En 2017, l'activité du port de pêche de Lorient a connu un léger tassement. Volume (26.219 t) et valeur (82,8 M€) sont à la baisse. Une production globale à nuancer : si la pêche fraîche au large et les apports extérieurs ont diminué, la pêche côtière a, elle, progressé. Et Keroman reste l'un des premiers ports de pêche français, aux côtés de Boulogne et du Guilvinec.
L'EMA a confirmé une rumeur qui circulait depuis quelques heures sur les réseaux sociaux: le 11 janvier en fin de matinée, entre Indéliman et Ménaka (est du Mali), un attentat à la voiture piégée a visé un convoi militaire français.
Trois soldats ont été blessés, dont un gravement touché qui a été évacué vers un hôpital militaire en France.
Le véhicule piégé est venu se coller contre un VAB qui a été endommagé. Le conducteur de ce véhicule piégé est mort.
L’attaque est intervenue alors que les forces françaises ont mené, dans la nuit du 10 au 11 janvier, une opération dans la ville de Ménaka " pour s’emparer des membres de groupes armés terroristes sévissant dans cette région frontalière du Niger", a indiqué l’état-major de Barkhane dans un communiqué.
Comme le rappelle Olivier Fourt (RFI), l'attaque a eu lieu le 11 janvier, date anniversaire du lancement de l'opération Serval.
Chiche!
Il va falloir tenir parole car je vois bien mes excellents collègues qui fréquentent assidûment le point presse du jeudi réitérer leur demande avec constance et ténacité.
Ceci étant dit, il va aussi falloir patienter un peu puisque les contrôleurs généraux en charge de ce rapport "final" sont toujours au travail, avec de nouvelles auditions le 15 et (rumeurs) en février dans la BSS.
Le rapport intermédiaire (voir mon post ici) donne, en tout cas, un aperçu du contenu et du ton du futur document dont on espère la diffusion rapide après son atterrissage sur le bureau du directeur de cabinet de Florence Parly.
Utilisée depuis un an par la BSPP, l'application pour smartphone nommée Staying alive permet de géolocaliser les sauveteurs volontaires se trouvant à proximité d’une victime en arrêt cardiaque (3 par jour sur l'espace public parisien) et de leur proposer d’intervenir en attendant l’arrivée des pompiers.
Cette application donne également accès à une cartographie des défibrillateurs les plus proches.
Ce système a déjà fait ses preuves: sur les 10 000 bons samaritains actuellement enregistrés en Île de France (départements 75, 92, 93, 94), 122 sont déjà intervenus depuis septembre.
Le SDIS du Lot-et-Garonne est aussi équipé de cette appli. Lire ici un article paru dans Sud-Ouest.
L’application est disponible sur l’app store et play store.
(B2) C’est une information débusquée par mon collègue allemand Thomas Wiegold. La police de la route allemande a bloqué, mercredi (10 janvier), un convoi militaire transportant plusieurs engins blindés US. Un exemple type pour illustrer la problématique de la difficulté de mobilité des moyens militaires en Europe, explique-t-il sur son site Augengeradeaus.
Lors d’un contrôle sur un transport exceptionnel sur la A4, qui était sur l’aire de repos de Oberlausitz Nord (entre Dresde et Görlitz, la frontière polonaise), la police de la circulation (sans doute averti par quelques automobilistes mécontents) a stoppé un convoi de plusieurs poids lourds ramenant, pour le compte de l’armée américaine, six canons automoteurs de type M109, de Pologne (*).
Le récit fait par la police du Land de Saxe vaut son pesant d’or… Le contrôle des policiers s’est avéré très positif. Il relève même d’un vrai festival en matière de manquement à la circulation des poids lourds, puisqu’au moins quatre chefs d’infractions ont été relevés par les policiers. 1° les semi-remorques utilisées par la société étaient tous inappropriés. 2° Les documents et les dispenses nécessaires manquaient. 3° La charge était trop large et, surtout, beaucoup trop lourde, jusqu’à 16 tonnes. En « surcharge » selon la police. 4° certains des routiers avaient dépassé leurs temps de conduite et de repos.
Après avoir dressé cette « longue liste » de PV, les pandores ont « interdit la poursuite du voyage jusqu’à ce que les véhicules appropriés soient disponibles, les autorisations nécessaires et toutes les conditions requises ». La direction du Land « va s’occuper de l’affaire » dorénavant. Et des « amendes appropriées seront infligées aux chauffeurs routiers et aux routiers concernés ».
Commentaire : cette aventure pose la question du transport des biens militaires. D’une part, les forces armées qui transitent sur les routes « civiles » se doivent de respecter toutes les règles du code de la route (et doivent le faire respecter à leurs cocontractants), notamment les temps de repos. D’autre part, dans quelle mesure ces règles ne peuvent-elles pas être aménagées pour les convois militaires, dans certaines circonstances. Quid du contrôle… C’est tout l’enjeu du projet de « mobilité militaire » que mènent actuellement de concert la Commission européenne, l’Agence européenne de défense, les États membres (dans un des projets menés au titre de la Coopération structurée permanente) et l’OTAN.
(NGV)
(*) Et non des chars comme improprement appelés dans une première version)
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