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Afrique

Le onze Afrik de la saison

Afrik.com - Thu, 09/06/2016 - 17:42
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Maroc : Mediterrània Capital Partners entre au capital de MedTech Group

Jeune Afrique / Finance - Thu, 09/06/2016 - 17:29

Cet investissement dans l'entreprise technologique marocaine est le sixième réalisé à travers le fonds Mediterrania Capital II, dédié aux opérations dans les entreprises du bassin méditerranéen.

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Affaire Moumni : la France juge la plainte du Maroc « irrecevable »

LeMonde / Afrique - Thu, 09/06/2016 - 17:21
L’ancien champion du monde de kick-boxing, Zakaria Moumni, avait affirmé avoir été torturé par le patron du contre-espionnage marocain, Abdellatif Hammouchi.
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En Ethiopie, 88 enfants kidnappés retrouvent leurs familles

LeMonde / Afrique - Thu, 09/06/2016 - 17:05
L’Unicef a annoncé que 88 des 146 enfants enlevés dans la région de Gambella le 15 avril par des hommes venus du Soudan du Sud avaient été relâchés.
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Côte d’Ivoire : vers une enquête sur les milliards disparus de la noix de cajou

LeMonde / Afrique - Thu, 09/06/2016 - 16:08
La Haute Autorité pour la bonne gouvernance a décidé d’ouvrir une enquête sur la gestion du Conseil du coton et de l’anacarde. Mais celle-ci tarde à démarrer.
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Libye : les forces du gouvernement d'union nationale affirment avoir repris deux casernes à l'EI

France24 / Afrique - Thu, 09/06/2016 - 15:48
Les forces armées du gouvernement libyen d'union nationale affirment avoir repris près de Syrte deux casernes aux mains de l'organisation État islamique (EI).
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Le Kenya a été privé d'électricité pendant quatre heures à cause d'un singe

Slateafrique - Thu, 09/06/2016 - 14:40

Les Kényans sont habitués aux coupures de courant qui rythment leurs journées. Mais mardi 7 juin, la raison d'un black-out qui a privé plusieurs régions du pays pendant quatre heures était tout sauf habituelle.

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EgyptAir : l'enquête est encore "très loin" de comprendre la cause du crash

France24 / Afrique - Thu, 09/06/2016 - 12:53
L'enquête sur le crash d'un avion d'EgyptAir est encore "très loin" de livrer les causes de la chute de l'A320 en Méditerranée, d'après le directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses. Les enregistreurs de vol n'ont pas encore été remontés.
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Au Soudan, le drame des migrants s’invite au théâtre

Maliactu - Thu, 09/06/2016 - 10:36

Entassés dans un petit bateau de pêche balloté par une mer houleuse, des migrants africains sont pris d’effroi quand ils réalisent que leur fragile embarcation commence à couler.

Cette scène vécue par des milliers de migrants a été rejouée par cinq acteurs soudanais dans une pièce de théâtre, « Le bateau de la mort », à Khartoum.

Il s’agit de « faire passer le message aux jeunes » que l’immigration clandestine comporte des risques, comme celui de mourir ou de devenir la victime d’un trafic d’êtres humains, explique à l’AFP le metteur en scène, Maher Saad, après une représentation à l’ambassade d’Ethiopie.

« Le théâtre peut délivrer ce type de message parce qu’il a un impact direct et immédiat » sur les gens, ajoute-t-il.

Porte-parole de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui a subventionné « Le bateau de la mort », Dalia el-Roubi souligne que le Soudan est un point de passage important pour ces migrants.

« Nombre de ceux qui voyagent à travers la Libye ou périssent en cours de route ont transité par le Soudan », affirme-t-elle.

Selon l’ONU, plus de 200.000 migrants ont atteint l’Union européenne cette année en passant par la Méditerranée et plus de 2.500 sont morts pendant le voyage, la majorité d’entre eux dans des naufrages entre la Libye et l’Italie.

« J’ai écrit +Le bateau de la mort+ pour que nous réfléchissions à ces tragédies », explique son auteur Rabia Youssef.

Sur une musique poignante, cette pièce de 45 minutes se termine par la mort des migrants dans le naufrage de leur embarcation. Avant de monter à bord, ces hommes et ces femmes ont dû négocier avec un passeur qui a abusé d’eux et les a battus.

Pour Dalia el-Roubi, les « réseaux sophistiqués » de trafiquants sont les véritables responsables des drames dépeints dans la pièce.

– ‘Souffrance’ –

« Les pays de la région de la Corne d’Afrique sont des pays d’origine, de transit et de destination pour les migrants, et certains sont les trois à la fois », a déclaré un officiel britannique au cours d’une récente réunion d’experts à Khartoum.

« Aucun pays ne peut s’attaquer seul à ces questions. Nous sommes interdépendants », a-t-il ajouté alors que l’Union européenne collabore avec le Soudan dans le but de gérer le flux de migrants.

Le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) accuse toutefois le Soudan d’avoir expulsé le mois dernier plus de 400 Érythréens, dont certains auraient été arrêtés en tentant d’entrer en Libye.

L’ONG Human Rights Watch (HRW) a aussi critiqué Khartoum car elle estime que ces migrants peuvent faire l’objet de représailles des autorités à leur retour en Erythrée, un pays que 5.000 personnes tenteraient de fuir chaque mois selon l’ONU.

Dans « Le bateau de la mort », chaque personnage a sa propre raison d’entreprendre le périlleux voyage et chacun a financé son périple à sa façon.

Un jeune homme amasse les fonds nécessaires en vendant un de ses reins. Une femme travaille comme serveuse pour se payer le voyage malgré les abus sexuels dont elle est l’objet.

« Le personnage que je joue parle de la souffrance d’une femme qui tente d’immigrer afin de permettre à sa famille d’avoir une vie meilleure », explique Sana Saeed. « Après la représentation, des personnes m’ont dit qu’elles se sentaient proches de cette femme ».

Pour cette actrice soudanaise, « Le bateau de la mort » peut persuader des candidats au départ à reconsidérer leur choix de traversée vers l’Europe.

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Microfinance

Jeune Afrique / Finance - Thu, 09/06/2016 - 10:29

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Microfinance

Jeune Afrique / Economie - Thu, 09/06/2016 - 10:29

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Somalie: les shebab attaquent un camp de l’armée éthiopienne

Maliactu - Thu, 09/06/2016 - 10:27

Les insurgés islamistes shebab ont attaqué jeudi un camp de l’armée éthiopienne dans le centre de la Somalie, affirmant avoir tué plus de 40 soldats ennemis dans ce nouvel assaut contre la mission de l’Union africaine dans le pays (Amisom), a-t-on appris auprès des shebab et de témoins.

Les jihadistes, affiliés à Al-Qaïda, ont revendiqué l’attaque contre une base installée à Halgan, dans la région de Hiran, via un communiqué publié sur leur compte de messagerie « Telegram ».

« Les combattants moudjahidine ont pénétré dans la base et ont massacré de nombreux Éthiopiens », dit le communiqué qui estime les pertes à « au moins 43 soldats éthiopiens », un chiffre qui n’a pu être confirmé de source indépendante.

Les bilans de ce type d’attaque sont impossibles à vérifier de manière indépendante. Les shebab ont coutume d’exagérer les bilans de leurs opérations et l’Amisom ne communique en général pas le nombre précis de victimes dans ses rangs.

Des témoins ont affirmé que l’attaque avait commencé quand un shebab s’est fait exploser au volant d’une voiture piégée pour démolir l’entrée de la base, après quoi d’autres islamistes ont pu y entrer et ont ouvert le feu.

« Il y a eu une énorme explosion et des échanges de tirs soutenus ont ensuite débuté », a déclaré Osman Adan, qui habite à proximité du camp.

Les shebab ont mené plusieurs attaques d’ampleur contre des bases de l’Amisom lors de l’année écoulée en utilisant ce modus operandi. En janvier à El-Adde (sud de la Somalie), ils ont revendiqué la mort de plus de 100 soldats kényans, des informations invérifiables mais jugées crédibles par plusieurs sources sécuritaires à Nairobi.

Il s’agit toutefois de la première attaque sur une base de l’armée éthiopienne, réputée pour son efficacité.

Confrontés à la puissance de feu supérieure de l’Amisom, déployée en 2007 en Somalie, les shebab ont été chassés de Mogadiscio en août 2011.

Ils ont ensuite perdu l’essentiel de leurs bastions, mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides, souvent jusque dans la capitale. Ces derniers mois, ils ont revendiqué des opérations spectaculaires, tant à Mogadiscio que contre des bases de l’Amisom.

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Devenue terre d’accueil, l’Algérie peine à intégrer les migrants

Maliactu - Thu, 09/06/2016 - 10:21

Amaigri, Hassen mendie dans les rues d’Alger pour nourrir sa femme et son bébé. Comme ce Nigérien, des milliers de migrants d’Afrique subsaharienne s’établissent en Algérie faute de pouvoir gagner l’Europe mais la société peine à leur faire une place.

Longtemps, l’Algérie fut une terre d’émigration, des millions de ses citoyens s’exilant en France. Mais elle est devenue ces dernières années un pays de destination pour de nombreux Africains de l’Ouest.

Nigériens, Maliens, Camerounais, Nigérians, nombreux sont ceux qui, chaque jour, bravent les affres du Sahara pour trouver refuge dans le plus grand pays d’Afrique.

Aucun chiffre officiel n’existe concernant leur nombre mais les ONG évoquent 100.000.

La traversée vers l’Europe s’avérant de plus en plus difficile, ces migrants préfèrent s’établir en Algérie, un pays relativement stable et riche par rapport à leurs contrées d’origine, même si la vie y est compliquée pour eux.

« Je n’ai pas trouvé de travail », explique à l’AFP Hassen, un trentenaire arrivé il y a six mois avec sa femme Mariam et leur garçon en bas âge dans l’espoir d’une vie meilleure.

« Il n’y a rien pour nous là-bas mis à part la faim et l’insécurité, alors on fait tout pour éviter d’être embarqué par la police » algérienne, confie cet homme qui, comme nombre de ses compatriotes, ne veut pas donner son nom complet de peur d’être rapatrié.

Selon la presse, plus de 12.000 Nigériens en situation irrégulière en Algérie ont été reconduits vers leur pays depuis fin 2014 en vertu d’un accord entre Alger et Niamey. Le Croissant rouge algérien n’a pas souhaité communiquer à l’AFP les chiffres dont il dispose ni préciser le nombre de migrants en attente d’être rapatriés.

En Algérie, il est quasiment impossible d’obtenir le statut de réfugié. Les candidats à l’asile sont souvent « traités comme des migrants en situation irrégulière », a souligné en mai le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à la Santé, Dainius Puras.

– ‘société xénophobe’ –

La présence de plus en plus visible de ces migrants suscite des réactions xénophobes chez certains.

Le 24 mars, la ville de Béchar, située à 1.000 kilomètres au sud-ouest d’Alger, a été le théâtre de violences opposant des habitants et des migrants. Plusieurs blessés ont été enregistrés dans les deux camps.

« Nous avons fui Boko Haram, nous voulions de la tranquillité mais à Béchar, on nous a lapidés et personne n’a rien fait pour nous », a raconté à l’AFP Ismael, la gorge nouée.

La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh) a dénoncé des « violences, assimilables à une expédition punitive d’une autre époque ».

« La société algérienne étant en pleine phase de recomposition, ces tensions entre la population locale et les populations étrangères sont normales », estime le sociologue Saïb Musette. Mais, poursuit-il, « les autorités doivent assurer la protection de tout étranger sur leur sol ».

La société algérienne est « xénophobe », juge pour sa part le sociologue Ali Bensaad, chercheur à l’Université d’Aix-Marseille (sud de la France). « Elle était dans une position confortable victimaire. Le racisme venait d’ailleurs », poursuit-il en référence au rejet dont furent victimes les Algériens en Europe.

Mais aujourd’hui, l’augmentation du nombre de migrants en Algérie « montre que dans notre subconscient, il y a cette xénophobie », affirme-t-il.

– lueur d’espoir –

Mais des voix commencent à réclamer l’intégration des immigrés, à l’instar des entrepreneurs d’Ouargla, une ville du sud qui souffre d’un manque de main d’œuvre, notamment dans le secteur du bâtiment.

Beaucoup de jeunes Algériens n’acceptent pas d’effectuer certains travaux et, petit à petit, ces migrants d’Afrique subsaharienne les remplacent, explique Ali Bensaad.

Employés comme artisans, boulangers, ouvriers dans l’agriculture ou le bâtiment, même de manière informelle, ces immigrés finiront par être acceptés et intégrés par la société, estime Josiane, une migrante camerounaise, arrivée il y a six ans et qui travaille dans le milieu associatif.

Les étrangers « contribuent positivement à l’activité économique locale », note Saïb Musette.

Et l’intégration pourrait devenir un enjeu géopolitique alors que les pays du Maghreb –notamment le Maroc et l’Algérie– se concurrencent pour renforcer leurs relations avec l’Afrique subsaharienne, relève M. Bensaad, auteur de nombreuses études sur les phénomènes migratoires.

« Si l’Algérie veut être bien avec les pays d’où ces gens viennent, elle doit bien traiter » les migrants, souligne-t-il.

Le secrétaire général de la Laddh, Abdelmoumene Khelil, n’est pas aussi optimiste. L’intégration doit être portée par la société civile ainsi que par la classe politique mais, souligne-t-il, « malheureusement nous en sommes loin ».

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Mengistu Haile Mariam

Jeune Afrique / Politique - Thu, 09/06/2016 - 10:16

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Finance

Jeune Afrique / Finance - Thu, 09/06/2016 - 10:00

Alors que le produit net bancaire de son groupe a pour la première fois enregistré un repli en 2015, le PDG d'Attijariwafa Bank, Mohamed El Kettani, défend ses choix stratégiques et dresse un état des lieux de la finance africaine. Et aussi : les banques tunisiennes, Felix Adahi Bikpo le patron du Fonds africain de garantie, Miguel Azevedo le conseiller portugais des entrepreneurs africains, Amifa à l'assaut de l'Afrique de l'Ouest...

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Finance

Jeune Afrique / Economie - Thu, 09/06/2016 - 10:00

Alors que le produit net bancaire de son groupe a pour la première fois enregistré un repli en 2015, le PDG d'Attijariwafa Bank, Mohamed El Kettani, défend ses choix stratégiques et dresse un état des lieux de la finance africaine. Et aussi : les banques tunisiennes, Felix Adahi Bikpo le patron du Fonds africain de garantie, Miguel Azevedo le conseiller portugais des entrepreneurs africains, Amifa à l'assaut de l'Afrique de l'Ouest...

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Au Ghana, un cuisinier s’attaque au gaspillage pour nourrir les plus pauvres

Maliactu - Thu, 09/06/2016 - 10:00

Même au Ghana, les poubelles sont pleines de richesses gaspillées, comme dans les pays occidentaux plus privilégiés. Aussi le chef ghanéen Elijah Amoo Addo a-t-il lancé une ONG, Food For All Ghana, qui recycle des surplus alimentaires au profit des plus démunis.

Objectif: que chacun au Ghana, pays pauvre, mange à sa faim, qu’il s’agisse d’orphelins ou de laissés-pour-compte de la société tels que les toxicomanes, les malades mentaux, les handicapés, les filles-mères…

Certains se retrouvent à la rue mais ont néanmoins un droit fondamental, qui est celui de manger, relève le jeune homme de 25 ans, ancien chef d’un restaurant de burgers branché d’Accra, « Burger and Relish ».

« On a des enfants qui ne vont pas à l’école uniquement parce qu’ils n’ont pas assez à manger. Ils doivent passer leurs journées à vendre n’importe quoi dans la rue pour réunir de quoi se nourrir… », déplore Elijah Amoo Addo, un homme aux épaules carrées et au visage poupin.

Le déclic est venu de la rue. Un jour, il a été choqué de voir un sans-abri faire les poubelles pour nourrir ses pareils dans la rue. Voir quelqu’un collecter de la nourriture dont personne ne veut, pour nourrir des gens que personne n’aide, lui a donné l’idée de Food For All.

Selon une étude menée en 2013 par cette ONG, plus d’un quart de la nourriture au Ghana est gaspillée. Réduire ce gâchis de seulement 15% permettrait de nourrir plus de sept millions de Ghanéens par an, estime l’organisation.

Le procédé de Food For All est simple et s’inspire de campagnes de collecte pratiquées dans certains pays occidentaux: usines et ateliers du secteur agro-alimentaire sont appelés à ne plus jeter leurs surplus et leurs produits dont la date de livraison arrivent à expiration, mais au contraire à les laisser à la disposition de l’ONG.

Ces produits sont ensuite collectés, triés, traités ou cuisinés et, tous les weekends, des volontaires de Food For All parcourent écoles, hôpitaux, orphelinats et autres établissements publics pour aider les plus nécessiteux.

– 48.000 repas en trois ans –

Environ 3,5 millions d’enfants au Ghana vivent dans la pauvreté et 1,2 million d’entre eux ne sont pas correctement nourris par leurs familles, selon une étude de l’Unicef en 2016.

« Trop d’orphelinats accueillent des enfants qu’ils ne peuvent même pas nourrir », regrette M. Amoo Addo.

C’est le cas du New Life Nungua, dans la banlieue d’Accra, dont le fondateur Nii Afotey Botwe II se félicite de l’action de Food For All. « Nous sommes en permanence en manque de fonds, toute aide est la bienvenue », dit-il.

Au menu ce jour-là pour les orphelins, grâce à l’ONG: du riz, de la viande, des frites, des condiments et de la sauce tomate.

Pour Samuel Ato Aggrey, responsable qualité au sein de la société Kwatsons d’importation et de distribution de denrées alimentaires, l’action de Food For All est « une bonne manière d’aider la société ».

Au total, Food For All dit avoir fourni 48.000 repas gratuits au cours des trois dernières années.

– Essaimer ailleurs en Afrique –

Le Ghana est devenu producteur de pétrole à partir de 2010, mais malgré cela, selon la Banque mondiale, 25% des 27 millions de Ghanéens vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Le pays manque encore largement d’infrastructures, notamment sanitaires, et faute de programmes d’aide publique, les plus pauvres ne peuvent compter que sur la solidarité de leurs proches, quand ils en ont.

Dans son étude menée en 2013, Food For All recommandait aux entreprises de mener régulièrement des audits sur le gaspillage alimentaire et appelait le gouvernement à soutenir la collecte et la distribution des surplus.

« Nous ne sommes pas loin de résoudre le problème de la faim », affirme le cuisinier, qui rêve d’ici cinq ans d’étendre son expérience ghanéenne à l’ensemble du continent.

En mai, Food For All a organisé une conférence contre le gaspillage alimentaire, qui visait notamment à mettre en contact les producteurs et les distributeurs de nourriture.

« L’Afrique a vraiment besoin de mettre en place ce type de banques alimentaires pour assurer les besoins des plus vulnérables », estime M. Amoo Addo, convaincu qu’avec de tels efforts, des quantités considérables de nourriture pourraient être sauvées des poubelles et bénéficier à ceux qui en ont cruellement besoin.

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