Elles ne sont pas nombreuses ni de taille importante. Celles qui résistent ne dépassent généralement pas la centaine de vaches laitières, il s’agit plutôt d’unités zootechniques puisque leurs propriétaires gardent la descendance pour le renouvellement du cheptel. Mais dans ces fermes, les animaux souffrent le martyre dans une ambiance hors normes.
En effet, c’est une configuration fermière archaïque à laquelle on ne peut adapter un système d’élevage performant de par sa configuration architecturale qui n’a pas évolué, incapable de promouvoir une conduite naturelle, calme et harmonieuse où les vaches sont en libre circulation.
Le retard technologique est difficile à endiguer en l’absence d’organisation autour des productions pour mener à bien un programme de développement global de la filière. Avec une alimentation maigre, vu son prix, non équilibrée et très mal distribuée, une ambiance climatique et hygiénique à la limite du supportable, il n’est pas aisé d’envisager des perspectives meilleures dans un secteur biaisé et sans fondement.

Justement, face à ce handicap bloquant, quelle serait l’importance des autres élevages laitiers, en l’occurrence l’ovin et le caprin?
En l’absence de statistiques fiables, on ignore jusqu’à l’effectif des différentes catégories de cheptels. En ce qui concerne l’ovin, la brebis berbère des montagnes a carrément disparu. La race «El Hamra», conduite

dans la steppe occidentale de Sidi Bel Abbès à Naâma, est aussi en voie de disparition, du fait de la réduction effrénée de son effectif de quelques milliers actuellement, alors qu’il frôlait les 3 millions de têtes durant les années 70. La brebis de Ouled Djellal, dernière à «maintenir le cap» tant bien que mal, fournissant l’essentiel (environ 80%) de la viande ovine, est elle aussi soumise à une régression irréversible du fait de l’avancée du désert sur la steppe, n’ayant jamais bénéficié d’une protection des parcours. L’introduction dans bien des cas des cultures céréalières bénéficiant de subventions a aggravé le contexte de cette zone. Un hectare de parcours de la steppe alimentait jadis quelques brebis; mais actuellement il faut plusieurs hectares pour nourrir un mouton. Quant au caprin, pourtant très adaptable a l’élevage familial, il n’a pas été développé, du fait qu’on ne dispose pas de race performante, et qu’on n’a pas renforcé avec des pédigrees étrangers pour avoir imposé curieusement à toute importation de chèvres européennes des conditions sanitaires exagérées (même pas en vigueur en Europe). Ce qui a bloqué toute reproduction de ce cheptel actuellement marginal.
Pourtant, elles pourraient jouer un rôle important dans l’industrie nationale de transformation et l’autosuffisance du marché national en lait frais et dérivés? La vache algérienne très peu nombreuse produit à peine 4000 litres de lait par année, loin de la moyenne mondiale (hors Afrique) qui est de 8000 litres. Les besoins du marché national sont estimés à 3 milliards de litres, alors que la production nationale couvre à peine le quart. Il est difficile dans ce cas d’envisager la fabrication des dérivés, dont les producteurs actuels à partir de lait en poudre sont accusés de tous les maux pour cacher cette carence de production longtemps glorifiée à travers des statistiques erronées.
Le lait d’une brebis est plus rentable en tant qu’aliment irremplaçable pour démarrer la croissance du jeune mouton.
Il n’est pas du tout rentable, ni économiquement censé envisager la transformation du lait de la brebis, dans le cas de notre pays. Par contre, par rapport au caprin, il est possible de développer des petits cheptels de 50 à 100 chèvres performantes capables de produire entre 5 et 7 litres par jour à transformer en fromages traditionnels à destination de chaînes hôtelières dans le cadre du tourisme de masse. Dans ce contexte, par contre, les dérivés du lait de chèvre sont incontournables.
Mais, aucun élevage ne peut remplacer la vache à lait pour produire industriellement aussi bien le lait que ses dérivés. L’erreur monumentale commise par les industriels algériens de yaourt est de s’être impliqués dans les dispositifs saugrenus du Pnda (Programme national de développement agricole), pour avoir fourni des vaches performantes à des éleveurs incapables de les rentabiliser.
Une démarche dont les conséquences résultent du fait d’avoir mis sur le marché des produits à des prix exorbitants aux dépens de la bourse du consommateur lessivé par un pouvoir d’achat déjà affaibli par une facture alimentaire des ménages moyens dépassant la moitie des revenus.

Selon vous, au vu de son relief montagneux, y a-t-il possibilité de développer en Kabylie des élevages à lait et une industrie de transformation y afférente?
Le morcellement du patrimoine familial à travers le phénomène d’héritage, notamment dans les zones de montagne, n’autorise le développement d’aucune activité agricole. C’est le moment d’insuffler une prise de conscience de nos agriculteurs sur le développement des nouvelles techniques de conduite moderne des élevages en assemblant leurs cheptels dans des infrastructures communes et en s’organisant autour de cette éventualité.

Donc, quelles solutions ou plutôt alternatives préconisez-vous?
La recomposition totale de la filière lait algérienne. Il est vrai que le lait contient de nombreuses substances nutritives telles que des protéines pour favoriser la croissance, du calcium et du phosphore pour la formation du squelette, du lactose, source d’énergie, des matières grasses, réservoirs d’énergie et des vitamines indispensables; il est l’un des aliments de 1er choix gastronomique pour le consommateur algérien, mais il est consommé en liquide frais d’une manière exagérée alors que les normes de sa production dans nos laiteries sont loin d’être conformes. Aussi, la configuration des exploitations agricoles algériennes de par leur petitesse et leur caractère traditionnel ne peuvent assurer la demande du marché. C’est un contexte impossible à faire évoluer dans ces conditions. C’est, d’une part, la recomposition de cette filière, comme pour celle des céréales dont elle dépend. Le volet de l’alimentation doit être engagé sur la base d’une nouvelle politique de nutrition qui doit faire appel à son tour à une nouvelle politique agricole incitant à la mise en plan d’«agropoles» dotés de modules d’élevage de 100 à 1000 vaches et plus si possible, autonomes au plan de l’alimentation et conduit en gestion informatique du troupeau. D’autre part, les petits éleveurs doivent s’orienter pour l’engraissement à la faveur de la filière qui en dépend intimement. Le tout doit fonctionner autour d’objectifs économiques de sécurité alimentaire. Tout dispositif inopérant ou organisations politiciennes doivent être remplacés par des mécanismes professionnels impliquant des professionnels capables d’investir dans la conduite des élevages modernes sur la base de nouvelles en relation avec cette filière, pour l’élever au rang d’un tissu industriel, seul capable de changer la donne. C’est aussi une source de revenus appréciables et régulière pour les éleveurs, donc une source d’emploi. Parmi les éléments prépondérants dont dépend la bonne gestion de ces cheptels, il convient de citer les énergies renouvelables, la conception d’infrastructures non contraignantes à la mécanisation et l’introduction de nouvelles règlementations environnementales qui viendront transformer les contraintes écologiques découlant de l’industrialisation de cette filière en opportunités économiques, pour préparer la mise en place d’un tissu de production performant, pour ne pas recourir indéfiniment au Trésor public pour satisfaire le consommateur.

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Situation financière du pays : Raouïa rassure

Wed, 03/01/2018 - 10:05

Les prévisions optimistes du ministre qui annonce une inflation fixée à 5,5% et le taux du niveau de croissance qui devrait se situer à 4%.

Vingt-quatre heures après l’entrée en vigueur de la loi de finances 2018, Abderrahmane Raouïa intervient sur les ondes de la Radio Chaîne 3 pour annoncer en substance que la situation financière du pays «est appréhendée positivement pour 2018». Une lueur d’espoir pour les sceptiques qui se sont mis dans l’idée que 2018 sera une année difficile sur plusieurs plans, notamment sur celui du pouvoir d’achat des ménages. Heureusement que les prévisions optimistes du ministre dissipent quelque peu cette inquiétude. En effet, le ministre a indiqué que le taux d’inflation pour la nouvelle année de 2018 a été fixé à 5,5% et que le taux du niveau de croissance devrait se situer à 4%, non sans rappeler que le déficit de la balance commerciale a été réduit de manière significative en 2017. Le grand argentier a rappelé, en outre, que la nouvelle loi de finances a inclus une assez forte augmentation du budget d’équipement par rapport à celui du fonctionnement, en légère baisse. Une mesure, selon lui, qui devrait permettre d’augmenter les investissements dans les infrastructures de base et, dans les «deux à trois prochaines années», obtenir un taux de croissance «encore plus élevé et un déficit moindre». A propos de cet objectif d’améliorer les recettes du pays, le ministre a fait savoir que le taux de recouvrement fiscal pour l’année 2017 a été de 11%. «Ce taux s’il venait à se maintenir serait quelque chose de fabuleux», a estimé l’invité de la radio. Il a aussi expliqué que les dépenses publiques prévues pour 2018 vont dépasser les 8600 milliards de dinars, qui seront assurés par les exportations des hydrocarbures, si leur prix venait à se maintenir à 50 dollars le baril, c’est d’ailleurs sur ce prix que la loi de finances 2018 repose. Concernant les recettes fiscales, elles devraient, selon Raouïa, progresser de 10%.
A la question de savoir si les mesures prises, pour ne pas trop subir la chute drastique du prix du baril de pétrole depuis juin 2014, le ministre a fait savoir que «les mesures prises vont permettre à partir de 2019 d’avoir une économie encore plus solide». Il rappelle, en outre, que la nouvelle loi de finances a inclus une «assez forte augmentation» du budget d’équipement, par rapport à celui du fonctionnement, en «légère baisse». Une mesure, selon lui, qui devrait permettre d’augmenter les investissements dans les infrastructures de base et, dans les «deux à trois prochaines années», obtenir un taux de croissance «encore plus élevé et un déficit moindre».
Concernant le financement non conventionnel de notre économie, Raouïa a martelé: «C’était là l’option la plus difficile à prendre, afin de ne pas avoir recours aux financements extérieurs, à charge néanmoins, précise-t-il, de l’encadrer rigoureusement pour ne pas aller vers une inflation galopante pour éviter que ce type de financement n’engendre des difficultés qu’il ne sera pas facile de surmonter.» A propos de la hausse des prix des carburants qui ont augmenté en moyenne de 5 DA le ministre a rappelé que le pays a importé en 2017 pas moins de 5 millions de tonnes pour un montant de 355 milliards DA, tout en soulignant que les subventions des carburants ont coûté à l’état en 2017 pas moins de 279 millions de DA. Le ministre a souligné que l’Algérie reste le pays où les carburants sont les moins chers au monde et qu’il faudra désormais «appliquer progressivement des prix économiquement supportables, afin d’équilibrer nos dépenses destinées aux subventions, préserver l’environnement et rationnaliser la consommation énergétique». Toujours au sujet des subventions, le ministre des Finances a fait savoir que l’état a consacré 1700 milliards de dinars aux transferts sociaux. Un montant qu’il considère excessif par rapport aux capacités de financement actuelles du pays. «C’est pourquoi il est devenu urgent de mettre en place un système de ciblage des subventions, afin de mettre un terme à cette pratique où tout un chacun bénéficie des subventions de produits de large de consommation et des services (carburant, électricité, gaz et eau).»
Le ministre a enfin tenu à rassurer les citoyens que le gouvernement appréhende les années avec sérénité et que «les mesures prises jusqu’ici sont réalistes».

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Nouveau crime d’honneur à Tizi Ouzou: Un jeune tue « l’amant de sa mère »

Wed, 03/01/2018 - 09:32

Un homme suspecté de meurtre a été arrêté par les agents de la Gendarmerie nationale suite à un contrôle routier pour excès de vitesse, est-il appris d’un communiqué de ladite force armée, citée par Observalgérie.

Le mis en cause a été contrôlé le 25 décembre, sur le point Tala Toulmouts entre Azazga et Tizi-Ouzou (100 km à l’est de la capitale, Alger). Un sac suspect a été découvert sur le siège arrière de son véhicule de marque Peugeot immatriculé en 2008.

L’accusé a prétendu que c’est un sac poubelle qu’il transporte avec lui pour le jeter, mais les gendarmes ont découvert des vêtements tachés de sang et des objets cassés, ce qui a poussé à l’arrestation de l’individu et son transfert à la brigade de la gendarmerie pour les besoins de l’enquête.

L’accusé a avoué après plusieurs heures d’investigations approfondies avoir surpris un homme avec sa mère dans sa maison familiale. N’ayant pas pu se contrôler il aurait tué la victime.

Le dossier du mis en cause a été transféré à la justice. Le procureur de la République près le tribunal de Larbaâ Nath Irathen a ouvert une information judiciaire, tandis que le juge d’instruction chargé de l’affaire a placé le mis en cause en détention provisoire.

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Kerbadj : «Arrêtons de polémiquer sur mes relations avec Zetchi»

Wed, 03/01/2018 - 09:16

Kerbadj calme le jeu

Ces derniers jours, beaucoup de choses ont été dites à propos des relations Kerbadj-Zetchi. Les deux hommes avaient failli s’accrocher lors de la précédente réunion du BF qui s’est tenue à Sidi-Moussa. Zetchi n’avait pas apprécié en effet les propos tenus par le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, au sujet du rejet du dossier de Bachir Ould Zmirli, au sein du comité exécutif de la CAF. Les deux hommes ont failli entrer en guerre juste avant cette réunion du BF. Il a fallu l’intervention des autres membres du BF. Alors, depuis ce jour, on attendait avec impatience cette réunion Kerbadj-présidents de club. Beaucoup s’attendaient à ce que les présidents se retournent contre Zetchi, notamment par rapport à la position de la FAF dans le conflit MJS-COA. Finalement, cette réunion s’est déroulée dans de bonnes conditions. En bon diplomate, Kerbadj a nié tout conflit avec Zetchi : «Il n’y a aucun conflit avec le président de la FAF, Kheireddine Zetchi. Il faut arrêter les spéculations sur nos relations. Pour la réunion d’aujourd’hui qui est ordinaire, le président de la FAF a été invité le plus normalement du monde car il s’agit d’une réunion de travail. On dit beaucoup de choses sur une motion de retrait de confiance ou je ne sais  quoi, alors que si c’était le cas, on ne l’aurait pas invité. Vraiment, c’est du n’importe quoi.»
«J’ai demandé à Hammar et Medouar de faciliter la tâche aux clubs endettés»
Les présidents de club ont évoqué la question des dettes. Beaucoup de clubs ont des affaires de litige avec les joueurs auprès de la chambre de Résolution des litiges par rapport aux dettes des joueurs. «Oui, il y a un problème de dettes. Il y a des clubs qui ont d’énormes dettes. On va essayer de trouver des solutions. D’ailleurs, j’ai demandé aux deux représentants de clubs au niveau de la structure,   Hassan Hammar et Abdelkrim Medouar, de faciliter la tâche aux clubs», dixit Kerbadj.
«L’arbitrage, ce n’est pas un problème nouveau»
Concernant l’arbitrage, les présidents de club et autres représentants ont apporté leurs critiques. Ils ont réclamé un très bon arbitrage pour la phase retour. Néanmoins, même s’il y a un bon arbitrage, il y aura    des mécontents. Kerbadj expliquera : «L’arbitrage, ce n’est pas un problème nouveau. On connaît tous le sujet. Il faut seulement arrêter de  faire pression sur eux et les laisser faire leur travail.»

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ROUINA (AÏN-DEFLA) : Le monoxyde de carbone a encore frappé : 2 personnes sauvées in extremis…

Thu, 28/12/2017 - 12:01

Mardi dernier, en fin d’après-midi vers 18 h 30, les secouristes de la Protection civile on eu à intervenir au niveau d’un domicile situé à Rouina, à 16 km à l’ouest du chef-lieu de wilaya Aïn Defla, le monoxyde de carbone a encore frappé.
Selon la Cellule de communication de la Direction de la Protection civile, répondant à un appel au secours, les sauveteurs sont intervenus dans une habitation où un enfant de 3 ans et une femme de 84 ans avaient inhalé d’importantes quantités de gaz de monoxyde de carbone émanant d’un chauffe-bain dans une salle de bains où l’évacuation des gaz brûlés n’avait pas été prévue. Les deux victimes ont été transférées à la polyclinique de la ville de Rouina où elles ont été prises en charge. A noter que depuis le début de cet hiver, les secouristes de la Protection civile on procédé à 24 interventions pour accidents dus au gaz naturel ou au monoxyde de carbone et si 33 personnes ont pu être sauvées, on a malheureusement enregistré 4 décès. En ce début de saison hivernale où on enregistre d’importantes chutes de pluie et une nette baisse des températures, les habitants ont tendance à se calfeutrer chez eux et utilisent des moyens de chauffage qui peuvent être défectueux ou bien l’aération est insuffisante et même inexistante dans certains cas, heureusement rares. A ce sujet, tous les services concernés recommandent la vérification régulière des appareils de chauffage et de prévoir une bonne évacuation des gaz brûlés.
Karim O.

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