Dans une note du Conseil d'analyse économique, Jean Beuve, Étienne Fize et Vincent Pons analysent les causes et les conséquences de l'abstention et proposent quelques pistes pour y remédier.
Le président aura-t-il l'humilité, pas forcément le mot qui vient à l'esprit quand on pense à lui, de comprendre que c'est avec les autres qu'il doit inventer ?
Le chef de la gauche Jean-Luc Mélenchon a jugé "vains", mercredi soir, les appels d'Emmanuel Macron en direction de l'opposition et exigé que la Première ministre Elisabeth Borne se soumette à un vote de confiance d'une "Assemblée forte de toute la légitimité de son élection toute récente". Le chef de l'État avait auparavant exhorté l'opposition à bâtir des compromis nouveaux.
Rien ne se passe comme prévu. Le président doit composer au lendemain des législatives avec une situation qu'il n'avait pas même envisagée.
Défait par la poussée du RN, le député sortant de Haute-Marne, François Cornut-Gentille (LR), revient sur ce qu'il a constaté pendant cette campagne. Et ne mâche pas ses mots.
Le président de la République reçoit mercredi à l'Élysée le secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts Julien Bayou, la présidente du groupe La France insoumise Mathilde Panot ainsi que son ancien Premier ministre Édouard Philippe, patron du parti Horizons. À l'Assemblée, les députés du Rassemblement national feront leurs premiers pas dans la législature tandis que les élus de la majorité présidentielle désigneront leurs chefs de file.
Le comité politique qui devait faire ce mardi le bilan des élections législatives a été le théâtre de violents affrontements entre les membres de Reconquête.
C'est l'heure des comptes. Dépendant des subventions publiques, les partis politiques ont profité des élections législatives pour renflouer leurs caisses. Le RN touche le gros lot quand LR et Ensemble ! limitent la casse.
La Première ministre cherche un chemin pendant qu'Emmanuel Macron reçoit les chefs de partis. Récit de ces folles heures.
Personne, à commencer par Emmanuel Macron, n'avait vu arriver la catastrophe. Les législatives devaient confirmer la présidentielle, elles ont dit tout l'inverse, ou presque. Voici le président obligé de chercher des voies de passage, lui qui récusait l'idée même de coalition. L'heure est au compromis ou au chaos, nous dit le constitutionnaliste Denys de Béchillon. Mais attention, la faiblesse ne vient pas que de l'extérieur. L'Express raconte, dans un récit exclusif, la manière dont les haines gangrènent le palais de l'Elysée, avec le secrétaire général, Alexis Kohler, en guise de cible.
L'ex-présidente du Rassemblement national s'est délestée du poids du parti, qui l'encombrait, en faisant glisser le lieu de pouvoir du RN à l'Assemblée nationale.
Privé de majorité absolue à l'Assemblée nationale, l'exécutif se voit déjà mis en difficulté pour faire adopter sa loi pouvoir d'achat et son budget rectificatif.
Au pied du mur - où l'on voit mieux le mur - chacun va devoir prendre ses (lourdes) responsabilités.
L'absence de majorité absolue aux législatives menace de rendre le pays ingouvernable. Si l'Italie est habituée à affronter ce type de crise politique, il en va autrement de la France.
Pour éviter un blocage du pays, l'ancien ministre de Jacques Chirac appelle la droite de gouvernement à un sursaut.
Passé de 8 députés à 89, le Rassemblement national va devenir le premier groupe d'opposition. Une performance rendue possible par l'effritement du "barrage républicain", notamment chez les électeurs de la droite classique.
Les Républicains promettent de former une opposition "responsable" dans la nouvelle Assemblée sans majorité. Cette ligne de crête ne sera pas facile à tenir.
L'ex-ministre de la Cohésion des territoires est, selon nos informations, "déterminé" à se présenter à la présidence de l'Assemblée nationale.
Après la déroute de la majorité présidentielle au second tour des législatives, la question du maintien d'Elisabeth Borne à Matignon est désormais posée.
En proposant de ne faire qu'un seul et unique groupe à l'Assemblée sans concertation, l'Insoumis fait se gripper une gauche pourtant tout juste rassemblée.
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