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Diplomacy & Crisis News

10 Petits Films pour « Strip-Tease », Pierre Carles

Le Monde Diplomatique - Sun, 02/10/2016 - 17:45

De 1993 à 1997, Pierre Carles a tourné une dizaine de sujets pour « Strip-Tease », une émission de télévision créée par Jean Libon et Marco Lamensch. Se pliant aux contraintes imposées, c'est-à-dire suivre des gens dans leur quotidien sans les questionner ni fournir d'autres explications que celles contenues dans les images et les propos des protagonistes, il n'a pas pour autant perdu le ton impertinent qui a suscité son départ des médias audiovisuels dominants, de Canal Plus à TF1. Il parvient dans la plupart de ces courts-métrages à construire une réflexion cohérente sur les hommes d'influence, politiciens, communicants, journalistes et publicitaires, alors encore balbutiants dans leurs méthodes mais déjà prêts à travailler l'opinion. Et, quand il s'intéresse à la formation des livreurs de pizzas à domicile d'une chaîne aujourd'hui numéro un des ventes, son sujet pourrait être tourné à l'identique aujourd'hui.

150 minutes, 2015, 28 euros, DVD disponible sur le site http://www.pierrecarles.org

La double dépendance. Sur le journalisme

Le Monde Diplomatique - Sun, 02/10/2016 - 17:45

Loin de s'imposer naturellement comme tel, l'« événement » est une construction collective dépassant le travail des journalistes. Le processus par lequel un fait accède au rang d'information est détaillé à l'aide de multiples exemples (arrivée de la télé-réalité en France, affaire du RER D en 2004…). Structurellement tiraillé entre des logiques politiques et des contraintes économiques, le journalisme s'apparente selon l'auteur à « l'histoire sans fin d'une autonomie toujours à reconquérir parce que toujours menacée ». Aux discours célébrant la liberté de la presse, le sociologue oppose les mécanismes sophistiqués par lesquels les médias sont instrumentalisés politiquement, ainsi que la censure qui s'exerce par l'intermédiaire du marché. Bouleversé par l'avènement de la presse à grand tirage au XIXe siècle, puis par le développement de la télévision, le champ journalistique serait désormais dominé par la « pensée par sondages », qui produit artificiellement une « opinion publique » appelée à réagir à des sujets imposés.

Raisons d'agir, Paris, 2016, 192 pages, 8 euros.

Le secret le mieux gardé du monde. Le roman vrai des Panama Papers

Le Monde Diplomatique - Sun, 02/10/2016 - 17:45

Un lanceur d'alerte, anonyme et invisible jusqu'au bout, livre durant des mois à deux journalistes de la Süddeutsche Zeitung des informations en provenance d'un cabinet panaméen, Mossack Fonseca, spécialisé dans la vente clés en main de sociétés-écrans à des banques, cabinets d'avocats, d'experts-comptables, etc. : 11,5 millions de documents concernant plus de 200 000 sociétés fictives, réparties dans une vingtaine de paradis fiscaux. Au profit de multinationales, mafias, grosses fortunes, dictateurs et politiciens, services secrets, terroristes. Les deux enquêteurs n'ayant pas les moyens de traiter cette masse d'informations, ils font appel à une association américaine, le Consortium international de journalistes d'investigation (ICIJ, en partie financé par M. George Soros), qui compte près de deux cents journalistes du monde entier. Ils travaillent pendant un an dans le plus grand secret avant de sortir au même moment, partout, ce que l'on appellera les « Panama Papers ». Un exemple passionnant d'investigation collective et anonyme.

Seuil, Paris, 2016, 419 pages, 20 euros.

Les Vierges jurées d'Albanie. Des femmes devenues hommes

Le Monde Diplomatique - Sun, 02/10/2016 - 17:45

Lule a 19 ans lorsque ses parents meurent. Dixième enfant d'une famille qui en compte onze, elle a été élevée comme un garçon, éclipsant son unique frère, beaucoup trop choyé pour répondre à ses « devoirs d'homme ». Après la disparition du chef de famille, elle s'est naturellement imposée comme le nouveau maître des lieux. Elle est devenue un homme, ou plutôt une vierge jurée. L'étude de l'anthropologue britannique Antonia Young accompagne l'histoire d'une transformation sociale propre aux populations du nord de l'Albanie. Une histoire qui suit consciencieusement le kanun, ce code de conduite transmis oralement qui fait de la défense de l'honneur un devoir de vengeance dévolu aux hommes. Sans transformation physique, une vierge jurée s'habille comme un homme, vit comme un homme et jure de ne plus avoir de rapports sexuels, pour l'honneur de la famille. Ce voyage profondément ancré dans les campagnes albanaises et kosovares lève le voile sur une pratique ancestrale, tout en aidant à reconsidérer la part du social dans la construction du genre.

Non Lieu, Paris, 2016, 240 pages, 15 euros

Une mort de plomb. Qui a tué Mauro Brutto ?

Le Monde Diplomatique - Sun, 02/10/2016 - 17:45

Jeune journaliste à L'Unità, Mauro Brutto enquêtait dans l'Italie des années 1970 sur les enlèvements contre rançon, les meurtres classés faute de preuves, les tentatives d'infiltration de l'extrême gauche par les services de renseignement ou les trafics d'armes entre mouvements néofascistes et mafias. Il avait donc beaucoup d'ennemis. Le 28 novembre 1978, il est fauché par une voiture dans une rue de Milan. La police bâcle son enquête et conclut à un accident. Telle n'est pas la conviction des collègues et amis de Brutto, ni de sa famille, ni du documentariste et écrivain Pino Adriano. Près de quarante ans plus tard, convaincu qu'il s'agissait d'un assassinat, celui-ci a décidé de rouvrir le dossier. À partir d'archives et d'entretiens inédits, il retrace son parcours et tente de trouver les responsables de sa mort. Au croisement de l'enquête policière et du récit historique, ce travail offre un éclairage captivant sur l'Italie des « années de plomb ».

La librairie Vuibert, Paris, 2016, 286 pages, 20,90 euros.

Storia di un comunista

Le Monde Diplomatique - Sun, 02/10/2016 - 17:45

Dans cette « autobiographie philosophique » unique en son genre, Toni Negri raconte sa jeunesse, ses premiers travaux et ses combats dans le mouvement pour l'autonomie ouvrière. Politisé au sein de la Jeunesse catholique italienne dans les années 1950, Negri va devenir communiste avant de découvrir Karl Marx. Passant assez vite « de la laïcité radicale à l'athéisme vertueux », il adhère à l'opéraïsme de la revue Quaderni Rossi (Raniero Panzieri, Mario Tronti), avant de fonder, avec des comités d'usine radicalisés, l'organisation Potere Operaio (1969), qui s'oppose au Parti communiste italien et se définit comme « le parti de l'insurrection ». Il n'en poursuit pas moins une carrière universitaire brillante. Opposé à la dérive militariste de son parti, il crée en 1973 Autonomia Operaia, qui jouera un rôle important dans les grandes grèves et mobilisations de l'année 1977 — le Mai 68 italien. Curieusement, Antonio Gramsci est absent de son horizon intellectuel, jusqu'en 1978. Le volume se clôt sur l'arrestation, en 1979, du philosophe, accusé notamment d'être l'inspirateur de l'assassinat d'Aldo Moro.

Ponte alle Grazie, Milan, 2015, 607 pages, 18 euros.

Jean Genet. Traces d'ombres et de lumières

Le Monde Diplomatique - Sun, 02/10/2016 - 17:45

Ancien militant du Front homosexuel d'action révolutionnaire (FHAR) et de la Fédération anarchiste, Patrick Schindler expose la vie et l'œuvre de Jean Genet sous un éclairage politique. Il analyse plus brièvement sa méthode de création littéraire et sa poétique. Ouverte par le rappel de la vie du voleur, celle d'avant le succès littéraire — Genet volait surtout des draps et des livres de poésie —, cette biographie intellectuelle étudie ensuite l'œuvre romanesque, rédigée avant la « claque psychanalytique » infligée par Jean-Paul Sartre avec Saint Genet, comédien et martyr (Gallimard, 1952). Puis elle se tourne vers l'œuvre théâtrale qui va se centrer sur une question très sartrienne : « Comment supporter l'enfer des autres ? » La dernière partie retrace les engagements politiques : les Black Panthers, le Groupe d'information sur les prisons (GIP) et enfin la Palestine. Un appareil de notes, qui restitue le contexte politique et social, et deux textes majeurs de Genet (« Le condamné à mort » et « Quatre heures à Chatila ») complètent l'ouvrage.

Éditions libertaires, Saint-Georges-d'Oléron, 2016, 207 pages, 14 euros.

Au nom de l'humanité. L'audace mondiale.

Le Monde Diplomatique - Sun, 02/10/2016 - 17:45

Le titre de cet ouvrage peut paraître démesuré par rapport aux possibilités de sa déclinaison concrète. Comme fondement de son manifeste, Riccardo Petrella propose de donner à l'humanité le statut de sujet juridique et politique, dont il dit qu'il « exprime la conscience de l'appartenance des êtres humains à une même entité, la communauté humaine, et leur volonté de bien vivre ensemble avec aussi les autres espèces vivantes ». Même si ceux qui pourraient adhérer à cette définition sont nombreux, l'ordre mondial actuel entraîne les habitants de la planète Terre dans un sens rigoureusement inverse. Face aux catastrophes annoncées, l'auteur propose de s'attaquer à leurs causes structurelles. Il énonce plusieurs batteries de mesures, s'appuyant sur un impressionnant appareil critique, et regroupées autour de trois « audaces mondiales » : déclarer illégale la pauvreté ; désarmer la guerre ; mettre fin à la finance actuelle. Petrella n'est pas seulement un lanceur d'alerte, c'est aussi un lanceur d'idées qui pourraient changer le monde.

Couleur livres, Bruxelles, 2015, 245 pages, 18 euros.

Juger. L'État pénal face à la sociologie

Le Monde Diplomatique - Sun, 02/10/2016 - 17:45

Voici un ovni dans le monde des livres consacrés à la justice pénale, tant il déconcerte au premier abord. Ayant assisté à plusieurs procès de cour d'assises, l'auteur analyse la domination d'État à travers le prisme de la justice criminelle. « Un sujet de droit serait avant tout un sujet jugeable, emprisonnable, arrêtable, condamnable. » Il conteste la notion de responsabilité individuelle et s'appuie sur les travaux du sociologue durkheimien Paul Fauconnet portant sur la notion de responsabilité collective dans le passage à l'acte. Il invite à dépasser la contradiction État pénal - État social et propose de faire jouer, d'un côté, « une vision sociologique contre une vision individualisante » et, de l'autre, « une vision libertaire contre une vision socialisante ». Il suggère de traiter le crime de manière civile, par le biais notamment de l'indemnisation ; ou, à tout le moins, de repenser « une gestion des illégalismes qui s'émanciperait de la logique de la pénalité et de la répression ». Bref, une justice issue d'un État qui « ne fonctionnerait plus à la souveraineté », cet exercice d'un pouvoir historiquement situé, produisant des effets d'assujettissement.

Fayard, Paris, 2016, 297 pages, 18 euros.

Technique et civilisation

Le Monde Diplomatique - Sun, 02/10/2016 - 17:45

La critique de la technoscience et de l'artificialisation du vivant a donné lieu à une littérature importante bien que minoritaire. Mais sans doute doit-on au philosophe et historien des sciences Lewis Mumford l'anticipation la plus clairvoyante et approfondie d'un désastre généralisé dont nul ne s'avise plus aujourd'hui de nier la possibilité, même si son imputation au système capitaliste suscite nombre de réticences. Ce n'est assurément pas le cas pour Mumford. Rédigée au début des années 1930, cette fresque magistrale aux formulations savoureuses fait ressortir avec une puissance inégalée le lien entre développement du machinisme, essor du capitalisme et déshumanisation des sociétés, le tout remis en perspective depuis l'aube de l'humanité. L'ouverture d'esprit de l'auteur et son immense érudition lui ont permis d'aborder toutes les phases de cette évolution (« éotechnique », « paléotechnique », « néotechnique »). La dernière pourrait englober l'ère numérique, dont l'avènement est célébré par des prophètes intéressés ou inconscients.

Parenthèses, Marseille, 2016, 480 pages, 19 euros.

Henri Dutilleux

Le Monde Diplomatique - Sun, 02/10/2016 - 17:45

Il aura fallu le procès en « collaboration » intenté par un très inculte service culturel de la mairie de Paris pour que l'on parle à nouveau d'Henri Dutilleux (1916-2013), compositeur majeur du XXe siècle. Il manquait à ce discret génie, coincé entre Olivier Messiaen et Pierre Boulez, un ouvrage à sa mesure. Pierre Gervasoni s'y est attelé dans cette somme impressionnante. Évitant les écueils de la thèse austère comme de la surenchère de documents, cet émérite musicologue livre le roman d'une vie riche de rencontres et d'obstacles surmontés. Car, à l'instar d'interprètes français comme Régine Crespin ou Georges Prêtre, Dutilleux ne fut guère prophète en son pays. Cet Angevin imprégné de paysages flamands fut écarté du succès par la « dictature » de la musique sérielle, devenue après guerre un académisme jaloux. Adepte de la tonalité, Dutilleux séduisit l'étranger avant de revenir, sur le tard, chez lui. Il est désormais, pour la génération des Thierry Pécou, Thierry Escaich, voire du défunt Olivier Greif, un maître de référence. Celui que le grand public peut écouter sans avoir honte d'y trouver du plaisir, ce mot si grossier aux oreilles des snobs.

Actes Sud - Philharmonie de Paris, Arles-Paris, 2016, 1 760 pages, 49 euros.

Les invasions barbares. Une généalogie de l'histoire de l'art

Le Monde Diplomatique - Sun, 02/10/2016 - 17:45

Née en Allemagne au XVIIIe siècle, l'histoire de l'art a entretenu d'emblée des liens forts avec le racisme, qui commence à se structurer à la même époque, expose Éric Michaud. Alors que surgissent les mouvements d'indépendance nationale en Europe, c'est le « moment romantique », avec ce qu'il implique d'obsession des origines, qui accentue le processus. Les peuples barbares, « virils », sont valorisés selon une nouvelle lecture de l'histoire, essentialiste et organique. La culture est biologisée, et l'on voit dans les arts l'expression naturelle de l'esprit d'un peuple et d'un sol. Ce retournement historiographique va faire du Juif le nouveau barbare — ce en quoi les écrits de Richard Wagner excellent à montrer la voie. Du philosophe Friedrich Hegel à Eugène Viollet-le-Duc, d'Aloïs Riegl à Heinrich Wölfflin, Élie Faure ou René Huyghe, tous grands historiens de l'art, aucun ne semble selon l'auteur avoir échappé à l'empire délirant du « racialisme ». Une conception qui survivrait encore, indique-t-il dans un trop court épilogue, dans les classifications de l'art contemporain…

Gallimard, Paris, 2015, 320 pages, 23 euros.

Enseignement de l'histoire. Enjeux, controverses autour de la question du fascisme

Le Monde Diplomatique - Sun, 02/10/2016 - 17:45

Deux professeures d'histoire de l'enseignement secondaire étudient le processus de la casse systématique de l'enseignement en général et de l'histoire en particulier, baptisée « réforme » — un processus qui s'étire depuis les années 1970-1980. Secondés par l'affaiblissement de la résistance des enseignants, des parents et des élèves, tous les gouvernements français et leur majorité parlementaire ont suivi les consignes de l'Union européenne et de l'Organisation de coopération et de développement économiques. Fidèles au Livre blanc de Bruxelles de 1995, ils ont généralisé, après le Conseil européen de mars 2000, le programme de formation au plus bas niveau de « masses » vouées aux seules tâches d'exécution avec comme matières de base les « 3 I », selon le sigle italien (Internet, inglese, impresa, « Internet, anglais et entreprise ») ; ce qui minore les contenus scientifiques et la réflexion « abstraite », c'est-à-dire critique. Ce bref ouvrage est fort documenté sur cette politique et sur le bilan accablant de la liquidation d'une discipline propre à nourrir l'indocilité. Le traitement de la question du fascisme (les manuels utilisent-ils par exemple le terme de « fascisme » ou celui de « totalitarisme » ?) fait l'objet d'un examen très éclairant.

Adapt-SNES, Paris, 2016, 126 pages, 12 euros.

Histoire du sabotage, de la CGT à la Résistance

Le Monde Diplomatique - Sun, 02/10/2016 - 17:45

Cette première synthèse historique globale sur le sabotage étudie l'articulation entre la dimension ouvrière de cette méthode, adoptée par la Confédération générale du travail (CGT) en 1897, et ses applications militaires. Conçu au départ comme un travail volontairement mal fait, le sabotage acquiert avant 1914 une dimension plus radicale. Au cours de la première guerre mondiale, les manœuvres allemandes sur le continent américain afin d'entraver l'effort de guerre allié contribuent à faire basculer la figure du saboteur vers celle du traître, qui occupera une place centrale dans l'entre-deux-guerres. Mais il faut attendre le second conflit mondial (auquel plus de la moitié de l'ouvrage est consacrée) pour que cette méthode entre dans une ère nouvelle en s'industrialisant au sein du Special Operations Executive britannique. Soucieux de ne pas surestimer l'importance ni les effets du sabotage, l'auteur insiste sur le caractère souvent démesuré des attentes militantes et militaires qui y sont associées, et des peurs qu'il suscite. Le sabotage dans sa forme théorisée apparaît, pour finir, intrinsèquement lié aux réseaux et aux infrastructures constituant les bases de l'industrialisation depuis la fin du XIXe siècle.

Perrin, Paris, 2016, 496 pages, 25 euros.

India ratifies Paris climate pact at UN, brings its entry into force 'tantalisingly close'

UN News Centre - Sun, 02/10/2016 - 07:00
India today ratified the Paris Agreement on climate change at the United Nations Headquarters in New York, bringing the treaty&#39s entry into force "tantalisingly" close.

Syria: Time running out to protect those trapped in eastern Aleppo, UN aid chief warns

UN News Centre - Sun, 02/10/2016 - 07:00
Warning of an urgent humanitarian situation in Syria&#39s eastern Aleppo city, the United Nations humanitarian chief today reiterated a call for a cessation of violence, medical evacuation of hundreds of patients in critical conditions and safe, full, regular and unimpeded humanitarian access.

On Non-Violence Day, Ban highlights link between peace and nature

UN News Centre - Sun, 02/10/2016 - 07:00
United Nations Secretary-General Ban Ki-moon today stressed the link between non-violence, peace and nature as he observed the International Day of Non-Violence.

Afghanistan: UN condemns killings of 19 civilians by explosive devices planted on roads

UN News Centre - Sun, 02/10/2016 - 07:00
The United Nations mission in Afghanistan has condemned two improvised explosive device (IED) detonations on civilian vehicles that killed 19 people in Helmand and Badghis provinces in recent days.

Hungary Is Too Small for Viktor Orban

Foreign Policy - Sat, 01/10/2016 - 15:43
He’s outmaneuvered all of his political rivals at home. Now the populist prime minister is setting out to put his stamp on the EU.

Another Country Gets Tired of Hope and Change

Foreign Policy - Sat, 01/10/2016 - 15:15
Voters in Georgia have had enough of turbulent politics. Their upcoming election is marked by apathy — and maybe that’s OK?

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