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Diplomacy & Crisis News

Les leçons oubliées des émeutes d'Octobre 1988 en Algérie

Le Monde Diplomatique - Mon, 08/10/2018 - 16:33
« Nous ne craignons personne. Les communistes et les syndicalistes sont nos seuls ennemis, et nous les avons matés. Il n'y a aucun risque d'Intifada en Algérie… » C'est ainsi qu'en janvier 1988 l'un des patrons de la Sécurité militaire résumait à une délégation palestinienne la situation politique (...) / , , , , - 1999/03

The Military Returns to Brazilian Politics

Foreign Policy - Mon, 08/10/2018 - 14:29
As Bolsonaro takes the lead, the future looks dim for democracy in Brasília.

Security Brief: Spy Chip Allegations and Pence Drag Down U.S-China Relations

Foreign Policy - Mon, 08/10/2018 - 14:23
A new report alleges that China hacked a widely used piece of computer hardware equipment, the White House blames Beijing for the decline of the defense industrial base, Pompeo visits North Korea, what to see at AUSA, and more.

Routledge Handbook of Air Power

Politique étrangère (IFRI) - Mon, 08/10/2018 - 09:25

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°3/2018). Jean-Christophe Noël propose une analyse de l’ouvrage de John Andreas Olsen, Routledge Handbook of Air Power (Routledge, 2018, 416 pages).

Si des théoriciens américains comme John Warden ou John Boyd ont participé au renouveau de la puissance aérienne dans les années 1990, il semble que le flambeau ait dorénavant été repris par l’aviateur norvégien John Andreas Olsen. Depuis une quinzaine d’années, il enrichit régulièrement la réflexion sur l’exploitation stratégique de la troisième dimension en dirigeant ou en écrivant des ouvrages sur l’histoire de la pensée aérienne, sur l’utilisation de l’aviation militaire.

Il dirige ainsi un Routledge Handbook of Air Power dont le but est d’offrir un recueil où tous les aspects de la puissance aérienne sont abordés, à partir duquel il sera possible d’en apprécier les atouts comme d’en comprendre les limites. Le livre est divisé à cet effet en cinq parties. La première traite des fondations, au travers notamment de la théorie, de l’histoire ou de l’influence de la technologie. La deuxième porte sur la manière dont les effets de la puissance aérienne sont fournis ; les différents types de missions sont ici évoqués et commentés. La troisième partie se concentre sur les liens qui unissent l’action dans la troisième dimension et l’action dans d’autres milieux physiques (terre, mer, cyber, espace) ou en coordination avec d’autres acteurs (forces spéciales, agences de renseignement notamment). La partie suivante, sûrement la plus originale, s’intéresse au contexte politique, social et économique, pour aborder des sujets divers comme la diplomatie coercitive, les coûts de l’aviation de chasse, ou les rapports de la puissance aérienne avec les médias et la culture populaire. La cinquième et dernière partie est composée d’études de cas, avec la description des puissances aériennes chinoise, russe, indienne, pakistanaise, brésilienne et japonaise.

La grande force de ce livre est de montrer que la puissance aérienne est loin de se résumer à des avions performants dopés par la technologie. Son développement et sa mise en œuvre nécessitent un environnement complexe, parfaitement décrit ici. Comme l’affirme l’auteur, la technologie de cinquième génération doit être accompagnée d’une adaptation organisationnelle et d’une pensée stratégique de cinquième génération pour fonctionner.

L’amateur curieux pourra ici structurer ses connaissances, tandis que le spécialiste les enrichira au détour de contributions écrites par d’excellents experts. L’ensemble est de haute tenue et il faut féliciter le colonel Olsen pour avoir mené à bien cette entreprise utile.

Reste néanmoins un regret pour le lecteur français. Un fort biais anglo-saxon domine les articles, rédigés il est vrai par des auteurs américains, britanniques ou nordiques, si l’on met de côté les textes sur les armées de l’Air nationales. L’aviation militaire ou l’industrie françaises ne sont évoquées qu’en passant. Bien que la France ait participé à la plupart des grandes opérations aériennes depuis 1990, le modèle de puissance aérienne « à la française » peine à rayonner. Est-ce parce qu’il est mal défini ? Est-ce par désintérêt ou par négligence de notre part ? Est-ce la faute de nos alliés anglo-saxons qui sont aussi des rivaux industriels ? L’intérêt de ce livre est aussi de poser, en creux, la question.

Jean-Christophe Noël

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Global warming report, an 'ear-splitting wake-up call' warns UN chief

UN News Centre - Mon, 08/10/2018 - 04:24
A special report on limiting global warming released on Monday by a UN scientific panel, should be heard around the world as an "ear-splitting wake-up call" said UN chief António Guterres. He said the long-awaited findings show that "climate change is running faster than we are - and we are running out of time."

In Chad, top UN officials say humanitarian response must go ‘hand in hand’ with longer-term recovery

UN News Centre - Mon, 08/10/2018 - 01:26
Senior United Nations officials on Sunday called for stronger joint humanitarian and development interventions in Chad as the crisis-riven central African country as it tackles poverty, displacement, malnutrition, and lack of access to basic social services.

Afghanistan: Civilian casualties caused by IEDs has reached ‘extreme levels’, UN warns

UN News Centre - Mon, 08/10/2018 - 00:16
The United Nations on Sunday called on anti-Government elements in Afghanistan to immediately stop using improvised explosive devices (IEDs) in civilian areas, after the UN mission in the country recorded a sharp rise in civilian casualties caused by the explosives this year.

UN ‘stands ready’ to support Haiti after earthquake hits northern coast – Guterres

UN News Centre - Sun, 07/10/2018 - 18:55
In the wake of the 5.9 magnitude earthquake that struck north-west Haiti overnight, Secretary-General António Guterres on Sunday extended condolence to the island nations’ people and Government, and said the United Nations stands ready to help with the response.

Iceland’s Lessons for the #MeToo Era

Foreign Policy - Sat, 06/10/2018 - 03:42
The history of successful women’s protests show that mass mobilization is key.

The Spanish Fraud

Foreign Policy - Sat, 06/10/2018 - 00:17
On the podcast: Javier Cercas’s new book on the man who impersonated a Holocaust survivor.

How Political Is This Year’s Nobel Peace Prize?

Foreign Policy - Fri, 05/10/2018 - 23:31
The Nobel committee is usually looking to make a statement. Is it trying to tell us something about #MeToo—maybe even Brett Kavanaugh?

Jair Bolsonaro’s Model Isn’t Berlusconi. It’s Goebbels.

Foreign Policy - Fri, 05/10/2018 - 23:15
The far-right Brazilian leader isn’t just another conservative populist. His propaganda campaign has taken a page straight from the Nazi playbook.

Poland’s New Populism

Foreign Policy - Fri, 05/10/2018 - 22:16
Warsaw may be turning away from the European Union, but that doesn’t mean that it is turning toward Moscow instead.

The United States Needs an Afghanistan Exit Strategy

Foreign Policy - Fri, 05/10/2018 - 20:16
Washington should hand over U.S. military and political roles to other countries, including China.

Hawks Will Only Drive South Korea Away From America

Foreign Policy - Fri, 05/10/2018 - 19:59
Seoul sees the prospect of peace in sight.

«<small class="fine"> </small>Faites vos jeux<small class="fine"> </small>!<small class="fine"> </small>»

Le Monde Diplomatique - Fri, 05/10/2018 - 18:19
La passion du jeu est vieille comme le monde. Mais en période de crise, quand rôdent les menaces et que s'effondrent les repères, cette passion s'exaspère. Drogue du pauvre, elle fournit alors une occasion de conjurer le sort et donne à tous les maltraités de la vie une prétexte pour rêver d'un (...) / , , - 1994/08

Le présidentialisme en accusation

Le Monde Diplomatique - Fri, 05/10/2018 - 16:19
Le régime politique peut changer sans modification des textes en vigueur. Méfiance à l'égard des partis, déclin du Parlement et institution de nouveaux pouvoirs ouvrent alors une crise profonde. Aux prises avec la crise économique et les tensions internationales, tous les régimes démocratiques (...) / , , - 1980/02

Le veto dans l’Organisation des Nations unies

Politique étrangère (IFRI) - Fri, 05/10/2018 - 09:30

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

* * *

L’article « Le veto dans l’Organisation des Nations unies » a été écrit par Jules Basdevant, professeur de droit international public, puis juge et président de la Cour internationale de justice de La Haye de 1949 à 1954, dans le numéro 4/1946 de Politique étrangère.

Le veto, dans l’Organisation des Nations unies, c’est, en gros, le pouvoir reconnu aux États ayant siège permanent au Conseil de sécurité (Chine, France, URSS, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, États-Unis d’Amérique) d’empêcher par leur vote contraire, ou même par leur abstention, que le Conseil de sécurité prenne une décision ; c’est même ce pouvoir d’empêcher ainsi que ne soient prises les décisions les plus importantes de l’ONU, ce pouvoir ne s’étendant pas, d’ailleurs, à l’adoption de recommandations par l’Assemblée générale des Nations unies. Ainsi l’unanimité des cinq Grands est requise pour les décisions du Conseil de sécurité, sauf pour les décisions de procédure : or le Conseil de sécurité est l’organe politique principal de l’Organisation, spécialement pour ce qui concerne la poursuite du but premier et essentiel de celle-ci : le maintien de la paix et de la sécurité internationales. Cela suffit à faire apparaître l’importance du veto.

Le terme veto a acquis un sens péjoratif dans la tradition politique française. Nous gardons le souvenir du veto royal dans la Constitution de 1791, et, sous ce terme, apparaît une institution discréditée, alors qu’elle se présente avec une certaine noblesse quand on y voit la sanction donnée par le roi à la loi. Notre tradition n’est cependant pas suivie ailleurs, et le veto du président a été souvent accueilli avec une grande faveur aux États-Unis d’Amérique. Tenons-nous donc en garde contre les préventions verbales que l’emploi du terme veto pourrait susciter en France : il ne faut pas les transporter dans le domaine de la Charte des Nations Unies. Précaution de méthode facile à prendre.

En même temps — et ceci touche au fond, — il faut, dans l’étude du veto dans l’Organisation des Nations unies, se mettre en garde contre la tendance à transporter sans discrimination à l’ordre international ce qui est acquis dans l’ordre interne, à raisonner pour l’Organisation des Nations unies à l’imitation de ce que nous constatons dans une organisation nationale. La situation, ici et là, est profondément différente. Dans l’ordre interne, en effet, le gouvernement dispose lui-même d’agents d’exécution qui dépendent de lui, reçoivent ses ordres et ont à y donner suite. Au contraire, dans le système de la Charte, l’Organisation des Nations unies attend l’exécution des décisions prises ou recommandations énoncées par le Conseil de sécurité de ce que feront les gouvernements, de ce que ceux-ci ordonneront à leurs agents. En dehors de ce qui constitue des opérations de secrétariat : rédiger des papiers, les reproduire et les distribuer, le Conseil de sécurité n’a pas d’organes propres d’exécution : quand il s’agit d’arriver à une action extérieure, le Conseil de sécurité ne peut que s’adresser aux gouvernements, leur demander de faire ceci ou cela. C’est là une différence capitale entre l’ordre interne organisé en régime d’État et l’ordre international consacré par la Charte de San Francisco. Toute l’importance de cette différence apparaît si l’on observe que, pour maintenir la paix et la sécurité internationales, fin essentielle de l’Organisation des Nations unies, il faut, aux moments les plus graves, aboutir à une action et non pas seulement à des résolutions sans suite, qui n’auraient qu’une valeur intellectuelle ou ne constitueraient que des condamnations morales.

C’est de quoi on ne s’est pas toujours rendu compte dans le passé. Au cours d’une des dernières phases de l’examen par la SDN du conflit sino-japonais, un ministre des Affaires étrangères, homme très laborieux et très soucieux de son devoir, énonçait son désir d’arriver à une condamnation morale. C’était oublier que le Conseil de la SDN avait une mission politique à remplir et qu’admettre une condamnation morale c’était étendre un voile pour dissimuler la défaillance dans l’accomplissement de cette mission politique. Le Conseil de sécurité a, lui aussi, été investi d’une mission politique : s’il entend l’accomplir, il doit se persuader que son rôle n’est pas simplement ni principalement de porter des condamnations morales.

Ces précautions intellectuelles une fois prises, le veto peut être utilement considéré.

Le veto trouve sa place dans l’élaboration des décisions majeures que le Conseil de sécurité est appelé à prendre.

Or le Conseil de sécurité, aux termes de l’article 14 de la Charte, a « la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales », et, d’autre part, les membres de l’Organisation sont convenus « d’accepter et d’appliquer les décisions du Conseil de sécurité » (art. 25). Ces deux règles suffisent à faire apparaître l’importance que va jouer, dans le mécanisme créé par la Charte, l’institution du veto.

En dehors de ce qui concerne le rôle du Conseil de sécurité pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, le veto trouve sa place en d’autres points, par exemple à propos de l’entrée en vigueur de la Charte elle-même et pour celui des amendements qui lui seraient apportés.

Le veto a donné lieu à d’ardents débats, et il continue à faire l’objet des plus vives contestations. S’il figure en bonne place dans la Charte, il a rencontré plus d’adversaires convaincus que de partisans déclarés. Les débats au sujet du veto ont porté surtout sur son application aux résolutions du Conseil de sécurité : on comprend aisément qu’il en ait été ainsi, et c’est principalement sous cet aspect que j’entends l’examiner.

Je me propose de rechercher et d’exposer comment le veto, dans cette application, a été introduit dans la Charte, puis de préciser la place qu’il y occupe. Je serai par là amené à déterminer le rapport qu’il y a entre le veto et le mécanisme général de la Charte et à apprécier, en conséquence, s’il apparaît comme une pièce ajustée au mécanisme de la Charte, ou, au contraire, un élément de trouble pour le fonctionnement de ce mécanisme.

II n’est pas superflu de rappeler que, dans la SDN, le principe pour les décisions soit de l’Assemblée, soit du Conseil, était l’unanimité. Un État quelconque, grand ou petit, pouvait ainsi empêcher le vote d’une résolution : il y en eut des exemples et surtout maintes résolutions projetées furent modifiées, ajustées, amenuisées jusqu’à parfois être vidées de substance pour arriver au vote unanime. La pratique avait un peu assoupli la règle de l’unanimité en ce que l’on avait admis que l’abstention n’empêchait pas la formation de l’unanimité. L’abstention exigeait une certaine bonne volonté de l’État qui, en la pratiquant, limitait son opposition à une résolution qu’il ne voulait pas voter : il ne la votait pas, mais, en s ‘abstenant, laissait les autres, s’ils étaient d’accord, en faire une résolution de l’Assemblée ou du Conseil. Ainsi le Portugal, en s’abstenant de voter au Conseil sur l’attribution d’un siège permanent à l’URSS, avait permis cet octroi et, par suite, l’entrée de l’URSS dans la SDN, tout en se prononçant contre cette entrée à l’Assemblée, où l’admission pouvait être décidée par la majorité des deux tiers : en n’usant pas du pouvoir qui lui appartenait de rendre inacceptable pour l’URSS l’entrée dans la SDN, que l’Union Soviétique subordonnait à l’octroi d’un siège permanent au Conseil, le Portugal avait donné un bel exemple d’esprit international.

Malgré cette atténuation et certaines exceptions expressément formulées, la règle de l’unanimité était une règle fondamentale du fonctionnement des organes politiques de la SDN. Certains ont vu en elle la cause qui fit échouer celle-ci. Je suis peu disposé à accepter cette explication. En effet, le Pacte de la SDN était, pour l’essentiel, construit non sur le pouvoir de l’Assemblée et du Conseil de décider ceci ou cela, mais sur des obligations incombant aux membres de la Société et qui devaient jouer sans que fût nécessaire une décision de l’Assemblée ou du Conseil. Les obligations de maintenir l’intégrité territoriale et l’indépendance politique des membres de la Société et de réagir par une rupture économique contre une agression illicite avaient un caractère automatique : il n’était pas besoin d’une décision du Conseil ou de l’Assemblée pour en déclencher l’effet : chaque membre de la Société, devait de lui-même et en vertu de l’autorité des traités, se conformer à ces obligations, sauf, conformément à l’esprit de l’institution, à se concerter avec les autres membres de la Société sur l’exécution des dites obligations. […]

Lisez l’article en entier ici.

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