En juin 2014, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information [ANSSI], qui dépend du Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale [SGDSN], a diffusé une instruction ministérielle relative à la protection des signaux compromettants et donc à la menace dite « TEMPEST » [Transcient Electromagnetic Pulse Emanation Standard]. L’objet de cette instruction était […]
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(B2) Malgré toutes les difficultés, la réintégration des anciens rebelles centrafricains se poursuit.
Les nouveaux soldats centrafricains défilent lors de la cérémonie de fin de leur formation, sous le regard de la société civile (Crédit : EUTM RCA)
Un passage de cap au bout de trois mois de formation
Le camp Kassaï à Bangui a été le théâtre d’une cérémonie importante pour les forces armées centrafricaines (FACA), le 25 mai dernier. 133 anciens rebelles en sont devenus membres de plein droit. Tous, à une exception, ont surmonté l’épreuve finale, après trois mois de formation par la mission européenne de formation, EUTM RCA. Il s’agit de la seconde vague du projet pilote de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (DDRR) (1).
D’anciens combattants venus de tout le pays
La première vague d’intégration, finalisée le 5 février dernier, avait permis l’intégration de 125 anciens combattants, venus principalement de Bangui (lire : Centrafrique. Un premier détachement d’anciens rebelles réintégré). Cette fois-ci, « cette seconde cohorte a rassemblé des anciens rebelles de tous le pays » : Paoua, D’Ippy, Alindao, Bria, Bambari. Selon nos informations, certains de ces soldats ont fait partie de différentes armées des groupes tels que l’UPC d’Ali Darass, ou Le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC).
Du corps à corps aux transmissions
La formation aura duré 12 semaines. Au programme : instruction générale, conditionnement physique, combat au corps à corps et tir. Autre sujet auquel la mission a donné de l’importance : le droit international humanitaire. Faute d’instructeur qualifié (comme c’était le cas auparavant), c’est la Croix-Rouge internationale à Bangui et l’OCHA (Office de coordination des affaires humanitaires) qui ont organisé les neuf heures de formation.
Du projet pilote au succès : une question de détermination
Lancé en août 2017, et avec quelques retards du aux difficultés pour trouvé les candidats à participer au programme, les résultats du projet pilote de DDR sont positifs pour le commandant de la mission européenne, le général Maio. « Le projet-pilote a réussi au-delà de toutes espérances grâce à l’engagement de ses membres comme des cadres qui l’ont composé. » Pour lui, le projet pilote doit se poursuivre « malgré les réticences et les obstacles ». Le processus DDRR lui-même « n’attend plus que d’être mis en œuvre ».
Finie la réintégration militaire, place à la réintégration économique
Au total, ce sont 240 éléments (sur les 560 visés) qui ont ainsi intégré les FACA, depuis la création en août dernier du projet pilote de DDRR. Avec cette seconde vague, EUTM RCA met fin à son engagement. Les 280 anciens combattants restants devront eux, être orientés, avec l’appui de la Banque mondiale, vers la réintégration socio-économique et communautaire. Ils recevront un appui aux « activités génératrices de revenus individuelles ou collectives, ainsi que des subventions de projets en matière de relèvement de la communauté » selon la Minusca.
(Leonor Hubaut)
(1) Le DDRR est soutenu par le gouvernement centrafricain, l’ONU, mais également par l’Union européenne à travers la mission militaire de formation EUTM RCA depuis 2017. Il vise notamment à désarmer et réintégrer les ex rebelles volontaires en leur proposant une réinsertion dans le secteur de la défense ou dans le secteur civil, contribuant ainsi à la sécurité et à la stabilité dans un contexte d’après-guerre de sorte que puisse commencer la reconstruction et le développement.
Lire aussi :
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Le siège du SBU ukrainien à Kiev (crédit photo SBU)
(B2) La mort du journaliste ukrainien Babchenko est une fausse nouvelle, une mise en scène des services ukrainiens. Vasyl Hrytsak, le chef du SBU, l’a confirmé aujourd’hui lors d’une conférence de presse donnée cet après-midi au siège du SBU, rue Volodymyrska à Kiev.
Une opération montée de toutes pièces par le SBU
Cette opération a été montée par le SBU pour déjouer et piéger un agent russe. Une manœuvre de contre-espionnage et une (fausse) information dans lequel sont tombés tous les médias (dont B2) et toutes les organisations de droits de l’Homme, mais aussi l’OSCE, le Parlement européen, la Haute représentante de l’Union, etc.
Une fake news qui pourrait se retourner contre ses auteurs
« J’aurais dû offrir mes condoléances à la famille, mais au contraire, je veux les saluer … Je tiens à féliciter Arkady Babchenko pour son ‘troisième anniversaire’ », a déclaré Vasyl Hrytsak, chef du SBU, selon l’agence de presse ukrainienne. Une bonne blague qui semble faire beaucoup rire les hommes du SBU, mais qui pourrait rapidement se retourner contre eux.
L’humour potache est parfois difficile à partager… En voulant piéger les Russes, ils ont aussi piégé les organisations internationales (1) et toutes les associations de journalistes qui ont, durant ces dernières heures, fait des déclarations condamnant l’incident. Ils ont surtout démontré que les fake news pouvaient venir de Moscou mais aussi de Kiev. Au prochain assassinat imputé ou imputable aux Russes, ceux-ci auront beau jeu de dire : ce sont les Ukrainiens.
Une mission de conseil des Européens
On peut rappeler aussi que les Européens ont mis en place une mission de conseil à Kiev, EUAM Ukraine, chargée de faire du conseil, au niveau stratégique et politique, des forces de sécurité intérieure, et en particulier des SBU (lire notre reportage sur place, fin 2014 : Les « Services » ukrainiens : faire la guerre et réformer, en même temps).
Une question se pose : faut-il continuer d’aider les forces de sécurité intérieure ukrainienne ?
Il sera intéressant de voir si les Européens, sur place, ont été impliqués dans cette manip, digne de la guerre froide, ou ont été laissés dans l’ignorance totale. La seconde hypothèse étant la plus plausible. Quoi qu’il en soit, il pourrait se poser la question de la pertinence de l’assistance et de l’aide européennes, y compris financière, aux forces de sécurité ukrainienne qui jouent ainsi avec le feu.
Écouter le récit de la TV ukrainienne relayé par la BBC
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) On peut remarquer que plusieurs ministères des affaires étrangères ne se sont pas précipités pour condamner l’incident, restant assez silencieux. Une lenteur de réaction ou une information passée à temps entre ‘services’, qui pourrait laisser entendre que les Ukrainiens avaient prévenu quelques chancelleries occidentales.
Lire aussi : L’Ukraine est aussi une guerre de la comm’ et du renseignement
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Cet essai date du 18 avril 2018! Autant dire que ni la DGA ni MBDA n'ont le sens de l'actualité quotidienne.
Mais bon..., le succès de ce tir et le fait d'avoir un cliché du missile juste avant l'impact (merci à JD) méritent quelques lignes qui raviveront les inconditionnels de la collaboration franco-britannique.
Les équipes de la Direction générale de l’armement (DGA) et de la société MBDA ont don effectué avec succès le deuxième tir de développement du missile antinavire léger (ANL - Sea Venom en anglais) sur le site Méditerranée du centre DGA Essais de missiles. L'ANL est destiné à équiper les hélicoptères Wildcat de la Royal Navy et les futurs Hélicoptères interarmées légers (HIL) de la Marine nationale,
Il a été réalisé à partir d’un hélicoptère banc d’essai de type Panther de DGA Essais en vol sur une cible en mer, au large de l’île du Levant (Var). Le scénario joué était un tir à longue portée avec vol du missile à très basse altitude et accrochage de la cible en milieu de course (Lock On After Launch).
Cet essai a permis de valider plusieurs capacités du missile suivant un scénario représentatif de son futur emploi, notamment l’aptitude du missile à la navigation au raz de l’eau (sea-skimming) et le bon fonctionnement de la liaison de données entre le missile et l’hélicoptère.
Cet article Carnet (30.05.2018). Iran (délégation). Libye (dernière minute). Pompeo (invitation). Yemen (report). Syrie/Colombie (Cops). UE-US (Proche-Orient). Iran (discussion). Macédoine (Mogherini). Droits de l’Homme (rapport). Airbus (contrat OTAN). Transnistrie (pourparlers). Abkhazie / Ossétie (Syrie). Nicaragua (résolution). Gaza (débat). Colombie (élections). Gaza (roquettes). Ukraine (AMF). Migrants (projets). Radicalisation (failles). Commission TERR (prolongation). MFF (débat). Parlement européen (arrivée). Zuckerberg (suite). 20km (Tusk). est apparu en premier sur Bruxelles2.
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La base aérienne polonaise de Miroslawiec (nord-ouest de la Pologne) est devenue l’un des pions majeurs de la défense de l’Europe. Depuis quelques jours, les États-Unis y déploient des drones MQ-9 Reaper comme l’a confirmé un laconique communiqué de presse de l’US Air Force.
Leur présence sur cette base qui accueille déjà des drones polonais reste encore discrète et symbolique mais elle démontre la volonté des Américains de redéployer des forces combattantes en Europe.
On notera aussi que l'US Transcom vient de passer un marché d'une valeur annuelle de 850 000$ pour utiliser le terminal à conteneurs du port polonais de Gdynia. C'est la 598e brigade de transport qui va se charger des opérations à compter de ce mois de mai.
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