Travailleurs du privé et du public franciliens se sont rassemblés hier aux Invalides, à Paris, à l’appel d’une intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires-Unef, pour rappeler que la casse du Code du travail précarisera tous les salariés.
Communiqué du groupe de la gauche démocrate et républicaine.
À partir de 18 heures, à l’espace Niemeyer, artistes, intellectuels, lecteurs et journalistes se retrouvent pour soutenir notre journal. Au programme, musique, danse, performances...
On disait Louis XIV et Jupin, Giscard d’Estaing et maître du temps. En trois jours, on est passé au roi horloger-serrurier et au retour d’un refoulé qui cogne dur. Le même jour aura d’ailleurs vu débarqués Travis Kalanick et François Bayrou. Le premier est un modèle pour Emmanuel Macron: l’ex-PDG d’Uber parlait de la même manière que lui aux salariés. Qu’ils s’achètent un costume, soient milliardaires. Ou qu’ils mangent de la brioche.
Édition critique bilingue des œuvres complètes, tome I Jack Belden, traduites et présentées par David Belden Éditions Aroura, 1 644 pages, 39 euros
L’œuvre de Jack Belden de première importance pour comprendre un moment de l’histoire chinoise, est enfin publiée.
Nos ancêtres les Arabes. Ce que notre langue leur doit Jean Pruvost JC Lattès, 300 pages, 19 euros
On ne dormira jamais de Bruce Bégout Allia, 272 pages, 12 euros
Transformer en boîte de nuit un lieu voué à la mort, un projet qui va remettre en cause ce que nous croyons savoir. Entre quête philosophique et thriller gothique.
Il nous est souvent arrivé ici de défendre la diversité du français, de ses accents, des apports divers venus du Québec ou d’Afrique, qui l’enrichissent. La défense du français passe pour nous par la promotion de sa diversité, plutôt que par une attitude crispée de défense perinde ac cadaver du « bon français », tel que défini par l’Académie. Ce qui ne veut pas dire que de telles règles unificatrices soient inutiles. Mais le français est une langue à variantes. De ce point de vue, il est passionnant de regarder l’apport des parlers régionaux.
J’évoquais la semaine passée ma relecture de la Cantilène de sainte Eulalie, le premier texte connu écrit en langue romane – l’ancêtre de notre français. Dans le genre lecture improbable, ça n’a pas été moindre cette semaine-ci, où je me suis replongé dans Mélite, la première pièce de Pierre Corneille (c’était au programme, à la fac, il y a bien longtemps). Et je me demandais à nouveau : d’où provient le sentiment de sérénité, de respiration, j’oserais dire de réparation, que me communiquent ces textes aussi éloignés de notre sensibilité et de nos préoccupations usuelles ?
Premiers signataires : Pascal Bonneau, Christian Bastid, Michel Ceruti, Daniel Cirera, Denis Cohen, Daniel Durand, Roland Jacquet, Karin Jarry, Brahim Jlalji, Christian Jutel, Éric Le Lann, Fabienne Pourre, Julien Ruiz, Roger Tirlicien.
Les vanités sont un genre pictural. Memento mori, souviens-toi que tu es mortel. La phrase s’illustre par un crâne, une bougie dont la flamme vacille. Parfois cela se dit par une allusion, une métaphore à peine visible. Il en était ainsi de certains tableaux des maîtres hollandais de l’âge d’or représentant des coupes de fruits richement garnies, de la vaisselle précieuse, peints avec une remarquable maîtrise.
Les compagnons bâtisseurs, qui fêtent leurs 60 ans cette semaine, accompagnent les personnes défavorisées en les aidant bénévolement à rénover leurs logements.
June Events accueille l’Algérienne Nacera Belaza et le Syrien Mithkal Alzghair.
La Maison de la radio célèbre les 50 ans de la sortie de l’album mythique des Beatles, avec une « exposition expérience » qui rapproche un peu 1967 de 1968.
La Madre, d’Alberto Morais, Wulu, de Daouda Coulibaly et Ce qui nous lie, de Cédric Klapisch, retrouvez les choix cinéma de notre chroniqueur parmi les sorties de ce mercredi
Free Fire, de Ben Wheatley. Un film d’action expérimental autant que jouissif, qui relève le défi de mettre en scène une fusillade de plus d’une heure.
La chronique cinéma de d'Émile Breton autour du livre, Pour la suite du monde, de Caroline Zéau, (Éditions Yellow Now).
Depuis une semaine, quinze exilés sont en grève de la faim à Briançon. Leur but ? Pouvoir déposer leur demande d’asile en France. Ils sont soutenus par une population solidaire et active qui refuse de voir la région devenir un cimetière.
Les 135 salariés de ce sous-traitant de l’industrie automobile basé à Moncornet (Aisne) entrent dans leur huitième jour de conflit. Ils manifestaient hier contre la liquidation du site, propriété du groupe Trèves, dont l’État est actionnaire.
Le projet de loi « pour la confiance dans notre vie démocratique » est présenté ce matin en Conseil des ministres. Or, de nombreux candidats En marche qualifiés au second tour sont loin de répondre à ces exigences de probité. Lire la suite