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Diplomacy & Crisis News

FROM THE FIELD: Solar energy powers COVID-19 treatment

UN News Centre - sam, 10/04/2021 - 15:20
In some of the poorest parts of the world, where there is no access to a reliable electricity grid, the UN is equipping hundreds of health facilities with solar technologies, allowing them to avoid power outages and save lives.

The more you learn, the more you earn: education and poverty alleviation in Thailand

UN News Centre - sam, 10/04/2021 - 06:15
A good education is often seen as a route out of poverty, but many disadvantaged children are unable to finish school. In Thailand, a project involving the UN Educational, Scientific and Cultural Organization, UNESCO, is linking academic achievement to cash rewards, providing tangible benefits to marginalized families, and helping kids to stay in school.

Without access to vaccines, COVID will continue widening inequality everywhere 

UN News Centre - ven, 09/04/2021 - 22:14
The COVID-19 pandemic has caused unprecedented public health, economic and social crises, threatening the lives and livelihoods of millions and exacerbating inequalities throughout the world, the World Bank said at the COVID-19: Vaccines for Developing Countries event on Friday. 

Low-income countries have received just 0.2 per cent of all COVID-19 shots given

UN News Centre - ven, 09/04/2021 - 21:46
The vast majority of COVID-19 vaccines administered have so far gone to wealthy nations, the World Health Organization (WHO) reported on Friday. 

UN chief welcomes IMF and World Bank measures to address COVID-related debt crisis

UN News Centre - ven, 09/04/2021 - 20:16
The UN Secretary-General on Friday welcomed steps announced by the International Monetary and Finance Committee (IMFC) and the World Bank Group Development Committee, to address debt crises and other financial distress to economies arising from the COVID-19 pandemic, “as a sign of hope and renewed multilateralism.”

L'ENA tentée par la philosophie des affaires

Le Monde Diplomatique - ven, 09/04/2021 - 18:49
Créée après guerre, l'ENA devait former des grands commis de l'Etat ; bicentenaire, l'Ecole normale supérieure avait pour mission de produire un corps enseignant d'élite baigné de valeurs humanistes. Devenues des instruments de reproduction de la classe dirigeante française, ces deux institutions (...) / , , , , , , , , - 2011/08

UN rights office urges protection, investigation, after latest clashes in West Darfur

UN News Centre - ven, 09/04/2021 - 17:32
The UN human rights office, OHCHR, has urged authorities in Sudan to protect citizens “without discrimination” in the wake of the latest resurgence of deadly violence in West Darfur. 

Éloge du rire sardonique

Le Monde Diplomatique - ven, 09/04/2021 - 16:45
A quelles conditions le rire offre-t-il aux opprimés un instrument de résistance ? S'il dispose d'une assise populaire ; si son éclat libère une vision globale du monde ; si enfin il entretient avec l'ordre social un rapport de renversement. / Christianisme, Culture, Histoire, Identité culturelle, (...) / , , , , , , , - 2010/08

The Caravan

Politique étrangère (IFRI) - ven, 09/04/2021 - 09:47

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2021 de Politique étrangère (n° 1/2021). Marc Hecker, chercheur au Centre des études de sécurité de l’Ifri et rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage de Thomas Hegghammer, The Caravan: Abdallah Azzam and the Rise of Global Jihad (Cambridge University Press, 2020, 696 pages).

Fruit d’années de recherches, The Caravan est un ouvrage imposant dans tous les sens du terme. Par son volume, d’une part, auquel s’ajoute, pour lecteurs insatiables, un site web (azzambook.net) permettant d’explorer de nombreux documents d’archives. Par son contenu, d’autre part : il constitue un apport important à l’historiographie du terrorisme contemporain, et sa lecture s’impose à tous ceux qui veulent comprendre finement les origines d’al-Qaïda. Il ne se contente pas de décrire la vie et l’œuvre d’un idéologue majeur du djihadisme transnational : il nous plonge dans l’atmosphère du Peshawar des années 1980, avec ses réfugiés, ses travailleurs humanitaires, ses espions et ses volontaires affluant du monde arabe pour soutenir les moudjahidines afghans contre l’envahisseur soviétique.

Abdallah Azzam (1941-1989) avait de multiples visages. Il se fait d’abord connaître comme intellectuel. Diplômé des universités d’Amman et Damas, il obtient en 1973 un doctorat en droit islamique de l’université Al-Azhar au Caire. Il démarre alors une carrière d’enseignant, qui le conduit notamment en Arabie Saoudite, et publie plusieurs ouvrages dont Le Cancer rouge en 1980. Parallèlement à sa carrière académique, il se fait remarquer pour son militantisme islamiste : dans les années 1970, il gravit les échelons des Frères musulmans, jusqu’à devenir un des principaux responsables de cette organisation en Jordanie. Ses critiques du régime lui valent d’être expulsé du royaume hachémite. Il est surtout connu enfin pour son engagement guerrier : originaire de Cisjordanie, il fait ses premières armes contre Israël à la fin des années 1960, mais c’est surtout sa contribution au djihad afghan qui le fera entrer dans la postérité.

En 1981, Azzam s’installe avec sa famille au Pakistan, dans le cadre d’un programme de coopération scientifique conduit par son université saoudienne. Son engagement en faveur des moudjahidines va alors croissant. Il parcourt le monde – y compris l’Amérique du Nord et l’Europe – pour sensibiliser à la cause afghane et organise des campagnes de levée de fonds. Il s’éloigne progressivement des Frères musulmans, qui acceptent de fournir une aide financière et logistique mais refusent de s’engager dans les combats.

En 1984, avec le soutien d’Oussama Ben Laden, il crée le Bureau des services, structure chargée d’acheminer des combattants arabes en Afghanistan. Il publie une fatwa affirmant que la participation au djihad afghan est une obligation individuelle pour tous les membres de l’oumma, argument développé dans un livre qui demeure une référence de la mouvance djihadiste : La Défense des territoires musulmans (1985). Son action entraîne une hausse spectaculaire du nombre de volontaires arabes, qui passent d’une centaine en 1984 à plusieurs milliers dans les années qui suivent.

En novembre 1989, alors que les moudjahidines afghans ont triomphé de l’Armée rouge, Abdallah Azzam est assassiné dans des circonstances troubles. L’auteur de The Caravan, le chercheur norvégien Thomas Hegghammer, se lance sur la trace des tueurs. Plusieurs pistes sont envisagées – règlement de comptes inter-djihadiste, assassinat par les services pakistanais (ISI), russes (KGB), américains (CIA), ou israéliens (le Mossad) –, mais le mystère persiste. Une chose est sûre : si l’« imam du djihad » a disparu voici plus de trente ans, ses œuvres lui survivent et son influence reste considérable.

Marc Hecker

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Paris goals still ‘long way off’, says President of UN climate conference

UN News Centre - jeu, 08/04/2021 - 22:35
The world is “a long way off” from meeting the goals of the landmark Paris Agreement on Climate Change, the President of the crucial upcoming UN climate conference, COP26, said on Thursday.

Humanitarian catastrophe in northern Mozambique ‘beyond epic proportions’ 

UN News Centre - jeu, 08/04/2021 - 22:28
The UN and partners are “following with deep concern” new reports of violations against civilians in northern Mozambique, the UN Spokesperson said on Thursday. 

COVID-19 equitable vaccine scheme reaches more than 100 countries and economies

UN News Centre - jeu, 08/04/2021 - 20:12
More than 100 countries and economies have now received COVID-19 vaccines through the UN-partnered equitable coronavirus-busting scheme, COVAX.

The Dangerous Impasse in Myanmar

Foreign Affairs - jeu, 08/04/2021 - 20:02
For the United States, patience is the least bad option.

L'abstention gagne les classes moyennes

Le Monde Diplomatique - jeu, 08/04/2021 - 16:12
Alors qu'ils se présentent volontiers comme des modèles, les pays occidentaux voient le niveau d'abstention s'élever d'élection en élection, mettant en péril la démocratie. On peut, bien sûr, s'en prendre au manque de civisme comme le font certains dirigeants et commentateurs politiques qui, le plus (...) / , , , , - 2002/04

Ethiopia’s Perilous Propaganda War

Foreign Affairs - jeu, 08/04/2021 - 14:17
Efforts to control information are only hardening the country’s divisions.

Philanthropes sans frontières : 3 questions à Charles Sellen

Politique étrangère (IFRI) - jeu, 08/04/2021 - 10:00

Auteur de l’article « Philanthropes sans frontières : la générosité privée au secours du monde ? » paru dans le numéro de printemps de Politique étrangère  (n°1/2021)Charles Sellen, docteur en économie internationale (Sciences Po) et Inaugural Global Philanthropy Fellow à la Indiana University Lilly Family School of Philanthropy, répond à trois questions en exclusivité pour politique-etrangere.com.

1) Quelle place la philanthropie occupe-t-elle sur la scène internationale ?

La philanthropie privée occupait traditionnellement une place discrète, à l’arrière-plan. Aujourd’hui son influence est croissante, intervenant désormais en pleine lumière sur le devant de la scène internationale.

Ce n’est pourtant pas un phénomène nouveau : l’Ordre de Malte s’inscrit dans ce registre depuis l’époque médiévale. Henry Dunant, fondateur du Comité international de la Croix-Rouge au XIXe siècle, peut être considéré comme l’un des premiers philanthropes internationaux des temps modernes. Les fondations Carnegie et Rockefeller sont actives hors des États-Unis depuis plus d’un siècle, et ont pratiqué ce qui s’apparente à de « l’aide au développement » longtemps avant la création des institutions de Bretton Woods.

Depuis les années 2000, on assiste à une résurgence de cette « action privée au service de l’intérêt général » via la création de nouvelles fondations, souvent corollaires des fortunes bâties dans la finance ou les nouvelles technologies. Les nouveaux fondateurs, généralement habitués à déployer leurs activités entrepreneuriales à l’échelle planétaire, adoptent logiquement la même extension géographique pour leurs activités de mécénat, par-delà les frontières nationales.

Qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, le phénomène de philanthropie internationale est mécaniquement voué à prospérer. En l’absence d’une fiscalité fortement progressive, il sera le produit combiné d’une création et d’une captation massive de richesses d’une part, et d’une explosion des inégalités et des besoins sociaux d’autre part. Les États doivent désormais s’accommoder de l’irruption de ces acteurs non étatiques dans le jeu diplomatique. Ils peuvent aussi, habilement, mobiliser ces vecteurs d’influence (soft power) et ces canaux de diplomatie parallèle (track two diplomacy) pour conduire des négociations informelles ou établir des contacts non officiels.

Il est évident que la philanthropie ne peut pas et ne doit pas se substituer à l’action étatique ou intergouvernementale, quand bien même certains philanthropes prétendent la suppléer. Mais c’est un complément utile. Elle offre une liberté d’initiative, une marge de manœuvre, qu’on aurait tort de sous-estimer et dont il serait dommage de se priver.

2) Comment le cercle des grands philanthropes internationaux a-t-il évolué au cours des dernières années ?

L’aréopage de grands mécènes actifs à l’international s’agrandit et se diversifie rapidement. C’est la double résultante de la globalisation des fortunes, qui se forment désormais en tout point du globe, et de l’internationalisation des causes (environnement, climat, santé, migrations, etc.) qu’on ne peut pas espérer résoudre avec des solutions exclusivement locales. Mais qu’y a-t-il en commun entre une vieille famille européenne perpétuant ses valeurs intergénérationnelles dans la discrétion (voire l’anonymat), un self-made businessman de la Silicon Valley persuadé que la technologie est une panacée pour guérir tous les maux de la planète, et une fondation d’entreprise issue des pays émergents comme le Brésil, la Chine ou l’Inde, focalisée prioritairement sur des enjeux régionaux ?

Il n’y a pas une mais des philanthropies. Leurs actions se situent à des échelles géographiques et temporelles disjointes. Elles coexistent, se juxtaposent, mais se croisent rarement. Les philanthropes internationaux ne constituent donc pas « un cercle », au sens d’un cénacle dont ils seraient membres et où ils se concerteraient. Au-delà de quelques initiatives menées en commun, leurs actions manquent cruellement de coordination — d’une part entre eux-mêmes et d’autre part avec les autres acteurs du champ qu’ils investissent.

Les très grands donateurs poursuivent leur propre agenda en autonomie, voire en autarcie, affichant dans certains cas des objectifs qui confinent à l’hubris. S’ils doivent composer en général avec l’écosystème associatif préexistant au niveau national, ils jouissent d’une quasi totale liberté d’action sur la scène internationale. Certains privilégient des voies solitaires et monothématiques, tandis que d’autres poursuivent des stratégies « tous azimuts » en recherchant activement à nouer des partenariats avec des diplomates, des banques publiques de développement, des agences onusiennes, ce qui leur permet d’acquérir une légitimité et d’influencer l’action publique vers leurs priorités de prédilection. En ce sens, ils contribuent à une forme de privatisation des politiques internationales dans certains secteurs où leurs capitaux sont parfois plus importants que ceux des acteurs publics (c’est d’ailleurs un paradoxe, puisque ces ressources financières sont partiellement défiscalisées).

3) Quel impact la crise du coronavirus peut-elle avoir sur la philanthropie ?

Cette crise a simultanément fragilisé le tissu associatif et mis en exergue l’influence politique et médiatique considérable des très grands donateurs. Ce double effet entraînera des bouleversements à long terme sur le récit, la perception et la critique de la philanthropie.

De prime abord, les fondations ont été relativement épargnées, car leurs dotations sont souvent constituées d’actifs immobiliers ou financiers, dont la valeur ne s’est pas amoindrie (les cours boursiers ont retrouvé leurs niveaux d’avant-crise). En revanche, les associations qui mettent en œuvre des projets financés par les dons, traversent une passe très difficile. Les dons qu’elles reçoivent annuellement se sont stabilisés dans le meilleur des cas, ou fortement amoindris dans de nombreux cas.

Environ 20 milliards de dollars de dons ont été recensés dans le monde depuis le début de la crise. Cette somme semble importante, mais demeure une goutte d’eau par rapport aux milliers de milliards d’euros et de dollars débloqués en urgence par les gouvernements pour tenter de juguler le désastre économique. De plus, ce chiffre doit être pris avec précaution : d’abord car il additionne des promesses de dons futurs et des versements immédiats, ensuite parce que parmi les causes (recherche médicale, prise en charge de patients, soutien à l’activité économique…) on ne distingue pas précisément celles qui reçoivent l’essentiel des dons de celles qui sont laissées-pour-compte. Cette imprécision statistique ne permet pas d’y voir clair pour le moment.

Une belle lueur d’espérance toutefois : partout dans le monde, des citoyens ont spontanément manifesté de la générosité et de l’entraide, en rivalisant d’ingéniosité. Cette crise a révélé la diversité des formes que peuvent revêtir ces témoignages de philanthropie, au sens grec originel d’« amour de l’humanité ».

Accédez à l’article de Charles Sellen ici.

Retrouvez le sommaire du numéro 1/2021 de Politique étrangère ici.

China’s Techno-Authoritarianism Has Gone Global

Foreign Affairs - jeu, 08/04/2021 - 04:29
To prevent China’s techno-authoritarianism from gaining traction, the United States must start leading by example.

Qui veut encore financer la presse<small class="fine"> </small>?

Le Monde Diplomatique - mer, 07/04/2021 - 17:54
Comme des ours en équilibre sur un bloc de glace menacé par la fonte, les éditeurs de presse s'activent pour sauver leur industrie. Fascinés par Internet, ils s'interrogent : comment financer l'information à l'ère numérique ? / Communication, Économie, Information, Internet, Médias, Presse, Publicité - (...) / , , , , , , - 2010/02

Crisis of Command

Foreign Affairs - mer, 07/04/2021 - 15:41
Although civilian control over the military is deeply embedded in the U.S. Constitution, it's currently under threat.

How Far Will the Ethiopian-Eritrean Alliance Go?

Foreign Policy - mer, 07/04/2021 - 11:05
Former foes have found a common enemy in the TPLF. Will it lead beyond battlefield cooperation?

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