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Diplomacy & Crisis News

Injustice française

Le Monde Diplomatique - lun, 18/01/2021 - 18:41
Injustices françaises Une éducation ? En France, l'égalité en matière scolaire a tout d'une apparence. Des règles de la reproduction sociale qu'elle fortifie aux barrières de la ségrégation qu'elle tolère, l'école républicaine est-elle vraiment désireuse de former une communauté de citoyens égaux ? (...) / , , , , , - Espace et territoire

Accaparement des méninges

Le Monde Diplomatique - lun, 18/01/2021 - 16:38
Plutôt que de favoriser les échanges de connaissances, la circulation des élites intellectuelles (ici, des chercheurs en quête de postes et des étudiants soucieux de se former dans les meilleures écoles) tend à renforcer les hiérarchies entre puissances. Au premier rang de celles que convoitent les (...) / , , , , - Migrations et réfugiés

An 01 de la gauche, on arrête tout, on réfléchit

Le Monde Diplomatique - lun, 18/01/2021 - 15:35
La défaite subie par la gauche française lors de l'élection présidentielle et, à un moindre degré, lors des élections législatives du printemps 2007 a sanctionné son absence de vision, de projet et de programme. Et pour cause : le modèle keynésien, dont la social-démocratie s'inspire encore, reposait sur (...) / , , , , , , , , , , , - 2007/08

Sabotage: The Business of Finance

Politique étrangère (IFRI) - lun, 18/01/2021 - 09:30

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2020-2021 de Politique étrangère (n° 4/2020). Christian Chavagneux propose une analyse de l’ouvrage d’Anastasia Nesvetailova et Ronen Palan, Sabotage: The Business of Finance  (Allen Lane, 2020, 240 pages).

Selon la théorie économique dominante, une entreprise ne peut faire des profits que de manière temporaire : la concurrence et l’innovation viendront réduire son avance. Sauf que, hors période de grande crise, la finance affiche des profits élevés, décennies après décennies. Comment est-ce possible ? La réponse, nous dit ce livre, tient à un concept inventé au début du XXe siècle par un économiste institutionnaliste américain, Thorstein Veblen : le sabotage des marchés.

Le début de l’ouvrage nous familiarise avec les thèses développées par l’auteur notamment dans l’un de ses livres importants : Absentee Ownership (1923) – des idées qu’il a bâties à partir d’une analyse fine du comportement des entreprises. Parmi les grands patrons d’entreprise, on trouve des entrepreneurs innovants, mais c’est la minorité. La majorité sont des hommes d’affaires, pour qui tous les moyens sont permis pour faire du profit : innover, se réorganiser, mais aussi faire obstruction à la concurrence, mentir, et jusqu’aux comportements illégaux. Et ce qui était vrai dans les années 1920 l’est encore dans la finance d’aujourd’hui.

Le livre est ainsi construit en trois parties qui vont démontrer, par une succession de cas concrets, comment les grands acteurs de la finance (banques, fonds d’investissement) organisent leurs pratiques de sabotage à trois niveaux : des clients, des concurrents, des États.

La bulle et la crise des subprimes représentent l’exemple parfait du sabotage des clients, à l’image d’un Goldman Sachs vendant des produits financiers toxiques tout en pariant sur l’effondrement de leurs prix. Le sabotage des concurrents est notamment illustré par le rôle de la Deutsche Bank dans l’effondrement de la banque islandaise Kaupthing, et le sabotage des États par les pratiques d’évitement fiscal des multinationales de la finance et par leurs ventes de services d’évitement fiscal à leurs clients. Ou bien encore, dans un autre registre, par le fait de devenir un établissement too big to fail, trop important, en cas de prises de risques excessives, pour que les États puissent les laisser faire faillite.

Les trois parties racontent, dans les termes de la technique du sabotage, des faits globalement déjà connus. Elles permettent néanmoins de comprendre que ces comportements ne sont pas le fait de quelques moutons noirs, mais bien le résultat de pratiques systémiques – et c’est tout l’intérêt du livre.

Étonnamment, les deux auteurs finissent par une attaque en règle des régulateurs bancaires lorsqu’ils visent la stabilité financière, une position sur laquelle on ne les suivra pas. L’instabilité ne représente à leurs yeux que le symptôme des sabotages auxquels les régulateurs ne s’attaquent pas. Pourtant, on comprend à travers les nombreux cas analysés combien le sabotage nourrit toujours l’instabilité financière. Lutter contre celle-ci mobilise des outils qui mettent des bâtons dans les roues du sabotage. Savoir si ces outils sont les plus adaptés est une autre question.

Ce livre, écrit par deux spécialistes des dérives de la finance, n’en demeure pas moins passionnant : il propose un cadre analytique permettant de les comprendre à partir d’une approche institutionnaliste échappant à la naïveté politique de l’approche économique dominante. Du beau travail.

Christian Chavagneux

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«<small class="fine"> </small>Il Manifesto<small class="fine"> </small>», le prix de l'engagement

Le Monde Diplomatique - sam, 16/01/2021 - 17:26
Revue puis quotidien-phare de la gauche italienne, « Il Manifesto » a traversé de nombreuses crises au cours de ses quarante-cinq années d'existence, mais n'a jamais perdu son indépendance à l'égard des partis politiques et des puissances d'argent. / Italie, URSS, Communisme, Idées, Information, (...) / , , , , , , , , , , - 2014/12

Des treillis sous les blouses blanches

Le Monde Diplomatique - ven, 15/01/2021 - 17:19
La peur légitime tous les abus. Ebola vient de donner une formidable impulsion à la société de surveillance, qui connaît un âge d'or : contrôle aux frontières, convocation aux centres de vaccination, recherche imposée de tout suspect pouvant présenter des symptômes et un début de fièvre… / Afrique, (...) / , , , , , , , - 2014/12

Hanoï s'étend vers l'ouest

Le Monde Diplomatique - ven, 15/01/2021 - 16:17
/ Asie, Asie du Sud-Est, Vietnam, Ville, Urbanisme - Asie / , , , , - Asie

The Geopolitics of Artificial Intelligence: The Return of Empires?

Politique étrangère (IFRI) - ven, 15/01/2021 - 09:30

This article is the English version of : Nicolas Miailhe, « Géopolitique de l’Intelligence artificielle : le retour des empires ? », published in Politique étrangère, Vol. 83, Issue 3 , 2018.

“Artificial intelligence is the future… Whoever becomes the leader in this sphere will become the ruler of the world,” declared Vladimir Putin, speaking before a group of Russian students and journalists in September 2017. Three days later, Elon Musk, founder of SpaceX and Tesla, went even further in a tweet: “Competition for AI superiority at national level most likely cause of WW3 imo [in my opinion].”

The rapid progress of AI makes it a powerful tool from the economic, political, and military standpoints. Embedded in the digital revolution, AI will help determine the international order for decades to come, accentuating and accelerating the dynamics of an old cycle in which technology and power reinforce one another. It will transform certain axioms of geopolitics through new relations between territories, space-time dimensions, and immateriality.

The American and Chinese digital empires will probably dominate international geopolitics in the years to come. If Europe wants to rebuild its digital sovereignty, it will have to redouble its efforts and investments. Otherwise, Europe will have to be satisfied with strategic alliances that entail its “cyber-vassalization.” As for Africa, it already presents a vast battleground, clearly threatened with “cyber-colonization.”

What is Artificiel Intelligence?

AI does not have a universally accepted definition. Although it is firmly rooted in the field of computing and was consubstantial with its emergence in the 1940s, today it refers to a broad range of disciplines, technologies, and methods. The co-author of the textbook Artificial Intelligence: A Modern Approach, Stuart Russell, a professor at the University of California, Berkeley, defines AI as “the study of methods for making computers behave intelligently.” For him, AI includes tasks such as learning, reasoning, planning, perception, language understanding, and robotics.

AI is thus a more generic term than it seems: in fact, it is a collective imaginary onto which we project our hopes and our fears. The technologies of AI include, among others, machine learning, computer vision, intelligent robotics, biometrics, swarm intelligence, virtual agents, natural language processing, and semantic technology. These technologies are of course not mutually exclusive.

AI and the return of empires

Can we, at present, analyze the rise to power of what could be called “digital empires?” These are the result of an association between multinationals, supported or controlled to varying degrees by the states that financed the development of the technoscientific bases on which these companies could innovate and thrive.

Historically, empires have been characterized by three principal features: 1) the exercise of power over a wide territory; 2) a relative inequality between the central power and the administered “regions,” often associated with a will to expand; 3) the implementation of a political project through various forms of influence (economic, institutional, and ideological). 

Contrary to the common notion according to which the digital revolution necessarily involves economic decentralization, it is actually possible that AI may cause, or reinforce, an overall trend toward the centralization of power in the hands of a few actors. These digital empires would benefit from economies of scale and the acceleration of their concentration of power in the economic, military, and political fields thanks to AI. They would become the major poles governing the totality of international affairs, returning to a “logic of blocs.” These new public-private digital empires would extend to the continental scale, especially in the case of the American and Chinese empires, while other actors, such as Europe, would adopt strategies of non-alignment. […]

Read the rest of the article here.

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Contourner et désenclaver Anvers

Le Monde Diplomatique - jeu, 14/01/2021 - 19:06
/ Belgique, Europe de l'Ouest, Transports, Ville, Infrastructures, Urbanisme - Europe / , , , , , - Europe

«<small class="fine"> </small>La France gesticule… mais ne dit rien<small class="fine"> </small>»

Le Monde Diplomatique - jeu, 14/01/2021 - 16:05
Iran, Syrie, Russie, Israël-Palestine : la diplomatie française semble s'être placée à la remorque des néoconservateurs américains. M. Dominique de Villepin, qui inspira l'opposition de la France à la guerre d'Irak, récuse cette orientation générale et suggère un autre cap. / Asie, États-Unis (affaires (...) / , , , , , , , , , , , , - 2014/12

Russie, un territoire à géographie variable

Le Monde Diplomatique - jeu, 14/01/2021 - 15:16
Depuis la conquête impériale du Sud et de l'Est, commencée au XVIe siècle et achevée au début du XIXe, la Russie est devenue le plus vaste pays du monde. Et elle l'est toujours, en dépit d'un XXe siècle tumultueux : de la paix séparée avec l'Allemagne (1918) à la prise d'indépendance des anciennes (...) / , , , , , , , , , - Europe

« Il y a des différences d’approche quasi systématiques entre la France et l’Allemagne »

Politique étrangère (IFRI) - jeu, 14/01/2021 - 10:00

Dans un article signé Louise Rozès Moscovenko publié sur Euractiv France le 21 décembre 2020, l’article du secrétaire d’État chargé des Affaires européennes Clément Beaune « L’Europe, par-delà le COVID-19 », publié dans le n° 3/2020 de Politique étrangère, a été cité.

« Alors que la présidence allemande du Conseil de l’UE prendra fin le 31 décembre, l’ambassadrice de la France en Allemagne, Anne-Marie Descôtes, est revenue sur ces six derniers mois lors d’une audition au Sénat jeudi (17 décembre).

« C’est une année exceptionnelle que nous vivons. D’abord du fait du contexte de la crise, mais elle est exceptionnelle aussi sur le plan des relations franco-allemandes, avec une intensité de travail et de coordination vraiment particulière », a expliqué l’ambassadrice de la France en Allemagne, Anne-Marie Descôtes, devant la commission des affaires européennes du Sénat jeudi (17 décembre).

Mi-mai, à l’orée de la présidence allemande du Conseil de l’Union européenne, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron avait proposé conjointement un plan de relance de 500 milliards d’euros basé sur l’idée d’une dette mutualisée, une approche inédite outre-Rhin.

Berlin a toujours été frileuse à cette idée : on se souvient de la crise grecque et de l’ancien ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, intraitable quant à un quelconque assouplissement de la politique d’austérité face à un pays au bord du gouffre. […]

Des présupposés différents 

Le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes Clément Beaune avait appelé de ses vœux la souveraineté, la puissance et l’autonomie d’une Europe forte, dans un texte publié en septembre dans une revue de l’Institut français des relations internationales (IFRI). Des notions qui résonnent différemment Outre-Rhin.

« Il faut toujours se parler beaucoup dans le cadre des relations franco-allemandes, et constamment. Ne jamais oublier que certains mots comme « autonomie stratégique » peuvent avoir une connotation qui donne lieu à des malentendus », explique Mme. Descôtes.

« Le terme d’autonomie stratégique est dans l’esprit de la France perçu comme une autonomie globale, n’incluant pas seulement la Défense mais aussi l’intelligence artificielle, la santé, etc. une perception qui n’est pas présente en Allemagne. Pour beaucoup d’Allemands, cela renvoie tout de suite aux missiles intercontinentaux, donc ça fait très peur ». 

Le sujet restera d’actualité d’ici à la présidence française du Conseil début 2022, et la prise de conscience accrue de Berlin de l’importance de l’autonomie européenne, à la suite de la crise sanitaire et des problématiques d’accès aux médicaments ou aux masques notamment, semble être partie pour durer.

Les questions de souveraineté industrielle défendus par le tandem des ministres de l’Économie Peter Altmaier et Bruno Le Maire révèlent aussi ce changement de paradigme au niveau européen. […] »

Retrouvez l’intégralité de l’article d’Euractiv ici.

Accédez à l’article de Clément Beaune, « L’Europe, par-delà le COVID-19 » ici.

Démographie et richesse en Russie, les grands déséquilibres

Le Monde Diplomatique - mer, 13/01/2021 - 18:59
En 2007, le produit intérieur brut de la Russie rattrapait enfin son niveau de 1990. Ce redressement économique cache cependant de fortes disparités régionales. Dans certaines régions riches, une part importante de la population survit avec des revenus inférieurs au minimum vital. / Caucase, Russie, (...) / , , , , , , , , , - Démographie

J'ai assisté à la montée du nazisme

Le Monde Diplomatique - mer, 13/01/2021 - 17:26
Gunter Holzmann est né en 1912, à Breslau, ville de Silésie alors allemande (aujourd'hui Wroclaw, en Pologne), au sein d'une famille de la bourgeoisie juive. Dirigeant national d'un mouvement de jeunesse de gauche, il assiste à la montée du nazisme et sera témoin direct de la violence politique qui (...) / , - 1995/05

Inter-socialités. Le monde n’est plus géopolitique

Politique étrangère (IFRI) - mer, 13/01/2021 - 09:30

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2020-2021 de Politique étrangère (n° 4/2020). Denis Bauchard propose une analyse de l’ouvrage de Bertrand Badie, Inter-socialités. Le monde n’est plus géopolitique  (CNRS Éditions, 2020, 232 pages).

Le dernier ouvrage de Bertrand Badie propose une nouvelle lecture des relations internationales à la lumière des récents événements qui ont secoué le monde. Il part du constat que les manifestations de l’année 2019 contre les pouvoirs, du Chili à l’Iran en passant par la France, « replacent le social, exprimé ou subi, au centre du jeu international, de manière non pas conjoncturelle mais essentielle et durable ». Il en est de même de la pandémie, qui a fait dire à Henry Kissinger qu’elle a « modifié à jamais l’ordre mondial ».

En fait, l’analyse proposée s’inscrit dans la lignée des précédents ouvrages de l’auteur qui annoncent la fin de l’ordre westphalien et l’importance des sociétés dans la vie internationale, et pour qui le social « s’installe au centre même du jeu international ». Quant aux piliers de l’ordre international, ils se sont effondrés : il n’y a plus de polarisation capable de l’organiser, de structurer les politiques étrangères et d’ordonner les enjeux ; la puissance militaire n’est plus décisive, comme l’ont montré notamment les interventions américaines en Afghanistan ou en Irak ; les alliances perdent de leur stabilité et se noient dans la fluidité des rapports entre États.

Si la logique sociale a pris le dessus, c’est que trois ruptures sont intervenues. La décolonisation, qui s’est traduite par la création d’États faibles voire faillis ; la dépolarisation avec la chute de l’URSS, qui s’est accompagnée de la dévaluation de la puissance militaire ; enfin la mondialisation, jointe à une « fulgurante ascension des capacités de communication reliant directement entre eux les acteurs sociaux ». De même, des thèmes nouveaux se sont imposés dans la vie internationale, comme le constatait dès 1994 le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) dans son premier Rapport sur le développement humain, qui mettait en valeur le concept de sécurité humaine. Ainsi, les questions alimentaires, environnementales et sanitaires ont pris une importance majeure dans la vie internationale.

Si « naguère, le diplomate et le soldat contrôlaient la quasi-totalité du jeu international au nom du prince », il n’en est plus de même aujourd’hui. Les États sont concurrencés par de nouveaux acteurs, qu’il s’agisse d’acteurs transnationaux comme les grandes organisations non gouvernementales – Amnesty International, Greenpeace, WWF –, mais également des « entrepreneurs identitaires », qui peuvent avoir un caractère tribal, ethnique ou religieux. De même, des « tyrans privés » comme les grandes agences de notation financière ou le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) fixent des normes, règlent des conflits ou émettent des régulations.

Ces idées ne manqueront pas de faire débat. Mais les situations qui se développent dans de nombreuses parties du monde, notamment au Moyen-Orient, illustrent bien les changements profonds intervenus dans les relations internationales. Tout ceci implique la définition d’un nouveau type de politique étrangère, dont l’auteur esquisse les principaux axes. Ce livre stimulant devrait contribuer à faire évoluer les pratiques diplomatiques, qui devront désormais tenir compte davantage du rôle croissant des sociétés civiles.

Denis Bauchard

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Mike Pompeo Is Trying to Bluff His Way to a Legacy

Foreign Policy - mar, 12/01/2021 - 21:14
Even insurrection didn’t interrupt a tour de force of Twitter bragging.

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Foreign Policy - mar, 12/01/2021 - 21:13
In the global internet economy, India’s tech industry has a leg up on China’s.

‘This Was Like Charlottesville on Steroids’

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Security expert Erroll Southers speaks with Foreign Policy on the roots of the Capitol assault.

Miami’s Spanish-Language Media Is Overrun With Trumpist Conspiracies

Foreign Policy - mar, 12/01/2021 - 19:58
Right-wing Cuban Americans believe they’re fighting U.S. communism.

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