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European Union

UPDATED: The (almost) agreed statement on Greece

FT / Brussels Blog - Thu, 12/02/2015 - 02:14

Varoufakis (right) and Schäuble shake hands ahead of Wednesday night's eurogroup meeting

[UPDATE] In response to our post below, the Greek government this morning has denied it ever agreed to the text we got our hands on. “At no point in time did the Greek delegation give consent to the text that has been published,” said Nikos Pappas, the prime minister’s chief of staff. Our account is based on several sources from multiple delegations, so we stand by our story. However, Greek officials insist the text they agreed to Wednesday night was actually an earlier version than the final statement we published. These officials say the agreed draft was changed before it was to be issued at a late-night press conference by Jeroen Dijsselbloem, the eurogroup chairman, prompting their veto. The drama continues…

Wednesday night’s breakdown in talks between Greece and the other 18 eurozone finance ministers happened at such the last minute that many of the participants in the eurogroup meeting – including Wolfgang Schäuble, the powerful German finance minster – didn’t even know it had happened, since they had already left the building.

According to several officials involved in the talks, Yanis Varoufakis, the Greek finance minister, had agreed to a joint statement with his colleagues, a statement that was even signed off by Greece’s deputy prime minister, Yannis Dragasakis, who was also in Brussels for the gathering.

Once agreed, the eurogroup meeting broke up and Schäuble and several of his colleagues headed out the door. But officials said Varoufakis put in one last call back to Athens to inform them what he had just agreed to – and government officials vetoed the statement.

We at Brussels Blog got our hands on the statement and have posted it below. In many senses, it has a little bit for everyone. For eurozone officials, who were pushing Athens hard to request an extension of the current €172bn bailout, which expires at the end of the month, it leaves open the option to “explore the possibilities of extending” the programme.

For Varoufakis, there’s even the word “bridge” mentioned in the final paragraph – though not in the sense the Greek minister probably wanted, which is as part of a bridge financing deal.

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Categories: European Union

How much would a third Greek bailout cost?

FT / Brussels Blog - Wed, 11/02/2015 - 16:00

Finance minister Yanis Varoufakis speaks before the Greek parliament on Tuesday

One of the unmentioned problems looming over the current Greece standoff is the fact that Athens will need a third bailout, regardless of what happens in a week’s worth of Brussels meetings that start on Wednesday. Eurozone officials say that both Yanis Varoufakis, the new Greek finance minister, and his boss, Alexis Tsipras, have acknowledged that in private meetings.

Just four months ago, it appeared that Athens wouldn’t need another full-scale EU bailout and would be given a line of credit instead. That’s because at the time it appeared the Greek government was making progress in convincing private credit markets to fund its fiscal needs. That is no longer the case.

Eurozone officials are understandably reluctant to estimate the size of another Greek bailout – and not just for political reasons. Trying to guess how much Athens will need without digging through Greece’s books is a fraught affair, especially since tax revenues have reportedly begun to dry up and it’s been months since the troika did their last full-scale analysis.

But that shouldn’t prevent Brussels Blog from doing some spit-balling. According to a very quick-and-dirty back-of-the envelope estimate, a third Greek bailout could run as much as €37.8bn if Varoufakis’ plans are adopted in full. Are Greece’s 18 eurozone partners prepared to cough up that kind of money in the current environment?

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Categories: European Union

Council conclusions on Mali

EEAS / Africa News - Mon, 09/02/2015 - 18:14
Categories: Africa, European Union

Plan Mugabe : Budget de l`Union africaine

CSDP blog - Sun, 08/02/2015 - 00:00

L’Union africaine, successeur légitime de l’OUA a lancé des projets très ambitieux pour le continent africain surtout en 2003, depuis la présidence nigériane d'Olusegun Obasanjo et son secrétaire général malien, Alpha Konaré. Konaré a envisagé un plan stratégique de l’Union africaine de 1,7 milliard de dollars, pour créer un Parlement panafricain (en Afrique du Sud), un tribunal international permanent, un fonds permanent pour la paix et une armée de métier.

Le plan a été élaboré, mais ce fut le désenchantement. En 2006 le budget endossé de l`UA était 158 millions de dollars, bien que le premier budget de l’UA en 2003, fût de 43 millions de dollars dont 26 millions ne furent pas payés par les États membres. (Désormais la situation est pire, en 2014, 97% du budget de l`UA, 222,9 millions a été financé par des partenaires étrangères et seulement 3% par les États africains.)

Lors du sommet de l’organisation le 1er févier 2015, le controversé Robert Mugabe a été désigné à la tête de l’UA. Le président du Zimbabwe, 91 ans, l’anticolonialiste historique, plus ancien chef d’Etat africain en exercice dirige toujours son pays «d’une main de fer». Malgré le fait que cette désignation à la tête de l’instance relève d’un tournus, «elle n’en suscite pas moins des inquiétudes, y compris au sein des délégations qui ont voté Rober Mugabe. L’Union africaine va-t-elle être pénalisée? Etant sous sanctions de l’Union européenne, il semble d’ores et déjà difficile que le président zimbabwéen puisse représenter l’Afrique lors du prochain G7 en Allemagne.» De fait, mardi, l’UE a précisé qu’en tant que président de l’Union africaine, le dirigeant pourra venir en Europe.

Outre de nouvelles mesures de lutte contre le terrorisme et la question des interventions régionales, l’UA est confrontée à un sérieux problème de financement. Elle dépend à hauteur de 72% des dons des nations non africaines. Sur les 522 millions de dollars de son budget de fonctionnement, l’UA ne finance elle-même que 28%. Le reste est payé par les donateurs, parmi lesquels l’UE, les Etats-Unis, la Banque mondiale, la Chine et la Turquie. Cette année, l’organisation panafricaine, consacrera 750 millions de dollars au financement des opérations de maintien de la paix.

Pour accroître ses recettes propres, l’UA propose des taxes. Une dépêche de l’agence Ecofin relayée par Senenews résume: l’organisation veut «mettre en œuvre une taxe de 2 dollars sur les nuits d’hôtels et de 10 dollars sur les billets d’avion pour les vols en partance ou à destination de l’Afrique. Ces mesures permettraient de lever 730 millions de dollars par an. Une taxe additionnelle de 0,005 dollar par SMS échangé sur le continent rapporterait 1,6 milliard de dollars par an. C’est le «plan Mugabé» pour « réduire la dépendance financière de l’Union africaine . Il y aurait là, selon l’algérien L’Expression, «de quoi largement mettre à l’abri l’UA des aléas budgétaires des donateurs et des turbulences économiques que traversent la Libye et l’Egypte, deux des plus gros contributeurs au budget de l’organisation parmi ses membres.»

Antécédents et controverse

Toutefois, précise notamment le Journal du Mali, les ponctions prévues demeurent peu définies, car elles dépendront de la volonté des Etats: «L’UA laisse [...] aux pays le choix d’appliquer ou non tout ou partie de ces taxes, à condition de respecter un nouveau barème de contributions revu à la hausse en fonction du PIB de chaque pays.» Evoquant en détail les coulisses du sommet de l’UA, Jeune Afrique a également relevé que cette idée n’est pas nouvelle: «En mai 2013, désireuse de diversifier ses financements, l’UA avait approuvé les propositions en ce sens de l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo et l’avait chargé de les mener à bien. Depuis, rien n’a bougé: ni la taxe de séjour ni celle sur les billets d’avion n’ont été mises en œuvre.»

Il y aura encore débat. Entre autres, Financial Afrik souligne que «cette décision ne fait pas encore l’unanimité, car certains Etats africains considèrent que ces taxes pèsent injustement sur le secteur du tourisme, alors que les industries pétrolière et minière sont épargnées.»

Tag: Robert MugabeUnion africaine

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