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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 month 1 week ago

Libye: Mogherini veut que l’Europe contrôle l’embargo sur les armes

Mon, 06/06/2016 - 22:46

La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a demandé lundi à l’ONU d’autoriser l’opération navale européenne au large de la Libye à contrôler l’embargo sur les armes imposé à ce pays, ont rapporté des médias.

S’exprimant devant le Conseil de sécurité, elle a exhorté le Conseil à adopter une résolution – actuellement en discussion – « autorisant l’opération Sophia à appliquer l’embargo de l’ONU sur les armes en haute mer au large de la Libye ».

« J’espère que ce Conseil fera une nouvelle fois le bon choix » en adoptant ce texte qui va étendre le mandat de l’opération navale européenne Sophia, a-t-elle ajouté.

Selon des diplomates, un projet de résolution en ce sens, mis au point notamment par la France et le Royaume-Uni, a été distribué aux 15 pays membres du Conseil qui vont commencer à en débattre dans les prochains jours.

Quand ce texte sera adopté, les bâtiments de guerre européens pourront alors intercepter en haute mer les navires qu’ils soupçonnent de transporter des armes vers la Libye, sans avoir à demander l’autorisation des pays dont ces navires battent pavillon.

La plupart des armes entrant en Libye ne vont pas au gouvernement légitime mais à son rival ou à des groupes armés.

Pour l’instant, l’opération européenne se limite à la haute mer. L’étendre aux eaux territoriales libyennes nécessiterait l’accord des autorités libyennes.

L’ambassadeur russe Vitali Tchourkine a indiqué à des journalistes que son pays « n’était pas opposé » au projet de résolution mais qu’il « avait des préoccupations ».

Moscou souhaite en particulier s’assurer que l’ONU ne puisse pas être accusée de « prendre parti pour un camp ou l’autre » en Libye.

« La priorité numéro un est de mettre en place des autorités adéquates en Libye », a-t-il estimé. Il a souligné à ce propos que le nouveau gouvernement d’union nationale, qui étend peu à peu son autorité sur le pays, n’avait toujours pas reçu l’aval formel du Parlement.

Categories: Afrique

La député palestinienne Khalida Jarrar enfin libre!

Fri, 03/06/2016 - 22:13

La députée palestinienne Khalida Jarrar a été libérée ce vendredi 3 juin. Emprisonnée pendant plus d’un an par les autorités d’occupation israélienne pour avoir notamment refusé de se conformer à sa décision d’expulsion de Ramallah vers Jéricho, elle a été accueillie par de nombreux palestinien au check-point de Jubara, à côté de Tulkarem dans le nord de la Cisjordanie.

Le premier a être venu à sa rencontre a été le député arabe-israélien Ayman Odeh, à la tête depuis plusieurs mois de la mobilisation en faveur de la parlementaire.

Arrêtée en avril 2015, Khalida Jarrar a finalement été condamnée à la fin de l’année dernière pour « incitation à la violence et au terrorisme » par la justice militaire israélienne. Une accusation réfutée tout le temps par la députée de 53 ans. Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ainsi que des partis politiques européens avaient réclamé sa sortie de prison.

La parlementaire, membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a toujours plaidé non coupable mais la justice militaire israélienne assure que son appartenance à ce parti, considéré comme une organisation terroriste par l’occupant israélien, l’avait condamnée à une peine de 15 mois de prison. Un emprisonnement qui avait largement mobilisé l’opinion publique palestinienne.

La justice israélienne a finalement décidé de sa libération anticipée arguant que les prisons israéliennes sont pleines. Selon l’organisation de soutien aux prisonniers Addameer, 7 000 palestiniens sont actuellement derrière les barreaux. Ils n’ont jamais été aussi nombreux depuis la fin de la deuxième intifada au milieu des années 2000.

Categories: Afrique

Djazaîr-export 2016: un pari réussi pour Algex

Fri, 03/06/2016 - 21:57

Environs 16 contrats de partenariat ont été signés entre plusieurs entreprises algériennes et leurs homologues africaines durant le Salon Djazaîr-export 2016 organisé par l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) à l’occasion de la 49 e éditons de la Foire internationale d’Alger (FIA 5016).

Le directeur général de l’Algex, Toufik Chetti affirme être très satisfait des résultats de ce Salon, « très important pour l’économie nationale ». « Nous avons tracé trois objectifs pour ce Salon. Il s’agit entre autre de mettre en œuvre les dernières décisions du gouvernement qui visent à la fois de diversifier l’économie nationale et développer les exportations hors hydrocarbures, sensibiliser, encourager et accompagner les entreprises nationales à exporter et en fin mettre les producteurs nationaux en contact avec les hommes d’affaires africains venus spécialement pour cet événement. «Ce que je peux dire, c’est que nous avons atteint nos 3 objectifs », a estimé M. Chetti qui rappellera que 14 contrats ont été signés dimanche passé tandis que le dernier a été signé ce jeudi lors de la clôture du salon.  La Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), souligne M. Chetti, a accompagné Algex avec 280 000 dollars, soit 3 milliards de centimes pour prendre en charge le déplacement de 80 hommes d’affaires africains issus de 10 pays vers l’Algérie.

Les entreprises nationales s’intéressent au marché africain 

Lors de notre virée au Salon de Djazaîr-Export 2016, nous avons constaté la présence de plusieurs entreprises qui ambitionnent de faire porter leur produits au-delà des frontières nationales. C’est le cas de l’entreprise « ZTMAM PLAST SARL » spécialisée dans la fabrication de matières plastique, articles de ménage et similaires et aussi des matières en plastique de base soit la transformation qui a signé jeudi un accord avec l’entreprise Magyuy Trade Center spécialisée dans l’import-export.

« Actuellement nous satisfaisons environs 40% des besoins du marché national en matière d’articles ménagers en plastique, et nous avons décidé d’aller vers l’exportation », nous a indiqué le directeur général de « ZTMAM-Plast », Zitoun Terki Mounir qui précisera que son entreprise avait signé il y a deux semaine deux contrats avec des Maltais. L’un, précise-t-il, concerne l’exportation des articles ménagers en plastique vers Malte et le deuxième concerne la création d’une usine mixte pour la production des citernes en plastique dépassant les 5000 litres.

Pour sa part, Marguerite Tchuiente Wandji, directrice générale de « Magyuy Trade Center » indique qu’elle était invitée par la BADEA pour assister à ce Salon organisé par Algex. Ainsi, souligne-t-elle, j’ai signé un contrat d’importation des articles ménagers en plastique fournis par notre partenaire ZTMAM-Plast. Nous allons entamer le travail sérieux dès la fin du mois de Ramadhan, a-t-elle indiqué.

Pour l’entreprise LABOREF, productrice national d’émulsions et d’arômes depuis trente ans, détient une bonne partie du marché national. « Nous envisageons d’exporter nos produits vers les marchés ivoirien et Libanais », a indiqué Ali Hasnaou, responsable commercial de Laboref avant de rappeler que son laboratoire avait entamé les opérations d’exportation vers la Tunisie et la France.  Mais cela (l’exportation) demeure encore très minime, selon notre interlocuteur.

Quant à elle, l’entreprise Ceram colle spécialisée dans la fabrication des produits en ciment, de colles, de joints d’étanchéité et enduits en mastics destinés à la construction ambitionne également d’investir les marchés extérieurs notamment celui de la Côté d’Ivoire.

Il est à signaler que des dizaines d’entreprises que nous avons rencontrées lors de ce Salon ont été approchées par « Algerian For Events and Export Er Rowed (AFEEE) », une société algérienne de service à l’export de biens et services, présente en Côte d’Ivoire via la maison algéro-ivoirienne de commerce (MAIC) depuis plus de 6 mois, dont plus de 35 d’êtres elles ont déjà signé des conventions pour présenter leur produit sur le marché ivoirien. AFEEE, créée en 2014,  a fait un travail de proximité et de sensibilisation auprès des entreprises algérienne pour les inciter à participer à la promotion des opérations d’exportation vers les marchés africains, notamment ceux de la Côte d’Ivoire et de la région de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO).

Categories: Afrique

Fuites de sujets du Bac : Des gendarmes bouclent le siège de l’ONEC

Fri, 03/06/2016 - 21:41

Des éléments de la gendarmerie nationale ont bouclé, vendredi, les locaux de l’Office National des Examens et Concours (ONEC) alors que le personnel présent ainsi que des enseignants ont été interdits de quitter les lieux.

Selon Ennahar Tvqui révèle l’information, les gendarmes sont intervenus dans le cadre de l’enquête sur les fuites de sujets

Categories: Afrique

Marchés de capitaux : l’Algérie cherche à stimuler les liquidités (OGB)

Fri, 03/06/2016 - 21:35

Les emprunts traditionnels étant désormais limités par la baisse des recettes issues des hydrocarbures, les autorités publiques redoublent d’efforts pour développer les marchés de capitaux algériens. En encourageant les cotations sur les marchés de la dette ainsi que des actions, les autorités cherchent à soulager la pression qui pèse sur le Trésor et à créer de nouveaux débouchés d’investissement pour les institutions financières.

 « Le Trésor et l’État n’ont plus les moyens de financer les projets de développement à la même hauteur que ces dernières années, avec pour conséquence une redistribution des canaux de financement et un besoin de développement des marchés financiers », a déclaré  à OBG Abdelhakim Berrah, président de la Commission d’Organisation et de Surveillance des Opérations de Bourse en Algérie (COSOB).

Étant donné le faible volume des échanges, et le nombre relativement bas d’investisseurs, les liquidités ont été historiquement un obstacle au développement de ces marchés. Néanmoins, les autorités entendent rétorquer en misant sur la privatisation d’entreprises publiques et sur les cotations dans le secteur privé.

Potentiel de croissance

La petite Bourse d’Alger, qui est opérationnelle depuis 1999, ne compte que cinq valeurs cotées, offrant ainsi un formidable potentiel. Des frémissements ont d’ailleurs été observés  au cours des derniers mois, la capitalisation boursière enregistrant une croissance de 8% en 2015 avec une clôture à 16 milliards de dinars (129,2 millions d’euros), contre 14,8 milliards de dinars (119,5 millions d’euros) à la fin 2014.
Cependant, la totalité de cette capitalisation boursière équivalait à moins de 1% du produit intérieur brut (PIB) en 2014, contre 62,7% au Maroc et 21 7% en Tunisie. La marge de croissance est donc très significative.
Le mois dernier, le groupe pharmaceutique algérien privé Biopharm a pour la première fois été introduit en Bourse, avec à la clé une levée de 6 millions de dollars dès la première semaine. Les parties prenantes ont souligné que les résultats financiers de Biopharm ainsi que son activité dans le secteur de la santé, promis à une croissance future du fait du vieillissement démographique, constituaient un potentiel d’attraction d’investissements supplémentaires.
La place boursière compte également SAIDAL parmi ses cotations, fabricant pharmaceutique détenu majoritairement par l’État, l’Entreprise de Gestion Hôtelière Chaine EL AURASSI (partiellement détenue par l’État), et les acteurs privés Alliance Assurances et Nouvelle Conserverie Algérienne de Rouiba.

Privatisation partielle

Au vu de l’envergure et de l’échelle des entreprises publiques en Algérie, les entités publiques jouent bien entendu un rôle central dans les efforts déployés par le gouvernement pour accroître ses liquidités sur la place boursière, attirer de nouveaux investisseurs et stimuler les échanges d’actions existantes.
En vertu de la Loi de finances 2016, publiée fin 2015, les entreprises publiques sont autorisées à ouvrir jusqu’à 66% de leur capital social. Il convient néanmoins de préciser que seul l’actionnariat national résident y est éligible.
Les prises de position n’ont pas tardé. En effet, la Société des ciments Ain El Kebira (SCAEK) a lancé son introduction à la mi-mai, prévue pour clôture le 13 juin.
L’entreprise cherche ainsi à augmenter son capital de 33% grâce à la vente de près de 12 000 nouvelles actions, à répartir entre investisseurs institutionnels (37%) tels que des banques et des compagnies d’assurances, investisseurs particuliers (27%), personnes morales (25%) et salariés de l’entreprise (1%).
Entre Biopharm et SCAEK, la capitalisation boursière de la place d’Alger devrait être multipliée par six pour quasiment franchir la barre du milliard de dollars d’ici à la fin juin, selon la COSOB.
Quatre autres entreprises publiques sont également appelées à ouvrir leur capital social au cours des six prochains mois, faisant ainsi grimper le nombre total de cotations à 10, et la capitalisation boursière globale à 10 milliards de dollars selon les médias locaux.
Le Groupe public des ciments d’Algérie, qui est l’entreprise mère de SCAEK, envisage également la cotation de deux autres filiales. De leur côté, le Crédit populaire d’Algérie, Cosider Carrières et la Compagnie Algérienne d’Assurance et de Réassurance devraient elles aussi se lancer sur la place boursière d’ici à la fin de l’année, selon la presse.  

Encourager les introductions en bourse

En dépit des évolutions récentes, la place boursière d’Alger continue de voir son développement se heurter à certaines difficultés, telles que le manque de sensibilisation aux avantages que présentent les investissements en capitaux propres, notamment sur le plan de l’introduction en Bourse.
Afin d’y remédier, la COSOB est sortie de son rôle traditionnel de réglementation pour promouvoir une meilleure compréhension du fonctionnement des marchés financiers, ainsi qu’une culture de l’investissement plus active.
Mais l’Algérie a également recours aux canaux habituels de réglementation pour faire bouger les lignes. La Loi de finances 2015 a permis le maintien d’une mesure entrée en vigueur l’année précédente en accordant une exonération fiscale aux entreprises proportionnelle à la part de leur capital social ouverte au marché, ainsi qu’une autre exonération fiscale sur les plus-values pour encourager les investisseurs.

Emprunts d’État

Le marché algérien de la dette n’est pas en reste, avec le grand retour des émissions obligataires lancées par le gouvernement en avril, chose qui n’était pas arrivée depuis des années. L’objectif : ouvrir de nouveaux débouchés de financement après la chute des recettes énergétiques qui, traditionnellement, représentent environ 60% des dépenses budgétaires. Le gouvernement avait été particulièrement actif sur ce terrain entre 2003 et 2010, et son retour va permettre de donner un nouvel élan au marché obligataire du pays.
Ces obligations seront assorties pour les échéances à trois ans d’un coupon de 5%, et de 5,75% à cinq ans, selon les médias. Dès la fin avril, toutes les obligations émises avaient trouvé preneur pour un montant total de 20 milliards de dinars (161,9 millions d’euros).
Selon Salah Khebri, ministre de l’Énergie, le gouvernement envisage également l’émission d’obligations pour aider au financement d’investissements ciblés dans le secteur de l’énergie.
« Nous aurons recours à l’émission d’obligations », a-t-il déclaré aux médias le mois dernier. Nous les consacrerons exclusivement à des investissements productifs dans le secteur de l’énergie », citant Sonelgaz et Sonatrach.
Le gouvernement a pris l’engagement de financer ces projets à hauteur de 75%, étant attendu que les filiales de Sonelgaz et Sonatrach couvrent les 25% restant.

Categories: Afrique

La sécurité et la stabilité nationales exigent la vigilance de tous

Fri, 03/06/2016 - 21:24

La sécurité et la stabilité nationales « exigent la vigilance de tous et la contribution de chacun », a indiqué, vendredi à Alger, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed  Ouyahia.

« La tragédie nationale, dont les blessures n’ont pas encore été cicatrisées, est là pour nous rappeler le prix des certitudes excessives ou des négligences mortelles. Alors pêchons aujourd’hui par excès de prudence et de vigilance, plutôt que d’être surpris encore une fois », a déclaré M. Ouyahia à l’ouverture des travaux de la première session du conseil national du parti après la tenue de son 5ème congrès.

« En parlant de la sécurité et de la stabilité du pays, nous avons également à l’esprit les manoeuvres subversives promues par certaines puissances étrangères revanchardes qui n’acceptent pas encore l’indépendance de l’Algérie ou son soutien au droit des peuples à l’autodétermination, exploitant quelques mercenaires politiques qui revendiquent, aujourd’hui, l’indépendance de la Kabylie ou l’autonomie du M’zab », a-t-il dénoncé.

M. Ouyahia a affirmé que l’Algérie « s’est largement immunisée avec la politique de la réconciliation nationale qui a cimentée notre peuple grâce à la clairvoyance et l’engagement » du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, mettant en exergue l’attachement des Algériens à l’indépendance nationale et à l’unité de leur pays.

Il a également rappelé que l’Algérie disposait d’une armée « qui démontre au quotidien sa compétence et sa bravoure » et qui est dirigée par des moudjahidine « toujours fidèles au serment qu’ils ont fait aux glorieux Chouhada de la Révolution de Novembre, à leur tête le moudjahid Abdelaziz Bouteflika, chef suprême des Forces armées ».

M. Ouyahia a tenu, à cette occasion, à rendre hommage à l’Armée nationale populaire (ANP) « qui veille à la sécurité de notre territoire », saluant ses succès dans l’éradication du terrorisme résiduel et contre les réseaux du crime transnational « qui tentent d’inonder le pays avec la drogue et avec les armes de guerre ».

=La prise en charge des défis nationaux nécessite un consensus national=

Par ailleurs, le SG du RND a souligné que la prise en charge des défis nationaux, sécuritaires et économiques « nécessite un consensus national, ou tout le moins de la sérénité dans le pays ».

« Le RND appelle à l’avènement d’un consensus politique dans le respect de la Constitution, des Institutions de la République ainsi que de la volonté du peuple exprimée démocratiquement par la voie des urnes », a-t-il affirmé.

« En attendant cela, nous appelons tous les acteurs à concourir à la préservation d’un climat de sérénité qu’exige d’ailleurs l’opinion nationale », a ajouté le premier responsable du RND.

Pour M. Ouyahia, son parti « n’acceptera jamais que l’Etat soit outragé dans l’impunité, car cela n’est dans l’intérêt de personne comme nous l’a enseigné un passé encore récent ».

Mettant en valeur la vertu du dialogue « tradition ancestrale de notre peuple », le SG du RND a indiqué que la dernière révision constitutionnelle a permis à l’Algérie « de consolider son Etat de droit et ses libertés démocratiques ».

« Cette révision a renforcé les droits politiques de l’opposition. Elle a apporté aussi des garanties supplémentaires à la liberté d’investir dans le respect de la loi », a-t-il ajouté, précisant également qu’elle avait consolidé la liberté de la presse et conforté l’indépendance du pouvoir judiciaire.

« Alors, à défaut de solutions par la voie du dialogue, veillons à ce que la Justice arbitre tous les désaccords et sanctionne toutes les violations de la loi », a-t-il conclu.

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Haddad: « Les Algériens doivent travailler 5 ans de plus »

Fri, 03/06/2016 - 21:20

Le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, a révélé que trois dossiers importants seront au menu de la tripartite qui réunira dimanche prochain le gouvernement, l’UGTA et le patronat.

Il s’agit essentiellement de la divulgation des axes du nouveau modèle économique, l’investissement et la retraite, dont l’âge légal de départ à la retraite sera repoussé à 65 au lieu de 60 ans.

Intervenant en marge d’une journée d’étude sur la Logistique sous le thème: « La logistique comme vecteur de compétitivité des Entreprises », tenue jeudi 2 juin à l’hôtel Aurassi à Alger, le patron du FCE a fait savoir que trois importants dossiers seront débattus lors de la tripartite, en l’occurrence l’âge de départ à la retraite qui sera fixé à 65 au lieu de 60 ans.

Pour Ali Haddad, les cadres algériens qui partent à la retraite à 60 ans sont en mesure travailler encore, ajoutant qu’à compter de 2016, il n’y aura pas de départ à la retraite à 60 ans.

Par ailleurs, il a indiqué le lancement dans les jours à venir du nouveau modèle économique, qui a, faut-il le rappeler, suscité tant de réactions de la parti des ministres du gouvernement Sellal.

Selon lui, ce nouveau modèle économique, annoncé par le chef de l’Exécutif, permettra la création d’une économie productive loin de la rente pétrolière qui représente 98%  des recettes financières du pays et l’approbation de nouveaux projets économique.

Haddad a révélé que le troisième point concerne l’investissement et l’industrie, dont les nouvelles formules du crédit, le foncier industriel et les nouvelles facilitations au profit des investisseurs publics et privés.

Le président du FCE a met l’accent sur la nécessité de travailler en vue de sortir de la crise et d’exploiter les infrastructures, les routes, les différents réseaux et structures dans le sens de faciliter le travail des entreprises.

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Ouyahia: « Des parties externes et internes derrière les complots contre l’Algérie »

Fri, 03/06/2016 - 21:10

Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a indiqué vendredi que des parties étrangères appuyées par des « mercenaires politiques internes » menacent l’unité nationale.

Lors de son allocution prononcée en marge de la première réunion après son plébiscite à la tête du RND, Ahmed Ouyahia a fait savoir que la situation sécuritaire qui règne dans les pays voisins vise l’Algérie, d’où il faut à ses yeux préserver aussi bien l’armée et le citoyen.

Par ailleurs, il a souligné que l’Algérie continue sa lutte acharnée contre le terrorisme, en louant les « résultats réalisés par les éléments de l’ANP dans la lutte contre les derniers résidus du terrorisme ».

S’agissant de la crise économique  que traverse le pays, Ouyahia a estimé que celle-ci ne nécessite pas de simples solutions, ajoutant que l’endettement externe est une option simple qu’il faut éviter.

Pour lui, l’Algérie a pu éviter un grand choc économique grâce au remboursement anticipé de ses dettes.

Dans le même sillage, il insiste sur la nécessité de tirer des enseignements en engageant des réformes profondes permettant de sortir de la crise économique.

Selon lui, l’équilibre du budget 2016 est tributaire d’un prix du baril de pétrole à 80 dollars.

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France: l’Algérie gèle ses subventions pour la construction de mosquées

Fri, 03/06/2016 - 21:05

L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Algérie en France, Amar Bendjama, a révélé que le gouvernement algérien a décidé de geler les subventions octroyées pour soutenir la présence de l’islam en France et la construction de mosquées pour la communauté algérienne en particulier et musulmane en général.

Pour rappel, cette subvention accordée par l’Algérie était, il y a cinq ans, de 4 millions d’euros, l’équivalent de plus de 40 milliards de centimes.Le diplomate algérien a dévoilé au Sénat français lors d’une mission d’information sur l’organisation, la place et le financement de l’islam en France et de ses lieux de culte, le 31 mai dernier, les efforts consentis par l’Algérie pour promouvoir l’islam en France.

Il a expliqué aux Sénateurs que l’Algérie ne participe pas directement dans la construction de mosquées en France et que son soutien financier est minime. Il a révélé aussi, lors de son exposé, que l’Algérie a gelé officiellement ses aides à hauteur de 4 millions d’euros aux 50 associations présentes en France et ce depuis cinq ans. Néanmoins, l’Algérie poursuit son soutien financier, en toute transparence, à la Grande mosquée de Paris, dont sa relation avec l’Algérie est enracinée dans l’histoire.

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Benghebrit: « Le sort du Bac relève des prérogatives de Bouteflika et Sellal ! »

Fri, 03/06/2016 - 20:51

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a révélé ,jeudi soir, à « Echorouk News » avoir affirmé aux syndicats de l’éducation et aux associations des parents d’élèves que seuls le président de la République et le Premier ministre sont habilités de décider du sort du Bac session 2016, émaillé par une fuite sans précédent des sujets d’examen.

Lors d’une réunion urgente convoquée par la ministre de l’éducation, regroupant la tutelle, les syndicats et les parents d’élèves, il a été indiqué dans un communiqué que « des mesures strictes ont été prises ». Toutefois, Benghebrit a rejeté la revendication d’annulation des épreuves du Bac et d’aller vers une deuxième session.

En effet, elle a appris aux partenaires sociaux qu’une telle décision est du ressort du premier magistrat du pays et du chef de l’Exécutif.

Selon des sources de Echoroukonline, les représentants des syndicats ont insisté lors de leurs interventions sur la nécessité d’« annuler les épreuves du Bac» entachées par des fuites des sujets d’examen, dont celui de la physique au dernier jour des épreuves.

Notons que le «Cnapeste» a émis des réserves sur les résultats de la rencontre, tandis que l’ensemble des syndicats insistent sur le « principe d’égalité des chances entre les candidats».

Les syndicalistes ont affirmé avoir demandé de « refaire le Bac » ou d’organiser une « deuxième session ».

Pour sa part le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a indiqué jeudi que les procureurs de la République dans certaines wilayas du pays avaient ordonné à la police judiciaire de la Gendarmerie nationale d’ouvrir une enquête sur les faits liés à la fuite des sujets du baccalauréat (session 2016).

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L’effondrement du dinar «inquiète» Air Algérie !

Fri, 03/06/2016 - 20:43

Il est attendu que le P-dg d’Air Algérie, Mohamed Abdou Bouderbala, reçoive dans quelques semaines le rapport financier de la compagnie nationale aérienne pour l’année 2015.

Déjà les résultats préliminaires ne sont pas reluisants par rapport ce qui était attendu, selon le commissaire aux comptes, en raison de la forte dépréciation du dinar cette année-là, sachant que les revenus de la compagnie aérienne sont en dinars et les dépenses en dollars.

C’est cette situation jugée négative, dont a héritée l’actuel P-dg, qui pourrait retarder les consultations avec les partenaires sociaux qui réclament des augmentations de salaires depuis des années et les projets de renouvellement de la flotte.

Par ailleurs, Air Algérie a terminé sa restructuration, programmée il y a cinq ans,  en quatre entités distinctes, dont celle technique sera lancée le mois de juillet prochain et celle des opérations au sol en janvier prochain.

En outre, la compagnie nationale envisage de louer deux avions indonésiens et deux autres de Tassili Airlines pour faire face au rush des estivants et des pèlerins.

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Mehdi Benatia : « Le Maroc doit s’inspirer de l’Algérie et de l’Égypte »

Fri, 03/06/2016 - 20:36

Alors que le Maroc, déjà qualifié pour la CAN 2017, affronte la Libye vendredi, Mehdi Benatia se projette vers l’avenir. Celui des Lions de l’Atlas version Hervé Renard, mais aussi le sien, puisque le capitaine marocain devrait quitter le Bayern Munich cet été.

Jeune Afrique : Hervé Renard a-t-il changé en profondeur le fonctionnement de la sélection ?

Mehdi Benatia : Il n’est là que depuis quatre mois. Avec lui, nous avons réussi à nous qualifier pour la CAN 2017, à deux journées de la fin. Hervé Renard a redistribué les cartes. De nouveaux joueurs sont arrivés. Il est arrivé avec son expérience de l’Afrique, mais aussi sa façon de travailler, très européenne. C’est quelqu’un qui est proche des joueurs, qui communique beaucoup avec eux. Il sait aussi se monter rigoureux et strict. Il est intransigeant sur la discipline. Mais je ne veux surtout pas occulter le travail qui a été fait avant. Avec Badou Zaki, il y avait des résultats.

Quelles sont les grandes lignes du discours du nouveau sélectionneur ?

Il nous a dit qu’il y a du talent, du potentiel dans cette équipe. Mais qu’elle manque de grinta [combattivité en italien]. Il veut que nous nous comportions comme des morts de faim sur le terrain. Et il cite les exemples de l’Algérie, de l’Egypte… Des équipes qui ont une grosse qualité technique, mais qui jouent aussi avec le cœur. Les supporters attendent qu’on redevienne une des meilleures sélections d’Afrique. Ici, certains estiment que c’est déjà le cas, puisque nous venons de gagner trois matches de suite (1-0 et 2-0 face au Cap Vert et 2-0 contre le Gabon) sans prendre de buts. D’autres attendent de voir la suite. Pour l’instant, nous n’avons encore rien fait. C’est prometteur, mais attendons la suite avec les échéances qui arrivent, comme les qualifications pour la Coupe du monde 2018 et la CAN au Gabon. Vous savez comment cela se passe : si les résultats ne sont pas là, le coach sera critiqué. C’est partout pareil…

C’est peut-être le moment de partir du Bayern. Je vais en parler avec mon agent après le match contre la Libye

En tant que capitaine, entretenez-vous des rapports privilégiés avec Hervé Renard ?

Je suis en sélection depuis plusieurs années, je m’entends bien avec tout le monde, et je n‘ai pas attendu d’avoir le brassard pour parler avec le groupe. Je suis effectivement un des relais du coach, mais je ne suis pas le seul. Et puis, même les nouveaux joueurs qui arrivent en sélection s’expriment, parlent. Je trouve que c’est positif et important.

Vous êtes sous contrat jusqu’en juin 2019 avec le Bayern Munich. Mais un départ semble se confirmer…

J’ai vécu deux saisons consécutives assez compliquées au Bayern Munich, à cause des blessures. Je ne suis d’ailleurs pas le seul dans ce cas, et c’est un problème dont il faudrait connaître les raisons. Je suis effectivement sous contrat avec le Bayern, où un nouveau coach (l’Italien Carlo Ancelotti, NDLR) va arriver. Mais le club vient de recruter Mats Hummels (Borussia Dortmund) en défense centrale. C’est peut-être le moment de partir. Je vais en parler avec mon agent (Moussa Sissoko, NDLR) après le match contre la Libye. Il faudra aussi connaître la position de mon club.

On parle de vous en Italie (Juventus Turin, AS Roma), mais aussi en Angleterre (Arsenal)…

C’est vrai qu’au départ, je penchais un peu plus pour l’Italie, un pays où j’ai joué (Udinese, AS Roma), que j’aime et qui me manque. Mais d’autres propositions arrivent. Je vais les étudier. Et ensuite viendra le temps de la réflexion et du choix…

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Bensalah se recueille à la mémoire du défunt président sahraoui Mohamed Abdelaziz

Fri, 03/06/2016 - 20:24

Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, s’est  recueilli, vendredi à Chahid El Hafid (camps de réfugiés sahraouis), à la mémoire du président sahraoui et secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, décédé mardi dernier des suites d’une longue maladie.

M. Bensalah était accompagné du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, du vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, et du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni.

M. Bensalah a récité la fatiha du Saint Coran et signé le registre de condoléances.

Né en 1948 à Smara où il a effectué ses études, le défunt était membre fondateur du Front Polisario et chef militaire au front jusqu’à son élection après l’assassinat d’El-Ouali Mustapha Erraqibi le 9 juin 1976.

En octobre 1976, lors du 5e congrès du Front Polisario, le défunt fut également désigné président de la RASD.

Décès du président sahraoui: M. Bensalah signe le registre de condoléances

CHAHID EL HAFED,(camps de réfugiés sahraouis)- Le président du Conseil de la nation Abdelkader Bensalah a signé vendredi à Chahid El Hafed (camps de réfugiés sahraouis), au nom du président de la République Abdelaziz Bouteflika, le registre de condoléances suite au décès du président sahraoui Mohamed Abdelaziz réaffirmant le soutien de l’Algérie peuple et direction au peuple Sahraoui dans sa lutte pour la liberté.

 » Nous nous inclinons à la mémoire du président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, secrétaire général du Front Polisario, et en cette douloureuse épreuve qui frappe le peuple sahraoui frère par la perte d’un valeureux militant et d’un grand dirigeant militaire et politique, symbole de sa lutte pour la libération », a écrit le président du Conseil de la nation dans son message de condoléances.

« Le parcours du défunt président inspirera le peuple sahraoui et le guidera pour la concrétisation de ses objectifs légitimes de liberté et de la dignité », a-t-il ajouté.

Notre présence, sur instruction du président de la République Abdelaziz Bouteflika pour partager la douleur du peuple sahraoui éprouvé par la perte de son grand dirigeant est pour nous une occasion de réitérer le soutien de l’Algérie, peuple et direction, à son combat jusqu’à la concrétisation de ses nobles objectifs par l’exercice de son droit à l’autodétermination », a conclu M. Bensalah.

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Réouverture du téléphérique de Riadh El Feth lundi prochain

Fri, 03/06/2016 - 20:15

Bonne nouvelle pour les usagers des téléphériques d’El Madania et de Riadh El Feth. Fermés depuis janvier dernier en raison des travaux de rénovation et de modernisation, ils seront rouverts aux passagers, a annoncé l’Entreprise de transport algérien par câbles (Etac).

Ainsi, le téléphérique de Riadh El Feth (Monument des martyrs) rouvrira lundi 6 juin, alors que celui d’El Madania reprendra du service le jeudi 16 juin, indique un communiqué de cette entreprise chargée de l’exploitation des téléphériques en Algérie.

Les navettes de substitution, mises à la disposition des usagers des deux téléphériques depuis l’interruption du trafic en janvier dernier, « continueront à assurer la liaison entre les gares d’extrémité des installations et ne prendront fin qu’à la date de réouverture des deux stations », assure la société.

L’Etac a été créée en décembre 2014 en partenariat entre l’entreprise du métro d’Alger (Ema), l’entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa) et l’entreprise française du transport par câble (Poma).

Cette société a pour mission principale l’exploitation et la maintenance des installations de transport par câble ainsi que l’étude et la réalisation des systèmes de transport par câble.

Les solutions de transport par câbles d’Alger accueillent près de 4 millions de passagers/an, selon les chiffres communiqués par la société.

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Ould Khelifa salue les efforts de l’Algérie dans la préservation de la stabilité dans son environnement géopolitique

Fri, 03/06/2016 - 19:56

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa a salué jeudi les efforts de l’Algérie dans la préservation de la stabilité dans son environnement géopolitique et celui de la région du Sahel en particulier, ainsi que son souci de renforcer et de protéger la sécurité et la stabilité à la lumière de ces défis.

Lors de sa rencontre avec son homologue le président de l’assemblée nationale française, Claude Bartolone, M. Ould Khelifa a mis en avant « les menaces inquiètantes que représentent le flux d’armes et le trafic de drogue sur la sécurité de la région », passant en revue « les efforts de l’Algérie dans la préservation de la stabilité dans son environnement géostratégique et la région du Sahel en particulier ».

Selon le communiqué de l’APN, le même responsable a cité en exemple le succès de l’Algérie qui a réussi à réunir les belligérants maliens pour la signature d’un accord préservant l’intégrité territoriale de ce pays, soulignant que l’Algérie « veille toujours à opter pour le dialogue pacifique et le bannissement de la violence dans le règlement des conflits ».

Le président de l’Assemblée a appelé « à davantage de coordination et de concertation entre les deux pays pour faire face au terrorisme qui est désormais un ennemi commun pour tous », a indiqué le même responsable, ajoutant que l’approche de l’Algérie était fondée sur l’appui aux efforts de développement et la lutte contre la pauvreté, un des plus importants  moyens d’éradiquer le terrorisme et de mettre fin à l’immigration clandestine ».

Ould Khelifa a saisi l’occasion de la rencontre pour réaffirmer la position de l’Algérie vis à vis des questions palestinienne et sahraoui, ajoutant que « les chartes et décisions onusiennes doivent contribuer à éteindre le feu de la discorde au Moyen Orient et en Afrique ».

« L’Algérie et la France peuvent contribuer ensemble à réaliser la justice et à soutenir la légalité internationale ».

Evoquant l’aspect économique, le président de la chambre basse du Parlement a rappelé les visites échangées entre les présidents et membres des gouvernements des deux parties qui ont permis de booster les relations bilatérales, mettant en exergue l’importance de les « renforcer par un partenariat économique mutuellement bénéfique pour les deux parties à travers la diversification des champs de coopération, ce qui permettra de bénéficier des expériences de chaque partie pour l’intérêt commun de la région ».

Les membres de la grande commission parlementaire ont œuvré depuis la création de ce cadre consultatif à choisir les thèmes qui intéressent les deux pays en vue de les examiner dans un climat empreint de sérieux et de responsabilité à même de hisser les relations de coopération à de meilleurs niveaux, a précisé le responsable.

Il a dans ce sens rappelé le dernier amendement constitutionnel, initié par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et adopté par le Parlement, soulignant son importance en matière de promotion de l’exercice démocratique et de construction d’un nouveau model de développement qui encourage les investissements algériens et étrangers.

Le président de l’Assemblée nationale française a indiqué que les parlementaires sont assignés de la mission de soutenir les gouvernements des deux pays dans l’orientation des efforts vers le renforcement de la coopération en matière de lutte contre le terrorisme.

Il a indiqué dans ce sens que les deux parties sont soucieuses de préserver la sécurité de la région méditerranéenne, exprimant sa satisfaction quant au partenariat gagnant-gagnant pour les deux parties, partant du principe que son pays est conscient de l’importance de poursuivre et de renforcer la coopération

nord-sud.

Le responsable a enfin souligné la nécessité de trouver des solutions politiques aux questions en suspens dans le cadre de l’ONU.

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« Priorité de l’action de solidarité pour le régions déshéritées »

Fri, 03/06/2016 - 19:45

La présidente du Croissant Rouge Algérien (CRA),  Saida Benhabiles, a indiqué, vendredi, à Tizi-Mahdi, ouest de Médéa, que la priorité de la nouvelle stratégie du CRA est d’orienter tous ses efforts vers les régions les plus déshéritées et aux habitants des villages et hameaux.

S’exprimant à l’occasion de la remise de dons alimentaires au profit de familles démunies de la commune de Tizi-Mahdi, la présidente du CRA a mis l’accent sur la nécessité de rationaliser les dons et les aides qui parviennent au CRA, en ciblant en priorité les couches les plus défavorisées de la socièté, notamment celles issue des zones enclavées.

Mme Benhabiles qui a supervisé l’opération de distribution d’un lot de 500 colis alimentaires, à travers plusieurs villages isolés, relevant des commune de Tizi-Mahdi, Bouaichoune, Bouchrahil et Guelb-el-Kebir, a fait part du souci de son organisation d’éviter d’être un lourd fardeau pour les pouvoirs publics.

« Nous avons refusé d’être une charge pour l’Etat, notamment durant cette conjoncture difficile, nous comptons sur l’esprit de solidarité des Algériens, en particulier les grands donateurs, pour permettre au CRA d’accomplir sa mission », a-t-elle indiqué à l’APS, ajoutant que le CRA doit être un élément d’accompagnement de l’action du gouvernement et non pas une charge supplémentaire pour ce dernier.

Elle fait état, en outre, de l’envoi récent de pas moins de 48 tonnes de médicaments au profit des hôpitaux de Tamanrasset, Adrar, Ménéa et El-Baidh, à raison de 12 tonnes par structure, dans le cadre d’une action humanitaire en direction des patients et malades issus de ces régions.

S’agissant de l’action de solidarité durant le mois de Ramadhan, Mme Benhabiles a annoncé la suppression de la distribution des repas chauds à emporter, dans un esprit de préservation de la dignité de citoyen, a-t-elle expliqué, précisant que les repas seront remplacés par des colis alimentaires qui seront distribués aux familles dans le besoin.

Les restaurants gérés par le CRA seront ouverts aux gens de passage, les travailleurs des chantiers de réalisation, les sans abris et les migrants, a-t-elle souligné.

Mme Benhabiles a déclaré à l’APS qu’un fichier des familles et personnes démunies est en cours d’élaboration, auquel sont associés les imams, les cheikhs de zaouia, le notables et les associations caritatives.

« L’objectif de ce fichier est de fermer la porte aux « opportunistes », appuyer l’action de solidarité du gouvernement, assurer plus de transparence dans le distribution des aides et préserver la crédibilité du CRA au sein de la société », a-t-elle affirmé.

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Diffamation contre le président Bouteflika par Le Monde: Le procès fixé à juin 2017

Fri, 03/06/2016 - 19:25

Le Tribunal correctionnel de Paris a fixé, vendredi au cours d’une audience, le procès de diffamation contre le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, par le quotidien français Le Monde, au 20 juin 2017.

Au cours d’une première audience procédurale et de fixation de la date du procès, les avocats des deux parties ont été informés de la date par la juge, précisant que quatre audiences de relais ont été retenues, jusqu’à la date du procès, à raison d’un relais chaque trimestre pour le maintien de l’assignation.

La plainte, rappelle-t-on, a été déposée par les autorités algériennes au lendemain de la publication, le 5 avril, par ce quotidien français d’un article intitulé « L’argent caché des Chefs d’Etat » dans l’affaire « Panama papers », avec la photo du président Bouteflika en Une alors que dans l’article principal, le nom du Chef de l’Etat n’est aucunement évoqué.

Le lendemain, le journal a publié en page 8 un entrefilet de quelques lignes en précisant qu’il s’agissait d’une « erreur ».

Lors de la dernière visite du Premier ministre français, Manuel Valls, en Algérie, dans le cadre du Comité intergouvernemental de Haut niveau (CIHN), le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait indiqué, dans une conférence de presse, que la décision de poursuivre ce quotidien français avait

été prise parce que ce journal a porté atteinte « gratuitement » à l’honneur et au prestige du président de la République.

« La décision a été prise tout simplement parce que ce journal (le Monde), respecté et respectable s’est permis de porter atteinte à l’honneur et au prestige de l’une des plus importantes institutions du pays, gratuitement, puisque l’information était fausse et non fondée », a précisé M. Sellal pour lequel Le Monde « a porté atteinte à un symbole de ce pays, au Président de ce pays, connu pour avoir été tout jeune un des plus grands combattants pour l’indépendance du pays ».

Le procès du 20 juin 2017 durera 1h 30, selon la juge, et devra se dérouler sans témoins.

L’avocat du quotidien, Christophe Bigot, a déclaré à la juge que la défense « n’a pas encore mûri ses arguments » ou façon de dire simplement qu’il n’existe aucun argument à la diffamation.

A l’issue de cette audience procédurale, la partie plaignante, représentée par Chems-eddine Hafiz et Basile Ader, ont expliqué aux journalistes présents qu’ils ont choisi « la voie de citation » pour que l’affaire soit traitée « rapidement » et que la lettre de regrets envoyée par la direction du Monde n’est pas prise en considération.

L’hebdomadaire Jeune Afrique a rapporté, dans une précédente édition, que le directeur du Monde, Jérôme Fenoglio, avait adressé une lettre, en date du jeudi 7 avril, à l’ambassadeur d’Algérie en France, Amar Bendjamâa, dans laquelle il lui exprimait ses « regrets » pour le « rapprochement malencontreux » avec le président Bouteflika dont le nom « n’est pas mentionné » dans les fichiers des « Panama papers ».

Les deux avocats ont précisé qu’ils réclament, au titre de l’action publique, une condamnation du directeur du Monde à un (1) euro symbolique pour diffamation, une publication judiciaire en première page du journal et une condamnation du prévenu et de la société éditrice à verser 10.000 euros qui serviront pour les frais de justice.

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Ouyahia appelle à ne pas céder aux appels aux solutions de facilité pour faire face à la crise économique

Fri, 03/06/2016 - 18:12

Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a appelé vendredi à Alger à ne pas céder aux appels aux solutions de facilités pour faire face à la crise économique, dont le recours à l’endettement extérieur.

« Nous ne devons pas négliger les risques qui découlent de cette conjoncture (effondrement brutal des prix du pétrole) comme nous ne devons pas céder aux appels aux solutions de facilité, dont le recours à l’endettement extérieur », a déclaré M. Ouyahia à l’ouverture des travaux de la première session du conseil national du parti après la tenue du 5ème congrès du parti.

Le SG du RND a averti que l’endettement extérieur, en cas d’excès, « pourrait dans quelques années, hypothéquer la souveraineté économique du pays et exposer la population à des mesures sociales dramatiques comme cela fut le cas déjà dans le cadre de l’ajustement structurel sous l’égide du FMI, alors que l’Algérie était dans l’incapacité de faire face au remboursement d’une dette extérieure qui culminait à 30 milliards de dollars ».

Pour M. Ouyahia, le souvenir de cette « douloureuse expérience, conjugué avec nos difficultés financières actuelles, doit nous encourager à accélérer la mise en oeuvre des réformes économiques nécessaires tout en préservant la justice sociale ».

Dans le même contexte, M. Ouyahia a précisé que l’Algérie avait besoin d’un baril de pétrole à 90 dollars pour assurer son équilibre budgétaire.

Evoquant par ailleurs le 5ème congrès de son parti, il a indiqué que le « succès » de ce rendez-vous avait constitué « un nouveau départ pour conforter notre famille politique et la mettre davantage au service de l’Algérie ».

Rappelant les différentes résolutions ayant sanctionné les travaux du congrès, M. Ouyahia a réaffirmé le soutien de son parti au président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

« Conforter le RND, c’est consolider le dialogue, la démocratie et la stabilité dans nos rangs », a-t-il dit, précisant que le projet de règlement intérieur que le conseil national aura à discuter « complètera le statut adopté par le congrès ».

« Ces deux textes constitueront ensemble une charte canalisant la conduite de chaque militant », a-t-il affirmé.

Plusieurs points sont à l’ordre du jour de cette 1ère réunion du conseil national dont l’élection du nouveau bureau national du parti.

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Washington publie un rapport sur le terrorisme en Algérie

Fri, 03/06/2016 - 18:08

Le Département d’État américain a publié, jeudi 2 juin 2016, un document de 400 pages sur la lutte que mène l’Algérie contre le terrorisme, indique une source TSA.
Le rapport en question met en évidence les dispositifs qu’a mis en place le pays contre le terrorisme, qu’ils soient d’ordre sécuritaire, financier ou légal.

Voici les principaux éléments à retenir du rapport:

Washington estime que de grosses sommes d’argent auraient circulé en dehors du contrôle des autorités. Des transactions importantes évaluées entre 30 et 40 milliards de dollars qui constituent une source d’inquiétude pour les autorités américaines, car ces sommes peuvent servir au financement du terrorisme.

Les auteurs du rapport n’excluent pas que l’Algérie dispose d’instruments adéquats pour la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Le département américain indique aussi que l’Algérie est confronté à 4 menaces terroristes majeures, à savoir : les groupes d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), le Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), le groupe Al-Mourabitoune et celui de Jound al Khalifa, une branche de Daech.

L’Algérie «consacre des ressources considérables afin d’assurer sa politique sécuritaire», notamment la sécurisation des frontières, le renseignement, l’investigation, les forces de réaction rapides.

Par ailleurs, le rapport n’oublie pas de mentionner le refus de l’Algérie de participer à la coalition internationale contre Daech, au nom de non-interventionnisme dans les affaires souveraines des États.

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Fuites de sujets du Baccalauréat 2016: Le dernier mot sur la suite à donner revient au Gouvernement

Fri, 03/06/2016 - 18:06

Les partenaires sociaux du ministère de l’Education nationale ont signé, dans la nuit de jeudi à vendredi, un communiqué conjoint visant à préserver la crédibilité du Baccalauréat et à rassurer les élèves quant à leur droit à l’égalité des chances, suite aux fuites des sujets de certaines épreuves, soulignant que le dernier mot revenait aux Gouvernement.

Le communiqué a été signé par Mme Nouria Benghebrit, ministre de l’Education nationale, M. Meziane Meriane, Coordonnateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), M. Sadek Dziri, président de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), M. Boualem Amoura, Secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’Education et de la formation (SATEF), M. Mohamed Hamidat, Secrétaire général du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement primaire (SNAPEP), M. Sidali Bahari, Secrétaire général du Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’Education nationale (SCCOPEN), M. Khaled Ahmed, président de l’Association nationale des parents d’élèves, Mme Dalila Khiar, présidente de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves.

Le communiqué conjoint n’a, toutefois, pas été signé par le représentant du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), présent à la réunion qui a duré près de huit heures.

Les participants à cette réunion consacrée à la présentation de propositions concernant la suite à donner au BAC-2016, sur l’ombre de fuites des sujets de certaines épreuves via les réseaux sociaux au deuxième jour de l’examen, ont été unanimes à affirmer que « le dernier mot revient au Gouvernement ».

Après avoir « fustigé et condamné » ces fuites, les partenaires sociaux ont soumis leurs propositions au ministère.

Ces propositions consiste en la réorganisation en session extraordinaire des épreuves du baccalauréat dans son intégralité après Aid El-Fitr, la réorganisation partielle de l’examen, soit uniquement les épreuves dont les sujets ont fuité, ou son maintien. Le Gouvernement décidera, dans les jours à venir, de la suite à donner.

Le communiqué conjoint a souligné l’impératif respect de l’égalité des chances et la préservation de la crédibilité du baccalauréat, a indiqué Meziane Meriane.

Pour le syndicaliste, « il est inconcevable de corriger les copies en sachant qu’il y a eu triche », précisant coordination était pour la réorganisation des épreuves dont les sujets ont fuité.

Pour le président de l’Association des parents d’élèves, le dernier mot revient au gouvernement. Des mesures seront prises pour assurer la crédibilité du baccalauréat et le respect du principe de l’égalité des chances, a-t-il assuré.

Selon le président du SCCOPEN, cette rencontre a permis de mettre à nu l’acte « lâche » qui vise à entacher la crédibilité du BAC.

Il a appelé à réorganiser les épreuves dont les sujets ont fuité, estimant que « le dernier mot revient au gouvernement ».

Le représentant du CLA, Zoubir Rouina, a, pour sa part, précisé que la réunion avait permis de faire part de la condamnation par les enseignants du secondaire de ces fuites qui sapent les efforts des élèves et des enseignants, soulignant que les enseignants refusaient de corriger un examen entaché de fraude.

Cette organisation syndicale a proposé de réorganiser les épreuves dont les sujets ont fuité.

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