Un cours pour instructeurs Helico sur la base de Gilze-Rijen (archives – crédit : MOD Pays-Bas)
(B2 à Luxembourg) L’information a été révélée par notre confrère néerlandais de Algemeen Dagblad. Un soldat néerlandais en service actif a fait défection pour aller en Syrie combattre aux côtés de l’organisation de l’État islamique (ISIL/ISIS). Agé de 26 ans, ce militaire au rang de sergent était en service dans l’armée de l’air. Il travaillait à la
La ministre néerlandaise de la Défense, Jeanine Hennis-Plasschaert, l’a confirmé en marge de la réunion informelle des ministres de la Défense de l’UE à Luxembourg. Le ministère a lancé une enquête interne pour déterminer à quel type d’informations, le militaire avait eu accès. Celui-ci a bien entendu été suspendu de ses fonctions avec effet immédiat. Et une enquête judiciaire a été déclenchée.
L’armée néerlandaise a d’abord refusé d’indiquer dans quelle unité servait ce sergent. Mais on sait qu’il était en service à la base aérienne de Gilze-Rijen. Base qui abrite les hélicoptères néerlandais (transport et d’attaque) et dispose également d’un centre spécifique d’enseignement et recherche, permettant de transmettre au personnel militaire les techniques de survie en cas de crash (accidentel ou par tir), sur mer ou sur terre. Il pourrait être ainsi en possession « d’informations militaires sensibles » qui peuvent s’avérer dangereuse pour des missions en cours.
NB : Même si son grade n’est pas élevé, cette « désertion » est plutôt inquiétante, alors que des avions néerlandais sont engagés pour combattre Daech en Irak. « C’est assez ironique que quelqu’un va combattre pour le mal alors que ses collègues risquent leur vie pour la liberté » a déclaré J. Hennis.
C’est la première fois qu’un soldat néerlandais en active déserte. Dans le passé, plusieurs ex-militaires ont rejoint la Syrie ou l’Irak aux côtés de groupes islamiques ou anti-régime. La semaine dernière, un ancien soldat de l’armée néerlandaise Salih Yilmaz a ainsi été mis sur la liste anti-terroristes. Sur place, il avait formé des djihadistes. Des ex-militaires en France, comme le révélait en janvier dernier RFI, ou en Belgique ont également rejoint les rangs des combattants islamistes en Irak ou en Syrie.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(B2 à Luxembourg) Le porte-avions français Charles de Gaulle pourrait repartir dans une nouvelle tournée entre la Méditerranée et le Golfe persique. L’Etat-major des armées ne l’affirme pas officiellement (ni ne l’infirme). Mais le projet est effectivement sur la table. Le navire étendard de la marine française pourrait effectuer une première mission en Méditerranée (sous pavillon européen ? dans le cadre de l’opération EUNAVFOR Med) puis passerait dans le Golfe persiqudedans le cadre du soutien aux opérations en cours contre Daech en Irak. Il pourrait être escorté, comme c’est devenu l’habitude, par des navires européens (ou d’autres pays) notamment par un navire belge, la frégate Leopold. Le Charles de Gaulle avait déjà effectué cette année, entre février et avril, une mission dans le Golfe persique.
(NGV)
La nouvelle drague du port de Bayonne, qui devait rejoindre ce mercredi 2 septembre le Pays Basque, est en retard. « Le chantier naval de Murueta vient d’informer la Chambre de Commerce et d’industrie Bayonne Pays Basque et le Conseil régional d’Aquitaine qu’un contretemps administratif lié au pavillon espagnol retarde l’arrivée de la drague Hondarra. Dès que ce contretemps sera levé, et la marée favorable, la date et l’heure d’arrivée vous seront communiqués », explique la CCI de Bayonne Pays Basque, qui a commandé le navire au constructeur espagnol.
(B2) Deux collaborateurs yéménites du CICR (le Comité international de la Croix-Rouge) ont été tués par balle au Yémen annonce l’organisation internationale.
Un tireur solitaire ?
« Ils voyageaient en convoi avec d’autres collègues entre Saada et Sanaa lorsqu’ils ont été la cible d’une attaque tôt ce matin » indique l’organisation internationale dans un communiqué. « Un tireur agissant seul aurait ouvert le feu sur le convoi. Un des collaborateurs de l’institution est décédé sur place, le deuxième dans un hôpital où il avait été emmené. Ils étaient tous deux de nationalité yéménite et travaillaient l’un comme chargé de liaison et l’autre comme chauffeur. »
Pas le premier incident
L’auteur de cette attaque est inconnu. Mais ce n’est pas la première fois depuis quelques mois que le CICR est visé. Plusieurs incidents de sécurité ont, en effet, touché le CICR dernièrement. Lundi (24 août), le bureau de l’organisation à Aden a ainsi été attaqué par des « hommes armés non identifiés » qui ont « fait irruption dans le bâtiment » tenant le personnel sous la menace de leurs armes. « Des véhicules, de l’argent liquide et du matériel » ont ensuite été dérobés.
Condamnation de l ‘Union européenne
Le commissaire européen chargé de l’Aide humanitaire, Christos Stylianides, a condamné « fermement » cette attaque comme les précédentes. « Ces attaques sont un affront au droit international humanitaire (DIH). Ils menacent non seulement la sécurité des travailleurs humanitaires mais entravent sérieusement l’acheminement de l’aide bien nécessaire pour les personnes ayant besoin d’assistance. Au cours des dernières semaines, la situation humanitaire déjà désastreuse au Yémen a continué à se détériorer de manière tragique » a-t-il ajouté, lançant un appel à chacun. « Je demande donc à toutes les parties de respecter pleinement le droit international humanitaire afin que les organisations humanitaires puissent fournir une assistance aux populations civiles piégées dans cette situation de conflit.
La suite des opérations humanitaires en question
L’acte visait délibérément l’organisation « Cet acte semble avoir été commis délibérément contre nos collaborateurs », a confirmé ainsi Antoine Grand, le chef de la délégation du CICR au Yémen. Il n’a pas précisé sur la suite de ses opérations sur place, réservant toute décision pour plus tard. « À ce stade, il est prématuré de prévoir l’impact que cet événement dramatique aura sur nos opérations au Yémen. Pour l’heure, nous souhaitons nous retrouver au sein de l’équipe et nous soutenir les uns les autres face à cet acte incompréhensible », a-t-il ajouté.
(NGV)