Pour cette édition 2021, le chapiteau retrouvera le temps d’un week-end les débats et les échanges. Au diapason d’une rentrée sociale qui s’annonce musclée, les colères et les luttes ne manqueront pas d’y trouver toute leur place.
Daniel Mayet, ancien maire adjoint PCF d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), est décédé. Élu au conseil municipal entre 1989 et 2020, il aura consacré trente et un ans de sa vie au service de la population. Le militant était un pilier de son stand à la Fête de l’Humanité, où il manquera cette année. Un premier hommage se tiendra ce jeudi, à 13 h 30, dans le hall de l’hôtel de ville.
Rappel des faits En cette rentrée sociale et politique, la discussion autour d’une hausse des rémunérations est relancée. Quelles réponses d’avenir peuvent être retenues ?
En clôture d’une année de partenariat avec le dessinateur Dugudus, ses portraits de communardes et de communards seront présentés à l’Agora.
Complément d’enquête s’interroge sur la responsabilité des grands laboratoires, obnubilés par le profit, dans les ruptures d’approvisionnement de médicaments.
À la suite de notre dernière chronique sur les publicités mêlant anglais et français, un lecteur nous fait remarquer qu’il y a une formule (passe-partout) qui fait beaucoup parler aujourd’hui : le pass sanitaire. Il a raison.
L’arrivée de Transdev sur cette ligne emblématique de la région ôte une liaison rentable pour la SNCF. Les syndicats s’inquiètent pour les cheminots transférés.
Anagraphis, éditeur de sérigraphies, va verser une nouvelle fois une somme conséquente à l’Humanité. Et met en vente trois nouvelles estampes dont les bénéfices iront au journal.
Mais que diable les femmes ont-elles fait au bon Dieu ou, si ce n’est à lui, à ses représentants autoproclamés sur terre ? L’Église catholique, il est vrai, a renoncé depuis quelques siècles à brûler les sorcières, ce qui lui donne un certain avantage moral sur d’autres religions. D’accord, mais la question demeure au moment où François, nous annonce-t-on, lance la grande réforme de son pontificat autour de la question du pouvoir dans l’Église.
Les partisans du président brésilien ont bruyamment manifesté, mardi, dans les principales villes du pays. L’impact de ces défilés est pour l’instant limité, mais leur tenue continue de préoccuper les démocrates.
21 autrices s’adressent à des poétesses en devenir. Dans un manifeste littéraire et féministe à l’initiative d’Aurélie Olivier, elles disent l’urgence du renouveau.
Un collégien est tué, étrangement tatoué. Quentin Leclerc propose une enquête contaminée par les codes des médias adolescents.
On a trouvé un jour le corps d’une jeune femme dans sa chambre d’étudiante du 5e arrondissement de Paris. Sa mort met fin à une existence vécue comme un désastre permanent, entre secrets et abus, qui l’ont portée au plus définitif des actes. Elle s’appelle Françoise, c’est la cousine de la narratrice, et son acte va lester durablement la vie de la jeune Catherine. En analyse avec Lacan, elle retrouve par hasard un mathématicien, Pierre Soury, avec qui elle a vécu une amitié amoureuse.
La romancière narre par le menu la mise en place de l’emprise psychologique d’un homme vampire, parasite social qui s’accroche à une mère célibataire. La fille de celle-ci observe, du haut de son très jeune âge, la métamorphose de sa génitrice, devenue une femme pansement, peu sûre d’elle, victime idéale. Pervers narcissique, l’intrus déstabilise, après avoir flatté. Écorché vif, il prend tout mal, squatte peu à peu la maison. « Son dos nous observe. » Il dévalorise le rôle de la mère, critique ses tenues. Elle s’épuise et l’enfant devient le témoin muet de son effondrement.