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Union européenne

Crispation autour des quotas de réfugiés au sommet européen

Euractiv.fr - Fri, 15/12/2017 - 10:57
Les dirigeants européens ont clôturé la première journée du Conseil européen par un dîner houleux autour de l'enjeu de la répartition des migrants.  
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Pour Florian Philippot, "Bruxelles va envoyer ses chars faire régner l'ordre à Varsovie, à Rome, à Paris"

Coulisses de Bruxelles - Thu, 14/12/2017 - 21:50

REUTERS/Ints Kalnins

Saviez-vous que les eurocrates apatrides de Bruxelles planifiaient, en secret, la constitution d’une armée européenne à ses ordres afin de pouvoir l’envoyer dans les pays de l’Union qui seraient tentés de suivre l’exemple du Brexit ? C’est Florian Philippot, vous savez l’ex qui tente d’exister sur les plateaux télé à défaut de représenter politiquement quelque chose, qui l’a révélé mardi 12 décembre, à Strasbourg, lors d’un débat sur la défense européenne. Un scoop d’ampleur que la presse, sans doute aux ordres de Bruxelles, a passé sous silence. Bien que « fédéraste », pour reprendre une expression de Le Pen père, je suis avant tout journaliste et j’ai courageusement décidé de briser cet insupportable silence !

Pour l’encore député européen (Philippot siège désormais à l’EFD, le groupe de l’Anglois Nigel Farage, l’ex-leader du UKIP), le lancement d’une Coopération structurée permanente (CSP) en matière de défense, qui réunit 25 pays sur 28, vise à créer « une force unique commandée par l’Union européenne ». « Lorsque les eurocrates disposeront du commandement sur les forces armées, ce n’est pas contre des ennemis extérieurs qu’ils les tourneront, ce sera contre les peuples d’Europe. Ils ne se contenteront plus de bafouer les référendums, d’imposer des actions et d’adresser des remontrances, ils enverront les chars faire régner l’ordre à Varsovie, à Rome, à Paris et partout où les peuples opprimés par Bruxelles voudront se battre pour retrouver leur liberté ». C’est ici, à partir de 36’26’’.

Florian Philippot n’est certainement pas un crétin, puisqu’il a fait Louis le Grand, HEC et l’ENA... Mais incontestablement, il prend, à l’image de ses consoeurs et confrères en europhobie, les citoyens pour des crétins en cherchant à faire croire qu’il existe un complot visant à créer une UERSS prête à écraser les peuples comme le fit l’armée rouge à Berlin, Budapest et Prague… Mais plus c’est énorme, doit-il se dire, plus ça a une chance de passer.

Un angle d’attaque totalement à contresens, car, tous les sondages le montrent, les Français souhaitent une défense européenne qui permettra une mutualisation des coûts et des risques, tout comme ils soutiennent l’euro et l’intégration européenne. Son éviction du Front National est d’ailleurs la conséquence de la défaite de Marine Le Pen à la présidentielle qui avait adopté sa ligne ultra-souverainiste. Mais, surtout, on est extrêmement loin d’une quelconque « armée européenne » qui, si elle doit un jour lointain voir le jour, ne sera certainement pas sous le contrôle des eurocrates de Bruxelles, mais du pouvoir politique, c’est-à-dire des États. La CSP, que les chefs d’États et de gouvernement vont officiellement lancer à l’issue du sommet qui s’est ouvert aujourd’hui à Bruxelles, n’a rien à voir avec le projet de Communauté européenne de défense (CED) rejeté en août 1954 par l’Assemblée nationale française qui elle visait effectivement à créer une armée européenne. Faut-il rappeler que ce rejet a militairement marginalisé l’Europe et transformé le vieux continent en terrain de jeu de l’OTAN, c’est-à-dire des États-Unis ?

Infiniment plus modestement, les États, qui sont à l’origine de cette CSP et en gardent le contrôle, s’engagent à augmenter leurs dépenses militaires, ce qui devrait réjouir Philippot, et à coopérer, sur une base intergouvernementale qui devrait aussi réjouir l’ex, sur des projets concrets pilotés par un pays « leader ». La liste des 17 premiers projets est ici, sur l’excellent blog de mon confrère Nicolas Gros, spécialiste des questions de défense. Cela va du « soutien médical » à la « cyber defense », en passant par la conception d’un « drone sous-marin » ou d’un véhicule blindé d’infanterie. Bref, on cherche désespérément où Philippot a été pêcher cette « armée européenne » en gestation qui plus est soumise au commandement des eurocrates de la Commission… A ce niveau d’enflure, c’est l’insignifiance qui menace Philippot, pas les chars européens fantasmatiques.

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Airbus: le groupe européen pourrait perdre ses deux plus hauts dirigeants

RFI (Europe) - Thu, 14/12/2017 - 11:31
Un conseil d'administration sous haute tension se réunit ce jeudi 14 octobre chez le géant aéronautique européen Airbus. Le groupe est déstabilisé par les soupçons de départ de son président, l'Allemand Tom Enders et de son « numéro 2 », le Français Fabrice Bregier. Tout cela, sur fond de faits présumés de corruption qui intéressent les juridictions française et britannique, entre autres. Jusqu'ici, malgré les affaires, les administrateurs du groupe ont toujours soutenu Tom Enders.
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Sommet de l'UE à Bruxelles: affaiblie, Merkel va s'abstenir de toute initiative

RFI (Europe) - Thu, 14/12/2017 - 08:13
Un sommet européen s'ouvre ce jeudi 14 décembre à Bruxelles. Comme lors du précédent, il y a quelques semaines, l'Allemagne, qui a joué un rôle central ces dernières années, sera en retrait. La laborieuse constitution d'un gouvernement pour le pays affaiblit la chancelière Merkel qui s'abstient de toute initiative durant cette période intérimaire.
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Brexit: l’UE prête à déverrouiller les négociations pour un accord commercial

RFI (Europe) - Thu, 14/12/2017 - 00:28
Le Conseil européen se réunit jeudi 14 et vendredi 15 décembre à Bruxelles pour aborder la réforme de la zone euro, la politique migratoire de l’UE et le Brexit. Les négociations de dernière minute entre Theresa May et les responsables européens ont abouti en fin de semaine dernière à un accord sur les conditions du divorce avec le Royaume-Uni. Cet accord, qui doit être validé par les 27, doit permettre d’ouvrir prochainement une deuxième phase de négociations sur les contours de la future relation.
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Réforme de la zone euro: les coulisses d'un scoop

Coulisses de Bruxelles - Wed, 13/12/2017 - 22:24

REUTERS/Christian Hartmann

Lundi dernier, dans Libération, je révélais les propositions de réforme de la zone euro que la Commission s’apprêtait à rendre publiques trois jours plus tard, le mercredi 6 décembre. Cela m’a valu un recadrage de Margaritis Schinas, le porte-parole de l’exécutif européen, qui a affirmé que « personne ne savait de quoi il parlait » et que les fuites médiatiques étaient nulles et non avenues. Il n’a pas parlé de « fake news », heureusement, mais a estimé que le fait que la presse allemande annonçait que la Commission allait affaiblir le Pacte de stabilité, alors que j’affirmais au contraire qu’elle s’alignait sur les « casques à pointe de l’économie » de la CDU-CSU, montrait bien que les fuites étaient bidon. Et je vous passe les appels téléphoniques furibards de diverses éminences européennes.

Vu la virulence des réactions, ce qui ne m’impressionne guère, j’attendais donc avec intérêt la publication du paquet, mercredi, pour voir si mes sources s’étaient trompées. Je vous la fais brève : c’est exactement ce que j’avais annoncé. À tel point que je n’ai pas jugé utile de faire un second papier répétant ce que j’avais dit dans le premier. À ma grande tristesse, hélas, je n’ai pas eu droit aux excuses de Margaritis Schinas puisque finalement j’ai démontré que je savais parfaitement de quoi je parlais… On n’est pas beau joueur à la Commission.

En réalité, le seul point de divergence, et il est majeur, porte sur le jugement que l’on peut porter sur ce paquet. Or, si on peut critiquer les erreurs factuelles, il n’appartient pas à la Commission de critiquer les jugements que l’on porte sur son action en discréditant les journalistes. J’estime, en effet, que Juncker s’est aligné sur les durs de la CDU-CSU alors que le récit qu’il voulait vendre était au contraire qu’il leur avait glorieusement résisté et mis sur la table un paquet à mi-chemin des craintes allemandes et des souhaits français d’une plus grande intégration. Après lecture de l’ensemble du paquet, je confirme point par point mon analyse.

Il est vrai que Schäuble n’a pas obtenu absolument tout ce qu’il voulait, pas plus que la Bundesbank n’a pas obtenu de pouvoir décider seule de la politique monétaire de la zone euro. En particulier, le futur Fonds monétaire européen (FME) ne sera pas chargé de la surveillance budgétaire des États de la zone euro en lieu et place de la Commission. Mais quelle « victoire » ! Imaginait-on qu’elle allait se faire hara-kiri toute seule ? Soyons un minimum sérieux. D’autant que le FME, en dehors des périodes de crise, fera comme le FMI pour pallier son ennui : il publiera des rapports « non contraignants » analysant l’état des finances publiques, bref, il fera de la surveillance sans le dire… De même, la Commission est toute fière d’avoir proposé que le FME rentre dans le cadre communautaire. Or c’est bien un minimum. Le problème est que, comme le veulent les Allemands, son fonctionnement restera en réalité intergouvernemental et préservera le droit de veto allemand (et français, puisqu’il faut 85% des droits de vote) sur le déblocage d’une assistance financière. En clair, c’est un faux nez communautaire (le « memorandum of undestanding » sur son fonctionnement est curieusement resté secret, comme c’est bizarre…).

Emmanuel Macron a-t-il obtenu, lui, quelque chose ? Absolument rien : il n’y aura pas de budget de la zone euro autonome, pas de solidarité financière, pas de parlement de la zone euro contrôlant les activités de la Commission et de la zone euro. On peut retourner les propositions de la Commission dans tous les sens, on ne trouve aucun élément qui permette de dire que le chef de l’État français a été entendu. En réalité, les propositions de la Commission « entérinent le statu quo », comme le note très justement sur Twitter, Shahin Vallée, l’ancien conseiller économique de Herman van Rompuy, ex-président du Conseil européen. Bref, la belle histoire vendue par la Commission d’un paquet « équilibré » est juste une vaste plaisanterie. D’ailleurs, Peter Altmaier, l’ex secrétaire général de la chancellerie et ministre des finances par intérim, a immédiatement clamé sa satisfaction sur Twitter pendant que Paris observait un silence de plomb.

On comprend mieux, dès lors, le secret absolu ayant entouré la préparation de ce paquet, l’objectif étant à la fois de placer la France (les négociations se sont déroulées entre le cabinet de Juncker et celui de la Chancelière) et les commissaires (qui n’en ont pris connaissance que la veille de son adoption) devant le fait accompli et d’empêcher la presse de faire son travail d’analyse. Ainsi, mercredi, le « matériel de presse » n’a été distribué qu’à 13h alors que la conférence de presse des seconds couteaux de la Commission avait déjà commencé depuis 30’ (Juncker n’est pas descendu pour s’expliquer). J’ai vigoureusement protesté contre ce mépris suscitant l’approbation de mes collègues (c’est ici aux alentours de 6'). Dommage que certains d’entre eux aient gobé la fable de la Commission sur le soi-disant équilibre du paquet.

N.B. du 11 décembre : Margartis Schinas me signale que Bruno Le Maire, le ministre français des finances a bien réagi, mais seulement le 7 décembre. Un enthousiasme pour le moins mesuré. Personnellement, j’appelle ça un tweet poli: «Contribution bienvenue de @EU_Commission hier sur l’avenir de la zone euro. Ensemble nous devons porter des mesures ambitieuses pour créer une veritable union économique et monétaire, source de croissance et d’emplois». Tout est dans le mot «ensemble».

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Brexit: un accord? Non, une capitulation!

Coulisses de Bruxelles - Wed, 13/12/2017 - 22:22

Nicolas Vadot

« Jeu, set et match » : aux petites heures du mercredi 11 décembre 1991, à Maastricht, le Premier ministre conservateur d’alors, John Major, clame sa joie d’avoir tout obtenu ou presque de ses partenaires, tant sur la monnaie unique que sur le social. 25 ans plus tard, aux petites heures du vendredi 8 décembre, Jean-Claude Juncker, le président de la Commission, et Michel Barnier, le négociateur du Brexit, ont la décence de se montrer infiniment plus diplomates avec un pays qui termine à genoux la première partie des pourparlers de sortie de l’Union. De fait, il s’agit moins d’un « accord » que d’une capitulation sans condition de Londres : si Theresa May, la Première ministre britannique, veut sauver les meubles alors que tous les voyants économiques virent au rouge, elle n’a d’autres choix que d’accepter toutes les exigences des Européens. Décryptage du premier rapport de 15 pages publié hier.

1- La frontière entre l’Irlande du Nord et la République irlandaise ne sera pas rétablie.

C’était le point majeur des trois conditions préalables fixé par les Vingt-sept (avec le statut des ressortissants communautaires et la facture du divorce) et surtout le plus complexe et le plus explosif. Les Vingt-sept exigent que la frontière entre l’Irlande du Nord, partie du Royaume-Uni, et la République irlandaise reste ouverte, car il s’agit de la pierre angulaire des accords dits du Vendredi saint d’avril 1998 qui ont mis fin à trente ans de guerre civile entre nationalistes catholiques et unionistes protestants. Or, le « hard Brexit » (Brexit dur) choisi par Theresa May implique une sortie du marché unique et de l’union douanière, ce qui signifie le rétablissement d’une frontière physique pour contrôler non seulement les marchandises (soumises à des droits de douane et à des vérifications de normes), mais aussi les femmes et les hommes. Or les deux Irlande sont aujourd’hui étroitement imbriquées et le risque d’un nouvel embrasement en cas de nouvelle séparation n’est pas seulement de l’ordre de la politique fiction.

Londres et Bruxelles n’ont pas encore trouvé « la » formule magique, même s’ils se rapprochent de celle qui s’applique à Hong-kong depuis sa rétrocession à la Chine : « un pays, deux systèmes ». En clair, il est convenu que l’Irlande du Nord restera de facto dans le marché unique et l’union douanière. Un tel engagement est lourd de conséquences, car cela implique que les normes juridiques et la politique commerciale nord-irlandaise seront calquées sur celles de l’Union. Mais en même temps Theresa May s’engage à ce que la circulation soit libre entre l’Irlande du Nord et le reste du territoire britannique, ce qui exclut donc que les normes et la politique commerciale britanniques s’écartent des normes de l’Union, puisque tout ce qui passera de l’ile de Grande-Bretagne vers l’Irlande du Nord pourra se retrouver en République d’Irlande et donc dans l’Union. La logique ultime de cet accord est donc que Londres adhère à l’Espace économique européen (comme la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein). Ce qui est pour l’instant inacceptable par les Brexiteurs les plus durs. Ou alors, si Londres veut retrouver sa pleine souveraineté sans remettre le feu à l’Irlande du Nord, cela veut dire que l’Irlande du Nord restera dans le marché unique et l’union douanière, sans libre circulation avec la Grande-Bretagne. À terme, cela ne peut que se terminer par la création d’une fédération irlandaise. Et pour ne rien arranger, le futur statut spécial de l’Irlande du Nord donne déjà des idées à l’Écosse et au pays de Galles. Autrement dit, il y a un fort risque de désintégration du Royaume…

2- Les droits des ressortissants communautaires résidant en Grande-Bretagne sont garantis.

Au départ, le gouvernement britannique voulait se servir des 3 millions d’Européens vivant au Royaume-Uni comme d’une monnaie d’échange. C’est loupé : leur droit au séjour, au travail ou à la protection sociale est garanti pour l’éternité, pour eux et leurs enfants, y compris ceux à naitre après la date du Brexit, le 30 mars 2019, comme l’exigeait le Parlement européen. Mieux : la Cour de justice de l’Union sera compétente jusqu’en avril 2027 pour arbitrer tous les conflits relatifs à leurs droits (Bruxelles souhaitait la date de 2029, Londres de 2024).

3- La facture du Brexit sera intégralement payée par Londres.

En juillet 2017, Boris Johnson, le secrétaire au Foreign Office martelait devant les Communes : « Les sommes que les responsables européens proposent de réclamer à ce pays me semblent exorbitantes et je pense qu’ils peuvent toujours courir ». Résultat de la course : Londres s’acquittera bien d’une facture comprise entre 45 et 55 milliards d’euros qui comprend tous les engagements budgétaires qu’elle a souscrits avec ses partenaires. Un chèque qu’elle paiera sur plusieurs années. Bon prince, la Commission a fait cadeau des frais de déménagement de l’Autorité bancaire européenne et de l’Agence du médicament qui doivent rejoindre Paris et Amsterdam…

4- Et maintenant ?

« Le défi le plus difficile est devant nous », a prévenu Donald Tusk, le président du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement. Lors du sommet européen des 14 et 15 décembre, les Vingt-sept vont donner leur feu vert pour l’ouverture de la seconde phase des discussions afin de trancher les liens innombrables qui unissent les deux rives de la Manche et entamer des négociations sur le cadre de leur relation future, y compris une période de transition de deux ans, ce qui permettra aux entreprises de s’organiser. « Si vous superposez les modèles existants d’accords avec États tiers et les lignes rouges fixées par le gouvernement britannique, il ne reste qu’une partie visible: un accord de libre-échange du type Canada«, a estimé hier Michel Barnier. Ce qui risque d’exclure les services alors que ceux-ci représentent 80% du PIB britannique.

N.B.: version longue de mon article paru dans Libé du 9 décembre

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Royaume-Uni: le Parlement inflige un camouflet à Theresa May sur le Brexit

RFI (Europe) - Wed, 13/12/2017 - 22:01
Le gouvernement britannique a perdu de peu (305 voix contre 309) un vote important au Parlement ce mercredi 13 décembre dans le cadre de l’examen de son projet de loi visant à mettre fin à la suprématie du droit européen au Royaume-Uni en le transposant dans le droit britannique. Les députés ont voté pour que le Parlement ait le dernier mot sur l’accord final du Brexit entre Londres et Bruxelles. Malgré la tentative du gouvernement d’amadouer les députés rebelles conservateurs qui avaient déposé cet amendement, rien ne les aura fait changer d’avis.
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Sommet G5 Sahel: de nouveaux contributeurs pour passer à la vitesse supérieure

RFI (Europe) - Wed, 13/12/2017 - 19:40
Une réunion sur le G5 Sahel s'est tenue ce mercredi 13 décembre à la Celle-Saint-Cloud, en banlieue parisienne. Les cinq chefs d'Etat des pays sahéliens ont été invités par le président Emmanuel Macron. L'objectif : accélérer la mobilisation internationale autour de cette force conjointe de lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Avec au cœur des préoccupations, la question d'un financement durable de cette force.
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Belgique: le procès de Salah Abdeslam reporté

RFI (Europe) - Wed, 13/12/2017 - 18:39
Comme pressenti, le procès de Salah Abdeslam en Belgique est finalement reporté. Le seul survivant du commando responsable des attentats du 13-Novembre à Paris et Saint-Denis devait comparaître à Bruxelles dès lundi pour la fusillade qui a précédé son arrestation, il y a un an et demi dans une planque de la capitale bruxelloise. Ce renvoi a été demandé par son nouvel avocat pour préparer l'audience.
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Jérusalem: en Turquie, les leaders musulmans condamnent la décision de Trump

RFI (Europe) - Wed, 13/12/2017 - 18:27
En Turquie, les pays membres de l’Organisation de coopération islamique (OCI) se sont réunis ce mercredi à Istanbul, sur invitation du président turc Recep Tayyip Erdogan, pour étudier la réponse à donner à la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël. Les représentants des 57 Etats musulmans se sont finalement entendus pour reconnaître à la Palestine le droit de choisir le lieu de sa propre capitale et pour lancer un appel aux autres pays du monde. Un résultat somme toute assez mince.
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L’UE autorise l’utilisation de phosphates dans la viande à kebab

RFI (Europe) - Wed, 13/12/2017 - 17:13
A la suite d’un vote serré, les députés européens se sont prononcés mercredi 13 décembre en faveur de l’autorisation des phosphates dans les viandes en broche surgelés, comme le döner kebab. Les eurodéputés écologistes dénoncent une atteinte aux droits des consommateurs et un risque de santé publique.
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Brexit: les eurodéputés donnent le feu vert à la deuxième phase des négociations

RFI (Europe) - Wed, 13/12/2017 - 16:43
Ce mercredi 13 décembre, Michel Barnier, le chef des négociateurs pour l'UE sur le Brexit, était devant les eurodéputés à Strasbourg. Il a tenu à rassurer sur l'application par Londres des engagements pris vendredi 8 décembre à Bruxelles. Ces engagements sont censés ouvrir la voie à la phase deux des négociations, sur les relations futures entre Londres et Bruxelles.
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Highlights - Human rights worldwide: EU must act to halt persecution and protect migrants - Subcommittee on Human Rights

The EU must do more to counter persecution based on religion, say MEPs in a resolution on the state of human rights worldwide in 2016, voted on Wednesday 13 December.
Further information
Press statement - full text
Source : © European Union, 2017 - EP
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Highlights - Venezuela’s democratic opposition receives Sakharov Prize - Subcommittee on Human Rights

Today, on 13 December 2017, representatives of the democratic opposition of Venezuela have received the European Parliament´s Sakharov Prize for Freedom of Thought during a ceremony in Strasbourg.
Further information
Press statement - full text
Source : © European Union, 2017 - EP
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L'UE va remettre le prix Sakharov à l'opposition vénézuélienne

RFI (Europe) - Wed, 13/12/2017 - 11:04
Ce mercredi 13 décembre, le Parlement européen va remettre le prix Sakharov pour la liberté de l'esprit à l'opposition démocratique vénézuélienne récompensée par les eurodéputés cette année. Parmi les récipiendaires, Patricia Gutierrez venue chercher la récompense pour son mari Daniel Ceballos emprisonné depuis mars 2014, car soupçonné d'avoir été à la tête de manifestations violentes contre le pouvoir en place.
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H.Védrine: «La France n’a pas pour vocation de jouer au gendarme en Afrique»

RFI (Europe) - Wed, 13/12/2017 - 08:49
Entretien avec Hubert Védrine. Retour avec l’ancien ministre français des Affaires étrangères sur la « surmilitarisation » des relations franco-africaines, la nouvelle politique française en Afrique impulsée par Emmanuel Macron, la question lancinante du passé colonial et le partenariat d’avenir entre l’Afrique, la France et l’Europe.
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Le désinvestissement des énergies fossiles prend son envol

Euractiv.fr - Tue, 12/12/2017 - 18:35
La Banque mondiale et plusieurs autres institutions financières ont annoncé l'interruption du financement de l'exploration ou de l'assurance de projets pétroliers et gaziers au sommet One Planet à Paris.
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L'UE prolonge ses sanctions contre des hauts responsables de la RDC

RFI (Europe) - Tue, 12/12/2017 - 18:31
L'Union européenne a prolongé pour un an les sanctions qu'elle avait décrétées en décembre 2016 puis en mai dernier contre 16 hauts responsables du régime Kabila. Parmi eux, le ministre de l'Intérieur Ramazani Shadari, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende ou encore le directeur de l'Agence nationale de renseignement, Kalev Mutondo. Mais aussi des membres de la garde républicaine, de l'armée ou de la police congolaise.
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Autriche: explosion meurtrière dans un terminal gazier

RFI (Europe) - Tue, 12/12/2017 - 18:16
Une explosion survenue ce mardi 12 décembre dans la matinée dans un important terminal gazier en Autriche a fait un mort et 21 blessés. Cet accident contribue à doper les prix des hydrocarbures et fait craindre des perturbations des approvisionnements notamment vers l'Italie, qui a déclaré l’état d’urgence.
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