Le Premier ministre a assuré, mercredi 24 septembre dans la soirée, « qu’il n’entendait pas passer en force, mais avancer en lien » avec les syndicats auquel il propose « dans les prochains jours » une nouvelle rencontre. Il leur demande une « contribution sur cinq thématiques » pour tenter de désamorcer l’appel à la grève lancé pour le 2 octobre. Tant que les revendications de l’intersyndicale ne seront pas satisfaites, celui-ci ne sera pas annulé, a confirmé Sophie Binet (CGT) ce jeudi matin.
Le milliardaire Bernard Arnault a ajouté sa voix au concert de celles qui vilipendent la taxe Zucman, qualifiant l’économiste de « pseudo-universitaire d’extrême gauche ». Pareille attaque contre cette mesure, loin d’être révolutionnaire, montre que les plus fortunés entendent empêcher toute réflexion sur l’impôt.