Ottawa pourrait imiter Washington et imposer à son tour des sanctions contre des dirigeants saoudiens impliqués dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, a indiqué jeudi la ministre canadienne des Affaires étrangères Chrystia Freeland. « Le Canada salue la décision des Etats-Unis », qui ont annoncé des sanctions financières ciblées contre 17 responsables saoudiens dans le cadre d’une loi dite Magnitsky, a précisé Mme Freeland lors d’une visite dans l’Ontario.
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Le leader nord-coréen Kim Jong Un a supervisé le test d’une nouvelle arme tactique « de haute technologie », a rapporté vendredi un média d’Etat nord-coréen, selon l’agence sud-coréenne Yonhap. « Kim Jong Un a supervisé le test d’une nouvelle arme tactique de haute technologie à l’Académie nationale de science de Défense », a précisé le média nord-coréen cité par Yonhap.
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Les cours pétroliers poursuivaient leur hausse en Asie vendredi après avoir connu une baisse pendant un moment mais restaient sous pression du fait des inquiétudes sur un excès d’offre mondiale. Vers 03h00 GMT, le baril de « light sweet crude »(WTI), référence américaine du brut, pour livraison en décembre, prenait 35 cents à 56,81 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en janvier, gagnait 44 cents à 67,06 dollars.
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Le nombre de personnes portées disparues dans l’incendie qui dévaste actuellement la Californie a grimpé jeudi à plus de 600 personnes, a annoncé le shérif local. Le nombre de morts dans l’incendie appelé « Camp Fire », qui était déjà le plus meurtrier jamais vu dans cet Etat de l’ouest américain, a lui aussi été relevé à 63 personnes, après la découverte de sept corps supplémentaires, a déclaré le shérif du comté de Butte, Kory Honea, lors d’une conférence de presse.
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Rencontre littéraire exceptionnelle, regroupant cette année plus d’un millier d’exposants, le 23 ème Salon du Livre d’Alger (SILA) accueille en qualité d’invité d’honneur la Chine, un pays comptant plus de 4.000 éditeurs produisant quelque 520.000 titres annuellement.
Commentant le déroulement de cet évènement, le commissaire de ce Salon, Mohamed Iguerb, signale que sa surface d’exposition couvre 20.000 m2 et qu’il est prévu d’y accueillir environ 2 millions de visiteurs.
S’exprimant, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, l’intervenant regrette que les mécènes, contrairement à ce qu’ils font habituellement pour le football, « ne se bousculent pas lorsqu’il s’agit de sponsoriser la lecture ».
Quand on lui fait part des difficultés des auteurs Algériens à se faire connaitre du public, le commissaire du SILA observe que les éditeurs nationaux « ne font pas grand-chose, ou très peu » pour promouvoir leurs oeuvres, notamment à travers les médias. Il relève, en outre, le manque de critiques littéraires qui pourraient, eux aussi, contribuer à la diffusion du livre.
A une question concernant la disparition dans le pays d’un grand nombre de librairies, M. Iguerb relève en réponse, celle de la diminution des titres importés, ce qui, dit-il, ne permet plus d’assurer un « flux de nouveautés » , une situation qu’il explique par la baisse de la monnaie nationale par rapport à l’euro.
Pour autant, ajoute-t-il, l’édition nationale tient le coup, puisque les prix pour un roman, par exemple, varient de 5.00 à 8.00 dinars, ce qui, selon lui, met le livre à la portée des jeunes en particulier.
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Le Sommet « Algeria Future Energy », un rendez vous des leaders mondiaux de l’industrie des hydrocarbures, s’est ouvert lundi matin au Centre International de Conférences (CIC) d’Alger, en présence du Premier ministre Ahmed Ouyahia et du ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.
Lors de son allocution d’ouverture des travaux du Sommet, le Premier ministre a indiqué que l’Algérie entend « relever plusieurs défis énergétiques avec le concours de ses partenaires extérieurs » à travers une démarche articulée autour de quatre axes.
Il s’agit de renouveler et de diversifier les ressources énergétiques nationales, de développer de nouveaux débouchés pour la production d’énergie, de développer l’industrie pétrochimique en aval de la production d’hydrocarbures et d’améliorer l’efficacité et la productivité de l’outil national dans le domaine des industries des hydrocarbures, a précisé le Premier ministre.
En outre, Ahmed Ouyahia a relevé les atouts de l’Algérie dont un potentiel énergétique important, et ce, dans les ressources conventionnelles et non conventionnelles ainsi que dans les énergies renouvelables.
Le Premier ministre a cité les réserves prouvées d’hydrocarbures conventionnelles de 4.000 milliards de tonnes équivalent pétrole (Tep) dont 2/3 de gaz, d’un domaine minier de 1,5 million de kilomètres carrés dont prés de 2/3 ne sont pas encore explorés, de grandes réserves de ressources énergétiques non conventionnelles pour lesquelles les agences spécialisées classent l’Algérie au 3ème rang mondial, ainsi que d’un gigantesque potentiel d’énergies renouvelables notamment solaire.
« Le projet de loi sur les hydrocarbures « aboutira dans quelques mois »
Le Premier ministre a affirmé que le gouvernement s’attelle à la mise à jour de la Loi sur les hydrocarbures en vigueur « qui aboutira dans quelques mois ».
« Le gouvernement travaille à une mise à jour de la Loi sur les hydrocarbures », a affirmé le Premier ministre, précisant que cette mise à jour « aboutira dans quelques mois avec comme objectif l’amélioration de l’attractivité, de l’exploration et de l’exploitation du domaine minier. Bien entendu, l’amélioration de l’environnement global des affaires en Algérie fait l’objet d’un programme de travail auquel le gouvernement est attelé dans plusieurs directions ».
Pour rappel, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, avait expliqué, il y a quelques mois, qu’une réflexion était engagée pour réviser la loi sur les hydrocarbures à l’effet d’améliorer l’attractivité de notre pays en direction des partenaires étrangers, notamment dans la prospection et l’exploitation des hydrocarbures.
Il avait, d’ailleurs, relevé que la plupart des appels d’offres lancés par l’Algérie pour la recherche et l’exploration pétrolières s’étaient avérés infructueux.
La loi actuelle sur les hydrocarbures, qui date de 2013 et qui a modifié et complété celle du 28 avril 2005, a introduit un système d’écrémage des superprofits applicable aux bénéficiaires du taux réduit de l’Impôt complémentaire sur le résultat (ICR).
Elle a aussi élargi le contrôle fiscal aux compagnies pétrolières étrangères opérant en Algérie, alors qu’auparavant, seul le groupe Sonatrach était considéré comme sujet fiscal, soumis aux obligations de contrôle de sociétés, prévu par le code des impôts algérien.
Co-organisé par Sonatrach et la société britannique de conférences, d’expositions et de formation sur l’énergie et les infrastructures CWC, ce sommet du pétrole et du gaz se tient sous le thème de « la diversification, l’innovation et l’investissement ».
Cet événement regroupe des leaders mondiaux de l’industrie des hydrocarbures et des énergies renouvelables, ainsi que plusieurs ministres de l’Energie et les secrétaires généraux de l’OPEP et du Forum des Pays Exportateurs de Gaz (GECF).
Cette plateforme de discussions, axée sur l’investissement et la politique énergétique de l’Algérie, permettra de partager les points de vue des différents acteurs mondiaux de l’industrie du pétrole et du gaz.
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Le GS Pétroliers a terminé à la 3e place du Championnat d’Afrique des clubs de handball (messieurs), suite à sa victoire en match de classement devant le club congolais de la Jeunesse sportive de Kinshasa sur le score de 33-31, dimanche à Abidjan (Côte d’Ivoire).
Les Pétroliers s’étaient inclinés vendredi en demi-finales face aux Egyptiens d’Al-Ahly sur le score de 27 à 20.
Zamalek de nouveau titré
Le club égyptien du Zamalek a conservé son titre de champion d’Afrique, en remportant la finale de la 40e édition en battant son grand rival égyptien Al Ahly 27 à 25.
Chez les dames, Primeiro Agosto, qui a pris le meilleur 25 à 21 sur un autre club angolais, Petro Atletico, est sacré champion d’Afrique pour la cinquième fois consécutive.
La compétition a été marquée par l’absence des clubs de Tunisie, l’autre poids-lourd de ce sport en Afrique.
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La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a signé, lundi à Alger, quatre accords dont deux pour l’exploration du potentiel pétrolier en offshore avec, respectivement, le groupe ENI (Italie) et Total (France).
Signés en marge du Sommet Algeria Future Energy, deux accords portent sur l’exploration et l’évaluation du potentiel pétrolier du bassin offshore algérien (exploration en mer) dans ses parties orientale et occidentale.
La partie orientale de l’offshore algérien sera opérée avec ENI sur une superficie de 14.965 km2, alors que la partie occidentale sera opérée avec Total sur une superficie 9.336 km2.
Les opérations porteront sur l’acquisition de données sismique 3D, le traitement sismique et leurs interprétations, ainsi que le forage d’un puits d’exploration dans chacune des deux zones.
Par ailleurs, un troisième accord a été signé entre Sonatrach et Total pour identifier de nouvelles opportunités de projets dans le domaine des énergies renouvelables, notamment des projets ayant des capacités allant de 12 MWp à 110 MWp qui seront étudiés sur des sites de Sonatrach.
En outre, un quatrième accord a été signé entre Sonatrach et ENI portant sur la cession à ce groupe italien de 49% des intérêts de Sonatrach sur les trois périmètres de recherches Zemlet Elarbi, Sif Fatima et Orhoud II.
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Au même titre qu’une dizaine d’autres fédérations sportives sujettes à des critiques relatives à leurs gestions et, par voie de conséquences, aux piètres résultats réalisés au terme des rendez-vous sportifs internationaux, à l’instar des Jeux Méditerranéens de Tarragone et des Jeux Africains de la jeunesse, les responsables de la Fédération algérienne des sports équestres, devenue une fédération budgétivore (plusieurs dizaines de milliards de centimes engloutis en quelques années), devront rendre des comptes aux membres de la nouvelle commission d’évaluation mise en place par le ministre de la Jeunesse et des Sports, laquelle commission sera subsidiairement chargée de dresser un état des lieux des fédérations ciblées et d’identifier les raisons à l’origine des résultats peu réjouissants réalisés lors des compétitions internationales.
C’est le cas pour la FEA qui, faut-il le souligner, s’est classée à la dernière place dans le classement général des JM par équipe. Cette fédération sujette à diverses critiques de la part d’une grande partie de la famille équestre et qui fait face à un mouvement de contestation qui fait tache d’huile, sera-t-elle en mesure de justifier le fiasco enregistré lors des Jeux de Tarragone et des JAJ sachant qu’elle a bénéficié de faramineuses subventions allouées par le MJS? Les responsables de cette instance fédérale, et en particulier le président qui, de l’avis de la plupart des adeptes, «ont largement contribué au marasme qui frappe de plein fouet cette discipline, actuellement en phase de déliquescence, seront comptables, de la gestion hasardeuse et unilatérale à l’origine de la régression de cette discipline en Algérie», ajoutant «qu’en plus de l’absence de formation de cavaliers et de formateurs allant dans le sens du développement de la discipline, l’instance fédérale manquant de clairvoyance, ne s’est pas sentie dans l’obligation d’utiliser les fonds alloués par le MJS pour le financement d’une véritable préparation adéquate des cavaliers de l’EN en vue de leur participation aux JM et aux JAJ». C’est dire que la décadence que connaît ce sport découle, selon des adeptes, «de l’absence de stratégie de développement de cette discipline et du cheval en Algérie, bien que cette mission fondamentale relève statutairement des prérogatives de la fédération équestre algérienne qui, faut-il le préciser, engloutit dans une totale opacité, des milliards de dinars concédés par la tutelle». «Une grande partie de ces milliards a servi au financement de concours internationaux organisés au sein du Haras de Mostaganem appartenant au président de la FEA et ce, au bénéfice des cavaliers étrangers et au détriment de leurs homologues algériens et du cheval du pays » indiquent-on. La signature, en catimini, d’une convention entre l’Institut Français du Cheval (IFC) et le président de la FEA confirme incontestablement le dévouement dont fait montre le président de la FEA dans sa démarche de promotion du cheval français. Il est à rappeler que dans un passé récent et lors d’un CSI organisé «pour les étrangers», l’actuel président de la FEA à fait retentir la Marseillaise et hisser le drapeau français, alors que les Algériens célébraient le 1er Novembre. Bien que certains parlent de coïncidence, il demeure que cet état de faits rapporté par les médias a suscité l’indignation du ministre des moudjahidine qui a interpellé le wali de Mostaganem de même que l’ex-ministre de la jeunesse et des sports qui étaient présents. Le malaise qui touche la discipline équestre est profond et celle-ci risque, si les pouvoirs publics n’y administrent pas la médication nécessaire, de connaître une décadence exponentielle.
La FEA en totale dislocation
Le départ inattendu du directeur de l’organisation sportive qui occupait également le poste de DTN vient confirmer l’atmosphère malsaine qui prévaut au sein de cette instance fédérale. Sans membres du bureau fédéral, sans DTN, sans SG (ce dernier a été curieusement nommé à la tête de la Société des courses hippiques et des pari mutuels) et sans aucune commission comme il est stipulé dans les statuts, il est plus qu’évident que la FEA est en totale infraction vis-à-vis de la réglementation et des lois en vigueur et activerait illégalement. Par ailleurs, le limogeage de Mahi Hadj, président du Haras de Metidji M’hamed Zoubir (Mostaganem), remplissant également la tâche de «bras droit et conseiller du président de la FEA» a été favorablement accueilli par la plupart des personnes composant la famille équestre. Il sied de préciser que ce dernier est considéré comme étant, en partie, « à l’origine de la déliquescence de la discipline». Il y a lieu de s’interroger sur le silence complaisant ou complice du MJS vis-à-vis de la situation «déliquescente» qui prévaut au sein de la FEA et devant laquelle le premier responsable qui avait pointé du doigt les fédérations défaillantes lors d’un point de presse, devrait réagir et sévir si besoin est.
Les membres du Bureau fédéral s’insurgent
Pour dénoncer l’exclusion dont ils font l’objet de la part du président de la FEA qui s’autorise le droit de gérer l’instance fédérale sans les consulter, 5 membres du bureau fédéral ont tenté de rappeler à l’ordre le président de la FEA via une correspondance l’invitant à faire montre de plus de considération à leur égard et activer dans la transparence. Devant le silence, voire la réaction négative du président, ces cinq membres du bureau fédéral ont interpellé le MJS, par le biais d’une correspondance sous forme de rapport mettant en relief le caractère unilatéral du premier gestionnaire de l’instance fédérale. En évoquant le volet de la gestion, ces derniers ont employé le terme «catastrophique». Un terme résonnant comme une sonnette d’alarme qui devrait, logiquement, faire réagir le premier responsable de la tutelle.
La FEA sujette à la contestation et diverses plaintes
La gestion aléatoire et le comportement du président de la FEA ont suscité la réaction d’un bon nombre de responsables de centres équestres qui se sont sentis investis par l’obligation d’interpeller le président de la FEA, Metidji M’hamed Zoubir, via une correspondance l’invitant au dialogue. Alors que ces derniers envisageaient de débattre de la situation et proposer des solutions, le président de la FEA, tout en foulant au pied la réglementation et les lois de la république, s’est permis la largesse de, tout bonnement, les «radier» de manière illégale. En réaction à cette sanction, les présidents des centres équestres ont interpellé le MJS via une correspondance et introduit des plaintes près le Tribunal algérien du sport (TAS) pour dénoncer et protester contre les décisions du président de la FEA qui, somme toute, refuse toute forme de dialogue, s’obstinant à gérer «en vase clos».
La FEA dans le collimateur de l’IGF ?
Cette probabilité, annoncée par les médias à l’instar du quotidien El Watan, tendrait à se confirmer au vu du ton et termes utilisés par le ministre à l’adresse des journalistes lors d’un point de presse. «Les fédérations défaillantes doivent rendre des comptes» devait-il marteler dans ce sens. Pour l’heure et en attendant de subir les contrôles d’évaluation devant être effectués par les membres de la commission mise en place par le MJS, il est permis de croire que, selon certaines indiscrétions, «la FEA serait sur le point de subir, par ricochet, un audit devant être effectué par l’IGF». Un contrôle qui fera, sans aucun doute, la lumière sur les multiples dysfonctionnements et irrégularités relevés tant sur le plan financier que sur celui relatif à l’aspect structurel et organisationnel et dénoncé par les présidents des centres équestres dans une correspondance adressée au MJS.
Des irrégularités rendues publiques par des médias. Il est plus qu’une certitude, affirme-t-on dans le milieu équestre, que «Metidji M’hamed Zoubir, qui a tendance à gérer l’instance fédérale comme étant son propre bien, aura bien des difficultés à justifier les dépenses faramineuses se comptant à coups de dizaines de milliards, dont une partie aurait servi au financement des concours internationaux organisés uniquement dans son Haras de Mostaganem, mais également d’autres dépenses n’ayant entraîné aucun impact positif pour le développement de la discipline en Algérie».
Hamid Zenda
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Pour rattraper le déséquilibre budgétaire de l’État dû à la baisse des revenus publics et le maintien de la trajectoire budgétaire qui vise la réduction du déficit public, le ministre des Finances a levé le voile, hier, sur les nouvelles mesures contenues dans le PLF-2019, allant dans le sens de l’optimisation des ressources par le moyen de la lutte contre la fraude fiscale.
Parmi ces mesures, il y a l’instauration d’une taxe sur les dépenses des entreprises dans les campagnes de publicité et de marketing que Raouya a qualifiées «d’excessives parfois et non utiles pour la production», l’instauration également d’une taxe sur les intermédiaires qui réalisent des bénéfices mais qui n’ont pas la qualité de commerçants et qui sera comptabilisée à l’ordre de 5 % et sera prélevée à la source du chiffre d’affaires réalisé. L’instauration d’une taxe sur le timbre de régulation de situation de marchandise au niveau des bureaux des Douanes nationales; la réduction du recours des entreprises à l’expertise technique, comptable et en audit externe, car «il est apparu effectivement que les entreprises recourent abusivement à ce genre de services sans s’assurer du transfert de technologie et du savoir-faire dans le but de gonfler les charges et par la suite échapper au paiement des impôts sur les bénéfices». Le nouveau texte de PLF oblige les personnes imposables à «vérifier l’authenticité des déclarations commerciales et fiscales de leurs associés» et d’ «introduire un bilan détaillé en marge de leur déclaration annuelle des sommes payées».
La planche à billets peine à combler le déficit public
Le déficit public subira encore une «pression» entre 2019 et 2021, malgré «le recours au financement non conventionnel et les emprunts de Fonds de régulation des recettes durant toute cette période», a déclaré, hier, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya. « En effet, l’État continuera à recourir au financement non conventionnel durant toute la période 2019 – 2021, en enregistrant, tout de même, une baisse du volume tiré. Nous allons passer de – 1 874,4 milliards DA en 2019, à – 746,5 milliards DA en 2020, pour atteindre 796,5 milliards DA en 2021», a assuré Raouya lors de la présentation du texte de PLF 2019 devant la Commission du Budget et des Finances de l’APN. Selon le ministre, le déficit public devrait être de l’ordre de – 10,4 % du produit intérieur brut (PIB) en 2019, contre – 5,7 % en 2020 et – 5,0 % en 2021, du fait de la baisse des revenues et de l’augmentation des dépenses. Pour autant, le gouvernement maintiendra sa politique de «rigueur budgétaire» jusqu’à 2021 pour «limiter les tensions sur le Trésor public». Toutefois le PLF 2019 prévoit une légère progression des recettes de l’ordre de 2,6 % à l’horizon 2021 ; avec 6 507,9 milliards DA (2019), 6 746,3 milliards DA (2020) et 6 999,9 milliards DA (2021).
Hamid Mecheri
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Au-delà de la fuite à l’étranger de l’ex-P-DG de «Sorfert Algérie», constatée au lendemain de l’éclatement du scandale financier l’impliquant directement dans une affaire de tentative de transfert illicite d’une somme astronomique de 16 millions de dollars.
Autre chose qui suscite l’intérêt, c’est le fait que la partie égyptienne de cette joint-venture crée avec Sonatrach, soit représentée par Orascom Construction and Industries (OCI), appartenant à la famille égyptienne des Sawiris.
Tout le monde se rappelle en effet de Najib Sawiris, l’homme d’affaires éclaboussé par la justice dans l’affaire de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy, filiale du groupe Orascom, dont l’Etat algérien a fini par avoir gain de cause.
Pour revenir à l’affaire de Sorfert Algérie, et aux dernières nouvelles de ce scandale, le procès en appel sera rouvert le 7 novembre prochain au tribunal d’Oran, selon cette instance judiciaire, après l’audience tenue en mars 2018. Soit un peu plus de sept mois après la condamnation du principal accusé, l’égyptien Amr Hassaballah, en situation de fuite à l’étranger, à 5 années de prison ferme et à verser une amende de 27,7 millions DA. Aussi, sa compatriote, Karina Rabia Farah, alors responsable juridique de Sorfert Algérie, a écopé d’une peine de 2 ans de prison ferme et d’une amende équivalente à la première alors qu’un troisième accusé, chargé du transport a écopé d’une peine d’un an de prison ferme et d’une amende de 200.000 DA. Au risque de le rappeler, les prévenus ont été accusés d’avoir tenté une opération de transfert illicite de devise, de l’ordre de 16 millions de dollars américains.
Cette affaire s’est invitée sur la scène judiciaire en 2015. La direction de la société, dont son PDG d’alors en assume ses pleines responsabilités, a tenté de faire passer la transaction financière via la BEA. Officiellement, et tel que déclaré, ce montant représentait les rémunérations des employés étrangers de Sorfert Algérie. Or, il s’est avéré que la direction de cette société n’a pas annoncé avoir eu recours à un recrutement de personnel étranger. Pour le cas précis de Amr Hassaballah, la justice algérienne a lancé un mandat d’arrêt international à son encontre et le mis en cause demeure dans le viseur des services de sécurité.
Précédemment à cette affaire, il y a lieu de rappeler qu’en 2012 déjà, le pôle judiciaire spécialisé au tribunal d’Oran a ouvert une enquête sur une affaire de transfert illicite de devise de l’ordre de 300 millions de dollars, sous la responsabilité d’OCI, qui détient 51% du capital de cette joint-venture, alors créée avec Sonatrach avant la mise en vigueur de la règle 51/49, en 2009.
Farid Guellil
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Les saisons se suivent et se ressemblent pour l’arbitrage algérien, objet d’une interminable polémique. En effet, avant même la fin de la phase aller, pendant laquelle les rencontres n’ont souvent pas un enjeu vital, les hommes en noir sont montrés du doigt.
Il ne se passe d’ailleurs pas une journée de championnat sans qu’ils ne soient mis à l’index. Cette fois-ci, et une fois n’est pas coutume, c’est le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, en personne qui est monté au créneau, enfonçant par là même un corps qui ne cesse de faire parler de lui. D’habitude un fervent défenseur des referees, le patron du football algérien ne s’est montré guère clément avec les arbitres cette fois-ci. Voilà qui illustre parfaitement cette situation de pourrissement et de dégringolade que connait désormais ce secteur ô combien important dans le développement du sport roi dans le pays. Au micro de la télévision algérienne, Zetchi était, on ne peut plus, clair, net et précis : «Je ne suis pas satisfait de l’arbitrage cette saison», a-t-il lâché d’emblée en abordant ce dossier devenu un véritable casse-tête chinois pour les décideurs du football algérien. Et de poursuivre : «Je vais d’ailleurs convoquer les arbitres pour une réunion en début du mois prochain pour leur montrer mon mécontentement. J’en ai déjà parlé avec Ghouti, le président de la commission fédérale d’arbitrage, ainsi qu’avec Amalou, responsable de la désignation des arbitres.
Cette situation ne me plait pas du tout. Je comprends qu’il pourrait y avoir des erreurs d’arbitrage, des erreurs que même le précédent Mondial n’y a pas échappées, malgré l’utilisation de la technique de la VAR. Mais des fois, les erreurs commises sont tellement flagrantes qu’elles ouvrent la voie à différents genres de spéculations. Cela dit, on ne va pas se taire, et désormais, les sanctions qui seront prises à l’encontre des arbitres seront des plus sévères». Zetchi, s’est réjoui au passage du fait que la prestation des arbitres lors des deux dernières journées du championnat se sont nettement améliorées, les encourageant à poursuivre sur cette même voie, tout en s’engageant à mettre tous les moyens à leur disposition pour élever leur niveau. «Certes, il y avait un problème d’argent, mais tout est entré dans l’ordre, du moment que tous les arbitres sont régularisés. A la FAF, on essaye de réunir toutes conditions, aussi bien financières, matérielles que pédagogiques, dans l’optique de permettre à l’arbitre de faire son travail dans la quiétude totale. On est là aussi pour les protéger, et j’insiste à chaque fois auprès des présidents des clubs pour leur faciliter la tâche. La balle est donc dans leur camp», a-t-il conclu.
Hakim S.
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Les responsables de la direction des services agricoles de la wilaya de Bouira indiquent qu’une importante quantité de la pomme de terre qui avoisine
40 000 tonnes sera destockée des chambres froides.
L’opération en question vise selon les mêmes responsables à « atténuer le prix relativement élevé de cet aliment beaucoup consommé » Et de poursuivre par « Le marché local et régional sera alimenté de manière régulière et suffisante de ce produit, afin de réduire sensiblement le prix à la consommation. Nos équipes veilleront sur le bon déroulement de cette opération d’envergure à même de garantir une meilleure traçabilité et un meilleur prix au consommateur ». Le premier responsable de la DSA de la wilaya de Bouira indiquera aussi qu’ à court terme, la wilaya ambitionne d’atteindre les 250 tonnes de stockage, tout en invitant les agriculteurs à « travailler davantage » et en assurant que la region, ne connaitra en aucun cas de problème de stockage. Nos interlocuteurs précisent en outre que la wilaya de Bouira dispose actuellement de 37 chambres froides d’une capacité de 120 000 m3 et l’objectif tracé par la DSA à l’horizon 2020 est d’atteindre les 250 000 m3 à travers toute la wilaya. Cette opération a été prise après une réunion regroupant, dans le courant de la semaine écoulée, le ministre et les représentants de la filière pomme de terre pour déstocker au moins 1 million de tonnes à l’échelle nationale, afin de réguler le marché. À cet effet, la mise sur le marché de ces quantités devrait faire baisser les prix à 30 DA/kg au niveau du marché de gros, contre 40 DA actuellement. Selon M. Mustapha Bouzini, vice-président du Conseil interprofessionnel de la filière pomme de terre local, l’Office national interprofessionnel des légumes et viandes (Onilev), est « responsable » de cette flambée des prix, puisque, selon lui, malgré une capacité de stockage sur papier de 100 tonnes, les agriculteurs sont contraints à stocker 100 tonnes et pas un de plus. Ce dernier, a en outre dénoncé le « dumping » de l’Onliev, le considérant carrément comme un « concurrent déloyal ».
« Il y’a une défaillance manifeste au niveau de cet office », a-t-il assené. Et d’ajouter « Les responsables de cet organisme (Onliev, ndlr), n’ont pour l’heure, montré aucun intérêt pour notre marchandise » a-t-il regretté. Omar Soualah
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La caravane de migrants centraméricains est arrivée samedi à San Pedro Tapanatepec, dans l’Etat de Oaxaca (sud du Mexique), sur sa route vers Mexico puis les États-Unis, après avoir rejeté la veille le plan d’aide proposé par le président mexicain Enrique Peña Nieto. Le président avait lancé vendredi un plan baptisé «Tu es dans ta maison», offrant aux migrants une couverture médicale, de l’éducation pour leurs enfants et du travail temporaire à condition qu’ils déposent des demandes d’asile dans les Etats du Chiapas et de Oaxaca, dans le sud du Mexique. Mais lors d’un vote à main levée, organisé vendredi soir sur la place centrale d’Arriaga (Chiapas) par le directeur de l’ONG Pueblos Sin Fronteras (Peuple sans frontières), Irineo Mujica, la majorité des migrants a préféré poursuivre vers Mexico, où ils déposeront des demandes de permis migratoire pour être autorisés à continuer à traverser le pays en direction des Etats-Unis. «Je vais faire ce que fait la caravane parce que c’est plus sûr et ainsi personne ne va nous arrêter», a commenté Marvin Perez, un apprenti maçon de 23 ans. «Coûte que coûte, j’irai aux Etats-Unis», a-t-il assuré. Les milliers de migrants ont été bloqués samedi matin par un barrage policier dans la localité de Las Arenas, à environ 25 kilomètres de San Pedro Tapanatepec, a constaté l’AFP. Après deux heures de face à face, durant lesquelles les migrants sont restés assis sur l’asphalte, entre forêt tropicale et champs de maïs, ils ont finalement pu reprendre leur route sans incident. Le gouvernement mexicain avait envoyé une délégation «pour s’assurer que les migrants soient informés du plan proposé hier par le président, et heureusement il n’y a eu aucun affrontement», a expliqué à l’AFP le président de la commission des droits de l’homme du Chiapas, Juan Gabriel Mendoza, qui a servi d’intermédiaire lors de cette discussion. Les autorités mexicaines ont indiqué avoir reçu
1 743 demandes d’asile depuis l’entrée sur le sol mexicain de cette caravane qui comptait alors quelque 7 000 personnes, pour la plupart honduriennes. Le ministère mexicain de l’Intérieur a indiqué samedi avoir fourni des permis de séjour à onze migrants qui avaient sollicité une demande d’asile, ce qui leur permettra dans l’immédiat de travailler au Mexique. Selon l’ONG Pueblos Sin Fronteras, qui voyage avec les migrants, la caravane ne compte désormais plus que 4.000 personnes, certains ayant décidé de s’arrêter en route ou ayant préféré retourner en Amérique centrale.
Les migrants parcourent depuis une semaine le sud du territoire mexicain en direction des Etats-Unis malgré les avertissements du président Donald Trump, qui a promis de les empêcher d’entrer en territoire américain et a annoncé l’envoi de 800 militaires à la frontière. M. Trump a également laissé entendre vendredi qu’il pourrait agir par décret pour suspendre la possibilité pour ces migrants d’entrer aux Etats-Unis pour formuler une demande d’asile politique.
Ces milliers de Honduriens, qui fuient la violence et la misère dans leur pays, doivent encore parcourir plus de 3 000 kilomètres pour atteindre la frontière américano-mexicaine, ce qui devrait leur prendre plus d’un mois, selon leurs calculs. Partis du nord du Honduras le 13 octobre, ils avaient franchi en force la frontière mexicano-guatémaltèque le 19 octobre. Après avoir tenté de stopper la caravane à la frontière avec des policiers anti-émeute, le Mexique la laisse désormais progresser sur son sol, parfois escortée par des policiers fédéraux et surveillée depuis des hélicoptères.
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Les dirigeants de Turquie, Russie, France et d’Allemagne ont appelé vendredi, lors d’un sommet sur la Syrie à Istanbul à préserver le cessez-le-feu en vigueur dans la province rebelle d’Idleb et à une «solution politique» du conflit qui ravage le pays depuis 2011.
Le sommet «a insisté sur l’importance d’un cessez-le-feu durable (à Idleb) tout en soulignant la nécessité de poursuivre la lutte contre le terrorisme», selon la déclaration finale lue à l’issue de la réunion par le président turc Recep Tayyip Erdogan. La réunion a salué «les progrès» accomplis à Idleb (nord-ouest de la Syrie) en ce qui concerne la mise en place d’une zone démilitarisée et le retrait des groupes radicaux de cette zone, aux termes d’un accord turco-russe conclu en septembre. M. Erdogan, les présidents russe Vladimir Poutine, français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel ont en outre dit leur détermination «à travailler ensemble pour créer les conditions propices à la paix et à la sécurité en Syrie» et à «soutenir une solution politique et renforcer le consensus international à cet égard». En cas d’élections, il appartient aux Syriens «de l’intérieur et de l’extérieur» de décider du sort d’Assad, a affirmé M. Erdogan. «Nous devons avancer dans le processus politique qui doit conduire à des élections libres, ouvertes à tous les Syriens, y compris ceux de la diaspora», a renchéri Mme Merkel. Les quatre dirigeants ont aussi appelé à «l’établissement et à (une première) réunion à Genève avant la fin de l’année du Comité constitutionnel» censé élaborer une nouvelle loi fondamentale sous les auspices de l’ONU, «si les conditions le permettent». Ils ont aussi souligné l’importance d’«assurer l’accès rapide, sûr et sans restrictions des organisations humanitaires à travers la Syrie».
«Pression très claire»
Le sommet, inédit dans ce format, a en outre appelé à créer les «conditions» permettant un retour «sûr et volontaire» des réfugiés et déplacés syriens. Le conflit en Syrie a fait plus de 360 000 morts et des millions de déplacés depuis 2011. Cette rencontre est survenue alors que la situation dans la province rebelle d’Idleb reste explosive : des frappes du régime y ont fait sept morts vendredi, le bilan le plus élevé depuis l’entrée en vigueur mi-septembre d’un accord russo-turc ayant imposé un relatif silence aux armes. Dans des déclarations à l’issue du sommet, M. Macron a appelé la Russie à «exercer un pression très claire sur le régime syrien» pour garantir un «cessez-le-feu stable et durable à Idleb». «Nous comptons sur la Russie pour exercer une pression très claire sur le régime, qui lui doit sa survie», a-t-il déclaré. M. Poutine a toutefois affirmé que Moscou se réservait «le droit d’aider le gouvernement syrien à éliminer toute menace terroriste à Idleb en cas d’attaques menées par les radicaux». L’accord conclu entre Moscou, allié du régime, et Ankara, parrain des rebelles, prévoyait, notamment la mise en place d’une «zone démilitarisée» de 15 à 20 kilomètres de large pour séparer les territoires insurgés d’Idleb des régions gouvernementales. MM. Erdogan et Poutine avaient conclu cette entente in extremis, alors que le régime était sur le point de lancer une offensive de grande ampleur sur cet ultime grand bastion de l’opposition, au risque d’une catastrophe humanitaire.
«Coordination accrue»
La formation d’un Comité constitutionnel auquel le sommet d’Istanbul a apporté son soutien, s’annonce comme l’un des principaux défis en raison du blocage du régime qui refuse que l’ONU désigne un tiers des 150 membres de cet organisme. L’émissaire des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, qui a déploré vendredi la paralysie de son plan, était lui aussi présent au sommet d’Istanbul. La Turquie et la Russie forment avec l’Iran un trio incontournable sur le terrain, où ces trois pays aux intérêts propres ont investi d’importantes ressources militaires. La France et l’Allemagne font partie avec cinq autres pays, dont les Etats-Unis, du «small group» sur la Syrie qui travaille notamment à trouver une solution politique. Leurs efforts ont cependant été éclipsés par le processus dit d’Astana mené par Ankara, Moscou et Téhéran. Le sommet d?Istanbul a souligné «l’importance d’une coordination accrue entre les différentes initiatives internationale visant à parvenir à une solution crédible et viable du conflit syrien».
Deux acteurs importants du conflit en Syrie, l’Iran et les Etats-Unis, qui sont à couteaux tirés, étaient absents samedi. M. Macron s’est toutefois entretenu jeudi avec le président Donald Trump pour accorder leurs positions. Face à l’influence que Moscou obtient grâce à ses victoires militaires au bénéfice du régime, le ministre américain de la Défense, Jim Mattis, a affirmé samedi que la Russie ne pourrait «pas remplacer les Etats-Unis» au Proche-Orient.
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Le Comité mixte central chargé d’élaborer les termes d’une feuille de route pour la mise en œuvre de l’opération d’adressage (dénomination des lieux et rues et numérotation des bâtiments) a été installé dimanche sous la supervision du Secrétaire général du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Salah-Eddine Dahmoune.
Ce comité sera présidée par le SG du ministère de l’Intérieur et regroupera les représentants des secteurs ministériels concernés, à savoir les ministères de la Défense nationale, des Moudjahidine, de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du numérique et de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que nombre institutions nationales (Institut national de cartographie et de télédétection (INCT), Conseil national de l’information géographique (CNIG), l’Agence spatiale algérienne (ASA), l’Agence nationale du cadastre (ANC) et l’Office national des statistiques (ONS)).
S’exprimant lors de son intervention, le SG a rappelé que le travail de ce comité s’inscrivait dans le cadre « d’une politique de modernisation menée par le ministère de l’Intérieur et inspirée du plan d’action du gouvernement issu du programme du président de la République ». Il a souligné, par ailleurs, « le vif intérêt accordé par le ministre de l’Intérieur à cette opération revêtant un caractère économique, sécuritaire et sociale », indiquant « l’impératif d’élaborer un référentiel national d’adressage à travers la création d’une base de données numérique et unifiée entre les secteurs, permettant ainsi de disposer d’un outil de connaissance et de gestion du territoire ».
Au terme de son intervention, M. Dahmoune a appelé les membres du comité mixte à « s’inspirer des expériences des autres pays et de relever le défi en travaillant de concert pour concrétiser le référentiel national d’adressage », considérant ce processus de « projet vital, structurant pour le pays et avantageux pour les générations futures, permettant notamment d’atteindre les objectifs inscrits à l’agenda 2063 de l’Union africaine (UA), et ceux adoptés par les Nations unies (ONU) relatifs au développement durable à l’horizon 2030 », a-t-il conclu.
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L’esprit de résistance dans les écrits journalistiques de Kateb Yacine de 1947 à 1967 a été au cúur d’une conférence organisée, samedi, à Tizi-Ouzou, lors d’une journée d’étude autour de sa vie et son úuvre. Organisée en commémoration du 29ème anniversaire de sa disparition, cette manifestation, abritée par la bibliothèque principale de lecture publique, a été placée sous le thème «Kateb Yacine et la terre des ancêtres». Un choix qui reflète «l’amour fulgurent» pour «son pays l’Algérie, avec toute sa diversité culturelle et linguistique» a souligné, la directrice de locale de la culture lors d’une brève allocution d’ouverture, Goumeziane Nabila.
Soulignant que ces écrits constituent «un corpus compact», Mohamed Lakhdar Maougal, professeur à l’Université d’Alger, a relevé, à l’occasion, que Kateb «intervenait en situation d’un émetteur complexe, poète, chroniqueur, conférencier, journaliste- reporté, critique littéraire et politique» Ces textes médiatiques, entre autres, sa conférence à Paris sur l’Emir Abdelkader, textes poétiques, narratifs et dramatiques publiés dans des revues et journaux, présentés sur les planches de théâtres ou déclamés sur des ondes radiophoniques, n’ont «fait l’objet d’une quelconque recherche» en Algérie, a-t-il, par ailleurs, déploré. Ces «activités volontaristes» de Kateb, illustrent selon Maougal, son engagement «dans le mouvement de conscientisation qui, par le canal médiatique, va le porter assez prématurément vers la réflexion critique sur l’histoire mythique et mythologique de l’Algérie». Il a cité à ce propos, «la mythologie symbolique du rituel religieux et mythologie coloniale de gestion et d’encadrement des populations» Le conférencier a relevé, par ailleurs, «le lent et laborieux travail d’un intellectuel militant soucieux de rigueur, passionné de poésie, préoccupé de liberté et vertigineusement engagé dans la bataille de l’émancipation de son peuple».
Maougal a en outre, développé dans son discours la «visible évolution» chez Kateb «du nationalisme militant teinté d’idéologisme identitaire arabe anticolonial» vers «un autre registre de conscience». Celui-ci, a-t-il expliqué, était «doublement déterminé par la logique du gagne pain et de l’exigence de reconnaissance culturelle émotionnellement et articulé au nouveau combat au service es plus démunis, des plus déshérités qui voit émerger la figure du prolétaire amazigh». Plusieurs activités, expositions, ventes-dédicaces et ateliers, sont, également, prévues durant cette journée.
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Le 23e Salon international du livre d’Alger (Sila), prévu du 29 octobre au 10 novembre à Alger, augure d’une rentrée littéraire riche en nouvelles publications portées par des maisons d’éditions algériennes prometteuses qui donnent rendez-vous au public pour renouer avec l’univers du livre.
Onze jours durant, écrivains et éditeurs iront à la rencontre du public algérien à la faveur de l’évènement culturel le plus fréquenté et le plus attendu de l’année qui verra le retour de grands noms de la littérature algérienne, l’arrivée d’un nombre important de nouvelles plumes ainsi que la participation de jeunes maisons qui confortent leurs place dans le monde algérien de l’édition.
Les auteurs algériens les plus en vue à l’instar de Maïssa Bey,Yasmina Khadra, Kamel Daoud, Waciny Laredj, entre autres, signeront leurs nouvelles publications alors que des maisons d’édition nouvellement créées proposent des catalogues assez étoffés. Malgré la défection, selon le commissariat du Salon, de 19 éditeurs algériens, beaucoup d’autres parmi les plus anciens y participent attestant année après année leur apport au monde du livre à l’image de Barzakh, Casbah, Chihab, Mim, El Ikhtilef, ou encore des éditions El Kalima. Des éditeurs comme « El Djazaïr Taqraa » (créée en 2017) et « Bouhima » dont c’est la première participation au Sila, annoncent un catalogue totalisant plus d’une centaine de titres parmi lesquels de premières expériences d’écriture. En invité d’honneur, la Chine prend part au 23e Sila et annonce l’exposition de plus de 10 000 ouvrages majoritairement traduits vers l’Arabe et le Français et dédiés à la culture chinoise traditionnelle, à l’apprentissage de la langue chinoise ou encore aux sciences et technologies. Plus de 40 maisons d’édition, et six auteurs dont « Mo Yan », lauréat du prix Nobel de littérature, devront animer des rencontres avec le public au stand de la Chine où seront exposées pas moins de de 2500 titres en mandarin (langue officielle de la Chine). Plus de 90 invités, entre écrivains, romanciers et historiens dont 65 Algériens, sont attendus à cet rendez-vous phare qui des visiteurs de toutes les régions d’Algérie. L’édition 2018 du salon du livre est également dédiée à la mémoire des auteurs algériens disparus ces derniers mois, comme le romancier Noureddine Saâdi, le critique Cheribet Ahmed Cheribet, le poète Athmane Loucif, les moudjahidines et auteurs Mustapha Tounsi et Mohamed Sahnoun, ou encore le romancier Hafnaoui Zaghez.
Un programme sans grandes nouveautés
Pas moins de 1015 maisons d’édition (972 en 2017) dont 276 algériennes (314 en 2017) exposant quelque 300 000 ouvrages (230 000 en 2017) entre littérature, livres universitaires et de livres de jeunesse sont annoncés au Sila 2018. Depuis sa reprise en 2000, après une interruption de plusieurs années en raison du terrorisme -dont les victimes parmi les intellectuels et hommes de culture se comptent par dizaines- le salon a réussi à se hisser au premier rang des évènements culturels en terme de fréquentation, avec 1.7 million de visiteurs en 2017.
Hormis ce chiffre, aucune statistique, ni recherche n’ont été fournies sur la circulation du livre, l’importance du lectorat ou encore les préférences des lecteurs ou acquéreurs de livres au fil des années, une mission dévolue au Cnl (Centre national du livre, crée en 2009). De même, les rencontres proposées aux visiteurs n’apportent aucune nouveauté, se limitant à reconduire les thèmes et les concepts habituels, comme un focus sur l’histoire prévu le 1er novembre, dédié cette année au 60e anniversaire de la création du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) en 1958, l’espace « Esprit Panaf », les « Estrades » animées par des écrivains algériens et étrangers, ou encore la 10e rencontre euro-maghrébine des écrivains organisée par la délégation de l’Union Européenne à Alger. Ouvert au public du 30 octobre au 10 novembre au Palais des expositions des Pins-maritimes (Safex, Alger), le 23e Sila s’ouvre officiellement lundi.
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Quatre personnes ont été tuées et plusieurs autres enlevées dont des policiers dans la nuit de dimanche à lundi dans une attaque armée contre la région d’al-Fokaha relevant de la municipalité d’al-Jufra, dans le centre de la Libye.
Dans un communiqué publié lundi sur sa page Facebook officielle, repris par l’agence de presse Anadolu, le conseil municipal d’al-Jufra a indiqué « qu’un groupe terroriste a attaqué le poste de police d’al-Fokaha et a enlevé plusieurs policiers ».
« Des voitures armées appartenant au groupe terroriste autoproclamé Etat islamique (EI/Daech), ont attaqué la région d’al-Fokaha, dont le nombre est estimé à 25 véhicules. Elles ont aussitôt quitté la région après avoir terrorisé les habitants et mis le feu dans certaines maisons. Plusieurs jeunes ont été enlevés, et quatre personnes ont été tuées », a ajouté la même source.
Le Conseil a appelé « les forces de l’armée à les pourchasser et les neutraliser », qualifiant la situation de « critique et tragique » à la suite de cette attaque.
Début décembre 2016, Daech avait perdu le contrôle de la ville de Syrte, qu’elle avait occupée le 28 mai 2015. Le contrôle total de la ville avait été repris par les forces d’al-Bounyan al-Marsous formées par le Conseil présidentiel libyen, par la suite.
Après la défaite de Daech à Syrte, Benghazi, Derna, al-Nawfaliya (est), et Sabratha (ouest), l’organisation terroriste « est réapparue » à travers des attaques visant des centres de sécurité dans le centre de la Libye, ainsi que des sièges du gouvernement, notamment la Commission électorale et la National Oil Corporation à Tripoli.
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Appelant à « changer le destin du Brésil », le candidat d’extrême droite, Jair Bolsonaro, a été élu, dimanche, président, avec 55,15% des voix, contre 44,85% pour son adversaire de gauche, Fernando Haddad.
« Nous ne pouvons plus continuer à flirter avec le socialisme, le communisme, le populisme de gauche », a déclaré ce chantre de la dictature militaire (1964-1985) dans son premier discours.
Dès l’annonce des premiers résultats partiels, des dizaines de milliers de ses partisans se sont rassemblés devant son domicile pour célébrer la victoire de cet ex-capitaine de l’armée qui deviendra chef de l’Etat, en janvier, pour quatre ans.
Dans son premier discours après l’annonce des résultats, Fernando Haddad n’a pas félicité le vainqueur demandant toutefois que ses « 45 millions d’électeurs soient respectés ».
« Les droits civiques, politiques, du travail et sociaux sont en jeu maintenant », a-t-il dit. « Nous avons la responsabilité de représenter une opposition qui place les intérêts de la Nation au-dessus de tout ».
Dans un pays miné par une violence record, le marasme économique, une corruption endémique et une crise de confiance aiguë vis-à-vis de la classe politique, Jair Bolsonaro aura réussi à s’imposer comme l’homme à poigne dont le Brésil aurait besoin.
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