L'organisation Interpol a-t-elle été instrumentalisée par le gouvernement burundais pour réprimer les opposants au troisième mandat ? C'est en tout ce qu'affirment des opposants, des figures de la société civile et des frondeurs du parti au pouvoir. Sept d'entre eux ont été bloqués ces dernières semaines dans des aéroports à l'étranger, principalement celui de Bruxelles. Les passeports avaient été signalés à Interpol par les autorités burundaises. Interpol se défend de toute ingérence politique.
Ce mardi, le Mali célèbre le 55e anniversaire de son indépendance. Pour le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui s'adressait lundi soir à la nation, c'est l'occasion de dresser le bilan de ses deux ans au pouvoir et de revenir notamment sur la situation dans le nord du pays.
Pour Etienne Fiatte, directeur de Canal France International, ce n’est pas un hasard si les putschistes ont commencé par fermer des radios. Selon lui, la population burkinabée ne peut se réapproprier le champ politique sans la présence des médias.
En République démocratique du Congo, après l'implosion de la majorité présidentielle, la semaine dernière, il s'agit de faire bloc. Après l'intense agitation politique provoquée par le départ de sept partis frondeurs de la majorité disant vouloir défendre une alternance du pouvoir en 2016, la coalition au pouvoir justement ressert ses rangs. Dimanche, tous les députés de la majorité présidentielle se sont donc retrouvés dans un hôtel de la capitale.
Le général Gilbert Diendéré, chef des putschistes burkinabè du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), au pouvoir depuis le coup d’Etat du 17 septembre au Burkina Faso, a pris la parole ce mardi 22 septembre 2015. Lors d'une conférence de presse organisée à Ouagadougou, il dit s'en remettre aux conclusions de la Cédéao, réunie ce mardi à Abuja. Il assure par ailleurs privilégier la discussion, mais se dit prêt à se défendre, alors que les troupes loyalistes de l'armée sont positionnées autour de la capitale et exigent la reddition de ses hommes. « Nous n'avons pas envie de nous battre mais nous nous défendrons éventuellement », promet-il. Ci-dessous, l'intégralité de la conférence de presse du jour.
Le dernier bilan hospitalier fait état d’au moins 10 morts et une centaine de blessés.
Les dirigeants de la planète vont adopter
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Les Etats-Unis ont demandé lundi à leurs ressortissants de quitter le Burkina Faso et ont annoncé le départ d'une partie des familles et d'employés de leur ambassade à Ouagadougou, compte tenu de la crise dans ce pays du Sahel.
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Chérif Sy, président du Conseil national de transition, s’est dit farouchement opposé à l’accord proposé par les médiateurs de la Cédéao pour sortir le pays de la crise. Ami de la famille Sankara, il est la figure de proue des opposants au régime Compaoré.
Dans un entretien au Monde Afrique, le général Gilbert Diendéré « déplore les violences et les dérapages inadmissibles de certains éléments du RSP ».
Les unités loyalistes sont entrées dans la capitale du Burkina Faso pour désarmer les auteurs du coup d’Etat du 17 septembre.
L'armée régulière est entrée sans résistance dans Ouagadougou. Les putschistes se disent prêts à riposter en cas d'attaques des troupes de l'armée régulière restée fidèle à la transition.
Alors que la Cédéao tente de mettre sur pieds un plan de sortie de crise, la situation est toujours explosive au Burkina Faso. Cheriff Sy, qui s'est autoproclamé dirigeant par interim, a ordonné la dissolution du RSP, responsable du coup d’État.
Le sommet consacré à la situation de crise au Burkina Faso s'est terminé à Abuja ce mardi dans la soirée. Les chefs d'Etat de la sous-région ont demandé au RSP de déposer les armes et souhaitent que le président de la transition, Michel Kafando, soit reconduit dans ses fonctions. Un principe accepté par le chef des putschistes, Gilbert Diendéré. Une délégation de chefs d'Etat va être envoyée à Ouagadougou dès ce mercredi pour poursuivre les discussions. Retour sur cette journée charnière.
Le Premier ministre de la transition Isaac Zida, aux mains des putschistes depuis le coup d'Etat, a été libéré mardi matin. De leur côté, des soldats de l'armée burkinabè, qui soutiennent la transition, sont entrés cette nuit dans Ouagadougou.
Obnubilée par sa volonté d'éviter l'embrasement et le déraillement de la transition démocratique au B
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À Ouagadougou, épicentre de la crise qui a vu des militaires de la garde présidentielle renverser le gouvernement de transition le 16 septembre, tout semble s'accélérer ces dernières heures. Des chefs de l'armée ont intimé l'ordre aux putschistes de la garde présidentielle de «déposer les armes» tandis que des unités de province ont convergé vers la capitale.
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Le Premier ministre de la Transition Isaac Zida, aux mains des putschistes depuis le coup d'Etat, a été libéré mardi matin alors que l'armée burbinabè, entrée dans la capitale pendant la nuit, négociait leur reddition, a-t-
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Depuis la capitale du Niger, le président Mahamadou Issoufou et son homologue tchadien Idriss Déby ont appelé les putschistes burkinabè du RSP à déposer les armes, regagner leurs casernes et laisser la transition finir sa mission. Lundi, l'armée burkinabè a convergé vers la capitale pour obtenir cette reddition. Face à l'évolution de la situation, la présidence française se montre également plus pressante, alors que ce mardi, la Cédéao est censée étudier les modalités de sortie de crise présentées à Ouagadougou ce week-end.
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