STX France a créé la surprise au salon Seatrade, qui se tient actuellement à Fort Lauderdale, en exposant un concept de paquebot à voile qui a immédiatement interpelé et séduit le public de professionnels. L’occasion pour le chantier de St Nazaire de démontrer sa capacité d’innovation dans le domaine des économies d’énergie et de réduction de l’impact environnemental.
Le 14 février 2018, le chef d’état-major de la marine a admis au service actif la 4e frégate multi-missions (FREMM), l’Auvergne. Désormais déclarée apte au combat par la Marine nationale, elle a rejoint l’Aquitaine, la Provence et le Languedoc, les trois premières frégates de la classe FREMM.
Lomar Shipping, l’armateur du Kea Trader, qui s’est échoué le 12 juillet 2017 sur le récif Durand, en Nouvelle-Calédonie, a annoncé le lauréat de l’appel d’offres qu’il a lancé pour l’enlèvement de l’épave. Il s’agit du groupe chinois Shanghai Salvage Company.
Ci-dessous le communiqué diffusé ce 5 mars par Lomar :
London, 5th March 2018: Following a comprehensive four-month competitive tender process, Shanghai Salvage Company (SSC) has been chosen to safely remove the Kea Trader from a rock reef near New Caledonia in the south Pacific.
Il y a deux ou trois ans, j'avais participé à un colloque sur la ville connectée où nous étions intervenus, avec Thierry Berthier. Notre sujet : Ville connectée, données massives et algorithmes prédictifs. Notre communication s'articulait ainsi :
Comme d'habitude dans nos articles avec Thierry, un bon mélange de science po et de mathématiques.
Les actes en sont publiés en mars prochain : Biase, A., Ottaviano, N., Zaza, O. (dir.), (2018), Digital Polis. La ville face au numérique : enjeux urbains conjugués au futur, Paris : L’œil d'or (collection critiques & cités).
Voici ce qu'en dit l'introduction (je m'excuse, je ne suis pour rien dans cette rédaction de géographe scientifique mais je trouve intéressant la façon dont ils décrivent notre travail) :
"L’article d’Olivier Kempf et Thierry Berthier propose une lecture de la notion de réseau qui rejoint celle d’hétérotopie gestionnarisée sur plusieurs plans. Issue de la discipline des mathématiques, leur réflexion porte sur la notion d’algorithme régissant le cyberespace et ses effets sur la projection du fonctionnement urbain. La ville est envisagée comme un système cybernétique avec une réticulation à deux échelles : interne (fonctionnement inhérent) et externe (connexion à l’environnement physique et aux autres systèmes urbains). Faisant partie d’un réseau global de ville, la ville est un nœud de réseaux de toutes sortes. Vision fractale, les réseaux y sont à la fois concentrés et distribués, ce qui permet une utilisation intensive et extensive de l’espace. Ainsi, l’hétérotopie gestionnarisée se met en acte par les acteurs qui possèdent tous une projection algorithmique. Le cyberespace, artefact technique et social, influe sur le fonctionnement des villes. Ces doubles numériques des acteurs urbains sont exposés de manière systémique. Mais ces calculs algorithmiques sont mis à l’épreuve de la mesure du degré de liberté algorithmique ressenti par les usagers d’une ville intelligente. Dans une perspective d’efficience, l’accroissement de la prospérité de la ville intelligente est corrélé au niveau d’ubiquité et à ce consentement algorithmique ressenti. Modélisant des phénomènes actuels, les projections étudiées peuvent devenir prédictives. Mouvement cybernétique, des boucles rétroactives apparaissent entre espace urbain et usager et tendent à réduire la part d’aléatoire dans le fonctionnement urbain. Pour autant, l’article conclut sur l’existence de « cygnes noirs », ces hasards sauvages, qui résistent aux prédictions algorithmiques. "
O. Kempf