Les effectifs affectés à la mission Sentinelle, de sécurité intérieure, vont être ramenés de 10 000 à 7 000 à partir de ce lundi. La porte-parole du ministère, Valérie Lecasble, l'a confirmé à l'AFP.
L'opération Sentinelle, mise en place au lendemain des attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher en janvier 2015, prévoit le déploiement de 7 000 hommes sur la durée, effectifs qui peuvent être portés jusqu'à 10 000 pendant un/plusieurs mois.
Bruno Le Maire, candidat à la primaire de la droite, qui présentait aujourd'hui ses propositions en matière de défense (je vais y revenir de façon plus synthétique sous peu) préconisait une telle mesure. "Gardons à l'esprit que le rôle d'un soldat, c'est de se projeter sur des théâtres d'opérations extérieurs, c'est d'assurer notre sécurité à l'extérieur, c'est de maintenir un haut niveau d'entraînement", a-t-il précisé sur RTL puis devant quelques journalistes qu'il a reçus en milieu de journée.
Encore un pépin dans la formation des paras! On connaissait les malheurs de l'ETAP et ceux des régiments et écoles dans l'impossibilité de faire breveter leurs soldats ou de maintenir leur entraînement au niveau voulu... Voici que les soldats du 18th Airborne Corps et ceux de la 82nd Airborne Division sont aussi cloués au sol par manque d'avions.
Un sénateur US, Thom Tillis, avait prévenu; désormais, l'élu de Caroline du Nord a les chiffres pour démontrer que ses craintes étaient fondées.
Selon des responsables à Fort Bragg, les besoins mensuels pour les deux grandes unités sont de 10 000 sauts, avec un minimum de 8 000 pour conserver un niveau satisfaisant. Or, depuis février, ce niveau de 10 000 n'a plus été atteint; il est en chute libre.
Un article paru dans Military.com (en fait il a été repris du The Fayetteville Observer) précise que le nombre de sauts n'a été que 4 800 en mai, suite à la dissolution en cours de la 440th Airlift Wing dont les 12 appareils C-130H larguaient des milliers de soldats. Lire un article sur cette dissolution ici.
1 250 sauts ont été réalisés à partir d'hélicoptères et d'un vénérable Transall C-160 allemand!
Deux jours avant son baptême à Monte Carlo par la princesse Charlène de Monaco, nous vous emmenons en avant première à la découverte du Seven Seas Explorer. Présenté par son armateur comme le plus luxueux navire de croisière construit jusqu’ici, ce somptueux petit paquebot, construit par le chantier Fincantieri de Sestri Ponente, près de Gênes, a été livré le 30 juin à Regent Seven Seas Cruises. Filiale du groupe américain NCLH, la compagnie aligne ainsi son quatrième bateau, un sistership de son nouveau fleuron ayant d’ores et déjà été commandé en vue d’une mise en service en 2020.