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Diplomacy & Crisis News

Nicaragua: UN condemns loss of lives in protest-related violence; calls on Government to allow in UN rights monitors

UN News Centre - Fri, 01/06/2018 - 16:09
The United Nations has called on Nicaragua to allow access to the Organization’s human rights arm into the country amid reports that over 100 people have been killed and more than 1,000 injured in over six weeks of anti-Governments protests.

Aspects permanents du problème syrien

Politique étrangère (IFRI) - Fri, 01/06/2018 - 09:00

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

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L’article « Aspects permanents du problème syrien » est le fruit d’une communication faite par Jacques Weulersse, alors membre de l’Institut de Damas, devant le Groupe d’étude de l’Islam. Il a été publié dans le numéro 1/1936 de Politique étrangère.

Quand on suit sur place, depuis un certain nombre d’années, révolution politique intérieure des différents États sous mandat français dans le Levant, il faut bien avouer qu’elle apparaît singulièrement décevante. En effet, la politique intérieure de ces États paraît se résumer, presque uniquement, en conflits de coterie ou querelles de personnes ; bien plus, la vie politique est restreinte à une portion infime de la population ; à une classe de politiciens professionnels qui en profitent, à des agitateurs, à des journalistes et à des étudiants. Mais la grande masse de la population, et en particulier presque toutes les masses rurales, semblent parfaitement indifférentes à ces questions.

Cependant, il y a des problèmes fondamentaux, des problèmes permanents, qui se posent dans ces pays, et de la solution desquels dépend tout leur avenir.

C’est l’un de ces problèmes permanents, qui dépassent la politique pure, celui des minorités, que l’on m’a demandé de vous exposer aujourd’hui.

Le concept même de minorité, quand on en parle pour les pays du Levant, paraît assez flou. En effet, on ne peut pas lui trouver une base unique ; il y en a bien une, c’est la race ; mais, si l’on excepte l’Allemagne hitlérienne, on peut dire qu’au point de vue scientifique, la question de race ne saurait se poser, et dans le Proche-Orient encore moins qu’ailleurs, étant donné que ces pays ont vu se succéder, depuis des millénaires, toutes les races du monde.

Les éléments de l’idée de minorité

Par conséquent, il faut chercher quels sont les éléments sur lesquels va se concrétiser cette idée de minorités : l’élément religieux et l’élément linguistique.

Rôle de l’élément religieux et de l’élément linguistique

Pouf l’élément religieux, nous sommes abondamment pourvus en Syrie, car nous avons, pour commencer, tout le groupe des minorités chrétiennes. Ce groupe comprend, en premier lieu, tous les vieux éléments chrétiens antérieurs à la conquête islamique : d’abord les Maronites, qui datent du Ve siècle de notre ère, et qui sont rattachés depuis le XIIe siècle à l’Église romaine. Puis les Grecs; c’est l’ancien fond chrétien de la Syrie, l’ancienne Église byzantine. Enfin les dissidents de cette Église, c’est-à-dire d’une part les Syriaques, et d’autre part les Chaldéens. Vous savez quelle est l’origine de ces deux éléments ; ce sont les deux hérésies qui apparaissent aux IVe et Ve siècles. La différence entre les deux, porte sur la nature du Christ. L’une, l’hérésie monophysite ou jacobite, adoptée par l’Église syriaque, insiste sur l’unité de nature ; l’autre, adoptée par les Chaldéens, insiste sur la dualité de la nature du Christ, c’est l’hérésie nestorienne.

Au cours des siècles, et particulièrement depuis les temps modernes, les trois derniers rites : grec, syriaque et chaldéen, se sont eux-mêmes dédoublés par suite de la propagande romaine qui a cherché à attirer à elle les Églises orientales ; si bien qu’il y a, dans chacune de ces Églises, un groupe resté en dehors de l’Église romaine et un groupe qui est uni à Rome. Vous avez entendu parler de l’Église grecque catholique et de l’Église grecque orthodoxe, de l’Église syriaque indépendante et de l’Église syriaque unie à Rome, de même que de l’Église chaldéenne unie à Rome et de l’Église chaldéenne indépendante.

Avec les Maronites, cela fait déjà sept communautés chrétiennes.

A ces minorités chrétiennes, sont venus s’ajouter, depuis que l’Occident a pénétré en Orient, les Latins d’une part, et les Protestants de l’autre. Latins et Protestants sont numériquement très peu nombreux : un millier de Latins, si on excepte les Français, dans les États du Levant, et à peu près huit ou neuf mille Protestants ; minorités très faibles, qui exercent cependant une influence hors de proportion avec leur nombre, étant donné la situation sociale de ces adeptes.

Voilà donc tout un groupe de minorités religieuses qui ont pour base le christianisme. A côté de celles-ci, il y a les minorités, ou le groupe de communautés, qui dérivent de l’Islam. La différence entre les deux grands groupes : les sunnites et les chiites, vient de ce que les sunnites suivent la coutume, ou sunna, du Prophète ; les chiites repoussent la sunna et se rattachent au souvenir d’Ali, gendre du Prophète.

Une série de sectes hétérodoxes se rattachent plus ou moins aux chiites ; elles sont au nombre de quatre : les Métoualis, qu’on peut également appeler duodécimens parce qu’ils reconnaissent non seulement Ali mais tous ses descendants et successeurs jusqu’au douzième imam. Puis les Ismaélis qui s’arrêtent au sixième imam. Enfin les Druses, qui datent du XIe ou XIIe siècle et les Alaouites.

Cela fait au point de vue islamique cinq communautés différentes.

A côté de ces différences religieuses je vous ai dit que le second élément était l’élément linguistique. En Syrie, si la langue courante, parlée par tous, est en majorité l’arabe, il y a pourtant quelques minorités linguistiques qui ont une autre langue maternelle. Vous avez d’une part les Turcs, et de l’autre les Kurdes et les Tcherkesses. Les Kurdes parlent un dialecte apparenté plus ou moins au persan, et les Tcherkesses des langues qui se rattachent au groupe du Caucase.

Voilà donc une seconde série de communautés. Il y en a une troisième : celles qui concilient à la fois l’originalité au point de vue langue et au point de vue religion ; ce sont naturellement, au point de vue groupes, les plus scindées, les plus tranchées : d’une part les Juifs, et d’autre part les Arméniens. Les Juifs, vous connaissez leur religion ; au point de vue langue, si la plupart des Juifs de Syrie ont adopté, comme langue parlée courante, l’arabe, l’hébreu a toujours été la langue religieuse et a toujours été enseigné, comme tel, dans leurs communautés ; et vous savez que, depuis le sionisme, l’hébreu est redevenu langue vivante en Palestine, une langue qui a son université, toute une littérature et ses journaux. Il est vrai que cette littérature vivante hébraïque n’a pas encore beaucoup pénétré en Syrie, mais chaque jour elle y fait des progrès.

Enfin, il y a les Arméniens qui, dès le début du christianisme, se sont séparés de la masse de la communauté chrétienne. La scission remonte jusqu’au Concile de Chalcédoine. Ces Arméniens possèdent une autonomie à la fois de langue, d’écriture et de rite. Mais ce rite arménien n’a pas échappé à la conquête romaine depuis l’époque moderne, si bien qu’il y a aujourd’hui deux groupements : le groupement des Arméniens grégoriens ou orthodoxes, resté en dehors de Rome, et le groupement des Arméniens catholiques. Pour les uns comme pour les autres, la langue arménienne reste fondamentale.

Voilà, si l’on peut dire, et de façon succincte, le tableau des différents éléments sur lesquels s’appuient les communautés, les minorités dans les États du Levant. Mais ce qu’il faut bien comprendre, et ce qui est le point essentiel, c’est que, ni la religion, ni la langue, ni même les deux, religion et langue unis, ne suffisent à créer ce que je peux appeler le complexe minoritaire. C’est ce complexe qui fait qu’un groupe social acquiert une cohésion particulière et qu’il la renforce en se dressant contre les autres.

D’où vient donc, en Orient, ce complexe minoritaire ? Ni la religion, ni la langue — avons-nous dit — ne suffisent à le créer. Pour la religion, il suffit que je vous rappelle les traditions de tolérance religieuse qui sont celles de tout l’Orient. L’Orient est le pays des religions ; naissant et vivant côte à côte, à force de se fréquenter, elles ont appris à vivre en commun.

A côté de la multiplicité des cultes, il y a aussi le syncrétisme, qui est aujourd’hui encore chose vivante en Syrie. Les cultes se sont tellement enchevêtrés les uns avec les autres que, dans de très nombreux endroits encore, le même lieu de pèlerinage sert aux chrétiens et aux musulmans.

Rappelons aussi la tolérance de l’Islam, surtout en ce qui concerne les religions du Livre : judaïsme et christianisme. Vous savez également toute la part qu’ont apportée les Juifs et les chrétiens dans la civilisation musulmane, de Bagdad à Cordoue.

Enfin il faut compter sur cette puissance de tolérance de l’Orient, qui apparaît très nettement déjà au moment des croisades. C’est en effet une chose curieuse de voir quelle est la différence de mentalité entre les Vieux croisés et les nouveaux croisés ; les Vieux croisés, habitués aux pays d’Orient, à force de vivre à côté des rites différents des leurs, ont fini, non seulement par ne plus être choqués par eux, mais même par tolérer beaucoup de croyances ; au contraire, c’est le conflit immédiat avec les Jeunes croisés qui arrivent d’Occident et qui ne demandent qu’à pourchasser l’infidèle !

Enfin, rappelons qu’actuellement aucune des religions du Proche-Orient, ni chrétienne, ni juive, ni islamique, ne pratiquait d’une façon courante et normale le prosélytisme. C’est d’Occident qu’est venu le complexe minoritaire, si on peut appeler ainsi l’esprit missionnaire qui cherche à conquérir le terrain sur d’autres religions. […]

Lisez l’article en entier ici.

Découvrez en libre accès tous les numéros de Politique étrangère depuis 1936 jusqu’à 2005 sur Persée.

A Better North Korea Strategy

Foreign Affairs - Fri, 01/06/2018 - 06:00
The United States must embed its approach to North Korea within a broader strategy that advances long-term U.S. interests in the region, including, but not limited to, North Korea’s complete, verifiable, and irreversible denuclearization. 

End the ‘harmful narrative’; migration is a net-gain for Africa, finds UN report

UN News Centre - Thu, 31/05/2018 - 23:28
The large-scale migration of people within Africa tends to boost growth and lifts the continent’s whole economy, a new United Nations report has said, urging the world to dispel misconceptions and “harmful narratives” targeting migration.

Countries back ‘ambitious and comprehensive’ reform of UN development system

UN News Centre - Thu, 31/05/2018 - 23:18
The United Nations General Assembly on Thursday gave the green light to a bold new plan to make sustainable development a reality, described by UN chief António Guterres as “the most ambitious and comprehensive transformation of the UN development system in decades.”

Modi Needs to Show India Has Teeth

Foreign Policy - Thu, 31/05/2018 - 20:47
Asia is ready for India to step up as the United States withdraws.

UN agencies join forces against environmental risks that cause 12.6 million deaths a year

UN News Centre - Thu, 31/05/2018 - 20:10
Two United Nations agencies are combining their expertise to counter the growing threat of extreme weather, climate change and air pollution, which cause more than 12.6 million deaths a year, it was announced on Thursday.

Trump’s Steel Tariffs on Allies Complicate Bigger Problem: China

Foreign Policy - Thu, 31/05/2018 - 19:31
Angering Europe, Canada, and Mexico makes it harder to build a common front against Beijing’s trade abuses.

North Korean Facing Pompeo Is a Master Spy Who Helped Groom Kim, Then Survived His Purges

Foreign Policy - Thu, 31/05/2018 - 17:18
Officials say Kim Yong Chol’s meeting in New York marks the highest-level visit to the United States by a North Korean in 18 years, aimed at salvaging the summit.

It’s Time to Choose Democracy Over Financial Markets

Foreign Policy - Thu, 31/05/2018 - 17:12
The Italian president's decision to reject an elected government makes neither economic nor political sense.

Bonne sieste à la bibliothèque

Le Monde Diplomatique - Thu, 31/05/2018 - 16:17
Créées dans le sillage de la Révolution française, les bibliothèques ont longtemps été considérées comme de précieux lieux d'éducation populaire. Désormais, elles sont incitées à prouver leur rentabilité sociale en promouvant le « vivre-ensemble », censé garantir une plus grande démocratisation culturelle. / (...) / , , , , , , , , - 2018/06

Voting on the Application of Justice in Colombia

Foreign Policy Blogs - Thu, 31/05/2018 - 14:44

A fragmented society and a varied field make Colombia’s 2018 elections difficult to disentangle (Carlos Reusser Monsalvez, CC BY 2.0)

It can be disheartening when looking back on compromises in the past that gave way to peace when justice for victims is ignored for what was seen at the time as the greater good. The US Civil War itself is seen as a fight between good and evil in most American textbooks today, but the strength of both armies and a hard fought victory still lead to memorials to the Confederate army that still stand today. At the time it was known that pressuring past enemies after the official end of the war may have led to increased conflict. Poking a defeated southern bear was avoided as the cost of continued war impressed humility on the victors.

Colombians have lived far too long under the threat of terror from the FARC. The government of their outgoing president spent his last two years producing a compromise that would remove the FARC from the battlefield while integrating them into the mainstream government. Many in Colombia felt this deal ignored the rights of the victims of the FARC, and for having forty years of terror laid upon the country, a passive handshake lacks true justice in its application. The perception may be that the government was too willing to make a deal with old “revolutionaries” that could have been simply eliminated by the military, or that justice could have been applied via a truth and reconciliation commission to produce some healing in those communities most affected by the FARC. After an initial failure and eventual success on the policy, the deal with the FARC may now be in jeopardy as a run-off election in Colombia places an anti-FARC deal candidate against a left of centre ex-revolutionary.

It may be difficult for those outside of Colombia to understand how Colombians feel about the FARC deal and on how they should vote in their election. Many Colombians across the country have been affected by narco-terrorism in their own communities, and still face threats from ELN and other organisations linked to the same values and profits that motivated FARC actions for generations. The concept of natural justice also propels people to seek justice for those who have lost their rights, their limbs and their family members. While many western governments are trying to legitimize the peaceful return of their own citizens who fought in Syria and Iraq, there is little consideration to those in the region that suffered under the actions of their citizens in those countries. Justice is not applied in many western countries for those who most likely committed human rights atrocities against foreign communities. Someone who is living peacefully after committing the most brutal of crimes, healthy and well in a peaceful city reflects poorly on those countries who ignore someone that tortured and killed foreign nations. A peaceful ignorance in one place would be a major trial in Syria or Iraq, likely leading to a death sentence. Colombians need a compromise that places justice first, and it is hopeful that the application of justice would not propel a conflict further. In reality, we all need such a process and to remember and honour those who were brutalized by people who might be coming out of our own communities. Natural justice demands it.

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Origins of the North Korean Garrison State

Politique étrangère (IFRI) - Thu, 31/05/2018 - 09:00

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2018). Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage de Youngjun Kim, Origins of the North Korean Garrison State: The People’s Army and the Korean War (Routledge, 2017, 248 pages).

Officier de l’armée de Terre sud-coréenne et docteur en histoire de l’université du Kansas, Youngjun Kim est professeur à la National Defense University de Corée du Sud. Dans cet ouvrage, il s’appuie sur le concept « d’État garnison » développé par Harold Lasswell en 1941, pour expliquer la montée en puissance de l’armée nord-coréenne de la fin de Seconde Guerre mondiale à la conclusion de la guerre de Corée. Pour sa démonstration, l’auteur utilise des sources nombreuses et, pour certaines, originales : archives nord-coréennes saisies par les Américains à Pyongyang en 1950, biographies d’anciens combattants nord-coréens, archives soviétiques transférées en Corée du Sud en 1990, et documents russes détenus à Washington.

Dans une première partie, Kim revient sur les origines de l’Armée populaire. Il démontre qu’elle n’est pas uniquement le fruit de l’influence soviétique, comme cela est souvent avancé, mais que sa culture et son organisation résultent d’influences plurielles. Kim-Il Sung et son groupe étaient membres du Parti communiste chinois et combattirent contre l’armée japonaise en Chine dans les années 1930. Ils furent ensuite intégrés dans la 88e Brigade soviétique spéciale jusqu’en 1945. Un deuxième groupe faisait partie de l’Armée populaire de libération pendant la guerre civile chinoise. Il rejoignit la Corée du Nord entre 1947 et 1950. Ainsi, la plupart des officiers de haut rang et plus de la moitié des soldats étaient soit des anciens des forces antijaponaises de Mandchourie, soit des vétérans de la guerre civile chinoise. Le troisième groupe, moins volumineux, était formé des « Coréens-soviétiques » qui luttèrent sur le front de l’est, ou contre les Japonais.

Dans une deuxième partie, l’auteur s’intéresse plus particulièrement à l’efficacité militaire de l’Armée populaire pendant la guerre de Corée. Il développe beaucoup la question des guérillas communistes à partir de 1948, et s’attarde sur le rôle clé qu’a joué leur échec dans l’issue du conflit. Il explique aussi que la plupart des officiers nord-coréens avaient plus d’expérience au combat que leurs homologues du Sud, et qu’ils étaient mieux formés. Il leur manqua néanmoins un ou deux ans pour entraîner leurs unités. Surtout, la politisation de l’armée – avec la création du « bureau politique général » en 1950, et la mise en place des commissaires politiques – détruisit l’allant des chefs militaires et leur esprit d’innovation. Au fur et à mesure de la guerre, l’Armée populaire devint une «bureaucratie inefficace ».

À la fin du livre, l’auteur évoque l’écho que son propos peut avoir dans l’actualité. L’armée nord-coréenne joue toujours un rôle significatif pour le maintien de « l’État garnison », pas en tant qu’instrument de répression comme peut l’être le Parti, mais plus comme un symbole national pour le peuple. Malgré les difficultés économiques et l’impopularité du service militaire, la population continuerait à souhaiter une armée forte.

En somme, cet ouvrage de Youngjun Kim, fruit d’une recherche très poussée, est précis et passionnant. Son explication convaincante des premières années de cette institution clé en Corée du Nord en fait une lecture indispensable pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de la guerre de Corée ou à celle des Corées en général.

Rémy Hémez

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A Tale of Two Photos

Foreign Affairs - Thu, 31/05/2018 - 06:00
a pair of juxtaposed photographs—one of the signing of the Boxer Protocol, the other of recent trade talks—have gone viral on Chinese social media platforms.

Putin's Secret Services

Foreign Affairs - Thu, 31/05/2018 - 06:00
 All of Russia’s bureaucrats, from ministers to FSB generals to regional officials, now face the same uncertain future.

Singularités franco-russes




La visite d’Emmanuel Macron à Saint-Petersbourg (24 au 25 avril) a confirmé que la Russie était un interlocuteur important et difficile. Des terrains d’entente existent, mais les principaux intérêts stratégiques divergent. Depuis presque trente ans, les malentendus se sont accumulés entre le monde occidental et la nouvelle Fédération de Russie, laquelle est loin d’être une entité unique et immuable. Si Paris souhaite être l’artisan d’une relation plus sereine avec Moscou, une triple prise de conscience s’impose. Il convient de prendre acte des perceptions russes, même si on ne les partage pas. Ensuite, la France entretient elle-même avec la Russie un lien biaisé par des facteurs qui ont peu à voir avec la rationalité des relations internationales: le reconnaître serait utile. Enfin, il est temps d’admettre que les recettes de la Realpolitik, avec la Russie, sont un bon moyen de faire progresser le dialogue.

La Russie, incontournable et problématique

La fin de la guerre froide et de l’Union soviétique, les pertes territoriales des années 1990, les difficultés économiques et l’hémorragie démographique n’ont fait disparaître l’importance géopolitique de la Russie. Géant militaire et énergétique aux portes de l’Europe, puissance diplomatique, élément central des mondes russophone et orthodoxe, le pays a eu raison des analyses prospectives qui annonçaient son effacement dans une nouvelle bipolarité sino-américaine. Sur les questions de sécurité européenne, sur le jeu proche-oriental de la Syrie à l’Iran, ou ailleurs, le monde doit compter avec Moscou. Avec à sa tête depuis bientôt vingt ans, un homme habitué aux initiatives brutales (Tchétchénie, Géorgie, Ukraine, Syrie…) et qui s’offre le luxe d’être la coqueluche des analystes stratégiques anglo-saxons. 

Lire la suite sur L'Opinion, ainsi que la chronique L'air du large

U.S. Thwarted in Bid to Change U.N. Rights Council’s Approach to Israel

Foreign Policy - Wed, 30/05/2018 - 22:08
Some diplomats fear the United States might now exit the council.

Back From the Dead: the Bizarre Story of Journalist Arkady Babchenko

Foreign Policy - Wed, 30/05/2018 - 21:26
By faking a journalist’s death and blaming it on Russia, Ukraine is fighting fire with fire — and setting its own house ablaze.

Kim Won’t Be Duped Like Qaddafi

Foreign Policy - Wed, 30/05/2018 - 20:31
Washington's Libya model for nuclear negotiations is an illustration of why nuclear weapons are necessary.

The World Wants You to Think Like a Realist

Foreign Policy - Wed, 30/05/2018 - 19:35
From Europe to Iran to North Korea, the world doesn't make sense anymore — unless you put all your illusions aside.

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