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Afrique

Le président du Parlement ivoirien à la 40ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie à Ottawa

Panapress (FR) - jeu, 03/07/2014 - 21:56

Abidjan, Côte d’Ivoire (PANA) – Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Kigbafori Soro, va participer du 4 au 8 juillet aux travaux de la 40ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) à Ottawa, au Canada

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Génocide rwandais : les réponses de François Léotard

Good Morning Afrika (Blog) - mer, 02/07/2014 - 00:13
Nous assistions, ce lundi 30 juin, à un colloque organisé par l'association RBF-France Forum de mémoire : « Rwanda : Réflexions sur le dernier génocide du XXèmesiècle » devant une assemblée très engagée, composée de rescapés, de personnalités médiatiques (Sonia Roland) et politiques (l’ambassadeur du Rwanda en France). La première table ronde « stigmatiser, exclure, éradiquer. La logique génocidaire, de la planification à l’extermination » s’est avérée assez décevante pour une raison principale: la présence d’un seul africaniste (Gérard Prunier) sur une table ronde constituée uniquement d’historiens.L’intervention de Gérard Prunier avait pour but de rappeler la méconnaissance française et internationale des spécificités politiques, culturelles, et ethniques du Rwanda avant, pendant et après le génocide, mais aussi de refuser les approches comparatistes de l’étude du phénomène génocidaire. Or, c’était bien là l’objectif de cette table ronde qui réunissait Jacques Sémelin, Tal Bruttmann (spécialiste de la Shoah) et Raymond Kevorkian (spécialiste du génocide Arméniens). La définition du génocide est restée celle retenue par la Convention de 1948 alors même que les chercheurs ont élargit cette définition aux actions génocidaires. De fait, cette table ronde est restée assez superficielle et décevante pour celui qui souhaitait, soit avoir une présentation de la recherche académique sur le phénomène génocidaire, soit une analyse du génocide rwandais. Alors que la salle souhaitait élargir le débat sur la prévention des génocides, elle semble être restée sourde aux appels de Gérard Prunier des évènements se déroulant actuellement, dans le silence médiatique, au Soudan.
La deuxième table ronde semblait particulièrement attendue par le public et pour cause, François Léotard, ancien ministre de la Défense, intervenait pour la première fois sur l’opération Turquoise, aux côtés de Bernard Kouchner et de Nicolas Poincaré, journaliste à Europe 1, présents au Rwanda en 1994. François Léotard a introduit son intervention en rappelant que les deux victimes de ces débats étaient : la vérité et la responsabilité. Seules trois institutions en France peuvent approfondir la vérité : l’Université, la Justice et le Parlement. Sur l’opération Turquoise il a rappelé en être responsable « avec fierté », « nous avons fait ce que nous pouvions et ce que nous devions faire (…) la gestion de l’armée française est irréprochable »  car elle s’est déroulée dans le respect de la personne, le refus du meurtre (il n’y a pas eu de morts Français ce qui prouverait que la France n’a pas participé aux combats), la déontologie militaire a été respectée. Nicolas Poincaré s’est montré plus nuancé : « ni les militaires, ni les humanitaires, ni les journalistes n’ont été sans reproche surtout pendant l’opération Amaryllis». Il prend l’exemple du colonel Tauzin qui fût de fait un temps dirigeant de l’armée rwandaise avant le génocide et en première ligne au début de l’opération Turquoise.Tous les intervenants se sont entendus sur le rôle du Rwanda dans la politique africaine de la France à l’époque et sur le complexe de Fachoda qui pouvait exister, confirmé par l’attitude américaine dans la région. Le principal sujet de discorde entre François Léotard et le reste de la salle a concerné la responsabilité politique de la France, précisément le choix de son allié. Pourtant, finalement, les intervenants étaient d’accord : il n’y a pas eu de faute militaire mais des erreurs politiques. Pour l’ancien Ministre de la défense, la France n’a pas choisi de soutenir un homme, certes disqualifié, mais la stabilité. L’erreur politique vient de Mitterrand qui est « né avec une autre France, et une autre Afrique ». Il a rejoint les critiques de Gérard Prunier qui, quelques minutes plus tôt, comparait l’ancien Président de la Vème République à un maurassien. Pour Bernard Kouchner les relations entre la France et le Rwanda relevaient depuis des années d’un compagnonnage qui a évolué défavorablement. L’autre point d’accord, relayé par la presse le lendemain (ICI, ICI, ICI) portait sur la transparence. Pour François Léotard : « aucune raison d’invoquer le secret défense dans cette affaire ». Il s’est même dit prêt à aller voir le Ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, en compagnie de Bernard Kouchner, pour obtenir les documents relevant du ministère de la Défense. On pourra reprocher à l'ancien ministre de la Défense de s’être parfois laissé emporter dans la provocation face à une assemblée hostile notamment :
1/ lorsqu’il refusa de critiquer la mission d’information parlementaire de 1998 – Kouchner rappela qu’il a été interrogé par cette mission mais que ses questions n’ont pas été publiées- ;2/ lorsqu’il loua les travaux de Pierre Péan et Bernard Lugan, deux « spécialistes » marginalisés par la communauté scientifique et qualifié par Kouchner de « faux-témoins absolus »;3/ lorsque, de façon condescendante, il affirma : « je considère que ce qui a été fait par la France est à son honneur (…) nous avons sauvé des dizaines de milliers de vie, ça suffit au bilan » ;4/ lorsqu’il se montra particulièrement imprécis sur les évènements à Bisesero ;5/ lorsqu’il évita de répondre à plusieurs reprises à Bernard Kouchner : pourquoi avoir disposé l’opération Turquoise sur la route de l’exode des Hutus plutôt qu’à Kigali ? Il rappela alors que ce type de choix relevait de l’exécutif.
En revanche, il était appréciable d’avoir le rappel du contexte complexe dans lequel il évoluait : de nombreux conscrits étaient alors engagés dans le siège de Sarajevo ; l’achèvement de la rédaction du Livre Blanc (« Turquoise n’était pas une hypothèse de travail ») ; les conditions d’opération (le stress et le manque d’information) ainsi que le processus décisionnel français. On notera également que l’ancien Ministre de la Défense a reconnu avoir pu être abusé par des acteurs locaux qui lui auraient donné des informations erronées de la situation sur le terrain.Les commémorations du génocide se poursuivent, pour aller plus loin : - une sélection d'article académiques proposées par Taylor & Francis ICI- 4 émissions spéciales de La Fabrique de l'Histoire sur France Culture consacrée au Rwanda après un voyage d'étude réalisé en avril 2014 par une équipe de chercheurs. ICI
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Ouverture à Dakar d'une conférence sur l'emploi des jeunes en Afrique subsaharienne

Panapress (FR) - mar, 01/07/2014 - 19:32

Dakar, Sénégal (PANA) – Une conférence internationale sur l'emploi des jeunes en Afrique subsaharienne a débuté ce mardi à Dakar, au Sénégal, en présence de plusieurs responsables politiques et experts, en vue de trouver des solutions importantes liées à la question de l'emploi des jeunes

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Dossier énergie : l'Afrique fait le pari de l'interconnexion

Jeune Afrique / Economie - mar, 24/06/2014 - 09:12

En Afrique de l'Ouest, quatorze pays se sont regroupés pour financer la construction des infrastructures de transport électrique. Un modèle d'intégration régionale qui permet, entre autres, de sécuriser les investissements des bailleurs.


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Dossier télécoms & internet : à l'heure des économies

Jeune Afrique / Economie - mer, 18/06/2014 - 09:12

Face à la baisse du prix des communications, les opérateurs cherchent à diminuer leurs coûts. Optimisation des achats, partage des tours de télécoms, externalisation des services... Tous les moyens sont bons pour dépenser moins.


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Dossier automobile : ces constructeurs automobiles qui croient en l'Afrique

Jeune Afrique / Economie - ven, 13/06/2014 - 15:42

Le continent n'est pas encore un eldorado, loin de là. Mais les groupes européens et asiatiques restent confiants dans le potentiel d'un marché où berlines et SUV percent enfin aux côtés de l'éternel 4x4.


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Dossier tendances : la tradition a presque tout bon

Jeune Afrique / Economie - mar, 10/06/2014 - 09:30

Retrouvez le dossier consacré par Jeune Afrique aux plus récentes tendances de la mode à l'aviation, en passant par la gastronomie et les loisirs sportifs.


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La piraterie en BD, notes de lecture

Good Morning Afrika (Blog) - sam, 07/06/2014 - 16:30
Après le cinéma et les célèbres Captain Phillips et Hijacking, c’est au tour de la BD de s’emparer de la thématique de la piraterie. Paru en avril 2014, Black Lord. Somalie : année 0 (Tome 1), retrace les mésaventures de Maxime Stern, skipper du Queen Lucy, un yacht de luxe arraisonné par des pirates Puntlandais.
Le héros désabusé conduit un groupe de touristes Français qui fêtent les 18 ans de la fille d’un riche homme. En s’approchant trop près des côtes somaliennes, les touristes sont pris en otages par des pirates alors que Maxime Stern parvient à s’enfuir. Recueillis par une famille de pécheurs dont le père de famille, Djad, compte l’aider à rejoindre la France, Maxime va découvrir les origines et les enjeux de la piraterie dans ce pays de la Corne de l’Afrique, privé pendant vingt ans de gouvernement. Si la BD traite peu de relations internationales, elle distille au fil des planches la réalité de cette piraterie contemporaine. Des déchets toxiques, au pillage des eaux par des pêcheurs étrangers, en passant par les effets néfastes et coûteux du khat, cette BD d’action ressemble à un roman photo ou à un story board d’un film de Bruce Willis. Les dessins hyper réalistes de Jean-Michel Ponzio (il a utilisé des photos retravaillées) donne à cette BD toute son originalité et en fait selon les mots de Guillaume Dorison une véritable « fresque fictionnelle (inspirée de faits réels mélangés) ». Si la lecture vous fera passer un bon moment tant le scenario est bien pensé mêlant action et suspens, la description faite de la société somalienne et des Somaliens peut paraître surprenante, pour ne pas dire décevante, car très peu crédible : l’habitat du pécheur Djad, les relations entre Aisa sa fille et Churchill le n°2 des pirates, des pêcheurs Somaliens qui ressemblent bien souvent à des Nigérians etc.Quelques extraits : 


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Michel Camdessus : "Une Afrique riche, des Africains pauvres"

Jeune Afrique / Finance - sam, 07/06/2014 - 12:15
Michel Camdessus, ancien patron du FMI, est aujourd'hui membre de l'Africa Progress Panel. Et, � ce titre, il �value les atouts et les faiblesses du continent avec la pr�cision d'un expert et la passion d'un acteur engag�.
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La Police Nationale Congolaise dotée de moyens de transport et de matériels informatiques

EUPOL RDCongo - RSS - ven, 06/06/2014 - 00:00
6/06/2014 - Ce vendredi 6 juin 2014, près du site de l’ancienne Ecole de Formation des Officiers de Police Judiciaire (EFOPJ) sur l’avenue Flambeau a eu lieu la remise officielle de quatre véhicules de type pick-up (pour une valeur de 120 000 USD), et de matériels informatique (pour un montant global de 70 000 USD.
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Administration communale, policiers, OMP et société civile de la commune de Kinshasa échangent sur le Conseil Local pour la Sécurité de Proximité

EUPOL RDCongo - RSS - ven, 06/06/2014 - 00:00
5/06/2014 – Un atelier de formation au profit des membres du Conseil Local pour la Sécurité de Proximité de la commune de Kinshasa s’est clôturé aujourd’hui à Kinshasa. Cette activité s’est déroulée les 5 et 6 mai 2014 avec la participation du Bourgmestre de la commune de Kinshasa et son adjoint, des Officiers du Ministère Public du TGI (Tribunal de Grande Instance) de la Gombe, du Commandant COREKIN (Commissariat de Référence de Police de Proximité de la Commune de Kinshasa), des membres du SE/CSRP (Secrétariat Exécutif/Comite de Suivi de la Réforme de la Police), de la CAMO (Cellule d’Appropriation et de Mise en Ouvre) Organisation et des membres de la société civile.
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Annonce Journée d'études : "Les Djiboutiens saisit par les sciences sociales"

Good Morning Afrika (Blog) - mar, 03/06/2014 - 20:05

Nous relayons ici l'annonce d'une conférence intitulée "Les Djiboutiens saisit par les sciences sociales" qui se tiendra se samedi 7 juin à Paris (centre Malher), organisée par Simon Imbert-Vier (avec le soutien de l'IMAF). 
Vous trouverez ci-dessous le programme et la présentation des organisateurs.
ProgrammeAnimation des débats : Colette Dubois (IMAF)9h30 : accueil
10h : introduction de la journée, par Simon Imbert-Vier
 Amina Saïd Chiré (Université de Djibouti), « L’habiter dans tous ses états : urbanitéversus nomadisme. Forces et faiblesses de la géographie djiboutienne »
 Laurent Jolly (LAM), « Les Djiboutiens, un objet d’étude pertinent pour la micro-analyse sociale ? »12h30 : Déjeuner14h : reprise
 Emilie Saussay (Paris 1), « Les sources sur le syndicalisme à Djibouti : une question nationale ? »
 Simon Imbert-Vier (IMAF), « Au-delà des catégories, vers une histoire des “Djiboutiens” »
 Samson Bezabeh (EHESS), « Dépasser les représentations coloniales : nouvelles directions pour les études djiboutiennes »Conclusion par Colette Dubois (IMAF)PrésentationMême si le premier texte qu’il est possible de rattacher aux sciences sociales concernant les habitants de ce qui était alors la Côte française des Somalis a été publié en 1937 [1], les sociétés de ce territoire ont longtemps échappé à l’intérêt des scientifiques. Peut-être le titre de l’article publié par Henri Brunschiwg en 1968 (« Une colonie inutile : Obock » [2]), n’a-t-il pas soutenu les vocations. Les habitants de ce petit territoire aride, faiblement peuplé, périphérique aux empires, escale stratégique et nœud de circulation, n’ont longtemps intéressé que les militaires, les administrateurs coloniaux et les journalistes, si ce n’est une étude d’Alain Rouaud publiée tardivement [3] et quelques travaux de maîtrises. Il faut attendre 1997 pour que Colette Dubois publie une première synthèse historique documentée de la période coloniale, avant de poursuivre un travail de défrichage du terrain [4].Ces recherches précèdent un développement général des études sur Djibouti, mis en évidence par la publication en 2013 d’un panorama des « études djiboutiennes » qui montre aussi la faiblesse des analyses sociales [5]. Cependant, Djibouti et ses habitants sont bien en train de devenir des objets des sciences sociales ; les chercheurs qui participent à cette journée s’y consacrent.La société djiboutienne est aujourd’hui traversée de tensions et de représentations qui s’opposent, parfois violemment. Il est nécessaire de poursuivre leur étude pour aller au-delà des lieux communs et proposer, en particulier à la jeunesse djiboutienne, des systèmes d’explications et d’analyses qui l’aident à comprendre son environnement et à prendre en main son destin. Les catégories de la société djiboutienne ont commencé à être déconstruites et problématisées. Jusqu’où doit se poursuivre ce mouvement et quels outils conceptuels serait-il utile de mettre en place ? D’autres catégories, et les relations qu’elles entretiennent, sont absentes des études (genre, esclaves, oromos, travail, salariat…), quelles stratégies pour les y intégrer ? Comment les études sur les Djiboutiens peuvent-elles profiter des avancées, des questionnements et problématiques de la recherche d’aujoud’hui dans nos différentes disciplines ? Ce terrain se caractérise en particulier par son espace restreint, son invention récente, la fabrique identitaire qui s’y déroule, la diversité et la faible importance numérique de sa population, son rôle dans les circulations internationales, etc. Ces éléments réduisent-ils la portée des conclusions que l’ont peut proposer ou au contraire facilitent-ils des analyses larges qui permettent d’analyser plus clairement des phénomènes complexes qu’il serait plus ardu d’appréhender ailleurs ?
Ces quelques questions, partielles, montrent l’ampleur du travail à accomplir sur ce terrain. L’objectif de cette journée d’étude est de permettre aux chercheurs de présenter leur vision des Djiboutiens et de leurs fabrications sociales dans un dialogue multidisciplinaire. L’enjeu est de permettre la confrontation des approches, d’identifier des thèmes communs et des secteurs non couverts, et surtout de soutenir cette nouvelle dynamique afin d’inciter de nouveaux chercheurs à s’intéresser à ce terrain et, nous l’espérons, d’ouvrir la porte à de futures collaborations et recherches.[1] Villeneuve (Annie, de), « Etude sur une coutume somalie : les femmes cousues », Journal de la Société des africanistes, t.7, fasc. 1, 1937, p. 15-32 www.persee.fr.[2] Brunschwig (Henri), « Une colonie inutile : Obock », Cahiers d’études africaines, vol. 8/1, n° 29, 1968, p. 32-47 www.persee.fr.[3] Rouaud (Alain), « Pour une histoire des Arabes de Djibouti, 1896-1977 », Cahiers d’études africaines, n° 146, vol. 37-2, 1997, p. 319-348 www.persee.fr.[4] Dubois (Colette), Djibouti, 1888-1967 - Héritage ou frustration, Paris, L’Harmattan, 1997, 431 p. ;
Dubois (Colette), L’or blanc de Djibouti. Salines et sauniers (XIXe-XXe siècles), Paris, Karthala, 2003, 267 p.[5] Amina Saïd Chiré (dir.), Djibouti contemporain, Paris, Karthala, 2013, 354 p
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Les relations entre la France et l’Afrique : la dialectique du maître et du valet

Good Morning Afrika (Blog) - dim, 01/06/2014 - 21:22
Après « Comment la France a perdu l’Afrique », « Sarko en Afrique », écrits avec Stephen Smith, et « Ces Messieurs Afrique : Des réseaux aux lobbies », Antoine Glaser revient une nouvelle fois sur les relations entre la France et son pré-carré dans son nouvel opus : AfricaFrance. Quand les dirigeants africains deviennent les maîtres du jeu.  L'auteur le dit lui-même « je suis devenu, à mon corps défendant, un spécialiste de la « Françafrique » (p.11) ». Nous vous proposons ici une recension de son ouvrage.Dans AfricaFrance, l’ancien directeur de La Lettre du continent, souhaite déconstruire « l’histoire communément admise » d’un continent soumis à la France. Selon lui c’est « un leurre qui arrange autant Paris que les capitales africaines (…) loin d’être des pantins et des béni-oui-oui, les présidents africains ont su manœuvrer et instrumentaliser leurs « maîtres » à Paris » (p.12-13). Il va même plus loin, ça n’est pas qu’un simple retournement mais une situation qui préexistait déjà sous le Général de Gaulle. L’objectif d’Antoine Glaser est donc de mettre la lumière sur ces manipulations qui ne proviendraient pas toujours de ceux qu’on croit : « les dirigeants africains jonglent ainsi avec les non-dits pour que leurs interlocuteurs gaulois se sentent toujours responsables de leur avenir (…)[ils] se trouvent plus souvent qu’on ne le croit dans une position dominante vis-à-vis du pouvoir français (…) il considèrent [la France] avec la condescendance du « qui paie commande »» (p.17-18).De l’influence essentielle de Jacques Foccart et de Felix Houphouët-Boigny, « le patron de la Françafrique », au financement des partis politiques, en passant par les réseaux d’influence parisiens (communicants, hommes d’affaires et politiques) activés par les président africains « pour asseoir leur pouvoir en Afrique » (p.41), ou encore le rôle de la franc-maçonnerie, des réseaux de « l’or noir » au Congo et ceux de l’or jaune au Niger, Antoine Glaser décrypte en dix chapitres le passage de la Françafriqueà l’AfricaFrance. Chaque chapitre est consacré à l’une des anciennes colonies françaises. L’auteur revient ainsi sur l’arrivée au pouvoir de l’ivoirien Alassane Ouattara et son soutien à l’opération française au Mali, les relations parfois difficile entre François Hollande et Idriss Déby, le président tchadien, les initiatives du président burkinabé qui relèvent « plus souvent qu’on ne le pense de sa propre initiative » et ne sont pas « téléguidées par Paris ». En effet, pour Antoine Glaser « Blaise Compaoré  sait que la France a plus besoin de lui qu’il n’a besoin de la France. En termes d’aide financières, il compte bien plus sur Taïwan que sur l’Hexagone » (p.146). Antoine Glaser analyse aussi la politique du gabonais Ali Bongo plus tournée vers les Etats-Unis que celle de son père. On peut regretter que Djibouti ne soit que rapidement mentionné en conclusion alors même que ce petit Etat de la Corne de l’Afrique illustrerait parfaitement la thèse de l’auteur (p.213).Les initiés apprécieront les nombreuses anecdotes et les coulisses des relations entre les présidents africains et le pouvoir français dans la période récente (et jusqu’à fin 2013). L’ouvrage est agrémenté d’entretiens des acteurs de ces relations, comme Anne Lauvergeon, Patricia Balme, André Bailleul, Jean-Marc Simon, Michel Roussin, Michel Katz, Georges Serre, Michel de Bonnecorse, Jean-Christophe Rufin, Pierre-André Wiltzer, Robert Bourgi, etc.Ainsi, malgré les promesses rééditées de ruptures, tant François Hollande que son prédécesseur auraient été « marabouté[s] par l’Afrique et ses dirigeants » (p.209). Le président français serait parfois « l’obligé » de certains présidents africains car « celui qui paie commande ». Antoine Glaser conclue sur les perspectives économiques et les richesses du continent africain qui attirent déjà de nombreux Etats. Il finit par asséner: « Paris n’est plus le donneur d’ordres, mais il ne le sait pas encore. Il se croit encore aimé alors qu’il n’intéresse plus. L’Afrique a changé sans que son « papa » autoproclamé en soit informé » (p.215) or comme l’aimait à le rappeler l’ancien président gabonais Omar Bongo : « La France sans l’Afrique, c’est une voiture sans carburant » (p.42).A lire d'une traite !
Quelques interviews de l'auteur : - Sur RFI- Sur Atlantico 
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Dossier finance : le modèle panafricain est-il en panne ?

Jeune Afrique / Economie - ven, 23/05/2014 - 17:45

À la mode dans les années 2000, l'implantation continentale est jugée par certains peu rentable, trop coûteuse et inefficace... Place aux banques régionales !


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L'enlèvement des jeunes Nigérianes s'invite à l'ouverture des 2èmes Jeux africains de la jeunesse

Panapress (FR) - ven, 23/05/2014 - 13:01

Gaborone, Botswana (PANA) - La deuxième édition des Jeux africains de la jeunesse s'est ouverte jeudi, à Gaborone, au Botswana, sur un discours du président du pays organisateur, qui a décrit le sport comme un facteur d'unification du continent et invité les participants à se souvenir des plus de 200 jeunes filles enlevées au Nigeria il y a 39 jours

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Les 50 influents : Donald Kaberuka, président de la BAD

Jeune Afrique / Finance - mar, 13/05/2014 - 15:49
Qui sont les hommes et femmes du continent qui, dans leur domaine, font autorit� � l'�chelle plan�taire ? Voici la s�lection de "Jeune Afrique".
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Les 50 influents : Lionel Zinsou, président de PAI Partners

Jeune Afrique / Finance - lun, 28/04/2014 - 13:51
Qui sont les hommes et femmes du continent qui, dans leur domaine, font autorit� � l'�chelle plan�taire ? Voici la s�lection de "Jeune Afrique".
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Dossier infrastructures : veni vidi... Vinci ?

Jeune Afrique / Economie - lun, 21/04/2014 - 16:00

Après des années de suprématie chinoise, les français Bouygues, Eiffage et Vinci repartent à l'assaut du continent. Leurs atouts ? Qualité, respect des délais et recours à la sous-traitance locale.


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Ban Ki-moon condamne l'attaque perpétrée près de Mogadiscio

Panapress (FR) - jeu, 13/02/2014 - 21:45
New York, Etats-Unis (PANA) – Le secrétaire général de l'ONU et le chef de la Mission d'assistance des Nations unies en Somalie (UN Assistance Mission in Somalia, UNSOM), Nicholas Kay, ont fermement condamné l'attaque menée près de l'aéroport de Mogadiscio qui a fait plusieurs morts et blessés et détruit un véhicule de la mission
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La BID va financer l'étude de faisabilité d'une route dans le Nord-est du Mali

Panapress (FR) - jeu, 13/02/2014 - 21:27
Bamako, Mali (PANA) Le gouvernement malien a adopté mercredi un projet de loi autorisant la ratification de l’accord de prêt d’assistance technique qu'il a signé le 6 janvier dernier avec la Banque islamique de développement (BID), annonce un communiqué publié jeudi à Bamako
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