France

En France, les quartiers s'embrasent après la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans, tué mardi 27 juin au volant d'une voiture lors d'un contrôle de police. Jusqu'où les violences vont-elles s'exprimer ? On va plus loin avec Zyad Limam et Bruno Daroux.

Le président Macron a annoncé mardi une "loi d'urgence" pour accélérer la reconstruction dans les villes touchées par les récentes nuits d'émeutes, devant quelque 240 maires, reçus à l'Élysée. Il s'est dit "très prudent" sur le retour au calme, mais a jugé que "le pic" était "passé.

Le gouvernement français a procédé au rapatriement de 10 femmes et de 25 enfants qui étaient détenus dans les camps de prisonniers jihadistes dans le nord-est de la Syrie, quatrième opération collective du genre en un an, qui a mis fin à la politique du "cas par cas".

Après six nuit d'émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier lors d'un contrôle routier, des citoyens et des élus se sont rassemblés devant leur mairies pour une mobilisation civique. Ces rassemblements répondent à la violente attaque à la voiture-bélier qui a visé le domicile du maire de l'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), la veille. Au total, 99 mairies ont été attaquées depuis le début des violences. Emmanuel Macron rencontre mardi les maires de plus de 220 communes ciblées des exactions.