L'atelier pour un retour de la confiance citoyenne et de la sécurité étatique dans la province du Sud-Kivu s’est ouvert mercredi 4 août à Kinshasa. Ces assises des trois jours visent le rétablissement de la sécurité au Sud-Kivu en général et dans les hauts plateaux de Fizi, Uvira et Kalehe en particulier. Il s’agit précisément de permettre d'ici trois mois, aux déplacés de retourner dans leurs villages afin de reprendre leurs activités.
Les élèves de sixième primaire de Beni passent ont débuté ce jeudi 5 août leur Examen de fin d’études du cycle primaire (ENAFEP). Selon le responsable de la sous-province éducationnelle (Sous-PROVED) de Beni, 9920 candidats sont attendus dans 29 centres. Il assure que tout a été mis en place pour que les épreuves se passent dans de bonnes conditions, malgré quelques problèmes dans les territoires.
Les élèves de sixième primaire à Butembo (Nord-Kivu) passent à partir de ce jeudi 5 août l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP). Selon l’inspecteur principal provincial intérimaire de la province éducationnelle du Nord-Kivu 2, dix des centres d’examen retenus dans son entité éducationnelle n’ont pas ouvert, à cause de l’insécurité. Selon lui, des élèves issus de ces différents centres ont été accueillis dans d’autres centres se trouvant dans leurs milieux de refuge.
Treize maisons d'habitation et deux boutiques ont été incendiées dans la soirée de mercredi 4 août par la population du village Limete dans le territoire de Kwamouth (Mai-Ndombe). Selon un député provincial, élu de Kwamouth qui livre l'information, la mort d'un homme influent attribué au chef du village qui a échappé aux représailles, est à la base de cette situation.
La marche projetée jeudi 5 août pour s'opposer au retour du gouverneur Bobo Boloko Bolumbu a été empêchée par la Police nationale congolaise (PNC). Des centaines des manifestants s’étaient retrouvés au boulevard Lumumba, au quartier air Congo où devait partir la marche. Ils ont été stoppés par des éléments de la PNC.
Cette manifestation a été initiée conjointement par cinq organisations citoyennes et de la société civile.
Les requérants des passeports biométriques continuent de débourser au total 125 dollars américains, en lieu et place de 99 dollars fixés par les autorités nationales, pour l’obtention de passeport, ont constaté ce jeudi 5 août, des reporters de Radio Okapi au centre de capture de Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga.
Environ 85 maisons ont été calcinées à Bukavu, précisément au quartier Ndendere jeudi 5 août en début d’après midi.Trois avenues sont concernées: Irambo 1, Irambo 2 et Pesage.
Le chef de quartier Nyalukemba, Deo Kurasa, renseigne que les dégâts matériels sont énormes mais il n'y a eu aucune perte en vies humaines.
En une semaine, les Forces armées de la RDC (FARDC) ont repris le contrôle des six villages qui étaient jadis sous occupation des combattants de la milice CODECO, ont indiqué mercredi 4 aout des sources militaires.
Les villages reconquis sont: Kobu, Bambou, Livogo, Kilo Mission, Filo et Batata, situés à 50 kilomètres au Nord de Bunia, sur le tronçon Iga-Barrière-Mongwalu, dans le territoire de Djugu, en Ituri.
La province du Haut-Katanga connaît depuis mi-juillet une flambée des cas de COVID-19, a indiqué mercredi 4 août le ministre provincial de la santé, Joseph Sambi Bulanda. Selon lui, la province enregistre en moyenne 50 cas de COVID-19 par jour. Les hôpitaux, tant publics que privés de Lubumbashi sont bondés de malades.
Le gouverneur de la province du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje Kasi a interdit tout transfert des corps de la ville de Bukavu vers les territoires de sa province sans une autorisation préalable de l’autorité provinciale pour limiter la propagation du coronavirus.
Il l’a dit au cours d’un point de presse tenu mardi 03 août à Bukavu à l’occasion de la montée des cas dans cette partie du pays.
La Police nationale congolaise (PNC) a dispersé jeudi 5 août à Kinshasa la manifestation des mouvements citoyens et des jeunes de la plateforme politique de l’opposition LAMUKA, à l'aide des gaz lacrymogènes.
Ces mouvements citoyens et les jeunes de LAMUKA disent « non » à la loi portant organisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ils réclament également la tenue des élections crédibles et transparentes en 2023.