Selon des sources parlementaires, le président de l’Assemblée populaire nationale a informé les députés que les discussions autour de la révision du règlement intérieur de la Chambre basse seront engagées dès que les projets de loi, en cours d’examen par les commissions permanentes compétentes ou inscrits au débat général en plénière, seront épuisés. Pour les députés, particulièrement ceux de l’opposition, il en est temps. Ce chantier devait être entamé dès l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions de la Constitution, amendée en avril 2016. Le règlement intérieur de l’APN devait être mis en conformité avec les contenus des nouveaux articles de la Loi fondamentale. Parmi les changements qui s’imposent dans ledit texte, l’instauration d’une session unique du Parlement de dix mois ; l’obligation de participation effective des membres de l’institution aux travaux des commissions et des séances plénières, sous peine de sanctions applicables en cas d’absence, l’interdiction du “nomadisme politique” ; la prérogative accordée aux commissions permanentes de constituer une mission temporaire d’information sur un sujet précis ou sur une situation donnée.
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Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a annoncé, jeudi à Alger, la tenue de la Commission mixte algéro-saoudienne durant le 1er trimestre de l’année 2018 à Ryadh », mettant l’accent sur la volonté des deux pays de renforcer les relations bilatérales dans divers domaines.
« L’année prochaine connaitra d’importants rendez-vous à même de renforcer davantage les relations bilatérales dont la tenue de la Commission mixte algéro-saoudienne à Ryadh durant le 1er trimestre 2018 », a déclaré M. Messahel à la presse à l’issue de son entretien avec le président du Conseil saoudien de la Choura, Abdallah Ben Mohammad Ben Ibrahim Al-Cheikh.
Il a indiqué, à ce propos, que « les relations entre les deux pays sont privilégiées dans divers domaines et nous sommes appelés, sur instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et le serviteur des Lieux saints, le Roi Salmane à œuvrer ensemble à leur renforcement ».
M. Messahel a salué, dans ce cens, « le rôle de la diplomatie parlementaire » dans le rapprochement entre les deux pays, et qui sera concrétisée dans le cadre de la commission d’amitié parlementaire Algérie-Arabie Saoudite.
L’entretien a été également une occasion pour aborder les facilités d’investissement et les mesures prises par l’Algérie en la matière, a-t-il ajouté, soulignant que l’Arabie Saoudite avait exprimé ces derniers mois « un intérêt à l’investissement en Algérie ».
Il a été question, en outre, de la situation dans la région arabe, notamment dans les pays confrontés à de conflits et de la réaffirmation de la politique de l’Algérien fondée sur la non ingérence dans les affaires internes des pays, le bon voisinage et l’encouragement du règlement politique, a encore indiqué M. Messahel.
Concernant la situation en Syrie, au Yémen et en Libye, le chef de la diplomatie algérienne a insisté sur « l’importance de favoriser la solution politique » des crises prévalant dans ces pays pour assurer à leurs peuples stabilité et développement.
Cette rencontre, qui a permis un échange des vues et des expériences sur les phénomènes du terrorisme et de l’extrémisme violent, a été l’occasion pour M. Messahel d’exposer à son hôte l’expérience algérienne en la matière.
Pour sa part, le président du conseil saoudien de la choura a réaffirmé la volonté des deux pays de promouvoir les relations bilatérales, thème de son entretien avec M. Messahel qui a donné un aperçu sur le développement et la croissance en Algérie.
Il a souligné, en outre, le rôle que peuvent jouer le parlement algérien et le conseil saoudien de la choura dans le renforcement des relations bilatérales.
Le responsable saoudien a évoqué aussi les situations que connait la Nation arabo-musulmane qui aurait dû être, a-t-il dit, « un modèle aux autres Etats ». APS
Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a annoncé, jeudi à Alger, la tenue de la Commission mixte algéro-saoudienne durant le 1er trimestre de l’année 2018 à Ryadh », mettant l’accent sur la volonté des deux pays de renforcer les relations bilatérales dans divers domaines.
« L’année prochaine connaitra d’importants rendez-vous à même de renforcer davantage les relations bilatérales dont la tenue de la Commission mixte algéro-saoudienne à Ryadh durant le 1er trimestre 2018 », a déclaré M. Messahel à la presse à l’issue de son entretien avec le président du Conseil saoudien de la Choura, Abdallah Ben Mohammad Ben Ibrahim Al-Cheikh.
Il a indiqué, à ce propos, que « les relations entre les deux pays sont privilégiées dans divers domaines et nous sommes appelés, sur instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et le serviteur des Lieux saints, le Roi Salmane à œuvrer ensemble à leur renforcement ».
M. Messahel a salué, dans ce cens, « le rôle de la diplomatie parlementaire » dans le rapprochement entre les deux pays, et qui sera concrétisée dans le cadre de la commission d’amitié parlementaire Algérie-Arabie Saoudite.
L’entretien a été également une occasion pour aborder les facilités d’investissement et les mesures prises par l’Algérie en la matière, a-t-il ajouté, soulignant que l’Arabie Saoudite avait exprimé ces derniers mois « un intérêt à l’investissement en Algérie ».
Il a été question, en outre, de la situation dans la région arabe, notamment dans les pays confrontés à de conflits et de la réaffirmation de la politique de l’Algérien fondée sur la non ingérence dans les affaires internes des pays, le bon voisinage et l’encouragement du règlement politique, a encore indiqué M. Messahel.
Concernant la situation en Syrie, au Yémen et en Libye, le chef de la diplomatie algérienne a insisté sur « l’importance de favoriser la solution politique » des crises prévalant dans ces pays pour assurer à leurs peuples stabilité et développement.
Cette rencontre, qui a permis un échange des vues et des expériences sur les phénomènes du terrorisme et de l’extrémisme violent, a été l’occasion pour M. Messahel d’exposer à son hôte l’expérience algérienne en la matière.
Pour sa part, le président du conseil saoudien de la choura a réaffirmé la volonté des deux pays de promouvoir les relations bilatérales, thème de son entretien avec M. Messahel qui a donné un aperçu sur le développement et la croissance en Algérie.
Il a souligné, en outre, le rôle que peuvent jouer le parlement algérien et le conseil saoudien de la choura dans le renforcement des relations bilatérales.
Le responsable saoudien a évoqué aussi les situations que connait la Nation arabo-musulmane qui aurait dû être, a-t-il dit, « un modèle aux autres Etats ». APS
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Il est très difficile de dire, selon les citoyens qui la fréquentent, que la polyclinique localisée dans la cité Malki et dépendante administrativement du secteur sanitaire de Bouzaréah, est parfaitement gérée. Loin de là. Les failles de l’administration deviennent particulièrement flagrantes le mardi, jour de vaccination. Plus de 40 bébés et parents s’entassent alors dans la salle d’attente au-delà de 10h. Pourtant, il est admis que les vaccins doivent être inoculés tôt le matin, généralement à partir de 8h30. L’opération ne dure pas longtemps pour éviter que le flacon de vaccin ouvert ne se détériore. Selon les témoignages recueillis sur place, dans cette structure, les choses se passent autrement. Les agents, les paramédicaux et les médecins n’ont pas vraiment d’horaires de travail déterminés. Au fil des heures d’attente, des parents perdent patience, s’énervent, les bébés pleurent, s’agitent… C’est la pagaille.
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L’international algérien de Dinamo Zagreb, El Arabi Hilal Soudani, a été élu jeudi par les capitaines d’équipe meilleur joueur de la saison du championnat de la Croatie.
En effet, Soudani a été choisi par les capitaines d’équipe des clubs locaux (ses adversaires).
Soudani a, en outre, exprimé sa joie, soulignant que cela est grâce au travail qu’il a accompli et l’aide qu’il a reçu de son équipe et son entraîneur.
Une activité pluvio-orageuse affectera le Sahara central et les Oasis à partir de cette soirée jusqu’à vendredi, selon un bulletin météorologique spécial (BMS) émis par l’Office national de météorologie.
Ces pluies toucheront la moitié nord d’Adrar, la partie nord de Tamanrasset et le quart sud-est de Béchar, précise la même source, ajoutant que les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement 40 mm durant la validité du BMS (du jeudi 18h00 au vendredi 12h00).
Cette activité pluvio-orageuse touchera vendredi le sud de Ghardaïa et le sud de Ouargla où les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement 30 mm de 9h00 à 21h00. APS
Le groupe Sonatrach a signé jeudi à Alger, trois conventions-cadres avec les groupes publics Algeria chemical specialities (ACS), Divindus (Diverses Industries) et Logitrans, pour la réalisation de prestations, et ce, dans le cadre de la promotion de l’outil de production national, a indiqué le groupe dans un communiqué.
La cérémonie de signature a eu lieu au siège de la direction générale de Sonatrach, en présence de son P-dg et ceux des trois groupes publics relevant des ministères de l’Industrie, des Travaux publics et des Transports, selon la même source.
Ces conventions-cadres régiront les modalités de réalisation, par les sociétés des trois groupes, des prestations dans des domaines diversifiés tels que les produits chimiques, le pharmaceutique, le transport et fret, la transformation du bois, la transformation métallique, au profit de Sonatrach et de ses filiales.
Par ailleurs, le groupe Sonatrach a également signé, au cours de la même journée, une quatrième convention-cadre avec l’Etablissement de réalisation des systèmes de vidéo-surveillance (ERSV), relevant du ministère de la Défense nationale, portant réalisation, clé en main, des projets dans les domaines de la vidéo surveillance, l’anti-intrusion, le contrôle d’accès, l’actualisation des systèmes de communication ainsi que la mise à niveau des installations existantes.
Une cinquième convention-cadre a été signée entre Sonatrach et l’Entreprise horticulture et espaces verts (EHEV), relevant du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.
Ces conventions viennent consolider la politique du groupe Sonatrach visant la promotion de l’outil national de production, participant ainsi aux objectifs fixés par l’Etat en matière de réduction des importations et de transfert de devises, souligne le communiqué. APS
À la suite d’une fusillade, qui a eu lieu dans la province espagnole de Teruel, trois personnes sont mortes dont deux se sont avérées être des gardes civils. Les causes sont toujours inconnues, selon les autorités.
© AP PHOTO/ LYNNE SLADKY Une fusillade dans un lycée aux USA: au moins trois mortsTrois personnes dont deux gardes civils sont mortes jeudi en fin d’après-midi dans une fusillade dans une maison de campagne de l’est de l’Espagne, relate l’AFP.La fusillade a eu lieu vers 18h00 dans une habitation isolée de la province rurale de Teruel et a causé la mort de deux gardes civils et d’une autre personne, indique la source se référant à une porte-parole de la sous-préfecture.
Les autorités n’avaient pas confirmé d’arrestation vers 20h00, tandis que l’opération policière était toujours en cours entre les villages d’Andorra et d’Albalate del Arzobispo, à 350 kilomètres à l’est de Madrid.
Les causes ne sont toujours pas claires, la sous-préfecture précisant simplement que l’évènement s’est produit dans le cadre de la recherche du suspect d’une autre fusillade survenue une semaine plus tôt, sans confirmer que les deux étaient liées.
Un homme qui s’était introduit dans une maison de campagne avait alors tiré sur son propriétaire et une autre personne, les blessant tous les deux, selon le journal régional Heraldo de Aragon.
Les dirigeants européens se sont retrouvés jeudi à Bruxelles pour leur dernier sommet de l’année, centré sur le Brexit et la crise migratoire qui continue à diviser l’Union européenne (UE) jusqu’au sommet.
Bien que d’autres dossiers aussi importants pour les Européens que l’union économique et monétaire, la défense commune et l’Europe sociale sont à l’ordre du jour de ce sommet, la question migratoire devrait accaparer le temps du débat organisé au cours du dîner à huis clos des chefs d’Etat et de gouvernement européens tant les tensions restent vives entre les Etats membres.
Mercredi, la tension est montée d’un cran après les déclarations très critiques du président du Conseil européen Donald Tusk sur les quotas de réfugiés, défendus par la Commission et certains Etats membres.
Dans une lettre adressée aux Etats membres de l’UE, Donald Tusk a affirmé que les quotas obligatoires sont “inefficaces” et qu’ils “créent de la division”, appelant les dirigeants européens à “s’engager plus directement sur les questions politiques sensibles de la migration”.
Ces déclarations ont provoqué la colère du commissaire européen aux affaires à la migration, Dimitris Avramopoulos dont le pays (la Grèce) croule sous les demandes d’asile.
“Le document préparé par le président Tusk est inacceptable, c’est anti-européen. Il ignore tout ce que nous avons fait dans le passé, et nous l’avons fait ensemble”, a-t-il affirmé lors d’un point de presse à Strasbourg, soulignant que “la solidarité reste le seul moyen de relever tous ces défis”.
La Commission européenne a instauré en 2015 un plan visant à relocaliser de manière obligatoire 160.000 réfugiés depuis l’Italie et la Grèce, confrontés à un afflux massif de migrants.
Mais plus de deux ans plus tard, seuls 32.000 migrants ont pu être relocalisés dans certains Etats membres de l’UE. Les pays du groupe de Visegrad (Hongrie, Slovaquie, Pologne, République tchèque) continuent à refuser d’accueillir les migrants.
Suite à ce refus opposé à la demande de solidarité, l’exécutif européen a décidé, il y a une semaine, de renvoyer ces pays devant la Cour européenne de justice (CJUE).
Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte a jugé “indispensable” une solidarité européenne sur la question migratoire.
“Nous ne pouvons avoir un système dans lequel certains pays ne participent qu’à ce qu’ils veulent (…) Nous avons besoin de solidarité”, a-t-il affirmé à son arrivée au sommet.
Relevant les divergences entre les pays européens sur la question de relocalisation des réfugiés, le Premier ministre italien Paolo Gentiloni a affirmé que la crise migratoire sera au menu des discussions des dirigeants européens, mais “sans la résoudre”.
Même si la question migratoire est à l’ordre du jour du sommet, aucune conclusion sur le sujet ne devrait être adoptée.
Par ailleurs, les dirigeants européens devraient “afficher un front uni” concernant la décision du président américain Donald Trump de déplacer l’ambassade américaine à El-Qods occupée, a indiqué une source européenne.
Ils devraient, ainsi condamner sa décision de reconnaître El-Qods comme capitale d’Israël, malgré les réserves du Premier ministre tchèque, Andrej Babis, qui semblait initialement soutenir le président américain.
Le sommet sera également l’occasion pour Michel Barnier, négociateur en chef de l’UE pour le Brexit d’expliquer aux dirigeants des 27 les progrès réalisés lors de la première phase des négociations et leur demander leur feu vert pour lancer les discussions sur l’avenir des relations UE-Royaume-Uni.
Les dirigeants européens devraient profiter de cette rencontre pour signifier à la Première ministre britannique Theresa May que tous les accords trouvés jusqu’ici seraient contraignants. APS
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique,Tahar Hadjar, a affirmé jeudi à Alger, que la réduction du nombre de choix de spécialités de 10 à 4 lors des opérations d’inscription des nouveaux bacheliers à l’université tend à orienter ces derniers selon leurs vœux.
“Plus de 80 % des nouveaux bacheliers inscrits à l’université sont orientés selon leur premier choix”, a précisé M.Hadjar lors de la séance plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN), ajoutant que ” la réduction du nombre de vœux qui passe de 10 à 4 tend à respecter leurs vœux”.
Le ministre a rappelé que “19 000 demandes de transfert ont été recensées durant l’année en cours, contre 120 000 demandes l’an dernier et 150 000 durant l’année universitaire 2015-2016, “ce qui prouve, a-t-il dit, que “le nombre de demandes de transfert est en recul et que les 4 premiers choix formulés par les nouveaux bacheliers sont respectés”.
M. Hadjar a affirmé par ailleurs que depuis 1992, le bachelier est orienté selon son premier choix s’il a la moyenne requise.
Pour ce qui est de la filière Médecine, le ministre a indiqué que sur 9563 demandes de transfert, 358 demandes ont été acceptées.
Il a souligné que l’admission en spécialité de médecine tient compte de la moyenne exigée, du facteur géographique et des capacités d’accueil des établissements hospitaliers, vu que l’étudiant en médecine entame à partir de la 3e année, sa formation dans les CHU.
Concernant les Ecoles supérieures, le nombre de places pédagogiques est préalablement fixé en accord avec le ministère de l’Education, a précisé le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
APS
L’écrivain et universitaire Norredine Sâadi est décédé jeudi après midi à Paris, à l’âge de 73 ans, a-t-on appris auprès de ses proches.
Noreddine Sâadi a publié “Dieu et le fil” (1996), “La nuit des origines” (2005), “La maison de lumière” (2000). Son dernier roman, “Boulevard de l’abîme”, est sorti en octobre dernier à l’occasion du 22è Salon international du livre d’Alger (Sila) auquel il avait pris part.
Noureddine Sâadi s’est également beaucoup intéréssé aux artistes algériens en publiant “Koraïchi, portrait de l’artiste à deux voix” (1999), ” Matoub Lounès, mon frère” (1999), “Denis Martinez, peintre algérien” (2003), “Alloula, vingt ans déjà!” , ouvrage collectif publié en 2014, puis “Houria Aïchi, dame de l’Aurès” sorti en 2013.
Il, par ailleurs, publié des essais de sociologie dont “Femmes et lois en Algérie” (1991), “Norme sexualité reproduction” (1996), “Journal intime et politique, Algérie 40 ans après” et “Il n’y a pas d’os dans la langue” (2008), un recueil de nouvelles édité en 2013.
Noreddine Sâadi a aussi signé de nombreuses contributions et chroniques dans la presse algérienne et française.
Juriste de formation, le défunt né 1944 à Constantine, a fait des études puis enseigné à la faculté de droit d’Alger.
Il a quitté l’Algérie en 1994 pour s’installer en France où il a enseigné à l’université d’Artois (Nord).
Le ministère de la Solidarité nationale œuvre à la prise en charge notamment des personnes aux besoins spécifiques âgées de plus de 18 ans atteintes de déficience mentale ainsi qu’à rattraper le déficit en établissements d’aide par le travail, a-t-elle indiqué, à l’ouverture d’un atelier sur la prise en charge des personnes handicapées dans les entreprises d’aide par le travail, tenu au Centre national de formation des personnels spécialisés des établissements pour handicapés (CNFPH) à l’occasion de la journée arabe des personnes aux besoins spécifiques.
“Les personnes handicapées incapables d’exercer une activité professionnelle normale seront orientées vers les établissements d’aide par le travail dont des fermes pédagogiques qui leur permettent de bénéficier de la sécurité sociale, de la couverture sanitaire, d’une protection dans le milieu professionnelle et d’un salaire”, a assuré Mme Eddalia qui a fait état d’une signature d’une convention à ce sujet avec le ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche.
La ministre a, en outre, affirmé que l’encouragement du mouvement associatif à investir dans la prise en charge des personnes aux besoins spécifiques est l’une des priorités de son département.
APS
Dans cette première partie, Ali Kahlane, président de l’Association des opérateurs des télécoms alternatifs, dresse un «état des lieux» de la transformation numérique en Algérie.
Notre pénétration sur les lignes fixes s’est relativement améliorée depuis 2015 par rapport à des pays comparables au nôtre. Nous jouissons d’une télédensité du mobile de l’ordre de 117,5%, l’une des plus grandes d’Afrique, et d’un taux de pénétration à internet de 45.5%, utilisateurs fixes et mobiles confondus (75,5% si on inclut les multipuces). Par contre, la pénétration en termes d’abonnés à l’internet fixe illimité de type ADSL, Wimax et VSAT, rapportée au nombre d’habitants, est de l’ordre de 7,3%. Ce dernier pourcentage est celui que les institutions internationales spécialisées (IUT, Banque mondiale, WEF…) documentent dans leurs rapports et que les classements prennent en compte, car il correspond à une connexion physique sur le téléphone fixe ou fibre optique et représente mieux l’appropriation des TIC par un pays lorsqu’il est comparé aux autres et à ses propres résultats passés. L’Algérie fait des avancées importantes pour une meilleure connectivité et une bande passante adéquate. En 6 ans, nous sommes passés de 44 000 km de fibre optique installée à plus de 85 000 km déployée par Algérie Télécom seule. D’une bande passante internationale de 67 Gbps à plus de 1.1 Tbps (1 100 Gbps) avec une bande passante nationale de plus de 1400 Gbps (1,4 Tbps). Cette dernière est plus importante que l’internationale car un effort particulier a été fourni par Algérie Télécom pour interconnecter la majorité des communes d’Algérie (près de 1 500 sur les 1 541, d’après les chiffres du MPTTN), cette bande passante nationale est par contre peu ou prou utilisée, car la quasi-totalité de notre trafic internet vient et va vers l’international. Ce trafic international n’est pas encore atténué par l’installation d’un véritable centre d’échanges internet (AlGiX) qui a été lancé puis éteint pour des raisons inconnues. Il interconnecterait les différents fournisseurs d’accès à internet ce qui éviterait, par exemple, que le mail d’un client d’Algérie Télécom, habitant en Algérie, envoyé à un client d’Icosnet (ISP alternatif algérien) ne fasse le tour du monde avant d’arriver à son destinataire algérien. Une consommation de bande passante qui coûte de plus en plus cher parce que la demande nationale augmente régulièrement. Cette augmentation qui est de 50 à 60% par an depuis 2011 pourrait égaler ou même dépasser la bande passante nationale à plus de 1,5 Tbps d’ici l’année prochaine.
Les raisons du retard
La lenteur dans le développement de la téléphonie fixe en Algérie a fait basculer toute la demande vers une utilisation de l’internet mobile (qui) a explosé en nombre d’utilisateurs. Malgré ces résultats, l’association internationale GSMA relève dans une de ses études annuelles (GSMA Intelligence) que 51% des utilisateurs algériens de l’internet mobile estiment ne pas arriver à trouver du contenu local ou un contenu qui leur convienne. Parmi eux, 23% d’entre eux sont très peu ou pas instruits. Alors que 12% sont rebutés par le coût élevé des téléphones intelligents et/ou des services offerts. Les Algériens font tout de même mieux que le Maroc dont 51% des utilisateurs sont peu instruits, et 33% d’entre eux estiment que le coût d’accès à la technologie est une barrière. Par contre, en termes de disponibilité de contenu local, le Maroc fait légèrement mieux, car ils ne sont que 49% à penser qu’ils ne trouvent pas de contenu spécifiquement marocain.
En attendant le dégroupage de la boucle locale, qui est en fait permis par l’actuelle loi n°2000-03, mais impossible à mettre en œuvre dans la pratique en l’absence d’une volonté́ ferme des pouvoirs publics. Ceux-là̀ sont en droit d’obliger Algérie Telecom à jouer le rôle de grossiste de bande passante et permettre la venue d’opérateurs alternatifs.
La bonne nouvelle est qu’à l’échelle internationale, dans le classement de l’index de développement des TIC (IDI de l’IUT) en 2016, nous avons gagné 9 places, passant de la 112 à la 103 sur 175 pays. Une progression de 115% qui nous a valu les félicitations du DG de l’IUT.
L’accès à internet demeure cher
Il reste que l’accès à l’internet, mobile ou fixe, demeure relativement cher comparativement au pouvoir d’achat de l’Algérien moyen. En effet, le prix d’un forfait internet mobile de 1 Go représente 5,55% du salaire minimum en Algérie, alors qu’il n’est que de 2,1% en Tunisie, de 2,3% en Egypte et de 0,4% au Maroc. Par contre, l’Algérie se positionne mieux en ce qui concerne les prix des smartphones, notamment en entrée de gamme, qui représente 55% du salaire minimum alors qu’il est à 72% pour le Maroc, 153% pour l’Egypte, la Tunisie fait mieux que tout le monde avec seulement 40% du salaire minimum. Quant à l’internet fixe, le coût d’une connexion à 20 Mbps représente en Algérie 21% de son PIB mensuel alors qu’il n’est que de 4,5% en Tunisie et de 2,90% en Egypte. Par ailleurs, les Algériens paient très cher le roaming voix et encore plus cher celui de la connexion de l’internet depuis l’étranger, alors que partout ailleurs on tend vers l’uniformisation, comme en Europe où le système de roaming a été purement et simplement abandonné. Imaginez que lorsque vous êtes à l’étranger (en France, par exemple) vous payez les appels reçus, une moyenne de 30 DA/minute, 100 DA/minute pour les appels vers numéro local, et 150 DA/minute lorsque vous appelez chez vous. Sachant que tous ces appels sont désormais véhiculés en utilisant internet comme pour les données, et que nous ne payons pratiquement rien lorsque nous utilisons d’autres moyens de communication voix comme Viber. Alors qu’est-ce qui justifie ces prix ?
Réduire le coût de la bande passante
La consommation numérique des Algériens de la bande passante provient principalement du streaming vidéo, de films HD, et autres Youtube qui totalisent, uniquement pour ce dernier, plus de 10 millions d’abonnés algériens avec un peu plus de 50 millions de vues par jour. Cela en dehors des vidéos spécifiques à Facebook qui compte près de 18 millions d’abonnés algériens. Le reste est partagé par une utilisation des réseaux sociaux tels que Twitter (750 000 abonnés), LinkedIn (800 000 abonnés), WhatsApp et autres Instagram.
Par ailleurs, la quasi-majorité des sites web et blogs algériens et des messageries algériennes sont hébergés à l’étranger. L’absence de data center spécialement équipé pour faire de l’hébergement aux normes internationales, capables de prendre en charge la demande nationale y est pour beaucoup. Il se trouve que même sur les quelque 9 400 noms de domaine enregistrés en .dz, une proportion parmi les 6 000 sites web est également hébergée à l’étranger. Alors que le nombre de sites web et blogs d’origine algérienne en .com, .net etc, est évalué à plus de 350 000, il était de 45 000 en 2012. Ceux qui hébergent leurs sites/blogs à l’étranger estiment que l’accès serait plus
sûr et plus rapide. Pour d’autres, les raisons
sont purement d’ordre économique et surtout
de continuité de service (mauvaises connexions, pannes intempestives du réseau), coupures involontaires, comme celles de câbles en mer, ou «volontaires», comme celles des épreuves du baccalauréat (incidemment, ces coupures auraient occasionné de 2016 à 2017, des pertes évaluées à plus de 21 millions de dollars à l’Algérie, soit 2,4 milliards de DA).
Développer nos propres contenus
Dans ces domaines, à forte valeur ajoutée, nos voisins ne sont pas en reste et enregistrent 7 à 10% de parts des TIC à leur PIB. Alors que nous avons tout le mal du monde, pour le moment, à faire bouger les lignes au-delà de 4%. En fait, la part du développement numérique tel que l’e-administration, l’e-santé, l’e-éducation ainsi que les logiciels et applications liées, représente réellement moins de 1%. Le gros étant constitué par les télécommunications, c’est-à-dire la téléphonie et l’internet mobile, dont la plus-value algérienne est peu significative pour le moment. Si on exclut les quelques expériences de création d’incubateurs et d’accompagnement de start-up que les opérateurs mobiles montent régulièrement. Ces actions entrepreneuriales vont dans le bon sens. Qui d’autres que les opérateurs du numérique et ceux du mobile tout particulièrement peuvent mieux que quiconque promouvoir l’économie numérique d’une manière aussi directe ? En effet, selon l’UIT et la Banque mondiale, un emploi dans le numérique crée jusqu’à trois autres emplois dans le reste de l’économie et une augmentation de 10% dans la pénétration des TIC, ce qui a pour effet d’augmenter sa part dans le PIB de 1,4%.
A. K.
* Ph.D, Brunel University (Londres). Président de l’Association des opérateurs des télécoms alternatifs. Membre du Comité sectoriel permanent de recherche scientifique et de développement technologique du ministère de la Poste et des TIC. Ancien professeur à l’Ecole militaire polytechnique (ex-ENITA, Bordj-el-Bahri).
ali@kahlane.com, LinkedIn : alikahlane.
Les cinq premiers fournisseurs de téléphones intelligents ont enregistré une croissance des ventes au troisième trimestre de 2017. Hormis Apple, les quatre autres ont affiché des hausses à deux chiffres, dans un marché global de plus de 383 millions de smartphones vendus par l’ensemble des fabricants.
Les ventes mondiales de smartphones aux utilisateurs finaux ont atteint 383 millions d’unités au troisième trimestre 2017, soit une augmentation de 3% par rapport à la même période en 2016, selon le cabinet Gartner. Parmi les cinq principaux fournisseurs de smartphones (Samsung, Apple, Huawei, OPPO, et Xiaomi), quatre ont enregistré une croissance à deux chiffres, sauf le fabricant de l’iPhone qui a enregistré une augmentation de 5,7%, mais reste 2e dans les ventes mondiales. «Malgré la faiblesse du marché en Chine, les ventes de smartphones ont augmenté au troisième trimestre 2017», a déclaré Anshul Gupta, directeur de recherche chez Gartner. «L’Asie émergente/Pacifique (15% d’augmentation) et l’Amérique du Nord (11,2% d’augmentation) ont conduit la croissance du smartphone au cours du trimestre», ajoute la même source. Selon le cabinet Gartner, Samsung et Huawei ont connu une «forte demande» dans les pays émergents d’Asie-Pacifique, «tout comme Xiaomi et Vivo, qui ont pu développer leur présence en dehors de leurs marchés nationaux». «En Amérique du Nord, Samsung a été la force motrice du trimestre grâce à ses nouveaux produits phares.» Grâce au lancement de ses nouveaux smartphones Galaxy S8, S8 + et Note 8, les ventes de Samsung ont enregistré une augmentation à deux chiffres (19,3%) au troisième trimestre 2017. «La dernière fois que Samsung a atteint une croissance à deux chiffres était au quatrième trimestre de 2015», a déclaré M. Gupta. Au 3e trimestre 2017, Samsung arrive en 1re place avec la vente de 85,6 millions de smartphones contre 71,73 millions d’unités à la même période de 2016, faisant passer sa part de marché (PDM) de 19,3% à 22,3% en une année, selon le document de Gartner. Apple arrive en 2e place avec 45,44 millions d’iPhone (11,9% PDM) au 3e trimestre 2017, contre 43 millions d’unités (11,6% PDM) un an plus tôt. Les ventes d’Apple ont augmenté de 5,7% sur une année.
A noter que les deux dernier-nés d’Apple, l’iPhone X et l’iPhone 8, lancés le 29 septembre 2017, n’ont commencé à être vendus qu’en novembre. Le document de Gartner relève que la firme de Cupertino «a renoué avec la croissance en Chine et a également enregistré de fortes ventes dans de nombreux marchés émergents, dont l’Inde». «Cela est dû à la poursuite des ventes d’anciens modèles d’iPhone, y compris l’iPhone 5S qui se vend à environ 240 $ dans la plupart des marchés.»
Xiaomi réalise la meilleure performance
Dans le classement des ventes établi par Gartner, le chinois Huawei détient la 3e place avec 36,50 millions de smartphones vendus (PDM de 9,5%) au 3e trimestre 2017, contre 32,489 millions d’unités (8,7% PDM) un an plus tôt. Le chinois OPPO arrive en 4e position avec la vente de 29,449 millions de smartphones (7.7% PDM), contre 24,59 millions d’unités au 3e trimestre 2016 (6,6% PDM). En 5e position, Xiaomi, l’autre chinois, réalise la meilleure progression, passant de 14,926 millions de smartphones vendus au 3e trimestre 2016 (4,4% de PDM) à 26,853 millions d’unités (7,0% de PDM) à la même période de cette année. «Xiaomi a réalisé la plus forte croissance, affichant une hausse de 80% au troisième trimestre 2017. La croissance de Xiaomi provient plus des marchés internationaux que de la Chine, où elle est confrontée à une forte concurrence de Huawei, Oppo et Vivo. L’Inde continue d’être le marché le plus grand et le plus en croissance pour Xiaomi en dehors de la Chine, mais la croissance des ventes en provenance d’Amérique latine et de Russie stimule également ses ventes», indique Gartner.
La Chine, un marché en baisse
Le marché chinois a enregistré une «baisse de 11% au troisième trimestre en raison de la consolidation autour des marques locales et moins connues». «Les acheteurs préfèrent les smartphones connus et à prix élevé, ce qui est en train de cannibaliser la demande des smartphones à partir des marques locales. En Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord, la demande de smartphones haut de gamme des plus grandes marques a entraîné une croissance des ventes de smartphones au troisième trimestre.» Selon Gartner, les principaux fabricants chinois comme Oppo, Huawei, Vivo et Xiaomi «ont continué de générer des ventes dans les marchés émergents, notamment grâce à leurs smartphones économiques et de milieu de gamme axés sur la connectivité 4G et de meilleures caméras». «L’arrivée des nouveaux iPhone d’Apple à la fin du troisième trimestre 2017 a retardé les achats de smartphones au quatrième trimestre 2017», a déclaré M. Gupta. «Après les offres convaincantes du Black Friday et du Cyber Monday, les ventes de smartphones devraient augmenter au quatrième trimestre les ventes totales de l’année à 1,57 milliard d’unités en 2017», a conclu M. Gupta.
A. Z.
C’est au Stand All du «Kiffan Club» de Bordj-el-Kiffan à Alger que s’est tenue la journée technologique «Ericsson Technology Day» le mardi 5 décembre 2017. Le fournisseur des solutions IT suédois a présenté sa vision et surtout ses prévisions en matière des technologies des réseaux mobiles à hauts débits.
Durant cette rencontre, les experts d’Ericsson ont cherché à démystifier le dernier rapport sur la mobilité dans le monde, la 5G, le Cloud et l’internet des objets (IoT, Internet of Things). Ainsi, dans la seconde édition de l’année 2017 du rapport de mobilité d’Ericsson, les experts d’Ericsson ont supervisé les audiences, les catégories de contenus consommés, les perspectives technologiques et les applications mobiles qui sont en train de changer le paysage numérique mondial. Ils ont également fourni des analyses sur les enjeux de l’évolution du développement du streaming vidéo et les stratégies d’amélioration de la vitesse de connexion des réseaux.
Les réseaux mobiles 5G couvriront plus de 20% de la population mondiale d’ici à 2023, alors que le LTE (4G) deviendra la technologie d’accès la plus dominante dans le monde. «Je pense que ce rapport fournit des informations précieuses puisqu’Ericsson est présent sur 40% des réseaux des télécommunications dans le monde. L’arrivée de la 5G en 2020, la prédominance du LTE (4G) et la poursuite de la croissance du trafic data dans le monde constituent les éléments essentiels qui ont marqué ce rapport bisannuel», a indiqué Viktor Arvidsson, directeur de la stratégie et des affaires réglementaires d’Ericsson France. «Au troisième trimestre 2017, 170 millions d’abonnements LTE (4G) supplémentaires ont été comptabilisés dans le monde. Ceux de la 3G ont atteint les 60 millions d’abonnements. En revanche, les abonnements du GSM (2G) ont diminué de 130 millions», a-t-il ajouté.
Le plan de travail de normalisation pour la 5G a été accéléré. La norme 5G NR (New Radio) devrait être finalisée avant la fin de l’année prochaine. Les premiers services de la 5G seront commercialisés en 2019 sur plusieurs marchés, notamment aux Etats-Unis, en Corée du Sud, au Japon et en Chine. Pour ce qui est du LTE (4G), le rapport indique que le nombre d’abonnements dans le monde devrait atteindre les 5,5 milliards sur les six prochaines années, et une couverture de plus de 85% de la population de la planète durant la même période.
23 Go de data par abonné et par mois en 2023
D’ici à la fin de l’année 2023, la région du Moyen-Orient et de l’Afrique basculera d’une situation où la moitié des abonnements souscrits à la téléphonie mobile et de type GSM (2G) à une autre où 90% des abonnements souscrits seront destinés au haut débit mobile (3G) et (4G). «Le VoLTE (Voice over LTE) a été lancé sur plus de 125 réseaux dans plus de 60 pays. Les abonnements VoLTE devraient atteindre la barre des 5,5 milliards d’ici la fin 2023, représentant plus de 80% des abonnements LTE et 5G cumulés», souligne le rapport d’Ericsson. Il est à rappeler que le VoLTE est une technologie qui permet aux opérateurs d’offrir simultanément des services de communication vocale et de données de qualité HD et HD+ sur les smartphones et autres terminaux mobiles. Ce rapport montre une progression du trafic de données dans toutes les régions de la planète, qui devrait être multiplié par huit sur la période considérée, atteignant 110 exaoctets par mois à l’horizon 2023, l’équivalent de 5,5 millions d’années de streaming vidéo en HD. «Cette année, le record mondial du volume moyen des données mensuel consommé par abonné est de 7 Go et devra atteindre les 48 Go d’ici à la fin 2023. Il est détenu par les usagers de l’Amérique du Nord. La consommation de contenus vidéo continue d’être le stimulateur de cette croissance du trafic international du haut débit mobile. La génération des jeunes, correspondant à la tranche des 15-24 ans, consomme 2,5 fois plus de vidéo que celle des plus de 45 ans. Le streaming effectué a des résolutions de plus en plus élevées et l’essor des nouveaux formats, tels que la vidéo à 360° auront un impact sur les volumes de trafic de données», lit-on dans le rapport d’Ericsson. «La vidéo à 360° utilise 4 à 5 fois plus de bande passante qu’une vidéo traditionnelle de qualité équivalente. La demande en capacité réseau poursuivra son envol», a affirmé Viktor Arvidsson.
F. F.
L’Algérie ne pourra jamais échapper au processus de la généralisation de l’utilisation des technologies du numérique dans la vie quotidienne des citoyens. Même l’immobilisme involontaire des autorités dans la gouvernance effective de l’internet ne réussira pas à épargner le pays de l’invasion multidimensionnelle du digital. Pour échapper aux conséquences négatives émanant de cet immobilisme, l’Algérie devra s’appuyer sur le numérique pour accélérer le processus de création des systèmes d’information multifonctionnels. Le pays pourra alors mettre sur les rails un vaste chantier de développement culturel et scientifique de haut niveau. La vie connectée exige de nouvelles compétences que l’école doit intégrer dans sa réforme. L’esprit du digital doit régner. Les Etats-Unis ont été les premiers à déployer l’internet et faire bénéficier leurs secteurs industriels des percées des technologies du numérique. Le pays en a largement profité. Il est devenu le leader mondial de l’enseignement à distance et la première nation du monde qui a mis au point, grâce à Google, les premières voitures sans chauffeur et sans volant. Mieux, les Américains, en provoquant le débat sur la neutralité de l’internet, poussent les pays du reste du monde, comme la Russie, la Chine et les pays européens à accepter la version de l’administration Trump concernant le nouveau mode de la gouvernance d’internet, basé sur la dominance de l’aspect profit matériel sur celui du service public.
Ainsi, il est clair que l’administration Trump, en voulant imposer sa nouvelle version de la gouvernance d’internet, vise une réorganisation de l’économie mondiale au profit de la mondialisation. L’avenir de la gouvernance de l’internet sera donc prometteur dans la mesure où les grandes nations vont batailler pour empêcher les «esprits traditionnels» de freiner l’usage des technologies du numérique. «Le tout connecté» est la prochaine bataille américaine. Ce projet est appelé à bouleverser le fonctionnement socio-économique des pays. En attendant, l’Algérie est appelée à suivre l’exemple américain dans le processus de la réduction de la fracture numérique en termes d’usage afin de s’adapter aux nouvelles chaînes de création de valeur. Les empreintes numériques, laissées par les internautes algériens dans la toile internationale, devraient créer de la valeur à l’économie du pays et non aux autres.
F. F.
L’industrie nationale sera renforcée prochainement par une nouvelle usine spécialisée dans l’électronique appliquée au secteur automobile qui positionnera l’Algérie au rang de “premier pays producteur en ce domaine sur le continent Africain pour certains équipements”, a annoncé jeudi à Oran l’opérateur économique artisan de cette opération.
La nouvelle usine est implantée dans la zone industrielle de Tamazoura dans la wilaya d’Aïn Témouchent, où sa mise en service est programmée pour “début 2018”, a indiqué M. Ali Maamri, dans une déclaration à l’APS en marge de la 17ème édition du Salon de l’automobile, des cycles et motocycles de lÆOuest (AutoWest 2017).
“Quelque 120 emplois directs et 200 autres indirects seront générés dès l’entrée en fonction de cette entité industrielle qui verra la sortie de différents équipements embarqués, dont certains actuellement produits dans seulement six pays au monde, hors du continent africain”, a-t-il affirmé.
“Tous les prototypes sont prêts pour aborder le passage à l’étape de production qui permettra la couverture du marché national, tandis qu’une partie est destinée à l’exportation”, a fait savoir M. Maamri.
L’usine en voie de création est bâtie sur une assiette de 8.300 mètres carrés, abritant les ateliers de production et les laboratoires de test électronique, a expliqué l’investisseur, se félicitant de la construction innovante qui fonctionnera avec l’énergie photovoltaïque et des procédés préservant l’environnement.
Cet opérateur économique est à la tête d’une société spécialisée dans la géolocalisation, basée à Oran, qui a, à son actif, la mise en oeuvre de plusieurs solutions technologiques depuis sa création en 2012.
L’amélioration de la gestion du parc roulant d’une entreprise constitue l’argument force de cette société qui présente au Salon “AutoWest” ses dernières solutions permettant, entre autres, d’indiquer au conducteur le volume de carburant nécessaire au trajet prévu et de l’alerter en cas de dépassement de la vitesse autorisée.
Le Salon de l’automobile se tient, pour rappel, au Centre des conventions “Mohamed Benahmed” (CCO), qui abrite l’événement jusqu’à samedi sous le slogan : “La production automobile algérienne: une réalité”, à l’initiative de la société “Somex International Plus”, basée à Alger. APS
La France souhaite lever 195 milliards d’euros d’obligations sur les marchés en 2018, en vue de financer le déficit budgétaire et de rembourser les dettes arrivées à échéance, a indiqué jeudi l’Agence France Trésor (AFT).
Ce montant, net des rachats de dette, est identique à celui communiqué lors de la présentation du budget fin septembre, a indiqué l’AFT, chargée de placer la dette française sur les marchés. Au total, les besoins de financement de la France s’élèvent pour 2018 à 202,7 milliards d’euros. L’amortissement de la dette, qui correspond au rachat de dettes arrivant à échéance, comptera pour 116,6 milliards d’euros, contre 101,1 milliards d’euros annoncés précédemment.
Le déficit budgétaire prévisionnel a quant à lui été relevé à 85,8 milliards d’euros contre 82,9 milliards d’euros annoncés en septembre. Cette hausse résulte du remboursement auprès des entreprises de la taxe sur les dividendes annulée par le conseil constitutionnel, a expliqué l’AFT.
Pour couvrir ces besoins, outre les 195 milliards d’euros d’émissions obligataires prévues en 2018, l’Etat compte également sur la cession de participations publiques affectées au désendettement pour 1 milliard d’euros et 3,5 milliards d’euros d’autres ressources de trésorerie. La France publie ce programme indicatif de financement après une année demeurée très bonne en termes de coûts de financement. Le taux moyen pondéré des émissions de l’année sur des échéances de moyen et long terme s’établit sur 2017 à 0,65%, “historiquement le troisième taux le plus bas de l’histoire”, a noté Anthony Requin, directeur général de l’AFT lors d’un point presse. Ce taux s’élevait à 0,37% en 2016 et 0,63% en 2015, a rappelé l’AFT. Les titres à court terme étaient, eux, émis avec un taux négatif d’environ -0,70% mi-décembre. Par ailleurs, le spread, c’est-à-dire l’écart entre le taux allemand à dix ans, qui fait référence, et le taux français de même maturité, s’est resserré après l’élection à la présidentielle d’Emmanuel Macron pour revenir sur des niveaux qui n’étaient plus “connus depuis 2010”, a souligné M. Requin. Un phénomène probablement lié à “un changement de perception des investisseurs” vis-à-vis de la France, a-t-il ajouté.
En 2017, la France a emprunté en tout 213,1 milliards d’euros d’obligations, tout en procédant à des rachats de dette de 28,1 milliards d’euros, soit un montant net levé de 185 milliards d’euros. Sur le plan de l’évolution des taux d’emprunt, l’AFT continue d’anticiper des taux à 10 ans à 1,85% fin 2018, avec une moyenne de 1,5% sur l’année.
APS
La planète a produit 44,7 millions de tonnes de déchets électroniques en 2016, soit 8% de plus qu’en 2014, a révélé l’Organisation des Nations Unies (ONU) dans son dernier rapport consacré à ce type de pollution.
Ce taux à la hausse devrait s’accélérer pour atteindre 17% d’ici à 2021, l’augmentation la plus rapide de l’ensemble des ordures ménagères du monde. Télévisions, téléphones mobiles, ordinateurs ou encore réfrigérateurs et panneaux solaires, l’accumulation de ces déchets, le plus souvent nocifs pour l’environnement et la santé, représente l’équivalent de 4.500 tours Eiffel, souligne le rapport publié par l’Université des Nations Unies (UNU), l’Union internationale des télécommunications (UIT) et l’Association internationale des déchets solides.
Seuls 20% de ces déchets générés l’an dernier ont été collectés et recyclés. Les 80% restants ont été incinérés, entreposés dans des décharges en plein air ou enfouis dans le sol, et ce, malgré la présence de composants de valeur dans ces déchets comme l’or, l’argent, le cuivre et le platine qui pourraient être récupérés. La valeur totale de ces matériaux était estimée à 55 milliards de dollars l’an dernier, une valeur supérieure aux économies nationales de la plupart des pays dans le monde, notent les auteurs du rapport. L’ONU appelle à un meilleur traitement des déchets électroniques tout en constatant une amélioration dans la mise en place de politiques de recyclage, 66% de la population mondiale, dans 67 pays, bénéficie de ces politiques, contre 44% en 2014, date de la précédente étude. Cette amélioration est due essentiellement à l’adoption d’une nouvelle réglementation par l’Inde l’an dernier.
APS
Un Algérien a été classé parmi les 25 contributeurs les “plus influents” en 2017 sur le réseau social professionnel LinkedIn en France, a-t-on appris mercredi auprès de la rédactrice en chef Europe chez LinkedIn, Sandrine Chauvin.
Nidam Abdi, consultant-expert, ex-journaliste à Libération et concepteur du site de veille (ecoinovatio.com), a été sélectionné parmi des entrepreneurs, économistes, formateurs ou consultants qui ont enregistré en moyenne 49.000 followers en un an sur LinkedIn.
C’est pour la deuxième année consécutive en France, que le réseau social professionnel publie le classement “Top Voices” des 25 contributeurs les “plus influents” en 2017.
“Qu’ils réagissent à une actualité, poussent un coup de gueule ou, simplement, partagent leurs connaissances, tous ont un objectif commun :
valoriser leur expertise et susciter des conversations inédites parmi les 15 millions de membres de LinkedIn en France (530 millions dans le monde)”, a déclaré Sandrine Chauvin, soulignant qu’au total, chaque semaine, “ce sont ainsi plus de 100.000 articles qui sont publiés sur le réseau et chaque minute, près de 1.000 posts partagés dans plus de 200 pays”.
Nidam Abdi, natif de Médéa, dont les sujets de prédilection sont l’évolution des bâtiments et des villes par l’impact des nouvelles technologies, LinkedIn a estimé qu’en se positionnant en tant qu’expert, il a réussi à monter un Groupement d’intérêt d’entreprises (GIE) “réunissant entreprise générale du bâtiment, agence de communication, experts en autoconsommation de l’énergie solaire et économiste de la construction”.
Dans une déclaration à l’APS, il a indiqué que “la valeur de la pensée et de la réflexion est importante, notamment les secteurs innovants”, relevant que les réseaux sociaux, surtout professionnels, “ont bouleversé le monde avec des contenus qui sont à la portée de tous”.
Depuis octobre 2015, il intervient de manière régulière avec des analyses et réflexions autour de la transition numérique des territoires et pense que, pour l’Algérie, “une vraie réflexion doit être entamée sur les territoires qui sont en pleines mutations”.
Pour établir ce palmarès, LinkedIn a compilé une série de données, ainsi qu’un ensemble de signaux éditoriaux, en prenant en compte l’engagement (à savoir, le nombre de “j’aime”, commentaires, partages par article, mais aussi par post et par vidéo publiés), la croissance du nombre d’abonnés(souvent liée à la régularité des publications), et enfin, le nombre de fois qu’un article a été mis en avant dans l’une des chaînes éditoriales du réseau en France.