France

Parler à son électorat, provoquer Zemmour et Le Pen, cornériser Pécresse... Le sondeur décrypte les motivations du président. Aucun doute : il cherche le clivage.

La droite avance sur une ligne de crête après les propos chocs d'Emmanuel Macron. Elle sort le lance-flamme contre le chef de l'Etat, tout en veillant à son statut de parti responsable.

Selon un sondage Elabe "Opinion 2022" pour BFM TV/ L'Express en partenariat avec SFR, l'attaque frontale du chef de l'Etat contre les non-vaccinés a choqué 53% des Français, tandis que 47% n'ont pas été choqués.

Selon un sondage exclusif Elabe "Opinion 2022" pour BFM TV/ L'Express en partenariat avec SFR, 63% des Français (+22 points) se disent lassés par la pandémie.

Sa phrase sur les non-vaccinés ne doit bien sûr rien au hasard. L'Express vous raconte pourquoi il la prononce et comment il s'est convaincu qu'il avait tout à y gagner.

Deux élus, l'un LREM et l'autre Insoumis, ont été à deux doigts de se battre. Une scène de cours d'école qui reflète la grande tension autour du passe vaccinal.

Le président a déclaré vouloir "emmerder" les Français non-vaccinés. Pour le défendre, la majorité n'hésite pas à s'appuyer sur une formule pompidolienne, prononcée dans un contexte bien différent.

Le président a dévoilé sa vision sur plusieurs sujets clés qui marquent l'actualité. S'il se montre cash sur la vaccination, le ton est plus évasif sur sa candidature.

Dans un entretien accordé au "Parisien", le président affirme vouloir "emmerder" les personnes non-vaccinées "jusqu'au bout". De quoi mettre à nouveau le feu à l'Assemblée et faire sursauter ses adversaires politiques.

La politique, ce sont évidemment des émotions. Mais nous ne pouvons pas, collectivement, continuer à nous enfoncer toujours plus dans une forme de consumérisme.

Pour l'ancien préfet Gilles Clavreul, s'il y a un reproche à faire à Emmanuel Macron après son entretien au "Parisien", c'est d'avoir tardé à employer des mots qui choquent.

L'opposition LR a voté lundi soir la suspension de l'examen du texte créant un passe vaccinal. Contraignant la candidate à rejeter tout procès en irresponsabilité.

Le ministre de la Santé a souhaité prolonger les débats sur le passe vaccinal après minuit mais s'est heurté au rejet des oppositions par vote à main levée. Le calendrier du gouvernement est chamboulé.

Le projet de parc éolien aux abords de Saint-Brieuc déchaîne les passions des habitants et voit naître des alliances de circonstance entre écologistes et élus de droite.

À Ouagadougou, à Saint-Louis, à Dakar... se déroulent des manifestations anti-françaises de plus en plus violentes. Derrière, une poussée décoloniale, anti-impérialiste, détournée en partie au profit de rivalités politiques. Reportage

Par Michèle Riot-Sarcey, historienne

Deux organisations ont rendu publique fin novembre une déclaration des droits de la Têt. D’ici à dix ans, l’assèchement du plus gros fleuve des Pyrénées-Orientales pourrait priver d’eau potable 300 000 personnes.

Dans l'actualité cette semaine, la campagne présidentielle française s'accélère. Une quinzaine de candidats sont en lice, à l'exception du chef de l'État qui attend début 2022. En Allemagne, le nouveau chancelier Olaf Scholz met fin aux seize ans de pouvoir d'Angela Merkel. Puis en pleine tensions aux frontières de l'Ukraine, Joe Biden et Vladimir Poutine se sont entretenus lors d'un sommet virtuel. Le président américain a ensuite organisé un autre sommet autour de la démocratie avec 110 pays.

À 60 ans, Dmitri Mouratov reçoit ce vendredi le prix Nobel de la paix 2021 à Oslo avec la journaliste philippine Maria Ressa. Directeur de la rédaction de Novaya Gazeta, il a été l’un des fondateurs de ce média en 1993 avec l’aide du prix Nobel de 1990, Mikhaïl Gorbatchev, qui avait fait don d’une partie de la bourse pour créer le journal. Avant de le recevoir officiellement, Dmitri Mouratov a insisté sur les risques élevés pour sa profession, où, « ces deux dernières années, les problèmes des médias russes se sont accrus dramatiquement.

Au moment où le Conseil de l’Europe somme le gouvernement turc de libérer des prisonniers politiques kurdes, l’Ofpra a décidé de livrer au régime d’Erdogan un militant kurde du HDP menacé de prison en Turquie, et qui demande l’asile politique à la France.