ALGER- L’opération de retrait des formulaires de déclaration de candidature et de dépôt du dossier de candidature pour l’élection en vue du renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la nation, s’effectuent auprès des services compétents des wilayas (Direction de la Réglementation et des Affaires Générales), a indiqué jeudi le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, dans un communiqué.
« Le ministère porte à la connaissance des élus locaux postulant à la candidature à cette élection, que l’opération de retrait des formulaires de déclaration de candidature et de dépôt du dossier de candidature, s’effectuent auprès des services compétents des wilayas (Direction de la Réglementation et des Affaires Générales) », précise le texte.
Pour la wilaya d’Alger, l’opération s’effectue « auprès de la Direction de l’Administration locale, des élections et des élus », a-t-on ajouté dans le communiqué.
Le ministère a précisé que cette opération intervient suite à la signature du décret présidentiel portant convocation du collège électoral en vue du renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la nation pour le samedi 29 décembre 2018, et en vertu des dispositions de la loi organique n 16-10 du 25 août 2016 relative au régime électoral.
Le collège électoral est composé de l’ensemble des membres de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) et des membres des Assemblées populaires communales (APC) de chaque wilaya.
Le Conseil de la nation a été créé lors de la révision de la Constitution en 1996. Il est composé de 144 membres, dont 96 élus au scrutin indirect et secret (2 tiers) et 48 désignés par le président de le République dans le cadre du tiers présidentiel.
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ALGER – Le programme d’infrastructures réalisé par l’Algérie au cours de ces dernières années sera au coeur des discussions entre le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, et le président de la Banque Asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII), Jin Liqun, en visite à Alger du 17 au 19 novembre, a annoncé le ministère dans un communiqué.
« Au cours de son séjour, il (M. Liqun) aura avec le ministre des Finances des entretiens. Cette rencontre sera l’occasion pour les deux parties d’échanger sur le programme d’infrastructures réalisé par l’Algérie au cours de ces dernières années, ainsi que les perspectives de coopération entre l’Algérie et cette institution » financière, a précisé la même source.
Jin Liqun, en visite pour la première fois en Algérie, aura à rencontrer d’autres membres du Gouvernement en charge du secteur des infrastructures. Il s’agit du ministre des Ressources en eau, Hocine Necib et du ministre des Travaux publics et des transports Abdelghani zaalane, a poursuivit le communiqué.
La BAII dont le siège est basé à Pékin (Chine), est une banque multilatérale de développement, créée en janvier 2016. Elle détient un capital social de 100 milliards de dollars et compte 87 Etats membres, des régionaux et non régionaux.
Cette banque a pour mission d’intervenir dans ses pays membres, en investissant principalement dans les infrastructures durables ainsi que dans les secteurs de production.
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ALGER- Quarante-six (46) contrebandiers de différentes nationalités ont été arrêtées et deux véhicules tout-terrain ainsi qu’un un camion ont été saisis par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) en coordination avec les éléments de la Gendarmerie nationale et les Douanes dans le sud du pays, indique vendredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des détachements de l’ANP en coordination avec les éléments de la Gendarmerie nationale et les Douanes ont arrêté le 15 novembre 2018 sur le territoire de la 6e Région militaire, quarante-six contrebandiers de différentes nationalités, et ont saisi deux véhicules tout-terrain, un camion, huit détecteurs de métaux, cinq groupes électrogènes, cinq marteaux piqueurs, cinq motocycles, et 1.375 tonne de denrées alimentaires », précise le communiqué.
Par ailleurs, les éléments de l’ANP et de la Gendarmerie nationale « ont récupéré dans des opérations distinctes un fusil, un pistolet et une paire de jumelles à M’sila (1e RM), et saisi 126 kg de kif traité à Tlemcen (2e RM) et Souk-Ahras (5e RM) », tandis que « cinq narcotrafiquants ont été arrêtés, et 4.482 comprimés psychotropes saisies à Alger et Chlef (1e RM) ».
Dans le même cadre, « 47.936 unités pyrotechniques et 3.471 unités de différentes boissons ont été saisies à El-oued (4e RM) », tandis que « 15.000 litres de carburants et deux véhicules touristiques ont été saisis à El-Tarf, Souk-Ahras et Tébessa (5e RM) », ajoute la même source.
Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, les éléments de la Gendarmerie nationale et les Gardes-frontières, « ont arrêté vingt immigrants clandestins de différentes nationalités à Tlemcen et Naâma (2e RM) », note le communiqué.
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En marge de l’inauguration de la grande mosquée Cheikh Larbi Tébessi das la wilaya de Tébessa, le ministre des Affaires Religieuses et des Wakfs a révélé, ce vendredi 16 novembre que « l’Algérie s’apprête a réceptionner le projet de Grande mosquée d`Alger », M. Aissa a affirmé que son département ministériel attend « l’autorisation du Président de la République pour le faire ».
Le ministre prévoit la construction de nouveaux pôles religieux sur le même modèle dans chaque wilaya du pays pour mieux faire connaître l’Islam d’Algérie. M. Aissa a ajouté que la Grande mosquée d`Alger, considérée comme la plus grande en Afrique et la troisième dans le monde après celles de la Mecque.
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Le conseiller du directeur général d’Air Algérie, Mohamed Charef, a affirmé jeudi à Alger que tous les avions étaient soumis au contrôle technique avant leur décollage en dépit de la grève des techniciens de maintenance, appelant les grévistes à faire preuve de « sagesse » et à reprendre leur travail dans l’attente de parvenir à un accord sur les revendications soulevées.
« Aucun avion n’est autorisé à décoller sans subir des contrôles techniques et sans finaliser toutes les procédures administratives », a déclaré M. Charef lors d’une conférence de presse consacrée au thème de la grève des techniciens de maintenance des avions de la Compagnie aérienne Air Algérie, entamé dans la nuit de dimanche à lundi, soulignant que l’administration de la Compagnie est actuellement en dialogue avec les employés non grévistes. »Les avions sont contrôlés par les techniciens et ingénieurs qui ont refusé de répondre à l’appel de cette grève », a-t-il ajouté.
M. Charef, qui est ancien pilote à Air Algérie, a précisé qu' »il n’y a rien à craindre pour la sécurité des voyageurs » puisque le commandant de bord est « le premier à refuser le décollage de l’avion s’il n’a pas confirmé que ce dernier ait soumis aux opérations de maintenance et de contrôle nécessaires de manière à ne pas risquer sa vie et celle des voyageurs ».
Le même responsable a mis l’accent sur la qualité du contrôle technique et de maintenance prodigués par les techniciens et ingénieurs d’Air Algérie, ajoutant que « ces contrôles sont conformes aux normes et règles de sécurité en vigueur à l’échelle mondiale ».
Il a déploré, par ailleurs, « certaines voix qui se sont élevées en faveur de cette grève ou pour d’autres intérêts, en prétextant qu’il y a absence de contrôle technique et de maintenance des avions avant le décollage, un prétexte pour tromper l’opinion publique et porter atteinte à l’image de la Compagnie à l’étranger ».
Concernant la grève, le même responsable a estimé que cette dernière était « illégale » et « inopinée » d’autant que les intéressés « ont refusé, sans aucun préavis, de reprendre leur travail en dépit des appels lancés par l’administration pour qu’ils rejoignent leurs postes de travail », ce qui a exigé, a-t-il expliqué, « la suspension à titre conservatoire de treize (13) employés grévistes ».
A ce propos, M. Charef a indiqué que cette suspension avait été décidée à l’encontre « des employés ayant enfreint la loi et ce conformément aux procédures et aux lois réglementaires en vigueur ». Sur un total de 70 grévistes 13 employés instigateurs de ce mouvement de contestation illégale ont été suspendus à titre conservatoire, a-t-il révélé.
Par ailleurs, le conseiller du DG a fait savoir que « l’administration de la compagnie qui est actuellement en dialogue avec les travailleurs non grévistes a appelé les grévistes à faire preuve de sagesse en reprenant leurs fonctions en attendant de parvenir à un accord sur les revendications soulevées, qualifiant ce dialogue de « difficile » eu égard aux revendications soulevées.
Il a indiqué, dans cde sens, que les revendications principales des grévistes concernaient essentiellement la grille de salaire et les primes », rappelant que Air Algérie avait déjà proposé de procéder à une comparaison entre sa grille des salaires et celles des autres compagnies aériennes » une proposition qui a été, selon M. Charef, acceptée par tous les syndicats à l’exception du SNTMA ».
« la situation financière de la compagnie « »ne permet pas de procéder à une révision de la grille des salaires » a relevé le même responsable, soulignant que la compagnie « ne peut satisfaire, suite à chaque grève, cette revendication d’augmentation des salaires ».
S’agissant du programme des vols d’Air Algérie, M. Charef a indiqué qu’aucune perturbation n’a été enregistrée, « La grève a crée quelque perturbations au niveau de la base de maintenance réservée aux avions destinés à la maintenance et au contrôle périodique et non pas aux vols », précise le conseiller.
Il a également saisi cette occasion pour appeler les grévistes à faire preuve de sagesse en reprenant leurs fonctions et à s’assoir autour de la table du dialogue pour trouver des solutions aux problèmes soulevés.
Pour sa part, le directeur central d’Air Algérie, Ziouche Salim, a indiqué que les appareils relevant de la compagnie étaient contrôlés en Algérie et à l’étranger, et que l’opération de maintenance se déroulait « normalement en dépit de la grève », ajoutant que tous les avions d’Air Algérie et mêmes ceux des autres compagnies qui se trouvent dans l’aéroport Houari Boumediene étaient contrôlées « minutieusement ».
S’agissant du taux d’adhésion à la grève à laquelle a appelé le syndicat national des techniciens de la maintenance des avions (SNTMA), le directeur de la base de maintenance d’Air Algérie, Said Boulaouad, a fait savoir que le nombre global des techniciens de maintenance était de 1.256 travailleurs dont 627 techniciens et ingénieurs, 576 d’entre eux étaient des techniciens au niveau de l’aéroport Houari Boumediene d’Alger et 81 autres au niveau des autres aéroports du pays.
M. Boulaouad a précisé qu’il n’y avait pas de grévistes parmi les 81 techniciens et ingénieurs activant dans les autres aéroports du pays.
Concernant les 576 techniciens et ingénieurs travaillant au niveau de l’aéroport Houari Boumediene d’Alger, le responsable a indiqué que 70 % des techniciens de maintenance des avions concernés par les vols et 50 % des techniciens de maintenance des avions soumis au contrôle périodique n’ont pas adhéré à la grève.
Le responsable a ajouté que près de 70 grévistes sur 627 techniciens et ingénieurs travaillaient normalement, ce qui explique « l’absence de perturbations dans les programmes de vols ».
Pour ce qui est des revendications des grévistes, M. Boulaouad a fait savoir que l’administration se réunissait chaque semaine avec les travailleurs pour examiner les problèmes soulevés. Cependant, a-t-il ajouté, la SNTMA « refuse depuis près de quatre mois d’assister à ces réunions sous prétexte qu’elle n’est pas habilitée à aborder la question des salaires ».
Evoquant la grille des salaires et les primes des techniciens de maintenance, M. Boulaouad a soutenu que les ingénieurs et les techniciens percevaient un salaire allant de 150.000 à 250.000 DA/mois, faisant remarquer qu’un technicien de maintenance débutant à Air Algérie percevait 65.000 DA pour atteindre 90.000 DA après une année et 150.000 DA après trois années de son installation suite à une formation spécialisée et après l’obtention des primes de poste.
S’agissant de l’aspect technique, le responsable a souligné que la grève « n’a pas eu d’impact sur la maintenance des appareils concernés par les vols », mais pourrait influencer sur la maintenance des avions concernés par le contrôle périodique.
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Les forces armées d’Egypte, d’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis, de Bahreïn, du Koweït et de la Jordanie, ont fait jeudi une démonstration militaire devant la presse dans le nord de l’Egypte. Ces forces armées ont participé à des exercices conjoints ou ils y ont déployé chars et avions, et ont largué des missiles sur des cibles au milieu du désert.
Depuis une semaine et jusqu’à vendredi, ces exercices conjoints, baptisés « Bouclier des Arabes 1 », ont permis de montrer la « capacité de travail collectif des différentes forces », selon un communiqué de l’armée égyptienne. Il s’agit des « exercices arabes les plus importants de la région, qui contribuent au renforcement de la coopération militaire au regard des défis communs qui menacent la nation arabe », a indiqué le chef d’état-major égyptien Mohamed Farid, selon un communiqué de l’armée. Divers exercices et formations ont été menés sur le terrain d’entraînement au niveau des forces navales, aériennes et terrestres.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait assuré devant la presse la semaine dernière que son pays interviendrait « militairement » en cas de menace sur la sécurité des pays du Golfe.
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La réforme institutionnelle de l’Union Africaine (UA), visant à donner plus d’efficacité à l’action de l’Organisation, appelée à s’adapter aux nouvelles réalités mondiales, sera à l’ordre du jour du 11ème sommet extraordinaire de l’organisation, prévu les 17 et 18 novembre à Addis-Abeba en Ethiopie.
Les chefs d’Etat et de gouvernements des 55 pays membres de l’UA, créée en 1963 sous l’appellation de l’Organisation de l’Union Africaine (OUA), devenue en 2002 l’Union Africaine (UA), devront discuter des questions relatives aux réformes de cette Organisation panafricaine, qui fait face à des défis multiformes, liés notamment à des dysfonctionnements structurels, des difficultés financières et des lacunes en matière de coordination au sein de son système institutionnel.
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, représentera le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à ce sommet dont les travaux ont été précédés par la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’UA.
La rationalisation des modes de gestion des contributions, les nouvelles modalités de travail et du financement de l’UA figurent parmi les principaux chantiers de cette réforme entamée depuis 2016.
Chargé, en juillet 2016, par ses pairs d’élaborer un rapport sur la réforme de l’UA, Paul Kagamé, président en exercice de l’UA et chef de l’Etat rwandais, a proposé, entre autre, la transformation du mécanisme du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) en agence de développement de l’UA.
Pour le président de la Commission africaine, Moussa Faki Mahamat, il s’agit de «doter le NEPAD en tant qu’entité de personnalité juridique distincte et de créer entre autre une matrice de division du travail entre la commission africaine, les communautés économiques régionales pour aligner les programmes».
Une autre proposition portant sur le renforcement des compétences du président de la Commission a été également formulée dans les recommandations de ce rapport élaboré avec le concours des experts et adopté par l’assemblée générale de l’organisation panafricaine.
Il est également recommandé la mise en £uvre immédiate de la «taxe Kaberuka», de 0,2 % sur les importations avec le renforcement des sanctions pour les pays qui ne paient pas leur contribution.
Ce prélèvement permettra de financer le budget opérationnel de l’UA, dont 75% seront consacrés au budget du programme, tandis que 25% du budget seront destinés à soutenir les opérations de maintien de la paix.
Cette taxe aidera également à réduire la dépendance vis-à-vis des fonds des partenaires pour la mise en £uvre des programmes continentaux et d’alléger les pressions exercées sur les trésors nationaux.
Réforme de l’UA : l’Algérie pour une révision du fonctionnement mais pas des principes fondamentaux
L’Algérie, qui accorde une importance particulière au processus de réforme de l’UA, réaffirmera, à l’occasion de ce sommet, sa position favorable à une révision du fonctionnement technique des structures de l’organisation, estimant nécessaire l’adhésion la plus large de l’ensemble des Etats membres de l’UA à ce projet de réforme.
«Le contenu de la réforme de l’UA devrait bénéficier de l’adhésion la plus large de l’ensemble des Etats membres de l’UA dont la mécanique financière devrait tenir compte des capacités économiques de chaque pays», avait estimé M. Ouyahia, lors de la session de consultations sur la question de la réforme de UA, tenue, en janvier dernier à Addis-Abeba.
M. Ouyahia avait souligné que l’Algérie «partage l’impératif d’une réforme institutionnelle et structurelle de l’UA» ajoutant sur un autre registre que la mécanique financière de l’Organisation «devrait tenir compte d’un minimum d’équilibre entre l’ensemble des Etats membres et de leurs capacités économiques».
Il avait, dans le même contexte, mis l’accent sur «l’importance d’une gestion consensuelle du processus de réforme, à travers notamment, une approche basée sur l’appropriation par les Etats membres et l’examen exhaustif des propositions qui y sont contenues».
En terme de réforme de l’UA, il est attendu selon l’approche algérienne de donner à l’organisation les moyens de répondre aux aspirations des peuples du continent en matière de développement et d’intégration sans que cette réforme ne touche aux principes fondamentaux de l’Union.
Il s’agit en fait d’une réforme qui ne touchera pas les objectifs et les principes de l’Union mais plutôt d’une révision du fonctionnement technique de l’organisation et de ses structures afin d’améliorer leur rendement.
A titre d’exemple, le Conseil pour la paix et de sécurité (CPS) de l’UA ne figure pas dans l’Acte constitutif de l’organisation panafricaine, mais il y a juste un protocole relatif au CPS ajouté à cet Acte alors que l’expérience a prouvé que le CPS constitue un organe essentiel dans le fonctionnement de l’UA.
APS
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Le Sénat américain a rejeté, jeudi, une résolution qui cherchait à bloquer 300 millions de dollars de ventes d’armes au Bahreïn à cause de son implication dans la guerre au Yémen.
Les élus ont justifié ce rejet par l’importance stratégique et militaire du petit royaume, allié des Etats-Unis.
Fervent critique de la guerre au Yémen, le sénateur Rand Paul avait proposé cette initiative, qui a finalement été rejetée par 77 voix contre 21.
Rand Paul a dénoncé la participation du Bahreïn dans la coalition militaire menée par l’Arabie saoudite au Yémen.
«Je dis simplement que nous devons bloquer une vente d’armes pour signaler que nous n’allons plus tolérer la guerre au Yémen, que nous n’allons plus vendre d’armes à des pays qui combattent dans cette guerre au Yémen, que cette guerre doit cesser», a-t-il déclaré au Sénat. Il a plus tard déploré l’échec de sa résolution.
Plusieurs influents sénateurs, dont les chefs républicain et démocrate de la puissante commission des Affaires étrangères, Bob Corker et Bob Menendez, ont justifié leur rejet en expliquant que cette suspension serait mal ciblée contre le Bahreïn, précieux allié des Etats-Unis dans le Golfe qui abrite la Ve Flotte de la marine américaine et près de 7.800 militaires américains.
APS
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Une séisme d’une magnitude de 3,3 degrés sur l’échelle de Richter a eu lieu jeudi à 4h26 du matin à Sidi Chami dans la wilaya d’Oran, a indiqué le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag) dans un communiqué.
L’épicentre du tremblement de terre a été localisé à 12 Km au Nord-Est de Sidi Chami, a précisé le Craag.
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Le Pentagone a déclaré jeudi que les Etats-Unis vont réduire le nombre de leurs militaires déployés à travers l’Afrique. Actuellement, près de 7.200 soldats américains se trouvent dans des dizaines de pays africains, notamment en Somalie, au Nigeria et en Libye. La porte-parole du Pentagone, Candice Tresch, a indiqué que ce nombre serait réduit d’environ 10% au cours des prochaines années, sans préciser quels pays africains seraient concernés.
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Ottawa pourrait imiter Washington et imposer à son tour des sanctions contre des dirigeants saoudiens impliqués dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, a indiqué jeudi la ministre canadienne des Affaires étrangères Chrystia Freeland. « Le Canada salue la décision des Etats-Unis », qui ont annoncé des sanctions financières ciblées contre 17 responsables saoudiens dans le cadre d’une loi dite Magnitsky, a précisé Mme Freeland lors d’une visite dans l’Ontario.
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Le leader nord-coréen Kim Jong Un a supervisé le test d’une nouvelle arme tactique « de haute technologie », a rapporté vendredi un média d’Etat nord-coréen, selon l’agence sud-coréenne Yonhap. « Kim Jong Un a supervisé le test d’une nouvelle arme tactique de haute technologie à l’Académie nationale de science de Défense », a précisé le média nord-coréen cité par Yonhap.
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Les cours pétroliers poursuivaient leur hausse en Asie vendredi après avoir connu une baisse pendant un moment mais restaient sous pression du fait des inquiétudes sur un excès d’offre mondiale. Vers 03h00 GMT, le baril de « light sweet crude »(WTI), référence américaine du brut, pour livraison en décembre, prenait 35 cents à 56,81 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en janvier, gagnait 44 cents à 67,06 dollars.
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Le nombre de personnes portées disparues dans l’incendie qui dévaste actuellement la Californie a grimpé jeudi à plus de 600 personnes, a annoncé le shérif local. Le nombre de morts dans l’incendie appelé « Camp Fire », qui était déjà le plus meurtrier jamais vu dans cet Etat de l’ouest américain, a lui aussi été relevé à 63 personnes, après la découverte de sept corps supplémentaires, a déclaré le shérif du comté de Butte, Kory Honea, lors d’une conférence de presse.
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Rencontre littéraire exceptionnelle, regroupant cette année plus d’un millier d’exposants, le 23 ème Salon du Livre d’Alger (SILA) accueille en qualité d’invité d’honneur la Chine, un pays comptant plus de 4.000 éditeurs produisant quelque 520.000 titres annuellement.
Commentant le déroulement de cet évènement, le commissaire de ce Salon, Mohamed Iguerb, signale que sa surface d’exposition couvre 20.000 m2 et qu’il est prévu d’y accueillir environ 2 millions de visiteurs.
S’exprimant, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, l’intervenant regrette que les mécènes, contrairement à ce qu’ils font habituellement pour le football, « ne se bousculent pas lorsqu’il s’agit de sponsoriser la lecture ».
Quand on lui fait part des difficultés des auteurs Algériens à se faire connaitre du public, le commissaire du SILA observe que les éditeurs nationaux « ne font pas grand-chose, ou très peu » pour promouvoir leurs oeuvres, notamment à travers les médias. Il relève, en outre, le manque de critiques littéraires qui pourraient, eux aussi, contribuer à la diffusion du livre.
A une question concernant la disparition dans le pays d’un grand nombre de librairies, M. Iguerb relève en réponse, celle de la diminution des titres importés, ce qui, dit-il, ne permet plus d’assurer un « flux de nouveautés » , une situation qu’il explique par la baisse de la monnaie nationale par rapport à l’euro.
Pour autant, ajoute-t-il, l’édition nationale tient le coup, puisque les prix pour un roman, par exemple, varient de 5.00 à 8.00 dinars, ce qui, selon lui, met le livre à la portée des jeunes en particulier.
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Le Sommet « Algeria Future Energy », un rendez vous des leaders mondiaux de l’industrie des hydrocarbures, s’est ouvert lundi matin au Centre International de Conférences (CIC) d’Alger, en présence du Premier ministre Ahmed Ouyahia et du ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.
Lors de son allocution d’ouverture des travaux du Sommet, le Premier ministre a indiqué que l’Algérie entend « relever plusieurs défis énergétiques avec le concours de ses partenaires extérieurs » à travers une démarche articulée autour de quatre axes.
Il s’agit de renouveler et de diversifier les ressources énergétiques nationales, de développer de nouveaux débouchés pour la production d’énergie, de développer l’industrie pétrochimique en aval de la production d’hydrocarbures et d’améliorer l’efficacité et la productivité de l’outil national dans le domaine des industries des hydrocarbures, a précisé le Premier ministre.
En outre, Ahmed Ouyahia a relevé les atouts de l’Algérie dont un potentiel énergétique important, et ce, dans les ressources conventionnelles et non conventionnelles ainsi que dans les énergies renouvelables.
Le Premier ministre a cité les réserves prouvées d’hydrocarbures conventionnelles de 4.000 milliards de tonnes équivalent pétrole (Tep) dont 2/3 de gaz, d’un domaine minier de 1,5 million de kilomètres carrés dont prés de 2/3 ne sont pas encore explorés, de grandes réserves de ressources énergétiques non conventionnelles pour lesquelles les agences spécialisées classent l’Algérie au 3ème rang mondial, ainsi que d’un gigantesque potentiel d’énergies renouvelables notamment solaire.
« Le projet de loi sur les hydrocarbures « aboutira dans quelques mois »
Le Premier ministre a affirmé que le gouvernement s’attelle à la mise à jour de la Loi sur les hydrocarbures en vigueur « qui aboutira dans quelques mois ».
« Le gouvernement travaille à une mise à jour de la Loi sur les hydrocarbures », a affirmé le Premier ministre, précisant que cette mise à jour « aboutira dans quelques mois avec comme objectif l’amélioration de l’attractivité, de l’exploration et de l’exploitation du domaine minier. Bien entendu, l’amélioration de l’environnement global des affaires en Algérie fait l’objet d’un programme de travail auquel le gouvernement est attelé dans plusieurs directions ».
Pour rappel, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, avait expliqué, il y a quelques mois, qu’une réflexion était engagée pour réviser la loi sur les hydrocarbures à l’effet d’améliorer l’attractivité de notre pays en direction des partenaires étrangers, notamment dans la prospection et l’exploitation des hydrocarbures.
Il avait, d’ailleurs, relevé que la plupart des appels d’offres lancés par l’Algérie pour la recherche et l’exploration pétrolières s’étaient avérés infructueux.
La loi actuelle sur les hydrocarbures, qui date de 2013 et qui a modifié et complété celle du 28 avril 2005, a introduit un système d’écrémage des superprofits applicable aux bénéficiaires du taux réduit de l’Impôt complémentaire sur le résultat (ICR).
Elle a aussi élargi le contrôle fiscal aux compagnies pétrolières étrangères opérant en Algérie, alors qu’auparavant, seul le groupe Sonatrach était considéré comme sujet fiscal, soumis aux obligations de contrôle de sociétés, prévu par le code des impôts algérien.
Co-organisé par Sonatrach et la société britannique de conférences, d’expositions et de formation sur l’énergie et les infrastructures CWC, ce sommet du pétrole et du gaz se tient sous le thème de « la diversification, l’innovation et l’investissement ».
Cet événement regroupe des leaders mondiaux de l’industrie des hydrocarbures et des énergies renouvelables, ainsi que plusieurs ministres de l’Energie et les secrétaires généraux de l’OPEP et du Forum des Pays Exportateurs de Gaz (GECF).
Cette plateforme de discussions, axée sur l’investissement et la politique énergétique de l’Algérie, permettra de partager les points de vue des différents acteurs mondiaux de l’industrie du pétrole et du gaz.
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Le GS Pétroliers a terminé à la 3e place du Championnat d’Afrique des clubs de handball (messieurs), suite à sa victoire en match de classement devant le club congolais de la Jeunesse sportive de Kinshasa sur le score de 33-31, dimanche à Abidjan (Côte d’Ivoire).
Les Pétroliers s’étaient inclinés vendredi en demi-finales face aux Egyptiens d’Al-Ahly sur le score de 27 à 20.
Zamalek de nouveau titré
Le club égyptien du Zamalek a conservé son titre de champion d’Afrique, en remportant la finale de la 40e édition en battant son grand rival égyptien Al Ahly 27 à 25.
Chez les dames, Primeiro Agosto, qui a pris le meilleur 25 à 21 sur un autre club angolais, Petro Atletico, est sacré champion d’Afrique pour la cinquième fois consécutive.
La compétition a été marquée par l’absence des clubs de Tunisie, l’autre poids-lourd de ce sport en Afrique.
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La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a signé, lundi à Alger, quatre accords dont deux pour l’exploration du potentiel pétrolier en offshore avec, respectivement, le groupe ENI (Italie) et Total (France).
Signés en marge du Sommet Algeria Future Energy, deux accords portent sur l’exploration et l’évaluation du potentiel pétrolier du bassin offshore algérien (exploration en mer) dans ses parties orientale et occidentale.
La partie orientale de l’offshore algérien sera opérée avec ENI sur une superficie de 14.965 km2, alors que la partie occidentale sera opérée avec Total sur une superficie 9.336 km2.
Les opérations porteront sur l’acquisition de données sismique 3D, le traitement sismique et leurs interprétations, ainsi que le forage d’un puits d’exploration dans chacune des deux zones.
Par ailleurs, un troisième accord a été signé entre Sonatrach et Total pour identifier de nouvelles opportunités de projets dans le domaine des énergies renouvelables, notamment des projets ayant des capacités allant de 12 MWp à 110 MWp qui seront étudiés sur des sites de Sonatrach.
En outre, un quatrième accord a été signé entre Sonatrach et ENI portant sur la cession à ce groupe italien de 49% des intérêts de Sonatrach sur les trois périmètres de recherches Zemlet Elarbi, Sif Fatima et Orhoud II.
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Au même titre qu’une dizaine d’autres fédérations sportives sujettes à des critiques relatives à leurs gestions et, par voie de conséquences, aux piètres résultats réalisés au terme des rendez-vous sportifs internationaux, à l’instar des Jeux Méditerranéens de Tarragone et des Jeux Africains de la jeunesse, les responsables de la Fédération algérienne des sports équestres, devenue une fédération budgétivore (plusieurs dizaines de milliards de centimes engloutis en quelques années), devront rendre des comptes aux membres de la nouvelle commission d’évaluation mise en place par le ministre de la Jeunesse et des Sports, laquelle commission sera subsidiairement chargée de dresser un état des lieux des fédérations ciblées et d’identifier les raisons à l’origine des résultats peu réjouissants réalisés lors des compétitions internationales.
C’est le cas pour la FEA qui, faut-il le souligner, s’est classée à la dernière place dans le classement général des JM par équipe. Cette fédération sujette à diverses critiques de la part d’une grande partie de la famille équestre et qui fait face à un mouvement de contestation qui fait tache d’huile, sera-t-elle en mesure de justifier le fiasco enregistré lors des Jeux de Tarragone et des JAJ sachant qu’elle a bénéficié de faramineuses subventions allouées par le MJS? Les responsables de cette instance fédérale, et en particulier le président qui, de l’avis de la plupart des adeptes, «ont largement contribué au marasme qui frappe de plein fouet cette discipline, actuellement en phase de déliquescence, seront comptables, de la gestion hasardeuse et unilatérale à l’origine de la régression de cette discipline en Algérie», ajoutant «qu’en plus de l’absence de formation de cavaliers et de formateurs allant dans le sens du développement de la discipline, l’instance fédérale manquant de clairvoyance, ne s’est pas sentie dans l’obligation d’utiliser les fonds alloués par le MJS pour le financement d’une véritable préparation adéquate des cavaliers de l’EN en vue de leur participation aux JM et aux JAJ». C’est dire que la décadence que connaît ce sport découle, selon des adeptes, «de l’absence de stratégie de développement de cette discipline et du cheval en Algérie, bien que cette mission fondamentale relève statutairement des prérogatives de la fédération équestre algérienne qui, faut-il le préciser, engloutit dans une totale opacité, des milliards de dinars concédés par la tutelle». «Une grande partie de ces milliards a servi au financement de concours internationaux organisés au sein du Haras de Mostaganem appartenant au président de la FEA et ce, au bénéfice des cavaliers étrangers et au détriment de leurs homologues algériens et du cheval du pays » indiquent-on. La signature, en catimini, d’une convention entre l’Institut Français du Cheval (IFC) et le président de la FEA confirme incontestablement le dévouement dont fait montre le président de la FEA dans sa démarche de promotion du cheval français. Il est à rappeler que dans un passé récent et lors d’un CSI organisé «pour les étrangers», l’actuel président de la FEA à fait retentir la Marseillaise et hisser le drapeau français, alors que les Algériens célébraient le 1er Novembre. Bien que certains parlent de coïncidence, il demeure que cet état de faits rapporté par les médias a suscité l’indignation du ministre des moudjahidine qui a interpellé le wali de Mostaganem de même que l’ex-ministre de la jeunesse et des sports qui étaient présents. Le malaise qui touche la discipline équestre est profond et celle-ci risque, si les pouvoirs publics n’y administrent pas la médication nécessaire, de connaître une décadence exponentielle.
La FEA en totale dislocation
Le départ inattendu du directeur de l’organisation sportive qui occupait également le poste de DTN vient confirmer l’atmosphère malsaine qui prévaut au sein de cette instance fédérale. Sans membres du bureau fédéral, sans DTN, sans SG (ce dernier a été curieusement nommé à la tête de la Société des courses hippiques et des pari mutuels) et sans aucune commission comme il est stipulé dans les statuts, il est plus qu’évident que la FEA est en totale infraction vis-à-vis de la réglementation et des lois en vigueur et activerait illégalement. Par ailleurs, le limogeage de Mahi Hadj, président du Haras de Metidji M’hamed Zoubir (Mostaganem), remplissant également la tâche de «bras droit et conseiller du président de la FEA» a été favorablement accueilli par la plupart des personnes composant la famille équestre. Il sied de préciser que ce dernier est considéré comme étant, en partie, « à l’origine de la déliquescence de la discipline». Il y a lieu de s’interroger sur le silence complaisant ou complice du MJS vis-à-vis de la situation «déliquescente» qui prévaut au sein de la FEA et devant laquelle le premier responsable qui avait pointé du doigt les fédérations défaillantes lors d’un point de presse, devrait réagir et sévir si besoin est.
Les membres du Bureau fédéral s’insurgent
Pour dénoncer l’exclusion dont ils font l’objet de la part du président de la FEA qui s’autorise le droit de gérer l’instance fédérale sans les consulter, 5 membres du bureau fédéral ont tenté de rappeler à l’ordre le président de la FEA via une correspondance l’invitant à faire montre de plus de considération à leur égard et activer dans la transparence. Devant le silence, voire la réaction négative du président, ces cinq membres du bureau fédéral ont interpellé le MJS, par le biais d’une correspondance sous forme de rapport mettant en relief le caractère unilatéral du premier gestionnaire de l’instance fédérale. En évoquant le volet de la gestion, ces derniers ont employé le terme «catastrophique». Un terme résonnant comme une sonnette d’alarme qui devrait, logiquement, faire réagir le premier responsable de la tutelle.
La FEA sujette à la contestation et diverses plaintes
La gestion aléatoire et le comportement du président de la FEA ont suscité la réaction d’un bon nombre de responsables de centres équestres qui se sont sentis investis par l’obligation d’interpeller le président de la FEA, Metidji M’hamed Zoubir, via une correspondance l’invitant au dialogue. Alors que ces derniers envisageaient de débattre de la situation et proposer des solutions, le président de la FEA, tout en foulant au pied la réglementation et les lois de la république, s’est permis la largesse de, tout bonnement, les «radier» de manière illégale. En réaction à cette sanction, les présidents des centres équestres ont interpellé le MJS via une correspondance et introduit des plaintes près le Tribunal algérien du sport (TAS) pour dénoncer et protester contre les décisions du président de la FEA qui, somme toute, refuse toute forme de dialogue, s’obstinant à gérer «en vase clos».
La FEA dans le collimateur de l’IGF ?
Cette probabilité, annoncée par les médias à l’instar du quotidien El Watan, tendrait à se confirmer au vu du ton et termes utilisés par le ministre à l’adresse des journalistes lors d’un point de presse. «Les fédérations défaillantes doivent rendre des comptes» devait-il marteler dans ce sens. Pour l’heure et en attendant de subir les contrôles d’évaluation devant être effectués par les membres de la commission mise en place par le MJS, il est permis de croire que, selon certaines indiscrétions, «la FEA serait sur le point de subir, par ricochet, un audit devant être effectué par l’IGF». Un contrôle qui fera, sans aucun doute, la lumière sur les multiples dysfonctionnements et irrégularités relevés tant sur le plan financier que sur celui relatif à l’aspect structurel et organisationnel et dénoncé par les présidents des centres équestres dans une correspondance adressée au MJS.
Des irrégularités rendues publiques par des médias. Il est plus qu’une certitude, affirme-t-on dans le milieu équestre, que «Metidji M’hamed Zoubir, qui a tendance à gérer l’instance fédérale comme étant son propre bien, aura bien des difficultés à justifier les dépenses faramineuses se comptant à coups de dizaines de milliards, dont une partie aurait servi au financement des concours internationaux organisés uniquement dans son Haras de Mostaganem, mais également d’autres dépenses n’ayant entraîné aucun impact positif pour le développement de la discipline en Algérie».
Hamid Zenda
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Pour rattraper le déséquilibre budgétaire de l’État dû à la baisse des revenus publics et le maintien de la trajectoire budgétaire qui vise la réduction du déficit public, le ministre des Finances a levé le voile, hier, sur les nouvelles mesures contenues dans le PLF-2019, allant dans le sens de l’optimisation des ressources par le moyen de la lutte contre la fraude fiscale.
Parmi ces mesures, il y a l’instauration d’une taxe sur les dépenses des entreprises dans les campagnes de publicité et de marketing que Raouya a qualifiées «d’excessives parfois et non utiles pour la production», l’instauration également d’une taxe sur les intermédiaires qui réalisent des bénéfices mais qui n’ont pas la qualité de commerçants et qui sera comptabilisée à l’ordre de 5 % et sera prélevée à la source du chiffre d’affaires réalisé. L’instauration d’une taxe sur le timbre de régulation de situation de marchandise au niveau des bureaux des Douanes nationales; la réduction du recours des entreprises à l’expertise technique, comptable et en audit externe, car «il est apparu effectivement que les entreprises recourent abusivement à ce genre de services sans s’assurer du transfert de technologie et du savoir-faire dans le but de gonfler les charges et par la suite échapper au paiement des impôts sur les bénéfices». Le nouveau texte de PLF oblige les personnes imposables à «vérifier l’authenticité des déclarations commerciales et fiscales de leurs associés» et d’ «introduire un bilan détaillé en marge de leur déclaration annuelle des sommes payées».
La planche à billets peine à combler le déficit public
Le déficit public subira encore une «pression» entre 2019 et 2021, malgré «le recours au financement non conventionnel et les emprunts de Fonds de régulation des recettes durant toute cette période», a déclaré, hier, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya. « En effet, l’État continuera à recourir au financement non conventionnel durant toute la période 2019 – 2021, en enregistrant, tout de même, une baisse du volume tiré. Nous allons passer de – 1 874,4 milliards DA en 2019, à – 746,5 milliards DA en 2020, pour atteindre 796,5 milliards DA en 2021», a assuré Raouya lors de la présentation du texte de PLF 2019 devant la Commission du Budget et des Finances de l’APN. Selon le ministre, le déficit public devrait être de l’ordre de – 10,4 % du produit intérieur brut (PIB) en 2019, contre – 5,7 % en 2020 et – 5,0 % en 2021, du fait de la baisse des revenues et de l’augmentation des dépenses. Pour autant, le gouvernement maintiendra sa politique de «rigueur budgétaire» jusqu’à 2021 pour «limiter les tensions sur le Trésor public». Toutefois le PLF 2019 prévoit une légère progression des recettes de l’ordre de 2,6 % à l’horizon 2021 ; avec 6 507,9 milliards DA (2019), 6 746,3 milliards DA (2020) et 6 999,9 milliards DA (2021).
Hamid Mecheri
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