Le Figaro / Politique

VIDÉOS - À droite comme à gauche, les élus n'ont eu que des mots durs contre le discours présidentiel sur les quartiers en difficulté.

Régulièrement accusé de complaisance avec l'islamisme, celui qui se dit «frère» d'Emmanuel Macron estime être victime d'une campagne de calomnie.

Certains élus territoriaux, qui s'étaient fortement engagés en faveur du projet défendu par l'ancien ministre, ont accueilli les annonces élyséennes avec scepticisme.

Le président n'a pas annoncé mardi un plan détaillé, préférant dévoiler sa conception de la politique de la ville.

CHRONIQUE - Il est étonnant d'entendre le président d'une République «une et indivisible» reprendre la sémantique des Indigènes de la République et autres cercles multiculturalistes.

Au menu ce mardi : Macron au chevet des banlieues, les fonctionnaires en grève et les limites de la plateforme d'orientation Parcoursup.

ANALYSE - Comme Sarkozy et contrairement à Hollande, Macron jouit de la solidité de son socle électoral initial. Mais sur le plan sociologique, les écarts de popularité se sont accrus.

Le gouvernement cherche à contrôler les dépenses des collectivités. Cette stratégie agace nombre d'élus qui y voient un recul « inédit » de la décentralisation et une offensive de la « technostructure ».

CONTRE-POINT - Même si Édouard Philippe n'a rien apporté à Emmanuel Macron : ni troupes, ni parti, ni électorat particulier, il est l'illustration du renouvellement du personnel politique et de l'éclatement des anciennes appartenances.

Toutes les unes consacrées à Hollande, à de très rares exceptions, eurent un titre négatif ou polémique.

INTERVIEW - Mathieu Darnaud, sénateur LR de l'Ardèche, est spécialiste des collectivités et de la ruralité.

Les Tchétchènes seraient 10.000 à Strasbourg. Cette population est installée majoritairement dans les quartiers les plus difficiles, comme Hautepierre ou l'Elsau.

Le ministre de l'Intérieur entend bien montrer qu'il a le contrôle de la situation, en dépit des attaques de ses détracteurs.

CONTRE-POINT- L'objectif de Wauquiez est de souligner qu'Emmanuel Macron, qui prétendait dépasser les clivages partisans, est incapable d'écouter d'autres avis que le sien.

«Traître en chef» pour les uns, «Grand gagnat du loto» pour les autres : après une année passée à Matignon, le premier ministre ne laisse pas indifférent.

Le premier ministre célèbre, mardi soir, son premier anniversaire à Matignon.

Les élections européennes de mai 2019 qui clôtureront la deuxième année du mandat du chef de l'État feront figure de test pour le parti du président.

Les Républicains se disent très confiants dans l'attente des prochaines échéances électorales, comme celles des municipales en 2020.

ENQUÊTE - Le chef de l'État songe déjà, avec son entourage, à la seconde partie de son mandat. Il n'envisage toujours pas de réduire le rythme des réformes.

DOCUMENT - Le Figaro dévoile la lettre que la maire de Paris a écrite vendredi à Édouard Philippe. Elle demande que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités.