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Diplomacy & Crisis News

The Brexit Rubik’s Cube

Foreign Policy - ven, 14/12/2018 - 16:26
On the podcast: Inside the British campaign for a second vote on leaving Europe.

Santiago en septembre

Le Monde Diplomatique - ven, 14/12/2018 - 15:38
Le 11 septembre 1973, l'armée chilienne, soutenue par la presse, par l'organisation fasciste Patrie et Liberté, par le Parti national et par les Etats-Unis, bombarde le palais présidentiel. / Amérique latine, Chili, États-Unis (affaires extérieures), Armée, Cinéma, Histoire, Socialisme, Fascisme, (...) / , , , , , , , , , , - 2013/09

Relancer l’Union européenne

Politique étrangère (IFRI) - ven, 14/12/2018 - 09:00

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

* * *

L’article « Relancer l’Union européenne » a été écrit par l’ancien Premier ministre belge Jean-Luc Dehaene dans le numéro 4/1994 de Politique étrangère.

Nous vivons des temps historiques, c’est-à-dire une période offrant plus d’interrogations que de réponses, pleine de promesses mais aussi de dangers. Des temps donc qui stimulent tant l’imagination que la volonté politique.

Pendant plus de quarante ans, l’Europe a été un continent divisé, et le processus d’organisation libre et volontaire s’en est trouvé limité à sa partie occidentale. Il aurait pourtant pu en aller autrement.

Souvenons-nous : l’offre Marshall, qui a constitué l’un des points de départ de la construction de notre Europe, s’adressait à tous les pays du continent, d’ouest en est. Les satellites de l’URSS ont dû y renoncer sous la pression de l’Union soviétique.

Tandis que les pays d’Europe centrale et orientale demeuraient sous le joug, l’Europe occidentale est rapidement passée de la simple coopération à l’intégration créatrice de liens de solidarité toujours plus étroits. S’élargissant progressivement jusqu’à embrasser la plupart des États libres, du nord au sud du continent, l’Union européenne a constitué un formidable pôle de développement et de stabilité.

Aujourd’hui, le mur de Berlin s’est écroulé et le rideau de fer s’est levé. Pour les pays de l’Europe centrale et de l’Est, l’Union européenne est un pôle de stabilisation qui attire et auquel ils veulent s’amarrer ; un pôle susceptible de contribuer à contrôler les risques de dérapage, voire les dangers d’explosion qui menacent d’affecter des sociétés désorientées par des décennies de régime étatique ou traversées par des différends ethniques dont la tragédie yougoslave montre jusqu’où ils peuvent conduire. A cet égard, on ne peut sous-estimer l’importance du pacte de stabilité lancé à l’initiative du Premier ministre français, Edouard Balladur.

Un élargissement du projet européen à l’ensemble des États voisins interpelle l’Union européenne telle qu’elle s’est construite progressivement depuis le début des années 50. Sera-t-elle capable d’intégrer tous les États qui frappent à sa porte sans mettre en péril ses propres fondements et ses politiques ?

Il est nécessaire qu’un nouveau débat soit engagé sur l’avenir de l’édification de notre continent. Il est temps de réfléchir, entre États ayant une vocation européenne forte, sur l’avenir de notre effort européen commun.

Je note aussi avec satisfaction que cette réflexion se fait au grand jour. Elle devra se poursuivre dans la transparence : l’opinion publique ne nous a que trop rappelé ces derniers temps qu’elle entend être pleinement informée des enjeux de tout débat politique. Les citoyens européens veulent connaître la vision que leurs mandataires politiques ont des choses ; ils attendent que nous leur expliquions nos projets pour notre avenir commun.

C’est dans ce contexte et dans cet esprit que j’ai le plaisir d’esquisser devant vous l’état de mes réflexions sur la « redynamisation de l’Union européenne ».

Je voudrais essayer d’apporter quelques éléments de réponse à trois questions qui, sous ce vocable, me paraissent fondamentales :

— Pourquoi l’Union européenne ?

— Quelles priorités pour l’Union européenne ?

— Quel avenir pour l’Union européenne ?

Pourquoi l’Union européenne ?

— Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, les esprits éclairés se sont concentrés sur la recherche de moyens, de nature à éviter la répétition de l’effroyable spirale nationaliste qui, par deux fois, avait conduit l’Europe au cataclysme.

Pour contrecarrer toute tentation nouvelle de sublimation nationaliste, des esprits audacieux ont lancé l’idée de développer des solidarités fonctionnelles et objectives par delà les frontières qui séparaient les récents adversaires, et de choisir, pour commencer, la mise en commun du charbon et de l’acier, symbole de la reconstruction après avoir été les outils de la destruction.

En lançant un processus d’intégration, ils rompaient avec la forme traditionnelle des relations intergouvernementales. Les partenaires découvraient qu’ils avaient tout avantage à défendre leurs intérêts respectifs à la faveur d’une fusion dans la poursuite d’objectifs communs.

Sur cette lancée, sous l’impulsion de la France et de l’Allemagne, et avec l’appui actif des gouvernements du Benelux toujours soucieux d’aller plus loin, le processus d’intégration s’est progressivement étendu à un nombre croissant de secteurs pour bientôt toucher à l’ensemble de l’activité économique dans le souci de créer et consolider un grand marché unique et d’y promouvoir la cohésion économique et sociale de l’ensemble.

Tous les efforts, ainsi déployés durant près de trois décennies, ont certes été favorisés par la menace extérieure que faisait planer le climat de guerre froide ; il serait cependant erroné de penser que la fin du communisme puisse enlever quelque raison d’être à cet acquis. Au moment où les nationalismes refont surface, il est au contraire plus que jamais nécessaire de poursuivre en commun le développement de solidarité d’intérêt.

— Qui plus est, les rivalités économiques et le jeu de la concurrence se développent aujourd’hui à l’échelle du globe.

Les Européens ont, dès lors, plus que jamais besoin d’unir leurs efforts pour investir les volumes de ressources suffisants dans la recherche, pour développer ensemble de nouvelles technologies plus performantes, et pour mieux assurer la compétitivité de leurs outils de production. N’est-ce pas Michel Albert qui a écrit qu’à force de continuer à jouer leur rôle de champion national, trop d’entreprises européennes de haute technologie sont devenues américaines ou japonaises ? L’approche des étroites coopérations et des synergies, basées sur des réseaux transeuropéens de communication performants, devra aussi permettre de compenser des coûts de production plus élevés que dans les pays nouvellement développés. C’est l’essentiel du message du Livre blanc approuvé au sommet de Bruxelles, en décembre 1993.

L’Europe est crédible lorsqu’elle apparaît unie et assume ses responsabilités en tant que communauté, en tant qu’Union.

Comment aurions-nous pu conclure les négociations de l’Uruguay Round de manière satisfaisante si la Communauté européenne n’y était pas, au moment crucial, apparue et reconnue comme unie et solidaire derrière son négociateur ?

Pourquoi donc l’Union européenne ? Parce que ce n’est pas moins mais plus d’Europe qui permet de relever les défis : emploi, compétitivité, croissance, bien- être social, stabilité politique et sécurité sur notre continent et autour de lui.

Au moment où apparaissent à nouveau une plus grande affirmation des options individualistes, une tendance au repli sur soi, des manifestations de xénophobie et de nationalisme exacerbé, voire des actes de violence gratuite, il ne faudrait pas que les fondements de notre société soient mis en danger. L’Europe sert notre liberté reconquise il y a cinquante ans.

— Contrairement à ce qu’on a parfois voulu faire croire ici et là, l’Union européenne ne prétend pas s’occuper de tout. Son domaine de compétence est au contraire strictement délimité par les traités.

En outre, l’exercice même des compétences ainsi minutieusement énumérées se trouve encadré par le fameux principe de subsidiarité, principe inscrit en lettres d’or au fronton des institutions de l’Union. La subsidiarité n’est pas un principe à sens unique. Le principe vise à inciter la réflexion sur le point de savoir quel est le niveau d’efficacité optimal d’une action : ce niveau peut être l’État national, mais peut tout aussi bien être celui d’une entité décentralisée plus près encore du citoyen ou, au contraire, celui de l’Union européenne. La réforme constitutionnelle en Belgique, qui a transféré plus de compétences aux régions et communautés, ainsi que le traité de Maastricht qui en a transféré au niveau européen sont l’un et l’autre fondés sur le principe de subsidiarité. Grâce au principe de subsidiarité, on peut sauvegarder la diversité en évitant l’émiettement, et réaliser l’unité en évitant la centralisation.

Il est tout à fait légitime de défendre la diversité des traditions et des cultures, ou la spécificité des peuples qui font la richesse profonde de l’Union et en constituent en quelque sorte son patrimoine. Il faut cependant être conscient qu’une sublimation de la diversité génère la discorde et conduit finalement au repli sur soi, au nationalisme exacerbé et au racisme. C’est pourquoi il faut contrebalancer la diversité par le principe d’unité, tout en évitant que cette unité débouche sur une uniformisation sur toute la ligne et une centralisation bureaucratique qui risque d’étouffer la diversité. C’est pourquoi l’unité dans la diversité doit rester le principe conducteur de la construction de l’Union européenne. […]

Lisez l’article en entier ici.

Découvrez en libre accès tous les numéros de Politique étrangère depuis 1936 jusqu’à 2005 sur Persée.

Is Yemen’s Torment Finally Ending?

Foreign Policy - jeu, 13/12/2018 - 23:18
The latest cease-fire raises hopes, but officials fear war could break out again.

Armenia’s Revolution Will Not be Monopolized

Foreign Policy - jeu, 13/12/2018 - 20:46
An Armenian protest leader just secured the office of prime minister by a landslide—but, thanks to his own efforts, he’ll still face plenty of opposition.

Les étudiants chiliens dépoussièrent une icône

Le Monde Diplomatique - jeu, 13/12/2018 - 19:35
En septembre 2011, les étudiants chiliens, soutenus par de larges pans de la société, se révoltaient contre le coût exorbitant de l'éducation supérieure. Et mettaient fin à un long reniement. / Amérique latine, Chili, Démocratie, Histoire, Jeunes, Mouvement de contestation, Personnalités, Politique, (...) / , , , , , , , , , , - 2013/09

Neither Side Gets the Khashoggi Debate Right

Foreign Policy - jeu, 13/12/2018 - 17:50
The tribalism infecting U.S. domestic politics has unfortunately crept deep into the foreign-policy discourse.

Faut-il avoir peur des GAFA chinois ?

Politique étrangère (IFRI) - jeu, 13/12/2018 - 09:00

Le 28 novembre dernier, Hervé Gardette, chroniqueur de l’émission « Du grain à moudre » sur France Culture, a interviewé Julien Nocetti, auteur de l’article
« Géopolitique de la cyber-conflictualité » et directeur du dossier « Cybersécurité : extension du domaine de la lutte », tous deux publiés dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018).

Méconnus en France, les géants du web chinois, Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomu (les « BATX ») inquiètent. Comment appréhender l’arrivée de tels mastodontes numériques en Europe ? Leurs pratiques sont-elles plus problématiques que celles de Google, Apple, Facebook et Amazon (les « GAFA ») ?

Découvrez ici son interview.

Qui a dit que l’humour n’avait pas de frontières ? Dolce & Gabbana vient de faire l’expérience du contraire. Pour promouvoir un défilé en Chine, la marque de luxe italienne avait diffusé une vidéo « humoristique » montrant une jeune chinoise tentant de manger une pizza avec des baguettes. La blague a été d’autant moins appréciée qu’un des membres du duo de créateurs aurait eu des propos méprisants à l’égard de la Chine.

Résultat : plusieurs dizaines de millions de commentaires hostiles sur les réseaux sociaux chinois, et un défilé annulé. Cette histoire n’est pas une simple anecdote. Elle révèle la puissance des réseaux sociaux chinois, capables de générer une mobilisation monstre en quelques heures. Puissance dont nous n’avons sans doute pas encore pleinement conscience aujourd’hui, dans la mesure où ces entreprises du numérique exercent, pour l’instant, essentiellement sur leur marché national.

Les Baidu, Tencent, Alibaba et autres Xiaomi restent encore peu connus en dehors de leur pays d’origine. Mais que se passera-t-il quand les géants chinois de l’internet s’éveilleront ? Leur proximité (c’est un euphémisme) avec le pouvoir politique a de quoi inquiéter, du point de vue des libertés publiques. Car derrière leur puissance économique, c’est un modèle politique qui est véhiculé par ces entreprises.

Extrait de l’émission :

« Dans le projet des « routes de la soie », vous avez un volet numérique tout à fait substantiel. Je crois que c’est quelque chose comme 1000 milliards de dollars de projets annoncés en la matière qui sont censés exporter le modèle économique et politique de Pékin. En matière numérique, c’est tout à fait fondamentale car l’objectif est est de contrôler, à terme, les infrastructures et par extension les données. » (Julien Nocetti)

Dead May Walking

Foreign Policy - jeu, 13/12/2018 - 08:19
The British prime minister survived a no-confidence vote, but solved none of her problems.

Trump Should Cut Hezbollah’s Lifeline in the Americas

Foreign Policy - jeu, 13/12/2018 - 00:42
A crackdown is long overdue.

Trump Has Officially Ruined Climate Change Diplomacy for Everyone

Foreign Policy - jeu, 13/12/2018 - 00:16
The evidence is in: the Paris Agreement doesn’t work without the United States.

British Leader Faces Down Rebellion in Her Conservative Party

Foreign Policy - mer, 12/12/2018 - 19:26
But Theresa May’s path to Brexit remains uncertain.

Are China and Australia beginning to mend a frayed relationship?

Foreign Policy Blogs - mer, 12/12/2018 - 19:10

Additions to Australia’s recently formed Cabinet have attempted to mend a somewhat fractious relationship between Canberra and Beijing, and economically, there is no relationship more important to Australia. But has the efforts of these ministers been a success, or will the negative actions taken towards China by Australia’s former government caused irreparable damage?

Australia’s sixth change of Prime Minister in eight years brought about a cabinet reshuffle. The recently appointed Foreign Affairs minister Marise Payne met with her Chinese counterpart Wang Yi in Beijing in a meeting that ran an hour longer than scheduled, a seemingly positive sign. Payne claimed, “we remain absolutely committed as a government to welcoming foreign investment into Australia. It supports jobs, it helps to increase living standards.” Foreign Minister Wang echoed the sentiments, stating “I think the most important outcome of this dialogue is that we have reaffirmed the course of this relationship.”

Payne’s visit followed Australia’s trade minister Simon Birmingham attending the China International Import Expo in Shanghai, bringing to an end a year long diplomatic freeze by Beijing on visits by Australian officials. Minister Birmingham spoke warmly of the event, claiming “The CIIE is an incredible opportunity to highlight the strength of the Chinese economy since it began to open up to the world.” The expo was an opportunity for Australia to showcase its best products to Chinese markets, with around 150 Australian companies sending representatives. Businesses from Down Under will have “the added benefit of many products entering tariff free from January 1 next year, an attractive proposition for the thousands of domestic buyers attending the Australian stands”, exclaimed AustCham Shanghai chief executive Jack Brady.

Key indicators show how crucial a positive diplomatic relationship between Beijing and Canberra is to Australia. In 2017, Australia’s trade with China was valued at $US133 billion, up 16 percent on 2016 figures, accounting for 24 percent of Australia’s total trade, making it Australia’s biggest trading partner in terms of exports and imports.

The superpower’s presence can be felt throughout various sectors of Australia’s economy. And while the property investment and luxury consumer good sales have had contrasting fortunes recently, they give a snapshot of the magnitude of Chinese activity taking place.

Although the level of investment in the property market has fallen by 26 percent in the financial year 2016/17, leading Chinese global property investment portal, Juwai.com, reported that $US 17.4 billion was still ploughed into the Australian real estate market. The two main factors for the decline have been due to capital controls from Chinese regulators limiting the amount of money that can leave the country, and the introduction of a fee by Australia’s Foreign Investment Review Board on property investment applications. These measures have also resulted in a sharp decline in residential real estate application approvals from 40,149 in the 2015/16 financial year, to 13,198 in the following financial year.

The luxury consumer goods market has brought about tangible changes felt across high-end shopping districts in Australia. Industry insiders estimate Chinese shoppers are responsible for two-thirds of sales in the sector. Tim Starling, head of commercial property services company CBRE’s Australian retail occupier team, claims, “Over the past 12 to 18 months we’ve seen this push towards Australia, a lot of that’s being driven by the success of the stalwarts – Louis Vuitton, Chanel and Prada – who have been here for quite a long time.” A $US 517 million redevelopment to Australia’s largest shopping centre in Melbourne’s east saw the number of luxury brands double to 38, with concierge and in-store customer staff featuring a number of Mandarin speakers and shoppers in stores such as Gucci and Chanel speaking Mandarin. The shopping centre’s tourism manager Anita Donnelly also estimates visits from Chinese tourists doubled in 2017, from 102,400 in 2016, highlighting another burgeoning industry with a Chinese presence – tourism. Examining these industries helps to understand the scale of China’s significance on the Australian economy.

Additionally, the geopolitical tensions of territorial disputes in the South China Sea, along with the US trade war with China has meant the relationship and predictability of future actions by Beijing are as sensitive as they have been since the end of the Cold War.

The cause of tension between the two countries began in earnest at the end of 2017, when then-Prime Minister Malcolm Turnbull announced legislation to counter foreign influence in domestic affairs, including a mandate for foreign governments to identify themselves on a pubic register. Turnbull admitted his decision was influenced by “disturbing reports about Chinese influence”, an assertion strongly denied by Beijing.

Naturally, this lack of credibility was viewed negatively by their Asian neighbours, with China’s ambassador to Australia, Cheng Jingye, warning that a “Cold War mentality” would undermine relations. In May, disdain was also shown when Australia’s then-Trade Minister Steve Ciobo’s attempt to meet with his Chinese counterpart was rebuffed.

With efforts to ease tensions by the newly appointed ministers, does this indicate diplomatic relations between Beijing and Canberra are on the mend? Not exactly – in late August, Canberra denied the right for Chinese tech giants Huawei and ZTE involvement in the national rollout of 5G telecommunications upgrades taking place in Australia. Minister Payne defended the decision prior to being sworn in as Foreign Affairs minister, citing the protection of Australia’s national security as the motive, as Chinese law requires organisations and citizens to support, assist and cooperate with intelligence work, making Huawei’s equipment a conduit for espionage. Chinese foreign ministry spokesman Lu Kang claimed that China expressed “serious concern”, adding that “Australia should not use excuses to artificially erect barriers.” Chinese state media echoed these sentiments, describing it as a “stab in the back” to Huawei, and “disappointing and poisonous” to bilateral cooperation.

So will the olive branches extended by these ministers simply be in vain? Only time will tell.

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Washington Wants Pyongyang to Choose: Humanitarian Aid or Nukes

Foreign Policy - mer, 12/12/2018 - 17:59
The United States is hampering some aid groups from fighting tuberculosis and other diseases in North Korea.

When Soldiers Go Back to Being Children

Foreign Policy - mer, 12/12/2018 - 17:19
The unlikely success of Sudan and the FARC proves minors can be protected from conflict.

Senate Bill Targets Chinese Economic Espionage

Foreign Policy - mer, 12/12/2018 - 15:26
New measure would give U.S. prosecutors power to indict hackers working abroad.

Beijing Could Choke The World Or Save It

Foreign Policy - mer, 12/12/2018 - 14:00
A new stimulus in China could eat up several of the few years left to avert climate change.

Russia and the Middle East

Politique étrangère (IFRI) - mer, 12/12/2018 - 09:00

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2018)
. Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l’Ifri, propose une analyse croisée des ouvrages de Dmitri Trenin, What Is Russia Up to in the Middle East? (Polity Press, 2017, 144 pages) et Alexeï Vassiliev, Russia’s Middle East Policy: From Lenin to Putin (Routledge, 2018, 624 pages).

Le retour diplomatique et militaire de la Russie au Moyen-Orient, confirmé depuis l’intervention armée en Syrie à partir de septembre 2015, a suscité de nombreux travaux dans l’expertise russe. Parmi ceux-ci, deux ouvrages se distinguent : éminemment différents par leur forme comme par leur ambition, ils permettent d’appréhender une
« lecture russe » sur le Moyen-Orient que les Occidentaux ont longtemps sous-estimée, voire négligée. Il s’agit de deux livres de chercheurs très expérimentés. L’un, Dmitri Trenin, dirige le Centre Carnegie de Moscou, qu’il a rejoint en 1994 après une carrière militaire qui l’avait par ailleurs brièvement conduit en Irak. L’autre, l’académicien Alexeï Vassiliev, est un orientaliste au parcours ressemblant à s’y méprendre à celui de son ami feu Evgueni Primakov, exerçant au carrefour entre journalisme, expertise universitaire, renseignement et action politique (quoique nettement plus riche chez l’ancien Premier ministre).

L’opus de Dmitri Trenin, très concis, vise clairement un lectorat occidental peu familier des actions russes dans un Moyen-Orient en recomposition accélérée depuis les événements des printemps arabes. Ce n’est pas un hasard si l’auteur consacre son chapitre le plus long à l’histoire des interactions entre la Russie et le Moyen-Orient. Bien que n’ayant pas contribué à la colonisation de cette région, les Russes connaissent leurs marches méridionales d’autant mieux qu’ils ont longtemps cherché à sécuriser leurs glacis caucasien et centre-asiatique, moyennant des guerres répétées avec les anciens empires ottoman et perse. Les intérêts russes dans la région, loin d’éclore spontanément, s’ancrent ainsi dans la longue histoire que la Russie a forgée avec la région. De l’époque impériale à la période soviétique, géopolitique et messianisme idéologique s’entremêlent. Dès le XIXe siècle, le Moyen-Orient est une région dont la Russie se sert pour jauger sa puissance à l’aune de ses rivalités successives – avec l’empire britannique jusqu’au milieu des années 1950, puis avec les États-Unis.

Dmitri Trenin relève une comparaison historique, qu’il juge éloquente, de la métamorphose de la présence russe au Moyen-Orient. Lorsqu’en 1972 le président égyptien Anouar El-Sadate renverse son alliance avec les Soviétiques au profit de Washington, il ne renvoie pas moins de 20 000 conseillers militaires soviétiques. Quand Hosni Moubarak, son successeur, est chassé du pouvoir par une révolution populaire près de quarante ans plus tard, plus de 40 000 touristes russes restent bloqués dans les stations balnéaires égyptiennes de Hurghada et Charm el-Cheikh – le soulèvement n’empêchant nullement la poursuite de leurs vacances.

Dans les trois autres chapitres du livre – sobrement intitulés « Guerre », « Diplomatie » et « Commerce » –, l’auteur s’emploie à délimiter les contours d’une politique russe parfois difficilement lisible, et souvent perçue en Occident à l’aune de l’expérience de la guerre froide. Sans surprise, Dmitri Trenin consacre de longs développements à la campagne militaire de Syrie, qui a marqué selon lui une rupture dans la politique moyen-orientale – et étrangère – de Moscou. D’abord, ni l’empire tsariste ni l’Union soviétique n’avaient combattu directement dans le monde arabe, se concentrant plutôt sur la périphérie immédiate du Moyen-Orient. En intervenant militairement en Syrie pour sauver le régime de Bachar Al-Assad, la Russie de Vladimir Poutine rompt avec cette « virginité » guerrière (et coloniale) qui avait été pourtant amplement exploitée par la diplomatie russe après l’invasion américaine de l’Irak en mars 2003. De récents travaux permettent toutefois de nuancer cet argument : après la guerre des Six Jours de 1967, l’URSS apporta une contribution massive à la remilitarisation du Moyen-Orient. La « guerre d’attrition », menée avec le soutien des conseillers militaires et des armements soviétiques, constitua d’ailleurs les prémices de l’affrontement égypto-israélien de 1973.

Pour la première fois depuis la fin de la guerre froide, un pays autre que les États-Unis projette ses capacités militaires loin de ses propres frontières sans consulter ou impliquer Washington dans la décision. Enfin, si la Syrie n’a jamais été « décisive » pour la défense des intérêts nationaux russes, Moscou a su tirer parti d’une opportunité tactique lui permettant de devenir un acteur incontournable sur la scène régionale et, partant, internationale.

Plus globalement, l’opération syrienne, pensée par le Kremlin dans sa dimension globale, illustre une caractéristique centrale de la politique russe au Moyen-Orient : elle ne concerne ni seulement la Russie, ni seulement le Moyen-Orient. Ainsi l’intervention en Syrie est-elle censée marquer le retour international de la Russie, et illustrer l’affaiblissement de l’Occident, incapable de cohésion et de décision sur la question syrienne. Moscou utilise le conflit pour se poser en contrepoids à l’Occident et façonner un ordre international qu’il souhaite voir muer en un ordre oligarchique, où il serait aux premières loges.

En réalité, les tensions autour de la Syrie jettent une lumière crue sur les différences de vision du monde entre puissances, et sur des principes majeurs comme la souveraineté ou l’utilisation de la force. Ces oppositions apparaissent très différentes de la rivalité soviéto-américaine au Moyen-Orient, structurée par l’idéologie et un enjeu de domination régionale. La Syrie est désormais une crise internationale qui se superpose à un conflit intérieur, lui-même partie d’un processus régional appelé « printemps arabe ». Les États-Unis et leurs alliés ne peuvent plus résoudre seuls de telles crises : telle est la sentence, non dénuée de cynisme, livrée par Dmitri Trenin. Et, contrairement aux Occidentaux, les Russes ont su dialoguer avec tous les acteurs régionaux. Sur le conflit syrien, les diplomates russes discutent en premier lieu avec leurs homologues des pays qui ont une influence directe sur le terrain, comme l’Iran, la Turquie et l’Arabie Saoudite – dialogue que ne freinent pas les tensions épisodiques entre Moscou et ces puissances régionales.

Alexeï Vassiliev retrace dans un ouvrage exhaustif la politique moyen-orientale de Moscou, de la révolution bolchevique à la résolution du conflit syrien. Il reprend néanmoins en bonne partie les idées développées 25 ans plus tôt dans son ouvrage La Russie au Proche et au Moyen-Orient : du messianisme au pragmatisme. Écrit juste après la dislocation de l’Union soviétique, ce livre décrivait la transition entre l’idéologie de la politique étrangère soviétique et le nécessaire pragmatisme d’une jeune Fédération de Russie, dorénavant fragile sur les plans institutionnel, diplomatique et économique. Au Moyen-Orient, cette triple faiblesse est rapidement remarquée par les acteurs locaux, qui ont déjà perçu le décrochage entamé sous Gorbatchev. Les années 1990 – « maudites » pour citer Alexeï Vassiliev – ne seront qu’un long tunnel, que Moscou traversera sans réel bénéfice dans le monde arabo-musulman. Avec la Turquie, la relation se limite alors pour l’essentiel à la sphère commerciale ; avec Israël, les interactions grandissantes ne masquent pas de vives réserves, surtout du côté israélien ; avec Bagdad, la relation ne sera finalement qu’une série de frustrations ; enfin, avec l’Iran, la relative convergence politique de ces années n’empêche pas l’éclosion de tensions dans d’autres environnements que le Moyen-Orient (Caspienne).

L’auteur interroge les tentatives de retour russe dans la région à la faveur de la guerre en Irak à partir de 2003. Moscou profite de la vague d’anti-américanisme qui saisit le monde arabo-musulman pour se lancer moins dans une entreprise de séduction vis-à-vis des acteurs régionaux que dans une stratégie de normalisation politique et commerciale. Cette ambition se traduit d’abord par un activisme en direction des deux puissances non-arabes que sont la Turquie et l’Iran. Dans le premier cas, Russes et Turcs parviennent avec succès à mettre de côté leurs différends dans les zones traditionnelles de tensions bilatérales (Caucase du Sud, mer Noire, Balkans), faisant des années 2000 une « décennie dorée » dans les relations russo-turques, comparables à l’amitié turco-soviétique de la première moitié des années 1920. Russie et Turquie, dès lors, trouvent un terrain d’entente au Moyen-Orient, souvent par opposition ouverte à la politique américaine dans la région.

Dans le cas de l’Iran, les enjeux locaux et régionaux restent alors largement subordonnés à la relation entre Moscou et Washington, dans un contexte d’accroissement des tensions internationales autour du dossier nucléaire iranien. En dépit de perceptions très souvent empreintes de méfiance, parfois d’animosité contenue, Russes et Iraniens ont su dépasser leurs principaux contentieux pour nouer une alliance de circonstance. Celle-ci trouve sa ligne directrice dans une même opposition à l’unilatéralisme des États-Unis, et dans des intérêts de court terme partagés dans un Moyen-Orient traversant une violente recomposition.

Les efforts russes en direction du golfe Persique et de l’Égypte se révèlent moins fructueux, notamment du point de vue économique. En dépit de leurs critiques à l’égard de la politique étrangère américaine, Riyad et Le Caire n’apparaissent pas désireux de remettre en cause leur alliance stratégique avec Washington. Dans le jeu de balancier auquel se livrent ces capitales arabes, Moscou apparaît comme un acteur secondaire, utile surtout pour transmettre des messages à l’administration américaine.

Les révoltes populaires de l’hiver 2010-2011 et leurs conséquences sont documentées surtout sous l’angle des contextes locaux et de la géopolitique régionale – la politique de la Russie est très rapidement analysée, l’auteur relevant d’abord les différents jeux de perceptions vis-à-vis des printemps arabes en Russie, ainsi que le poids des théories complotistes pour expliquer le déclenchement de ceux-ci. La crise syrienne est retracée depuis ses origines en mars 2011 jusqu’au printemps 2017 : l’analyse vaut essentiellement pour les (longs) témoignages directs recueillis par Alexeï Vassiliev auprès des décideurs russes, en particulier le vice-ministre des Affaires étrangères russe Mikhaïl Bogdanov, en charge de la question syrienne.

Complémentaires, ces deux ouvrages constituent de précieux témoignages sur une politique moyen-orientale russe souvent méconnue dans sa complexité et ses héritages historiques.

Julien Nocetti

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Saudi Arabia Declares War on America’s Muslim Congresswomen

Foreign Policy - mar, 11/12/2018 - 23:13
Gulf Arab monarchies are using racism, bigotry, and fake news to denounce Washington's newest history-making politicians.

Bangladeshi media: Prominent Muslim human rights activist arrested

Foreign Policy Blogs - mar, 11/12/2018 - 22:43

Aslam Chowdhury, a prominent Muslim minority and human rights activist who also serves as the BNP Central Joint Secretary General in Bangladesh, was displayed arrested recently in the Bangladeshi media and is presently in jail after being disqualified from running in the elections later this month. According to the report, the Police surrounded his home for three hours when a meeting was being held there and 25 leaders were arrested. Later on, Mr. Chowdhury revealed that he was not arrested but his elder brother Nizam Uddin Chowdhury and 17 other members of his political team were.

This incident came after the Bangladeshi Election Committee cleared Mr. Chowdhury to run for Chattogram 4 in the upcoming elections. Mendi Safadi, who presently heads the Safadi Center for International Diplomacy, Research, Public Relations and Human Rights, heavily criticized the incident: “When the election committee prevents Aslam Chowdhury and other opposition politicians from running for elections, in order to increase the chances of winning the elections, under international law, this is equivalent to falsifying elections. This is the conduct of an unfit election campaign and we will consider our actions in this case.”

“It is not enough that the government announced without warning in mid-November that the elections would be held at the end of December, and immediately afterwards, there was an unprecedented wave of arrests of tens of thousands of political activists, which was carried out to rig the election results in favor of the corrupt Sheikh Hasina government,” Safadi proclaimed, noting that 15,000 opposition activists were recently arrested and most of the detained are Hindus. “She refuses to face popular candidates from the opposition and this goes against any democratic value.”

Safadi declared in response: “We will turn to the United Nations and the European Parliament in the coming days and submit a special report to each of the parliaments in Europe, the Kremlin and the US Congress in order to give protection to the opposition in Bangladesh so that opposition candidates will be able to vote and to be elected transparently and legally.”

A couple of years ago, Chowdhury was arrested after meeting with Safadi, who formerly served as Ayoob Kara’s chief of staff. The Bangladeshi government alleged that he was part of an Israeli plot to topple the Bangladeshi government but Safadi related that the real reason he was arrested was due to his role in the country’s opposition. Bangladesh has no diplomatic relations with Israel and Bangladeshi citizens are barred from visiting the Jewish state.

According to the Gatestone Institute, during every Friday sermon, the Jewish people are cursed from more than 250,000 mosques in the country. In addition, Sheikh Hasina declared that Bangladesh is an Islamic state: “Anyone who pronounces offensive statements against it or against the Prophet Muhammed will be prosecuted according to the law.”

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