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Guinée : l'ONU et ses partenaires se félicitent de la signature d'un accord politique

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Fri, 21/08/2015 - 07:00
L'ONU et ses partenaires régionaux et internationaux se sont félicités vendredi de la signature par toutes les parties prenantes en Guinée d'un accord politique issu du dialogue inter-guinéen entamé depuis le 18 juin 2015.
Categories: Afrique

L'ONU dénonce une impunité endémique au Darfour

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Fri, 21/08/2015 - 07:00
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a dénoncé vendredi, dans un nouveau rapport, l'impunité endémique au Darfour, notant que les graves violations des droits humains qui ont eu lieu au Darfour en 2014 n'ont pas fait l'objet d'enquêtes dans leur ensemble et restent impunies.
Categories: Afrique

Somalie : le Coordonnateur humanitaire appelle à aider des régions isolées pendant des années

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Fri, 21/08/2015 - 07:00
A l'issue d'une visite d'évaluation à Baardheere, dans la région de Gedo, et à Diinsoor, dans la région de Bay, en Somalie, le Coordonnateur humanitaire des Nations Unies pour ce pays, Peter de Clercq, a estimé qu'il était nécessaire d'accroître l'assistance humanitaire dans ces deux régions qui se sont retrouvé isolées pendant des années à cause de l'insécurité.
Categories: Afrique

Deutschland und Frankreich fordern Harmonisierung der Asylregeln in der EU

EuroNews (DE) - Fri, 21/08/2015 - 00:31
Deutschland und Frankreich drängen die EU-Mitglieder die Asylregeln in der EU zu harmonisieren und Griechenland und Italien EU-Mittel zur Verfügung…
Categories: Europäische Union

Dr Filippa Chatzistavrou discusses political developments in Greece on TV5, 20/082015

ELIAMEP - Thu, 20/08/2015 - 22:59

Research Fellow of  ELIAMEP Dr Filippa Chatzistavrou discussed  political developments in Greece on TV5. The interview is available here.

Les opérations de maintien de la paix : le réalisme confronté aux ambitions

Centre Thucydide - Thu, 20/08/2015 - 21:59

Contrairement aux pronostics faits à la fin des années 90, le maintien de la paix n'a cessé de s'accroitre depuis, au point d'atteindre un nouveau pic de déploiement, avec la mise en place de deux nouvelles opérations (MINUSMA-Mali et MINUSCA-Centrafrique) et l'augmentation des effectifs de la MINUSS-Sud-Soudan. L'ONU déploie aujourd'hui plus de 125 000 personnes (civils, policiers et militaires) sur le terrain. Ces opérations évoluant dans des contextes particulièrement compliqués ont engendrés ce que l'on pourrait appeler une nouvelle “crise de croissance”. Entre le déploiement...

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Kellemes dallamok Angolából egy kellemes estéhez

Mindennapi Afrika - Thu, 20/08/2015 - 21:54

Az elég kemény éveket is maga mögött tudó és civil foglalkozásában is igen sikeres angolai Marceny egyik új, kellemes dallamokat a fülünkbe varázsoló szerzeményével biztosan pihentető estében lesz részünk.

twitter.com/napiafrika

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Categories: Afrika

New MERP focuses on Greek entrepreneurship in the Middle East

ELIAMEP - Thu, 20/08/2015 - 20:17

The 15th issue of the Middle East Mediterranean focuses on Greek entrepreneurship in the Middle East. It mainly deals with four sectors of economy : basic chemicals and raw chemical material, pharmaceutical companies, fish-farming and frozen fish, agro-technical products. The Middle East Mediterranean Report is available here.

L’annulation du contrat Mistral : le choix de la raison

IRIS - Thu, 20/08/2015 - 19:01

Avec toute la croyance et tous les espoirs que l’on pouvait avoir quant à une issue heureuse de la vente des bateaux Mistral à la Russie, les chances que ceux-ci soient livrés apparaissaient de plus en plus en plus minces et l’annulation du contrat au début du mois d’août 2015 n’est malheureusement que la conclusion la plus prévisible de cette affaire. Il y eut beaucoup de commentaires sur le sujet tant sur la vente elle-même et sur son annulation que sur le coût du remboursement. Le moins que l’on puisse dire est qu’en général ces commentaires manquent singulièrement de nuances sur un dossier qui est complexe tant sur le plan politique que sur le plan commercial.
Sur un plan politique, la position « naturelle », et la plus opportune de la France n’est pas d’être alignée sur les Etats-Unis ou l’Otan ni d’être « pro-russe » et ce, si on reprend le jargon de nombre de commentateurs. La fin de la guerre froide a ouvert une période qui devait être mise à profit pour mettre en place une politique de sécurité pan européenne qui englobe la Russie et pour nouer un partenariat stratégique avec ce pays, nécessaire tant pour des questions de sécurité que pour des raisons économiques.

Le résultat de cette politique au moment du début de la crise ukrainienne était bancal et explique pour partie la situation actuelle. La Russie a dramatiquement souffert de son insertion dans l’économie de marché dans les années 90. Sur le plan de la sécurité, le dialogue avec la Russie s’est inscrit dans le cadre de l’Otan ce qui était paradoxal puisque l’organisation avait été constituée en 1949 pour faire face à la menace soviétique. Quand Vladimir Poutine est arrivé au pouvoir au début des années 2000, son objectif était donc de redresser la Russie sur le plan économique et politique. Autocrate à la fibre patriotique « sur-développée », son objectif fut donc de regagner le terrain perdu en termes d’influence, de ne plus céder un pouce de terrain face à ce qu’il considère comme un expansionnisme occidental. L’Otan en tant que telle n’était pas et n’est pas une menace pour la Russie mais Vladimir Poutine et la Russie considèrent que c’est une menace. Les Occidentaux ont toujours négligé cette perception russe.

Quant à la France, elle va vivre ces années dans une forme d’insouciance face à des développements qui ne peuvent conduire qu’à une forme de crispation avec la Russie. Le partenariat stratégique entre la France et la Russie se noue bien de fait au niveau économique mais, parallèlement, il n’y a pas de vrai dialogue politique. Le cadre bilatéral ne traite pas vraiment des questions de sécurité. Nous n’avons pas durant cette période essayé d’influer sur la politique de l’Union européenne, notamment sur les effets potentiellement négatifs de la politique de voisinage à l’Est ou sur celle de l’Otan. Quant à la Russie, elle a repris, face à cette situation, sa bonne vieille tactique utilisée du temps de la guerre froide qui consiste à essayer de diviser les Occidentaux par le biais des dialogues bilatéraux et d’avoir une politique de renseignement agressive qui n’est pas faite pour rassurer sur les intentions russes.

Quand la perspective de pouvoir vendre les bateaux Mistral à la Russie s’est ouverte, nous étions dans cette situation « d’entre-deux », la Russie est devenue le parfait « frenemy ». D’un côté, il y avait toujours de la part de la France cette volonté de nouer un partenariat stratégique avec la Russie. Les Etats-Unis et Barack Obama avaient également lancé en 2009 leur politique du « reset », preuve que l’objectif restait d’avoir un rapport apaisé avec ce pays. Mais les Etats-Unis sous la présidence Bush ont eu une attitude ambigüe dans la crise géorgienne, donnant le sentiment qu’ils soutiendraient le président Saakashvili en cas d’opération militaire en Ossétie du Sud et précipitant sans doute par là même le déclenchement du conflit. De plus, l’OTAN a décidé depuis le sommet de Bucarest d’avril 2008 que « l’Ukraine et la Géorgie avaient vocation à rejoindre l’Otan », et le désaccord sur le volet européen de la défense anti-missile persiste malgré la nouvelle mouture de ce projet présentée par Barack Obama en septembre 2009 qui repousse à 2016 la date de déploiement des systèmes susceptibles de remettre en cause la force de dissuasion russe. La relation de sécurité avec la Russie est donc passablement dégradée, ce qu’a traduit le discours de Vladimir Poutine à la conférence sur la sécurité de Munich, en février 2007, véritable réquisitoire contre la politique de sécurité des Etats-Unis.

La décision de la France de signer le contrat Mistral ne fut donc pas aisée à prendre en 2011. Les administrations des ministères concernées étaient divisées et il en allait de même dans la classe politique où le débat transcendait les clivages entre les deux principales familles politiques même si ce débat restait feutré.

Dans un tel cas de figure, il faut essayer d’être le plus objectif possible et nous avions à notre disposition la position commune de l’Union européenne de 2008 qui définit les lignes directrices encadrant les exportations d’armes des pays membres de l’Union européenne. Le quatrième critère de celle-ci dispose notamment :
« Les Etats membres ne délivreront pas d’autorisation d’exportation s’il existe un risque manifeste que le destinataire envisagé utilise l’exportation en question de manière agressive contre un autre pays ou pour faire valoir par la force une revendication territoriale.
Lorsqu’ils examineront ces risques, les Etats membres tiendront en compte notamment les éléments suivants :
a) L’existence ou la probabilité d’un conflit armé entre le destinataire et un autre pays.
b) Une revendication sur le territoire d’un pays voisin que le destinataire a, par le passé, tenté ou menacé de faire valoir par la force.
c) La probabilité que l’équipement soit utilisé à des fins autres que la sécurité et la défense nationales légitimes du destinataire. »

Etant donné la situation qui résultait du conflit géorgien de 2008, on ne pouvait balayer d’un revers de main les lignes directrices en matière d’exportation de la position commune sur les exportations d’armement. La légalité de la vente du Mistral à la Russie devait donc être discutée à l’aune de ce texte. Peut-on dire qu’il y avait un risque « manifeste » d’utilisation du Mistral pour faire valoir par la force une revendication territoriale ? En 2011, sans doute pas. Il n’y avait alors aucune raison de penser que la situation puisse se dégrader en Géorgie et certainement pas en Ukraine. C’est la réponse qui fut en tout cas donnée par le président Sarkozy qui autorisa la signature du contrat et qui ne fut pas remise en cause par François Hollande lors de son élection à la présidence de la République en 2012.
A cette époque, la France ne fut pas le seul pays européen à avoir considéré que l’on pouvait vendre des armes à la Russie. Les Espagnols et les Néerlandais étaient en 2011 nos concurrents pour vendre les porte-hélicoptères que souhaitaient acquérir les Russes. Nous avons vu avec l’embargo sur les exportations d’armes décrété en juillet 2014 que l’entreprise allemande Rheinmetall avait dû annuler un contrat pour un centre d’entraînement et de formation militaire pour un montant de 100 millions d’euros. Quant à l’Italie, elle était peut-être le pays le plus engagé sur des projets de coopération structurelle avec celui d’un sous-marin commun entre l’entreprise italienne Fincantieri et l’entreprise russe Rubin et des projets de vente de blindés fabriqués par Iveco. Faire de la Russie un ennemi « rétro-actif » est donc pour le moins exagéré, même si la question des exportations d’armement vers ce pays devait naturellement faire débat dès 2011.

Quand l’embargo sur les exportations d’armes de l’Union européenne est décidé en juillet 2014, la situation est bien différente. La Russie a téléguidé le référendum en Crimée dans des conditions ne respectant pas la constitution ukrainienne et ce, quelle que soit la légitimité du résultat. La guerre fait rage dans l’Est de l’Ukraine et la Russie fournit de l’aide aux insurgés du Donbass.

A ce moment-là, la règle non écrite qui existe depuis la fin de la guerre froide et qui a été mise en vigueur durant les guerres balkaniques devait s’appliquer : recherche d’une solution diplomatique à la crise et embargo sur les exportations d’armes aux belligérants, ce qu’est devenue indirectement la Russie. La France va alors obtenir que les bâtiments Mistral soient écartés de l’embargo au motif que le contrat avait été signé en 2011 avant l’embargo. En réalité, dès ce moment-là, il est impossible de livrer les Mistral. Mais il n’y a pas de raison de se précipiter. En juillet 2014, les bâtiments n’ont pas fini d’être construits et il n’y a donc pas de licence d’exportation à délivrer pour opérer le transfert en douane. Il faut de toute manière donner sa chance à la négociation et à la résolution de la crise : la Russie n’est pas un ennemi mais nous ne pouvons pas livrer le bâtiment tant que la crise ukrainienne n’est pas réglée. En octobre de l’année dernière, j’ai ainsi écrit qu’il fallait différer la livraison des Mistral le temps de trouver une solution à la crise, ajoutant toutefois qu’il fallait avoir une perspective claire de chance de succès à la mi-2015 car nous ne pouvions différer éternellement cette livraison. Le retard à livrer nous mettait en effet dans une situation peu confortable : paiement de pénalités pour retard dans l’exécution du contrat, frais de gardiennage, qui ne pouvaient durer indéfiniment. Il en allait de même pour les Russes qui avaient payé les bateaux et qui étaient en droit de les obtenir. A cette époque, un confrère américain m’avait critiqué pour ne pas avoir prôné l’annulation pure et simple du contrat et m’être prononcé pour une simple suspension de la livraison. A mon sens, annuler le contrat en octobre 2014 revenait à qualifier la Russie d’ennemie, ce qui était en l’état une vision subjective, seule la résolution de la crise ukrainienne dans des conditions satisfaisantes devant être le critère permettant la livraison ou non du bateau, c’est-à-dire en se basant sur une vision objective de la situation. Or, en octobre 2014, nous pouvions encore donner du temps au temps quant à la livraison du bateau alors que les accords de Minsk, signés en septembre 2014, fixaient les bases théoriques d’un règlement du conflit ukrainien.

Aujourd’hui, la situation est la suivante : grâce aux efforts communs de la France et de l’Allemagne, les accords de Minsk ont acquis une légitimité internationale. Il reste maintenant à les appliquer et on peut espérer un règlement de la crise même si malheureusement les combats ont repris récemment dans le Donbass. Mais la perspective de règlement définitif de cette crise devrait dépasser la fin de l’année, terme fixé par les dits accords. Ce délai est donc désormais incompatible avec un calendrier raisonnable de livraison des bâtiments. On ne peut pas imaginer une livraison des bateaux à la mi-2016, un an et demi après leur construction. La pérennisation du contrat Mistral n’est donc plus possible, ce que la Russie et la France ont constaté d’un commun accord en annulant le contrat. Nous ne pouvions livrer le bâtiment aujourd’hui car, si l’on se réfère à la position commune, le risque de voir les bâtiments être utilisés pour des revendications territoriales subsistent encore et ce, tant que la crise ukrainienne n’est pas réglée.

Enfin, il faut noter que la France a parallèlement refusé, lors du dernier sommet de l’OTAN à Newport en septembre 2014, que soit décidée la livraison d’armes à l’Ukraine afin de pouvoir jouer un rôle constructif dans le règlement du conflit et d’éviter une escalade des opérations militaires dans l’Est de l’Ukraine. La France applique donc bien la règle qui devrait être appliquée par tous : pas de livraison d’armes tant qu’une solution à la crise n’a pas été trouvée.

Ainsi, la décision de la France de ne pas exporter les bâtiments Mistral est une décision conjoncturelle liée au non règlement de la crise ukrainienne. C’est une décision raisonnable, que l’on pourrait rattacher au principe de précaution, qui ne présage absolument pas de nos rapports futurs avec la Russie puisque les objectifs que nous nous étions fixés à l’issue de la guerre froide, nouvel ordre de sécurité en Europe et partenariat stratégique avec la Russie, restent pleinement valables.

Sur le volet commercial, la situation est également moins caricaturale qu’on ne la présente parfois. Il faut tout d’abord rappeler que les bâtiments de projection et de commandement (BPC) sont des matériels de guerre soumis à une législation particulière en matière d’exportation. On ne vend pas n’importe quelle arme à n’importe qui. Et il s’écoule en général plusieurs mois ou plusieurs années entre le moment où un contrat est signé et le moment où le matériel est livré après fabrication. Or, la situation internationale, qui justifie l’autorisation ou le refus d’exporter, peut changer entre les dates de signature des contrats et les dates de livraison des matériels. L’annulation du contrat Mistral n’est donc pas un événement exceptionnel. C’est une situation plus fréquente qu’on ne le croit et il n’y a pas que la France qui est soumise à ce type d’imprévu.
Rien que pour la France, on peut citer comme exemples de ventes d’armes qui ont été annulées, celle du sous-marin construit pour l’Afrique du Sud et dont la livraison a été bloquée en 1977 du fait de l’embargo décidé face au régime d’apartheid pratiqué par l’Afrique du Sud, ou l’arrêt des ventes d’armes à l’Irak suite à la guerre du Golfe de 1990 après que le Koweit eut été envahi par l’Irak. Plus proche dans le temps, il y eut l’embargo sur les exportations d’armes vers la Libye du colonel Kadhafi en 2011 qui a été décrété quatre ans après qu’un accord de coopération militaire ait été signé, l’embargo conduisant à stopper la modernisation des missiles anti-char Milan. Il avait même été envisagé de vendre des Rafale à la Libye. Dans tous ces cas de figure, il est heureux que « la parole de la France » n’ait pas été respectée.
Sur les estimations du coût du remboursement du Mistral, beaucoup de choses ont également été dites sachant… que nous ne savons rien. Nous ne connaissons pas les termes du contrat signé avec les Russes, qu’il s’agisse de son montant, de son contenu exact, des différentes clauses en cas d’annulation. Pour l’heure, nous ne connaissons pas non plus le coût exact du remboursement, donné à environ 1 milliard d’euros, sachant que ce montant sera communiqué au Parlement. Or, certains parlent d’un coût pour la France d’1,5 milliards à 2 milliards d’euros, des chiffres qui paraissent bien exagérés si on fait preuve d’un tant soit peu de bon sens.
Il faut en effet rappeler que le contrat a été signé avec DCNS, STX construisant la coque. Cela veut dire que, pendant trois ans, les ouvriers de STX et DCNS ont pu travailler grâce à ce contrat et à l’argent russe, que les tôles et les équipements ont dû être achetés et que donc toute la chaîne de sous-traitance française impliquée sur la fabrication des Mistral a pu vivre grâce à ce contrat. En remboursant les Russes, tout se passe donc aujourd’hui comme si c’était l’Etat français qui avait commandé ces deux bâtiments et non les Russes. L’argent de l’Etat a ainsi servi à payer des entreprises françaises et des emplois ont été générés ou préservés grâce à la commande de ces deux bateaux. On ne peut donc dire que cet argent a été perdu ; il est simplement, tant que les bateaux ne sont pas revendus à un autre pays, mal employé puisque la marine française n’a pas besoin de ces deux bâtiments.

Il a également été évoqué dans le coût des deux bateaux la marge bénéficiaire de DCNS de 350 millions d’euros. Cela voudrait dire que DCNS fait une marge de près de 30% sur ses ventes, puisque les deux bateaux ont été vendus 1,2 milliards d’euros. Cette nouvelle devrait ravir le PDG de DCNS et ses actionnaires, l’Etat et Thales, et faire pâlir de jalousie les entreprises d’armement américaines. Avec une telle marge, il est clair que tous les fonds d’investissement vont se ruer pour investir dans les entreprises françaises de défense… Plus sérieusement, il suffit de regarder les bilans financiers de n’importe quelle entreprise pour comprendre qu’une marge bénéficiaire de simplement 10% est extrêmement rare dans le monde industriel. Ce chiffre n’est pas sérieux.

Le coût de gardiennage et de maintenance serait de 5 millions d’euros par mois ? On ne connait pas son montant mais on peut penser que c’est la maintenance qui représente la part la plus importante de ce chiffre et non le gardiennage. Toujours est-il que tant que les bateaux ne sont pas vendus, et si cette somme, qui n’a jamais été officiellement confirmée, est exacte, cela représente 60 millions d’euros par an, soit 5% de la valeur du contrat. C’est à la fois beaucoup en valeur absolue et peu rapporté à la valeur du contrat. Cela explique aussi qu’il était possible d’attendre un peu avant d’annuler le contrat avec la Russie.

Il reste le coût de démontage du matériel russe dont on ne connait pas le montant mais qui est de toute manière largement inférieur au coût du montage. En effet, lors du montage des équipements, il fallait intégrer les matériels russes à un système complexe et les tester, tâches qui n’ont plus lieu d’être lors du démontage. Quant au coût du montage d’équipements de remplacement, il ne peut se comprendre… que si nous trouvons un nouvel acquéreur. Il est aujourd’hui impossible de déterminer le montant des équipements de substitution des équipements russes puisque nous n’avons pas d’acheteur pour le moment et que donc nous ne connaissons pas ses besoins. De plus, ces nouveaux équipements devront être payés par l’acquéreur. Si celui-ci est un pays du Golfe, sans industrie de défense, il est probable que les équipements vendus pourront être français et non russes, ce qui fera un profit supplémentaire pour l’industrie de défense française.
En tout état de cause, on ne peut à la fois, pour calculer la charge supportée par l’Etat, additionner le coût des bateaux si nous ne les vendons pas et les coûts des équipements à intégrer si nous les vendons sans prendre en compte, dans ce dernier cas, le bénéfice de la nouvelle vente des Mistral. Dans le premier cas de figure, le coût sera celui qui sera présenté au Parlement français, c’est-à-dire plus ou moins 1 milliard d’euros, sachant que cet argent a déjà bénéficié aux entreprises françaises et aux emplois en France.

Si les bateaux sont revendus, l’objectif sera bien entendu pour l’Etat français de se rembourser intégralement. Cela ne sera sans doute pas totalement possible (coût de démontage des équipements russes, frais de gardiennage et de maintenance, sur le contrat) mais le coût n’avoisinera certainement que quelques dizaines de millions d’euros et non d’1,5 milliards à 2 milliards d’euros comme l’ont annoncé certains. Les dettes ne se multiplient pas comme les pains, et c’est bien heureux.

Changing Brazil’s Democracy Without an Election

Foreign Policy Blogs - Thu, 20/08/2015 - 17:52

Brazil is often seen by its own people as a fallen economic angel. Once the great success story of an emerging market titan and key member of the BRICS, Brazil is now returning to the poor economic conditions it was stuck in twenty-five years ago. Many Brazilians were proud to see their country break out from a history of credit devaluations and transform itself into one of the only countries that successfully weathered the 2007–08 economic crisis, better than most of their European and North American counterparts.

Today, protests against the government are fueled by the realization that the opportunity to change Brazil has been squandered. Corrupt practices by large industry leaders and the ruling political party were exposed after President Dilma Rousseff narrowly won her second term as president. This scandal came about after years of pouring money into national infrastructure projects that were designed to satisfy the needs of foreign companies and the International Olympic Committee over those benefiting the citizens of a democratic Brazil.

The August 2015 protest is the fourth mass protest that has taken place pushing for the Rousseff’s impeachment. While there is no legal mechanism to force her impeachment, her political party’s connection to a scandal linked to one of Brazil’s biggest oil companies has led to her having one of the lowest approval ratings of any elected official in the world. While the strength of Brazil’s economy has dwindled, peaceful protests and the actions by some in Brazil’s activist community to expose the scandal have shown Brazil to be a country that holds values like fairness and democracy close to its heart.

The catalyst for the first wave of protest movements was Brazil hosting the 2014 World Cup. Many in Brazil resented the fact that the country’s love of the beautiful game would take away from the government’s ability to look after the country’s more basic needs. Funds went to various international agencies in order to put on sporting events and were given precedence over building up Brazil and its people. The government’s actions sparked anti-FIFA protests, some of which ended with the deaths of several protesters. The recent corruption scandal and the upcoming Olympic Games has done nothing more than fan the flames of almost universal outrage among all Brazil’s political factions, placing the PT party in jeopardy and getting even the once-loved former president, Lula Da Silva, into legal trouble.

With the 2016 Olympic Games coming up, mass protests could reach such an extreme so as to lead to the end of the PT party in Brazil and perhaps even the Olympics as beloved “brand.” That would be more than acceptable if it meant Brazil would become a more democratic country. The hit the games can have on the democratic system has scared, and perhaps will continue to scare, some away from bidding for the Olympic Games.

Nevertheless, a number of cities and countries still view hosting the games as an appropriate and responsible idea even when they are burdened by massive amounts of debt. Sure, Boston wisely backed out of the most recent bid process. But Toronto is currently considering a bid despite the fact that Ontario has the highest amount of sub-sovereign debt in the world. Los Angeles is also under consideration even though California has the second highest sub-sovereign debt in the world, second only to Ontario. Along with the economic conditions of candidate cities being ignored, investigations into allegations of corrupt practices are being currently conducted against IOC officials. It seems that some will just never learn.

Redefining Europe

Foreign Policy Blogs - Thu, 20/08/2015 - 17:24

Last week, the Chautauqua Institution dedicated its programming to “Redefining Europe.” Then, last Friday, amid all the Europe talk, both the Greek parliament and the Eurozone finance ministers approved a bailout to keep Greece in the Eurozone. European Commissioner Jean-Claude Junker acknowledged that EU leaders have “looked into the abyss” of a Eurozone breakup this year, suggesting that they are now back from the brink of it. Eurozone leaders, once again, showed their intent to preserve the Euro and have chosen to take politically difficult actions to defend the credibility of the European Union. But Junker’s abyss is still there, even if the Eurozone has backed away from it. Europe still must be “redefined.” Part of that “redefining,” as the past few months have shown, will involve concessions to keep Europe’s perennially weaker economies in step with its stronger ones. Beyond that, how does Europe need to be “redefined”?

It is far from an academic question, and the Chautauqua speakers had some ideas. New York Times columnist Roger Cohen defended the EU as the 20th century’s “dullest miracle” for preserving peace during its tenure despite continually wrestling with budgetary and immigration issues. The EU has achieved its fundamental aim: preserving Europe’s stability.

To buy into the argument that EU expansion in any way pushed Russia into its current aggression in Ukraine, Cohen suggested, was to accept a myth that serves Putin. Meanwhile France and Italy, he argued, are powers to be taken more seriously than America currently sees them. In response to the Charlie Hebdo shootings in early 2015, France has explored enhanced intelligence capabilities to address domestic terrorist threats. Italy, meanwhile, under the leadership of Prime Minister Matteo Renzi and with Mario Draghi leading the European Central Bank, has assumed a greater role in EU affairs than it did under former Prime Minister Silvio Berlusconi.

Finally, German Chancellor Angela Merkel finds Germany in the EU’s captain’s chair, a state of affairs the EU itself was designed to prevent. America has prodded Merkel to lead Europe, in a manner that she, her fellow Germans, and many of her fellow Europeans (Greeks, in particular) find discomforting. Reluctance towards German leadership stems from a firm historical base, and the best that can be hoped for, Cohen argued, is a Germany that does just enough to keep Europe stable. Proactive leadership, particularly in the realm of defense, is asking too much.

Constanze Stelzenmuller, Robert Bosch Senior Fellow at the Brookings Institution, painted a different picture. German leaders, she argued, hold both the lessons of their nation’s past and the need for its contemporary leadership concurrently in their minds. In her view, Germany is intent on playing all of the leadership roles — economic and strategic — that its economic weight begs of it.

Stelzenmuller spoke of her advisory role on a current German Defense Ministry initiative to reassess the role of the German military in light of the renewed Russia threat. Tellingly, this initiative includes town hall meetings with German citizens to calibrate what level of support to expect for a more assertive strategic stance. Germans have balked at such efforts in the past; attempts to re-establish a standing army in West Germany early in the Cold War met with ambivalence among politicians and protests among citizens. Stelzenmuller suggests that decades-long tide is turning. Still, Germany’s leaders preserve the anti-Nazi graffiti that was placed on Berlin’s Reichstag by that cities’  liberators for a good reason. Germany’s role in Europe’s defense will change only after careful and public consideration.

It was not a coincidence that the writings of the late Tony Judt were discussed repeatedly. Judt, a former New York University professor and author of the classic Cold War history of Europe Postwar, analyzed the fundamental differences between the development of democracy in Europe and the United States. Building off the pre-World War II example of the Fabians in Britain, the role of democratic government in Europe had less of a free market character than America. Even before the rise and fall of the Nazis underscored the connection between economic and strategic stability, a broader belief prevailed in Europe than in America that government should maintain backstops for basic human needs.

As a result, taxes that were high enough to provide universal health care and stronger unemployment and social insurance have a level of support in Europe they do not, and likely will not, have in America. But Judt’s point is broader: Apples-to-apples comparisons of American and European democracy, while tempting, are not possible. Having endured the horrors of war on their own soil, many European countries see government as a force that stabilizes society. More insular and self-sufficient than most of Europe, many Americans still see government as a financial drag and creative constraint on its citizens’ inherent dynamism. When another post-World War II generation comes of age, the gap between the two may close. For now, it remains.

The EU’s latest actions towards Greece demonstrate an enduring commitment to the European project. Without minimizing its challenges, “redefining,” or even “reforming” Europe is a simpler job than rebuilding it. That is a blessing, and a mark in the EU’s favor during a challenging time in its history.

Amour et algorithmes

Le Monde Diplomatique - Thu, 20/08/2015 - 15:22
LoveStar est un génie. Il a libéré le monde des câbles électriques et de l'emprise de l'électronique après avoir percé le mystère des ondes émises par les sternes arctiques. L'« homme moderne et sans fil » apparaît comme la nouvelle étape de l'évolution. Depuis la vallée d'Oxanadalur, propriété du héros en (...) / , , , , , , , , , , - 2015/08

Le parfum des livres

Le Monde Diplomatique - Thu, 20/08/2015 - 15:22
On annonce assez bruyamment un peu partout la disparition prochaine des livres. Faut-il à ce propos prendre modèle sur Démocrite, le philosophe que le spectacle du monde faisait s'esclaffer, ou sur Héraclite, qui au contraire en pleurait ? A moins qu'il ne faille, comme Spinoza, préférer « ne pas (...) / , , , , , , , - 2015/08

»Es gibt unter Jugendlichen nichts Cooleres, als Dschihadist zu werden«

SWP - Thu, 20/08/2015 - 14:58
Nicht die mangelhafte Integration, sondern der Salafismus als Religion verführt junge Menschen,...

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