C’était il y a dix ans. Emportée par le souffle des révolutions arabes, la contestation enfle en Syrie contre le régime de Bachar Al Assad. Cette aspiration à la démocratie est rapidement torpillée par les infiltrations islamistes et se heurte à la violence de la réaction du régime. L’« État islamique », né en Irak, en profite pour semer la terreur. L’horreur nourrit l’horreur et aggrave les souffrances du peuple syrien, et fait au total des centaines de milliers de morts et des millions de déplacés.
Le commerce international des armes se serait stabilisé au cours des cinq dernières années, une première depuis le début du siècle et la période 2001-2005, indique le dernier rapport de l’Institut international de recherche sur la paix (Sipri), basé à Stockholm (Suède). Mais cette relative accalmie masque une hausse des productions locales, explique le Sipri, et une explosion des exportations parmi les principaux fournisseurs, en premier lieu la France. Paris a ainsi vu ses courbes bondir de 44 % entre 2016 et 2020.
La publication du journal de l’écrivain et essayiste juif tunisien permet de découvrir un parcours singulier.
À six mois des législatives, la CDU recule dans deux scrutins régionaux, dans le Bade-Wurtemberg et en Rhénanie-Palatinat. Sur fond de scandales de corruption qui concernent plusieurs de ses députés.
Les dirigeants de l’OCDE viennent, à une courte majorité, de faire le plus mauvais choix possible pour la tête de ce club réunissant les pays les plus riches de la planète. Après avoir battu la très libérale suédoise Cecilia Malmström, ex-commissaire européenne au Commerce, c’est le conservateur australien Mathias Cormann, ministre des Finances entre 2013 et 2020, qui l’a emporté.
« L’exécutif veut reconstruire le pays dans un esprit “Conseil national de la Résistance”, dit un proche d’Emmanuel Macron. » Et il n’en faut donc pas plus à Cécile Cornudet, des Échos, pour se lancer dans une analyse de cette hypothèse pour le moins audacieuse (Emmanuel Macron ou Jean Castex en nouveaux Jean Moulin, est-ce bien crédible ?). De « l’esprit » du CNR, notre consœur a une lecture assez particulière, évoquant, en guise de « partenaires sociaux », Laurent Berger, de la CFDT, Yves Veyrier, pour FO, et Geoffroy Roux de Bézieux, patron du Medef.
Le premier ministre a réuni ce lundi les syndicats en visioconférence pour parler de « sortie de crise », discuter d’une « méthode pour travailler sur les scénarios de levée de restrictions sanitaires » et « le débranchement progressif des aides ». Une « conférence du dialogue social » qui s’est poursuivie tard dans l’après-midi et avant laquelle les syndicats ne débordaient pas d’enthousiasme. Philippe Martinez (CGT), qui n’attendait « pas grand-chose » de cette rencontre, entendait insister sur « la conditionnalité des aides ».
Enrico Letta a été intronisé, dimanche à Rome, secrétaire du Parti démocrate. Il prend la suite de Nicola Zingaretti, démissionnaire après l’avènement d’un gouvernement de grande coalition dirigé par Mario Draghi. D’avril 2013 à février 2014, Enrico Letta avait fait un éphémère passage à la tête du gouvernement. Sa nomination à la direction du parti de centre gauche advient alors qu’une partie du pays est en passe d’être reconfinée. Il n’y est pas pour rien.